Nantes : trente militants claquent la porte du Parti socialiste

Publié le 15/01/2018 à 18:35

  • Des militants du PS écoeurés...Des militants du PS écoeurés… | Ouest-France

Arnaud WAJDZIK

Juste avant le prochain congrès, ces élus ou militants de Loire-Atlantique ont annoncé ce soir qu’ils ne feront plus partie du PS.

« C’est Francois Hollande qui a produit Emmanuel Macron ! Ce n’est plus le PS auquel on a adhéré. » , témoigne Eric Thouzeau, militant depuis 24 ans. Une trentaine de militants du Parti socialiste en Loire-Atlantique, dont beaucoup vivent dans la métropole de Nantes, ont décidé de quitter le parti. Ils ont rendu leur carte ou vont le faire.

« Nous aurions pu partir sur la pointe des pieds. C’est pourtant collectivement que nous faisons le choix de revenir sur la faillite du PS. »

La fédération de Loire-Atlantique reconnaît 500 départs depuis les élections présidentielles et législatives.

« Le PS n’est plus un cadre pour entraîner. Et puis la gauche ne gagnera pas sans être réunie » , estime la conseillère départementale Catherine Touchefeu.

Les militants disent « ne plus se retrouver dans les valeurs du PS » et ne comprennent pas « pourquoi le parti n’a pas fait le bilan du quinquennat passé » .

 

49 Commentaires

  1. Vladimir
    Posted 15 janvier 2018 at 22:30 | Permalien

    C’est marrant, quelqu’un aurait partagé ça ya un an tu l’aurais traité de « sectaire qui doit étudier l’histoire car la nature de classe du PS est de gauche, d’ailleurs Trotsky y serait etc etc »

    Rétrospectivement c’est assez savoureux.

  2. Posted 15 janvier 2018 at 23:02 | Permalien

    c’est dur hein l’analyse concrète d’une situation concrète, toi tu penses que tout est pareil depuis 40 ans,
    et nous on part des faits réels, des majorités réelles, des organisations réelles, des luttes de classe réelles, et des actions qu’on se donne les moyens de conduire a partir de là
    on a ecarte hollande, battu valls, echoue a faire l’unité hamon melenchon, on a perdu et macron c’est le pire qui pouvait arriver au salariat
    apres le quinquennat hollande, rien n’est pareil pour le PS,
    tu vas jurer que le PS est le même en janvier 2018 qu’en janvier 1994 ou en mai 2012 ? t’as de la bouillie dans la tete ! mme son sort bascule encore chaque semaine, même si là c’est plutot le bout du rouleau
    et je vais te dire, le PS est en train de changer de nature, on verra a son congres, mais ce n’est pas achevé, il ne sera mort que s’il est remplacé sinon comme le labour apres Blair et comme le PSP apres Socrates il renaîtra
    regardes aussi ce qui se passe dans le spd ces jours ci
    toi t’est reste sous ta tente ? raconte nous ta vie, car nous on a agi, avec des hauts et des bas, année apres année,

  3. Adrien
    Posted 16 janvier 2018 at 0:00 | Permalien

    C’est bien de réagir… avec 46 années de retard. Il n’est jamais trop tard.

  4. Posted 16 janvier 2018 at 5:27 | Permalien

    c’est bien d’avoir été absent pendant 46 ans… mais il aurait mieux valu essayer de lutter, comme nous l’avons fait
    mai 68 histoire sans fin

  5. Babaltazar
    Posted 16 janvier 2018 at 11:01 | Permalien

    Je suis touché par toutes ces personnes qui s’investissent avec sincérité en politique, bien que ne partageant sans doute que peu de croyances de surface avec la plupart d’entre elles.
    Je veux voir la générosité et la sincérité, le reste n’est qu’écume, et peut être dès lors sauront elles me pardonner d’avoir pour ma part de tout autres combats…

    PS comme Post Scriptum, voilà peut être ce qu’il en reste, un petit truc en bas de page dont tout le monde se moque un peu, peut être à tort…

  6. Vladimir
    Posted 16 janvier 2018 at 12:22 | Permalien

    « tu vas jurer que le PS est le même en janvier 2018 qu’en janvier 1994 ou en mai 2012 ?  »

    Le PS de 2012 n’aurait donc rien à voir avec celui de 2018, ah.

    Comment alors expliquer ce quinquennat droitier et le successeur Macron?

    Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

    Heureusement qu’on a pas attendu de si fins analystes politique perspicaces pour faire autre chose, sinon on en serait au point mort… Au sens propre comme figuré.

  7. Posted 16 janvier 2018 at 12:40 | Permalien

    Le président du groupe PS du Sénat, Didier Guillaume, démissionne et arrête la politique
    François VignalPar François Vignal
    @francoisvi

    Surprise, le président du groupe PS du Sénat, Didier Guillaume, a annoncé ce mardi matin sa démission et sa décision de « quitter la vie politique ».

    « J’ai toujours pensé, et dit, qu’il existait une vie avant et après la politique. Même si j’ai aimé passionnément chaque mandat, je ne me suis jamais accroché trop longtemps à des fonctions : j’ai été neuf ans Maire de Bourg-de-Péage, puis onze ans Président du Département de la Drôme et neuf ans sénateur » rappelle dans un texte publié sur son compte Facebook Didier Guillaume.

    Sa réélection à la tête du groupe, après les sénatoriales de septembre dernier, avait été la source de tensions en raison de son positionnement constructif à l’égard d’Emmanuel Macron. Après la nomination du socialiste Olivier Dussopt au gouvernement, son tweet de félicitations avait causé une nouvelle crise interne.

  8. Posted 16 janvier 2018 at 12:46 | Permalien

    s’il y avait eu grève générale en mai 2012 comme en 36, Hollande aurait fait du Blum…
    sans greve générale comme en 36 Blum aurait fait du hollande
    mais comme tu n’as pas été capable déclencher la grève générale en 2012 par ta faute on a tout raté,
    le rapport de force s’est dégradé et par ta faute, on n’a pas gagne contre la loi el khomri,
    pourtant nous, la gauche socialiste et D&S on a tout essayé (beaucoup plus que toi !!!) contre l’ANI, la loi Sapin, la loi el komri, on a meme réussi à écarter hollande et a battre valls, mais toi, tu n’as rien fait…

  9. sans ressources
    Posted 16 janvier 2018 at 13:25 | Permalien

    je rêve Gérard, tu renverses la culpabilité de l’échec, tu rends responsable ceux qui soit disant n’auraient pas fait grève en 2012, mais pourquoi on l’aurait fait on avait élu l’ennemi de la finance et l’ami de la retraite à 60 ans
    tu dis avoir tout essayer mais dans les manifs contre la loi belle connerie on n’a pas vu de socialistes dans la rue, et tu rêve aussi en disant que tu as écarté Hollande, tu n’y es pour rien, c’est juste son bilan qui l’a poussé à une fuite honteuse quand à battre Valls, bravo, on a vu le résultat, 6%

  10. Vladimir
    Posted 16 janvier 2018 at 14:36 | Permalien

    Difficile de mobiliser quand des naïfs de gauche ânonnent en cadence « arrêtez Hollande est de gauche, unité sinon ça sera la droite »

  11. Posted 16 janvier 2018 at 15:11 | Permalien

    faux
    jamais dit ça
    toujours dit, c’est la gauche, on a gagne, on a DONC tous les moyens d’ imposer nos revendications, nous l’avons élu, on est en droit de demander qu’il réponde a note mandat, nos attentes, etc… parce qu’il est censé etre de notre camp il a davantage d’obligations de nous entendre

  12. Posted 16 janvier 2018 at 15:15 | Permalien

    la c’est toi qui te mords la queue,
    D&S a toujours dit,il ne suffit pas de gagner les élections, il faut lutter, il faut le rapport de forces social,
    on a gagne donc on a davantage de raisons d’exiger satisfaction
    il y avait beaucoup de socialistes contre la loi el khomri, 125 deputes contre du jamais vu historiquement
    80 % de l’opinion contre cette loi, on a initié la mobilisation, et tout fait pour gagner, de notre cote gauche socialiste c’était le maximum… mais avez vous fait mieux ? non visiblement
    nous on a bataille des janvier 2016 pour que FH ne se représente pas, on a gagne
    oui on a battu Valls, ce fut une grande victoire
    la gauche pouvait gagner le 23 avril si on avait eu un accord politique melenchon hamon, mais ils n’ont pas été a la hauteur

  13. Gilbert Duroux
    Posted 17 janvier 2018 at 0:55 | Permalien

    GF : « c’est dur hein l’analyse concrète d’une situation concrète, toi tu penses que tout est pareil depuis 40 ans ».
    Ça fait quand même des années et des années que le PS a basculé à droite de manière irréversible. Tu as quand même mis le temps à comprendre.

