Appel pour un collectif unitaire à gauche : Travaillons ensemble

 

Les propositions d’alternatives sont présentes dans la société.

Le rejet massif de la loi El Khomri en 2016 reste prégnant. Il conduit au rejet des ordonnances anti sociales qui vont aggraver la casse du droit du travail. Le social reste au cœur des préoccupations d’une majorité de jeunes, de salariés, de retraités.

La mise en cause des APL, des emplois aidés, l’augmentation de la CSG ont été rejetées dès cet été. La baisse de popularité d’un Président élu par défaut s’explique d’abord par cette réalité.

Quant aux attentes en termes de transition écologiste, de démocratie, de solidarité avec les migrants … elles risquent, sans aucun doute, d’être tout autant balayées.

La politique de ce gouvernement est clairement de droite.
Face à cette imposture, nous appelons à une convergence d’actions permanentes des forces de gauche, associatives, écologistes … et du mouvement social. Une telle convergence redonnerait confiance.

Ce qui manque pour défaire ce gouvernement c’est la perspective d’une alternative majoritaire.
À partir de forces dispersées, cette perspective existe ! Nous voulons œuvrer à son rassemblement.
Nous appelons chacune et chacun à prendre l’initiative, à agir et débattre.

Nous sommes une force mais nous avons besoin de passerelles de débats entre mouvements tant sur le plan politique, syndical qu’associatif ou citoyen !

Rassemblons-nous partout dans des collectifs unitaires de la gauche sociale, écologiste, intellectuelle ou culturelle. Toutes les forces peuvent y contribuer ! Que l’on ait ou non des attaches partisanes, que l’on soit salarié, jeune, retraité, sans emploi, intellectuel, artiste … communiste, écologiste, insoumis, socialiste … syndicaliste, associatif, féministe, membre d’organisations de jeunesse … Le ciment de notre force c’est la volonté de vivre mieux, de transformer ensemble notre société.

Sans attendre, nous constituons un comité de liaison ouvert, pluraliste. Nous publierons un bulletin de liaison reprenant initiatives locales, nationales, débats contradictoires … Il sera enrichi au fur et à mesure.

Sans attendre, nous appelons à la mobilisation sociale avec les organisations syndicales, de jeunesse, de retraités, de précaires ou de privés d’emploi. Nous appelons à rejoindre toutes les initiatives unitaires.

Ensemble, nous pouvons et nous devons construire une nouvelle gauche écologiste et sociale  de demain.

Celle-ci se doit d’avoir comme objectif d’améliorer le niveau de vie et des conditions de travail de nos concitoyens, de privilégier l’intérêt des salariés à celui de la finance, de défendre et de développer les services publics, d’imposer un développement écologique et pérenne respectueux de l’Homme et de notre planète, de lutter pour l’égalité et l’accès aux droits de toutes et tous, de développer les solidarités locales, nationales et internationales …

 

 

pour nous joindre : passerelles-debatgauche@laposte.net

 

Premiers signataires

Marie-Christine Aragon, Cons. Dép. Bayonne 3,

Michel Angot, syndicaliste retraité,

Olivier Aslangul, BN de Nouvelle Donne,

Marinette Bache, conseillère de Paris, R et S

Guillaume Balas, député européen,

Francine Bavay, Écologie sociale,

Michel Bock, militant EELV,

Jacques Boutault, maire du 2ème ardt Paris, EELV,

Jean Claude Branchereau, Gauche Démocratique et Sociale,

Patrick Brody, syndicaliste,

Jean Claude Chailley, SG Résistance sociale,

Alain Coulombel, Bureau exécutif EELV,

Armand Creus, Ensemble ! Lyon,

Olivier Dartigolles, porte-paole du PCF,

Jean Pierre Dubois, militant des droits de l’Homme,

Olivier Dupuis, syndicaliste,

Patrick Farbiaz, Écologie sociale,

Gérard Filoche, BN du Parti socialiste,

Nadine Garcia, syndicaliste,

Jean-Luc Gibelin, Vice-Président conseil régional Occitanie, PCF

Anne Hessel-Lecarpentier, BN Nouvelle Donne,

Lucien Jallamion, République et Socialisme,

Michel Jallamion, militant services publics, Conseiller régional IDF R&S-FdG,

Marianne Journiac, République et Socialisme,

Jean-Yves Lalanne, maire PS de Billère 64,

Annie Lahmer, cons rég EELV Ile de France,

Elise Lowy, EELV,

Nicole Lozano, BN Nouvelle Donne,

Jean Claude Mamet, Ensemble !