  14. Gilbert Duroux
    Posted 17 janvier 2018 at 1:10 | Permalien

    GF : « il y avait beaucoup de socialistes contre la loi el khomri, 125 deputes contre du jamais vu ».
    Non mais, tu te moques du monde, là. Quand on met face à face les mots « socialistes » et « loi El Khomri », il aurait dû y avoir 100 % de députés socialistes qui s’y opposent et qui se battent comme des morts de faim. Est-ce que tu te rends compte de tout ce que tu as cédé en te réjouissant sans arrêt de pis aller ? Ton discours, à chaque reculade, c’est en gros « ça aurait pu être pire, on va rectifier le tir, la gauche du PS va devenir majoritaire ». Tu es toujours en dehors des réalités.
    Seule la vérité est révolutionnaire, camarade (et performative). À force de chercher à ne pas désespérer Billancourt, tu fais perdre conscience de la nécessité de ce battre.

  15. CRAYENCOUR
    Posted 17 janvier 2018 at 11:01 | Permalien

    Il ne peut y avoir de mouvement social de grande ampleur; les gouvernements qui se sont succédés depuis 1986 n’ont fait que développer la précarité, travailler à diviser les oppositions comme la population et rendre le droit de grève, soit plus difficile à mettre en oeuvre, soit totalement inefficace (les gouvernements PS y prenant leur part). Par ailleurs la paupérisation généralisée n’encourage pas les gens à perdre plusieurs journées de salaire dans de tels mouvements et ce d’autant que les derniers mouvements de grève un peu « lourds » ont été totalement improductifs.
    A ces raisons, il faut ajouter les divisions syndicales qui découragent les salariés ainsi que l’absence de relais de ces combats dans les partis dits « de gouvernement ». A droite, ce n’est guère étonnant; mais on a bien compris qu’il n’y avait rien à attendre d’un PS qui, depuis longtemps prend des postures de soutien des luttes populaires quand il est dans l’opposition, mais qui, dès qu’il revient au pouvoir les « oublie », se contentant au mieux de quelques mesurettes de façade, comme Hollande en 2012/3 sur les retraites par exemple. Mais ce n’est pas étonnant pour un parti qui n’a plus depuis longtemps d’objectif de transformation sociale et se contente de gérer le système et de distribuer les prébendes.
    Les gens de gauche ont fait ce qu’ils ont pu, chacun à son niveau. Au minimum, ils sont nombreux à avoir surmonté leur aversion pour ce qu’était devenu le PS en 2012 (un parti incapable de proposer autre chose que DSK et à défaut Hollande, ainsi qu’incapable de trouver un autre argumentaire que « c’est nous ou Sarkozy ») et à avoir voté Hollande au 2nd tour. Ils ont été trahi et il n’y a qu’au PS où des militants tels que toi se sont aveuglés à penser qu’il était possible de « ramener » ce médiocre carriériste à gauche; j’écris ramener entre guillemets car en réalité, il n’a jamais été un militant de gauche!
    Alors tu devrais cesser d’injurier ces anonymes, qui n’ont pas tes moyens d’action et ne pas leur retirer leur dernier droit; celui d’ouvrir leur bouche et de critiquer ce parti qui leur a fait tant de mal. Tu pourrais aussi être un peu plus modeste; ton combat de l’intérieur a échoué; le PS est toujours entre les mains des « droitiers » et sa « gauche » est atomisée; la loi El Khomri s’applique et est même aggravée depuis que l’ancien ministre de Hollande est devenu président. Le PS n’existe plus car, comme nous étions nombreux à le penser, son aile droite ne pouvait, après l’avoir dominé si longtemps accepter de passer la main à la tendance « gauche » du parti. Quand à rendre Mélenchon responsable de tout, comme à ton habitude; dis toi qu’il n’est pas responsable des errements et trahisons du PS et qu’il n’avait pas à se positionner lors de la présidentielle dans un soucis de sauver ton parti de la noyade. Et si tu as passé ton temps à ressasser que Hollande et Valls étaient de gauche