Philippe Marlière, politiste,

Gus Massiah, altermondialiste,

Roland Mérieux, Ensemble !

Jean François Pélissier, porte-parole d’Ensemble !

Loîc Pen, médecin urgentiste, Creil,

Simone Sebban, BN Nouvelle Donne,

Eric Thouzeau, Cons. Rég. PS Pays de Loire,

Hocine Tmimi, Adjt au maire de Vitry-sur-Seine et Cons. dép. 94

Stéphanie Treillet, Ensemble !

Guy Tresallet, syndicaliste,

Maryse Tripier, sociologue,

Marie Christine Vergiat, députée européenne,

Marie Pierre Vieu, députée européenne, PCF-GUE

 

 

 

22 Commentaires

  1. Pro-Autogestion
    Posted 15 septembre 2017 at 21:07 | Permalien

    La France est une start-up ?

    Bloquons-là.

  2. Vladimir
    Posted 18 septembre 2017 at 19:21 | Permalien

    Toujours les mêmes qui racontent toujours les mêmes choses. Rien de bien neuf sous le soleil. Va falloir peut être réadapter vos analyses au présent tel qu’il est, et pas tel que vous le voulez via le prisme dogmatique du front unique qui commence à dater un peu !

  3. Posted 18 septembre 2017 at 19:57 | Permalien

    c’est bien le front unique,
    ça fait 50 ans que je le défend toujours avec la même conviction
    et sans front unique nul ne gagnera
    actuellement personne ne peut donner des leçons a gauche, nul n’est hégémonique, nul ne se soumettra a personne, surtout pas a ceux qui nous ont entraine dans le desastre par la désunion

  4. Bourdais Marc
    Posted 18 septembre 2017 at 20:35 | Permalien

    En 1981, l’union de la gauche s’est t’elle faite autour de Mitterrand ou d’un projet commun ?

  5. Posted 18 septembre 2017 at 20:50 | Permalien

    mai 81 est un effet différé de mai 68
    en ai juin 68 il n’existait pas de débouche politique, les deux appareils pourtant opposés, PS et PCF ont été contraints d’y donner une réponse, en termes de programme commun, puis de gouvernement d’union de la gauche

    à l’époque tous les gaucho affirmaient que les appareils étaient dépassés, que le débordement était a l’ordre du jour, rien de nouveau sous le soleil

  6. Posted 18 septembre 2017 at 20:55 | Permalien

    1er septembre : sortie de deux livres :
    « Décortiquons les ordonnances anti travail » (120 pages, 10 euros, Ed. D&S)
    « 100 ans après la révolution russe racontée aux ados » ( Ed. L’esprit du temps)

    Mardi 5 septembre : réunion ordonnances anti travail Nantes 44 Attac (330)
    Mercredi 6 septembre : Ministère environnement CGT de 12 h 30 à 14 h puis réunion anti ordonnances Saint-Pierre-du-Perray 91 (120 + 40)
    Samedi 9 septembre : réunion avec MLG : Paris 15° matin et a-m : Copernic BdT Paris (25 + 450)
    Mardi 12 décembre : manifestation, puis meeting Charleville-Mézières 08 (130)
    Agenda Gérard Filoche vendredi 15, samedi 16 septembre, dimanche 17 à la fête de l’Humanité ( des milliers…)
    Vendredi 17 h débat travail livre (35)
    Samedi 7 h 50 – 9 h France culture en direct ( ?)
    puis 10 h débat stand Ensemble (150)
    puis 11 h présence stand Tarbes (?)
    puis 14 h RV pot accueil de Pierre Laurent (?)
    puis de 15 h à 17 h Agora grand débat travail procès des ordonnances (2000)
    puis 1à 9 h : stand là-bas si j’y suis » Daniel Mermet (?)
    Le reste du temps et dimanche à la lettre « F » au Village du livre toute la journée ( des milliers)
    Lundi 18 septembre : 9 h à 17 h : Bourse du travail Paris Pôle emploi ( 450)
    Mardi 19 septembre : réunion Champigny FSU anti-ordonnances 94
    Jeudi 21 septembre : a cote de Montpellier, unitaire
    Samedi 23 septembre : réunion « PHASE » 17 h Donnemarie-Dontilly 77
    Mardi 26 septembre : réunion Bourg-en-Bresse anti-ordonnances 01
    Jeudi 28 septembre : réunion anti ordonnances Sciences Po Rennes 35
    Samedi 30 septembre : réunion amicale Clermont-Ferrand 63
    Lundi 2 octobre- vendredi 6 octobre : 100 ans d’Octobre à St Petersbourg
    Mercredi 11 octobre : meeting à Morlaix 29
    Vendredi 20 octobre : réunion anti ordonnances à Tourcoing
    4 novembre : meeting a Lyon
    Semaine 44 début novembre : invitation en Guadeloupe, meetings
    W-end des 16 17 et 18 novembre : Var Toulon 83 fête du livre
    Mardi 21 novembre : congrès CGT alimentaire à Angers de 9 h à 12 h
    Mardi 28 novembre : « Idées » réunion Jonquières Vaucluse 84 Attac
    Mercredi 29 novembre : à 20 h : avec Attac a Carcassonne