  16. Posted 17 janvier 2018 at 12:03 | Permalien

    mais tu n’as les yeux en face des trous : depuis 86… il y a eu 86, les infirmieres en 89, le CIP, l’école en 1994, le grand nov dec 95, 2003, 2006 le CPE, 2010 les retraites, et la grande lutte contre la loi el khomri, (3,5 millions de manifestants en 14 manifestations)
    chaque fois qu’on entraîne la CFDT on a gagne 95 (grâce a nous) et 2006, chaque fois qu’elle nous a trahi (2003) et refusé de lutter, on a perdu, on n’était pas assez forts !
    il n’y avait pas d’aversion (sauf chez les gauchistes narcissiques) contre le PS de 2002 à 2012, 70 % du salariat a vote pour lui et lui a tout donné
    la nature de classe du PS n’a pas changé
    elle est peut etre en train de changer
    (pas sur car en 2010 au Portugal le PSP était exactement dans le meme état et en faisantl’alliance avec le reste de la gauche il s’est refait, et a m^zeme obtenu 38 % des voix en novembre 2018 aux élections municipales, pareil pour le Labour apres Blair Brown et Milliband)
    il existe un rapport entre les organisations traditionnelles de la classe et celle ci qui ne rompt pas… tant que l’organisation traditionnelle n’est pas REMPLACEE

  17. Posted 17 janvier 2018 at 12:05 | Permalien

    il y aurait du avoir 100 % »… y’a qu’a… mais on n’a pas gagné en dépit de ce que nous avons réussi à force de travail militant de la gauche socialiste à passer de 0 députes à 125 ! t’as fait mieux ?
    oui le PS « aurait du » etre révolutionnaire
    et comme c’était le parti majoritaire a gauche, ça valait le coup de s’y investir pour qu’il le soit;.. un peu.. ça aidait toute la gauche, car le reste de la gauche sans cela, il ne pouvait rien, et d’ailleurs il n’a rien pu !

  18. Posted 17 janvier 2018 at 12:08 | Permalien

    non le PS est un parti de gauche et c’est pour cela qu’il gagne tout en 2012
    ne désespère pas de nos 70 % de salariés qui ont vote pour lui
    ensuite Hollande fait une politique de droite ce qui liquide tout ça
    il ne restait plus q’une issue qui aurait été fabuleuse , l’accord melenchon Hamon
    les deux ne sont pas a la hauteur
    ensuite les « hollandais » dans le PS ont torpillé toute chance de redressement, toute autocritique
    on en est là
    ils truquent le congres sciemment visiblement sans vergogne
    ce congres peut etre celui du changement de nature de gauche a droite
    mais ce n’est pas sur, car le PS peut renaitre tant qu’on ne l’a pas remplacé (cf portugal et Labour)

  19. Posted 17 janvier 2018 at 14:57 | Permalien

    il s’est passé quelque chose, non ? le quinquennat Hollande, le desastre de la gauche et du PS en 2017 ?
    le refus et l’impossibilité de faire tirer le bilan dans le PS
    on en tire les conclusions apres avoir lutte de toutes nos forces pour que cela n’arrive pas

  20. Posted 17 janvier 2018 at 16:06 | Permalien

    Vincent Bordignon · 39 amis en commun
    Filoche, excusez, vous êtes le seul politique qui me parle. En arrêt suite à un grave accident, je me suis replié vers la lecture, les écritures. De la branlette pour un homme qui sue sang et eaux au travail. Je ne l’occulte jamais. Je viens de la boulangerie jusqu’à la meilleure école de journalisme en France. Ne pas la citer participe à mon refus d’intégrer ce quant à soi. Je lis Robert Penn Warren, Jack London, Célne, Proust, je suis en arrêt. Je fais du jazz. Je suis sourd. Mes oreilles internes sont flinguées. J’ai du réapprendre à marcher. Et je continue. Encore et encore. Quand je marche dans la nature, quand je pense à une émotion politique je titube. A la CPAM, j’ai rencontré, la semaine dernière un docteur, un homme de service public à qui j’ai raconté mon quotidien, mes chutes et mon espoir de refaire du journalisme pour pointer la plume dans la plaie. Cet homme du service public, DU SERVICE PUBLIC, a été à l’écoute..