  7. Gilbert Duroux
    Posted 19 septembre 2017 at 11:17 | Permalien

    Il est bien, cet appel, mais il faut savoir qu’en donnant comme objectif de « privilégier l’intérêt des salariés à celui de la finance », on se prive de l’apport du parti dit socialiste, qui défend exactement le contraire. On l’a vu avec le gouvernement précédent celui de Macron.

  8. Posted 19 septembre 2017 at 11:35 | Permalien

    le gouvernement précédent était de gauche, de l’extreme droite de la gauche mais de gauche,
    l’actuel gouvernement Macron est de droite à 1000 %

  9. socrate
    Posted 19 septembre 2017 at 15:14 | Permalien

    le gouvernement précédent était de gauche, de l’extreme droite de la gauche mais de gauche,
    l’actuel gouvernement Macron est de droite à 1000 %…
    oui mais pour la plupart des français les deux se confondent

  10. Posted 19 septembre 2017 at 16:07 | Permalien

    non, c’est totalement faux et si l’aile droite du PS a entretenu un peu de confusion et nous a trahi pour macron, elle a échoué, c’est elle qui s’y est brulée les ailes et qui en paie le prix, c’est valable de Valls à Hollande,Le Drian ou Le Foll
    reste à unir la gauche contre macron, ça urge

  11. CRAYENCOUR
    Posted 20 septembre 2017 at 10:16 | Permalien

    En quoi ont ils échoué? Certes Hollande n’a pas pu se représenter (tu en es un des responsables, ce qui est tout à ton honneur, mais, contrairement à ce que tu répètes, pas le seul; sans la FI, il y serait certainement allé), mais il en est déjà à défendre son bilan (dont le PS n’a toujours pas fait l’inventaire), s’appuyant sur l’embellie économique du moment, Le Foll est toujours bien actif au PS, qu’il veut rebaptiser et critique le rapprochement Hamon JLM, quand à Le Drian, il est ministre et Valls a réussi à se faire élire député.
    Bien sûr qu’il faut unir la gauche, mais il ne suffit pas d’incanter « unité, unité »; pour s’unir, on a besoin de savoir autour de quoi; tant que le PS n’aura pas de ligne, je ne vois pas comment il serait possible de s’allier avec! inutile de répéter que c’est faux; ce parti est toujours divisé et n’a pas choisi entre une ligne libérale et une ligne sociale; entre Hollande et Hamon (les 2 ont été laminés mais c’est le 1er qui garde le plus de soutiens parmi vos députés, eux-mêmes divisés. Tu as raison de penser que JLM est trop clivant pour pouvoir unir la gauche, c’est ce sur quoi jouait le PS jusqu’à maintenant, louvoyant entre le centre gauche et le centre droit et comptant sur le soutien de la gauche par rejet des « autres »! mais aujourd’hui le PS a perdu le centre droit qui se reconnait mieux dans Macron, il doit donc se diviser entre ceux qui se reconnaissent dans les politiques libérales (y compris ceux de vos députés qui font semblant d’être dans l’opposition) et ceux qui se sentent plus proches de la FI, mais vous ne le voulez pas car c’en serait terminé de votre hégémonie à gauche!