  21. Posted 17 janvier 2018 at 17:00 | Permalien

    David Abrial Je ne vais pas cracher dans la soupe hier est en partie cette année faire un voyage autour du monde mais je me pose quand même la question suivante quand je suis parti le 18 septembre de Paris pour me rendre à Budapest et j’avais deux choix intéressant prendre le train pendant 10h pour 150 € où prendre l’avion pour 2h de Orly pour 49 €.
    Je me suis depuis rendue en Iran par voie terrestre train et bus et force est de constater que dans les pays que j’ai traversé le train est réellement moins cher que l’avion. Pourquoi en France et en Europe de l’Ouest en général, le train est si onéreux alors que c’est certainement un des transports les moins polluant?
    Pourquoi mes camarades cheminot syndicaliste se battent ils tous les ans contre démantèlement de certains services le mauvais entretien des voies et j’en passe?
    On a effectivement un vrai problème avec les transports en France mais pas que alors que dans le reste du monde notamment l’Asie et l’Europe de l’Est le train reste encore le transport fiable et bon marché, même pour les plus modestes qui trouvent une classe de train à la hauteur de leurs moyens

  22. Posted 17 janvier 2018 at 17:01 | Permalien

    voir les autocars et macron

  23. Posted 17 janvier 2018 at 17:29 | Permalien

    Mon adieu au PS
    Par Didier Fischer (ancien conseiller régional d’Ile-de-France, ancien président du conseil fédéral du PS 78, conseiller municipal de Coignières).
    « Membre du parti socialiste depuis près d’un quart de siècle, je le quitte aujourd’hui.
    Je garderai le souvenir de belles années militantes, souvent fraternelles, même lorsque les débats pouvaient conduire à l’affrontement. Il y avait toujours un moment où être socialiste permettait de dépasser les prises de position de nos chapelles respectives, et faisait sens pour trouver le compromis nécessaire afin de continuer à avancer ensemble.
    Si, comme de très nombreux camarades, j’ai beaucoup donné, j’ai aussi beaucoup reçu. Je n’oublie pas que c’est le parti qui m’a permis d’exercer un certain nombre de mandats électoraux et de très nombreuses fonctions. En revanche, depuis plusieurs années, je ne me reconnaissais plus dans son évolution politique.
    Le quinquennat de François Hollande a été pour moi le révélateur d’une situation qui ne pouvait plus durer : le CICE, la tentative de déchéance de nationalité, la loi travail, le prolongement sans fin des mesures d’exception lors des attentats, la politique à l’égard des migrants qui n’avait rien à envier à celle de Nicolas Sarkozy m’ont profondément troublé.
    La manière aussi dont les dirigeants du PS ont manœuvré pour éliminer Jean-Paul Huchon lors de l’élection régionale en Ile-de-France (2015) m’a conforté dans l’idée que le parti faisait fausse route. Notre défaite a sanctionné cette stratégie suicidaire. Il ne fallait d’ailleurs pas être grand clerc pour la prévoir.
    Que dire enfin du soutien du parti socialiste à son candidat, Benoît Hamon, lors de la campagne de la présidentielle ? Il ne fut sûrement pas l’expression de la détermination attendue d’une formation politique en pareille circonstance. La victoire était probablement inatteignable compte tenu du contexte, mais de là à rester, dans le meilleur des cas, le spectateur d’une défaite annoncée, laissent amers celles et ceux qui se sont dépensés sans compter.
    Aujourd’hui, je ne crois pas dans cette rénovation de façade qui s’annonce. On ripoline un peu la maison en se gardant bien de faire un réel inventaire des années passées. Inaudibles, depuis l’élection présidentielle, les dirigeants socialistes s’emportent de temps en temps contre les mesures prises par le gouvernement Philippe et le Président de la République, en faisant mine d’oublier que ce qu’ils condamnent aujourd’hui, ils étaient nombreux à l’approuver hier.
    Le spectacle navrant de la multiplication des candidatures au poste de premier secrétaire national décrédibilise un peu plus toute forme de rénovation. Si l’idée socialiste a encore un avenir, le PS n’est plus en mesure de l’incarner. La gauche se reconstruira, retrouvera la voie du pouvoir. Ce mouvement mettra peut-être du temps à s’accomplir, mais une chose est sûre : il ne se fera pas à l’initiative de ces candidats qui s’entredéchirent depuis plusieurs mois pour prendre la direction d’un appareil moribond.
    Tout me conduit donc aujourd’hui, par cohérence politique et honnêteté intellectuelle, à ne pas renouveler mon adhésion, ainsi qu’à démissionner de toutes mes fonctions au sein du PS. Je continuerai autrement à mener les combats que je crois justes, à Génération.s et ailleurs, animé par ces valeurs d’humanité, de partage et de solidarité que nous sommes nombreux, socialistes ou pas, à porter. »

  24. CRAYENCOUR
    Posted 17 janvier 2018 at 18:33 | Permalien

    Je n’ai pas dit qu’il n’y avait pas eu de combat victorieux depuis 1986; mais que depuis cette date, les gouvernements successifs, par petites touches ont tout fait pour réduire les possibilités de grèves et leur efficacité.
    Par contre depuis le CPE, il n’y a pas eu de mobilisation victorieuse (que ce soit les retraites ou El Khomri).

  25. Gilbert Duroux
    Posted 17 janvier 2018 at 19:14 | Permalien

    Le fait que tu ramènes tout au quinquennat de Hollande montre que tu n’as toujours rien compris. Tu as eu le nez tellement sur le guidon avec ta volonté de d’ancrer à gauche un parti qui ne l’était plus depuis longtemps qu’on peut dire que le sens de l’histoire et toi, ça fait deux.

  26. Posted 17 janvier 2018 at 19:45 | Permalien

    le quinquennat de Hollande n’a rien a voir avec celui de Jospin : il a defait les 35 h

  27. Posted 17 janvier 2018 at 19:47 | Permalien

    ça c’est globalement vrai

  28. Posted 17 janvier 2018 at 21:01 | Permalien

    Elue à Poissy, elle démissionne du PS… avec « une centaine » d’adhérents des Yvelines
    15 janvier 2018 à 17h31

    Depuis la double déroute des élections présidentielles et législatives du printemps dernier, le parti socialiste reste plutôt silencieux dans les Yvelines. La raison en serait-elle une désaffection militante (qui touche également la fédération LR, Ndlr) ?
    Anne-Marie Vinay (photo), conseillère municipale d’opposition et secrétaire de la section PS à Poissy, a en tout cas souhaité faire part de sa démission et de celle d’une centaine d’adhérents yvelinois, par un communiqué :
    Militante du PS depuis 1983, secrétaire de section à Poissy et ses environs, membre du bureau fédéral des Yvelines, élue à Poissy, j’ai décidé d’envoyer ma démission au Parti socialiste. Cette décision, je la partage avec une centaine de socialistes des Yvelines, c’est pourquoi je voulais vous en informer.
    L’histoire récente du dernier quinquennat, les positions de nombreux responsables vis-à-vis du vainqueur des primaires, les positions actuelles des élus à l’Assemblée font que je me désolidarise d’un parti qui ne représente plus l’idée que je me fais d’un parti de gauche. Pour autant, socialiste je suis, socialiste je reste.

  29. Posted 17 janvier 2018 at 21:10 | Permalien

    Jean-Luc Carrier démissionne du PS

    image: https://94.citoyens.com/wp-content/blogs.dir/2/files/2017/11/jean-luc-carrier.jpg

    Jean-Luc Carrier démissionne du PS
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    L’ancien secrétaire de section du PS de Fontenay-sous-Bois de 2012 à 2016, Jean-Luc Carrier, annonce sa démission du parti.

    Membre du PS depuis 2002 et élu municipal de la ville de 2008 à 2014,cet ancien membre des instances fédérales pour la motion D (La Fabrique Socialiste) a décidé de jeter l’éponge. « J’y songeais déjà en 2016 car j’étais déjà déçu par les lois El Khomri et sur la déchéance de la nationalité, mais je suis resté actif au sein de la section et des instances férales du PS jusqu’à l’été 2017. Aujourd’hui, même si je ne suis pas un supporter de Gérard Filoche, je ne supporte pas la manière autoritaire dont il a été exclu. C’est une grande gueule et il est parfois excessif mais il est toujours au contact du terrain et a des choses à dire. C’est l’un des seuls au sein du PS qui parle du travail, de ses conditions, des accidents de travail, et met ces sujets en débat. Je condamne ce qu’il a fait mais je considère que c’est davantage une éviction politique et je ne supporte plus ces façons autoritaires », motive l’ancien élu local. « Je pense pouvoir être utile autrement. Je reste syndicaliste à la CFDT, ce que je suis depuis 37 ans. »