  12. Posted 20 septembre 2017 at 10:36 | Permalien

    le foll n’est guère actif en ce moment, marginalisé
    le drian n’est plus au ps
    Valls est mis en cause et il risque de subir un « re » vote
    Hollande n’arrive pas a mettre la main directe sur le ps, sauf peut etre par le biais de boris vallaud
    le ps n’a pas de ligne mais elle incline toujours vers hollande car il n’y a pas eu de bilan
    on se bat
    au moins jusqu’au congres de février

  13. Posted 20 septembre 2017 at 12:12 | Permalien

    FI et JLM ont limité leur initiative du 23 septembre en l’autoproclamant solitairement, hier soir ils organisaient une ultime « réunion unitaire » du PG pour tenter de rattraper le coup. Mais c’est trop tard, le « coup » est lancé. Ils ont voulu tout faire tous seuls et ensuite subordonner les autres, du coup « les autres » ne viennent pas. Nul n’est hégémonique à gauche. Nul n’a de leçons à donner. Nul n’a à se soumettre. L’unité ça se fait loyalement en amont.
    Ils croient malin de caricaturer cela en l’appelant de la « tambouille » ils refusent « une ribambelle de logos » : mais alors il faut redonner ses lettres de noblesse à la « tambouille », c’est à dire au respect et à l’écoute entre forces de gauche. La « tambouille » c’est le temps nécessaire du travail unitaire. La « ribambelle de logos », c’est le temps nécessaire de l’association démocratique du maximum de forces militantes, de la dynamique de l’unité d’action. Il faut plus de tambouille et plus de logos, c’est avec ça qu’on fait les Front populaires, et les grandes pages de l’histoire de la gauche de notre pays. La tambouille, c’est notre force et notre fierté, celle du travail en commun. Les logos, c’est le rassemblement le plus large de la gauche.

  14. Gilbert Duroux
    Posted 20 septembre 2017 at 13:03 | Permalien

    GF « le foll n’est guère actif en ce moment, marginalisé ».
    C’est pour ça que tu as consacré la moitié de ton intervention au BN à parler de lui. Pour ne pas qu’on l’oublie, sans doute.

  15. socrate
    Posted 20 septembre 2017 at 14:30 | Permalien

    Macron pense que la démocratie n’est pas dans la rue
    montrons lui le contraire en étant des millions dans la rue

  16. Posted 20 septembre 2017 at 17:04 | Permalien

    en effet

  17. marti
    Posted 22 septembre 2017 at 13:24 | Permalien

    J’étais présent lors de la réunion du 19 septembre à Champigny sur les ordonnances : tout ce qu’y a été dit me convient parfaitement. Notamment insister sur le fait que tant que les grèves ne se généraliseront pas dans les entreprises il y a des chances que Macron ne bouge pas. Pourtant j’hésite à signer l’appel. C’est quoi le but des comités unitaires à construire, et dont on aurait grandement besoin ? Reconstruire en fait le PS sous des dehors de regrouper la gauche? Pour moi c’est non : ça fait des lustres que le PS a viré au libéralisme. Hollande-Valls ce n’est pas un accident. On tourne la page. Je ne comprends même pas le baratin « qu’ils étaient à l’extrême droite de la gauche, mais de gauche ». Qu’est-ce qu’il y a au juste derrière une telle appréciation ? Les Comités Unitaires doivent-ils l’assumer ? Et défendre le bilan Jospin ? Et expliquer que le patronat français est plus réac que la Commission Européenne ? Sur l’Europe il y a débat : mais pourquoi minimiser que Macron a négocié les prémisses de la Loi Travail avec l’UE ? S’il y a débat sur l’Europe, c’est en termes clairs : rester ou pas et comment ? C’est un débat légitime au sein de ces Comités, à moins qu’on ne considère ce débat déjà tranché par une direction occulte (je ne me cache d’être partisan de la rupture). Je suis pour la discussion avec FI, je suis de ceux qui considèrent indispensable de ne pas y tourner le dos. Et les points de divergences avec JLM abordés par Gérard Filoche sont tout à fait sérieux : j’y souscris. Mais, je le répète, les commentaires de Filoche autour de cet appel m’inquiètent.

  18. Posted 22 septembre 2017 at 15:17 | Permalien

    Qu’est-ce qu’il y a au juste derrière une telle appréciation ?
    entre 2,4 et 6 millions d’électeurs
    l’appel permet de rassembler, donnons lui de l’écho, et avancons avec

  19. Posted 22 septembre 2017 at 15:22 | Permalien

    Gazette d’@rrêt sur images, n°510

    C’était l’an dernier, et vous avez sans doute vu ces images. Dans le très chic 16e arrondissement de Paris, une horde de résidents rendus furieux par le projet d’ouverture d’un centre d’hébergement d’urgence. C’est cet épisode violent qui a convaincu les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, avec le dessinateur Etienne Lécroart, de partir dans le bois de Boulogne, en safari aux hypocrisies, et aux mille stratagèmes de l’entre-soi.

    Providentielle soirée, qui a rendu visible, pour une fois, la violence des stratégies de préservation de cet entre-soi. Car c’est sans doute l’un des phénomènes les plus invisibles de la République. Dans ce pays qui se proclame égalitaire, les plus riches déploient toutes sortes de ruses et de stratégies, pour rester entre eux, vivre dans les mêmes quartiers, les mêmes logements, envoyer leurs enfants dans les mêmes écoles. Comment procèdent-ils ? Et comment mettre ces stratégies en évidence pour, éventuellement, les combattre ? Débat exigeant, sur notre plateau, entre Monique Pinçon-Charlot et l’adjoint à la maire de Paris chargé du logement, Ian Brossat. Notre émission est ici (1).

    Et si vous voulez entendre Mathilde Larrère raconter comment et pourquoi, le week-end dernier, elle a mis en échec la tromperie monarchiste sur l’Histoire de Stéphane Bern et Emmanuel Macron, c’est là (2).

    Daniel Schneidermann

    Pour voir nos émissions, vous devez être abonnés. Pour vous, le premier mois est à 1€, sans engagement. Pour vous abonner c’est ici (3).

    vignette gazette : Pinçon-Charlot dévoile les
    ruses de l’entre-soi (4)

    Certains clients de courrier électronique bloquent l’accès direct aux liens. Aussi, vous trouverez ci dessous et en clair l’ensemble des adresses web de ce présent message :

    (1) https://www.arretsurimages.net/emissions/2017-09-22/Entre-soi-Avec-Macron-la-violence-des-riches-ne-se-cache-plus-id10177

    (2) https://www.arretsurimages.net/chroniques/2017-09-21/Non-Macron-et-Bern-ce-n-est-pas-Francois-Ier-qui-a-impose-le-francais-en-France-id10179

    (3) https://www.arretsurimages.net/abonnements.php

    (4) https://www.arretsurimages.net/emissions/2017-09-22/Entre-soi-Avec-Macron-la-violence-des-riches-ne-se-cache-plus-id10177

    ____________________________________________________________________
    Si vous ne souhaitez plus recevoir la Gazette d’@rrêt sur images, rendez vous sur l’adresse :
    https://www.arretsurimages.net/newsletter.php

  20. Posted 22 septembre 2017 at 15:28 | Permalien

    A ceux qui pensent que la revendication catalane n’est que la revendication de la bourgeoisie catalane, le refus de la solidarité avec les régions pauvres, et répond aux objectifs de Bruxelles (Ce qui est la position de Jean Luc Mélenchon fervent du nationalisme des nations dominantes) voici une information de notre camarade Vincent Présumey :

    Vincent Présumey

    De Laurent Dp :
    Catalogne- Les dockers et portuaires des ports de Barcelone et Tarragone, réunis en AG, ont voté le refus de ravitailler les 3 ferry affrétés par le ministère de l’intérieur espagnol et qui hébergent à son bord 3000 hommes des troupes spéciales de la garde civile dépêchés en Catalogne pour renforcer le coup d’état et la répression. Aussitôt, le ministère de l’intérieur a essayé de se servir des sociétés sous-traitantes. Les sous-traitants ont à leur tour voté le refus ! Vive la classe ouvrière !
    PT

  21. Posted 22 septembre 2017 at 15:28 | Permalien

    Uber perd sa licence à Londres
    Et si Uber disparaissait de certaines capitales européennes ? Ce sera peut être bientôt le cas en Angleterre. Vendredi 22 septembre, l’autorité des transports à Londres (TfL) a décidé de retirer sa…

  22. Posted 22 septembre 2017 at 15:31 | Permalien

    La CFDT et FO oublient leurs «lignes rouges»

    En juin, les cinq confédérations se sont réunies en toute discrétion pour lister les points à préserver dans la réforme. L’exécutif n’en a eu cure, sans révolter certains signataires.
    C ’est un document un peu gênant pour certaines confédé- rations. Selon nos informations, les responsables des cinq centrales syndicales françaises se sont retrouvés en juin pour se mettre d’accord sur des«lignes rouges» à défendre par rapport à la réforme du code du travail. Or deux d’entre elles au moins, très importantes quant aux conséquences sur le droit du travail, n’ont pas été respectées par le gouvernement. Sans provoquer pour autant un tollé de la part de la CFDT ou de FO.
    Le conclave, très discret, a eu lieu le 7 juin, à 19 heures, au siège de la CFDT, cinq jours avant le début des bilatérales avec Muriel Pénicaud, ministre du Travail. Philippe Martinez s’y serait rendu incognito. Les cinq leaders ont décidé de se mettre d’accord sur un texte intitulé «Lignes rouges et propositions d’ajout communes aux 5 confédérations», composé d’une dizaine de points. Selon le Journal du dimanche, qui évoque l’existence du document mais sans en donner le contenu, il a été remis à l’Elysée et à Matignon.

    Bec et ongles.
    Au premier chapitre, sur l’articulation des accords entre les branches et les entreprises, il est ainsi écrit : «Maintenir les six thèmes de négociation obligatoire au niveau de la branche et prévoir d’en ajouter d’autres». Demande à peu près respectée puisque les ordonnances en fixeront onze, même si la plupart étaient, de fait, déjà obligatoires au niveau de la branche, mais pas rangés au bon endroit dans le code du travail. Par ailleurs, un des thèmes ajoutés «descend» en fait du code du travail (règles relatives aux contrats courts), fragilisant a priori la protection dont bénéficiaient les salariés avec des règles communes. C’est ensuite que les choses se gâtent. Car les syndicats avaient visiblement décidé, au-delà de ces onze thèmes obligatoires, de dé- fendre bec et ongles la compétence générale de la branche (hors durée du travail, traitée dans la loi El Khomri). Une compétence générale qui passe par la possibilité pour les branches de «verrouiller» leurs accords si elles le souhaitent, c’est-à-dire d’interdire aux entreprises de conclure des accords moins disant. Dans le document, les syndicats prévoient de «maintenir la liberté de négociation, consistant notamment à pouvoir volontairement signer des accords de branche avec verrouillage, sans possibilité d’y déroger au niveau de l’entreprise». Or, dans cette catégorie, les ordonnances ne placeront que quatre sujets de négo, relevant sur option des seules branches. Tous les autres seront confiés à l’entreprise.

    Moulinette.
    Un deuxième point a été pulvérisé par les ordonnances, rangé dans le chapitre du document titré «Respecter le droit de négociation syndicale». Là, les confédérations s’étaient accordées pour exiger qu’il n’y ait «pas de négociation en dehors des syndicats représentatifs». Or les ordonnances prévoient désormais la possibilité pour l’employeur, dans les entreprises de moins de 50 salariés (qui représentent 95 % des boîtes en France et regroupent 50 % des salariés), de négocier directement avec des élus du personnel, voire, dans celles de moins de 20 salariés, avec les salariés eux-mêmes. D’autres points seront aussi contredits par le texte de Pénicaud, comme le raccourcissement des délais de recours aux prud’hommes (ramenés à un an) ou le référendum à la seule initiative de l’employeur (possible désormais dans les moins de 20 salariés). Plusieurs «lignes rouges» du document, dont deux très importantes, ont donc été passées à la moulinette par l’exécutif. Que signifiait, cependant, pour les syndicats signataires, la violation des «lignes rouges» ? Une opposition ferme aux projets d’ordonnances ? Une simple protestation ? Pour la CFDT, FO et la CFTC, ce non-respect n’a provoqué aucune opposition frontale. Si Laurent Berger et Jean-Claude Mailly ont un peu haussé le ton ces derniers jours, leurs réactions qui avaient suivi la présentation des ordonnances étaient restées très mesurées. Berger s’était ainsi dit «déçu», tandis que Mailly mettait davantage l’accent sur ce qu’il avait réussi à préserver, jurant par ailleurs qu’il ne s’agissait pas d’«une remise en cause de notre modèle social». Les «lignes rouges» ne sont plus ce qu’elles étaient.

    ■ par Luc Peillon

One Trackback

  1. [...] le 22 septembre, et sur l’Appel pour un collectif unitaire à gauche Travaillons ensemble (http://www.filoche.net/2017/09/14/appel-pour-un-collectif-unitaire-a-gauche-travaillons-ensemble/ [...]

Déposer un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera jamais transmise.

*