    En savoir plus sur https://94.citoyens.com/2017/jean-luc-carrier-demissionne-ps,23-11-2017.html#2a8hiRjKvYpcWvXc.99

  30. Posted 17 janvier 2018 at 21:16 | Permalien

    Des centaines de militants ont protesté lundi à Paris contre «la répression syndicale» visant, selon eux, un cadre de la CGT-Construction, jugé en appel pour avoir projeté de la peinture sur le siège de la fédération du bâtiment. Philippe Martinez (CGT), Gérard Filoche (ex-PS) et Éric Coquerel (LFI) notamment ont pris la parole pour dénoncer à l’unisson une «répression syndicale et sociale» grandissante, sous les applaudissements des militants munis de drapeaux, sifflets, pétards et confettis. »

  31. Posted 17 janvier 2018 at 23:21 | Permalien

    Baisse de la natalité, à quand un rebond de la politique familiale ? 0
    PAR UFAL LE 16 JANVIER 2018 BRÈVES SUR LES QUESTIONS FAMILIALES, FAMILLES
    Le chiffre de la fécondité en France pour 2017 vient d’être publié par l’INSEE et s’avère cette année encore en baisse, la troisième consécutive. Il n’est plus que de 1,88 enfant par femme après avoir été stable autour de 2,00 enfants par femme entre 2006 et 2014. Il en résulte une baisse de plus de 50 000 naissances par an en seulement 3 ans, du jamais vu depuis la séquence 1973 – 1976.

    Comment ne pas voir dans cette baisse l’action conjuguée des mesures d’austérité appliquées à la politique familiale sous le quinquennat Hollande (4 Mds annuels, excusez du peu !) et la hausse de la précarité pour les familles induite par la crise et les contre-réformes sociales ? Comment ne pas voir l’impact de la crise du logement dans les grandes agglomérations ? Cette situation économique génère depuis des années des difficultés pour l’ensemble de la population et une situation angoissante pour les familles.

    Si à l’UFAL nous ne faisons pas de la hausse de la natalité un objectif en soi (nous ne sommes pas natalistes), nous souhaitons que la politique familiale permette à chacun d’avoir le nombre d’enfants qu’il souhaite. Or, les ménages français souhaitent ou auraient souhaité avoir 2,39 enfants (source UNAF) : c’est cet écart, de près d’un demi-point, que des politiques sociale et familiale refondée devraient combler.

    Pour la seule politique familiale le minimum serait :

    une augmentation des moyens de garde d’enfants, notamment collectifs, pour aider à concilier vie de famille et travail (il manque 125 000 places par rapport aux objectifs que s’était fixé le gouvernement précédent)
    des allocations familiales universelles, et ce dès le premier enfant
    un retour à la politique familiale des sommes prélevées dans le cadre de l’abaissement des plafonds du quotient familial.
    À quand un rebond de la politique familiale ? Sans doute pas dans l’immédiat à la lecture de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale qui vient d’être votée.

  32. Gilbert Duroux
    Posted 18 janvier 2018 at 1:29 | Permalien

    GF : « le PS est un parti de gauche et c’est pour cela qu’il gagne tout en 2012″.

    Tu as un sens de la logique qui me stupéfait toujours. Remplace « PS » par « parti macronien » et 2012 par 2017. Ça marche toujours ?

  33. Posted 18 janvier 2018 at 8:41 | Permalien

    oui, en 2012 c’était une victoire de la gauche, en 2017 le résultat d’une trahison par la gauche

  34. Posted 18 janvier 2018 at 8:42 | Permalien

    Bonjour Monsieur Filoche,
    Je vous écris car je viens de visionner votre interview avec Anna Cabana. Je suis choqué car les propos de la journaliste à votre endroit à la fin de l’interview. Cette interview symbolise un peu toute cette sombre histoire.
    Ces attaques contre ce re-tweet montrent à quel point vous leur faîtes peur.
    Alors : poursuivez votre combat, il nous donne de la force pour militer. Soyez notre voix.
    Votre blog est toujours une source intarissable d’arguments pour comprendre la dégradation des conditions de travail dans la fonction publique.
    J’espère que vous continuerez à trouver de la force pour militer. Vos actes et vos écrits tout au long de votre vie militante forcent le respect.
    Merci à vous depuis l’île de la Réunion.
    Cordialement
    Pierre Fourny

  35. Gilbert Duroux
    Posted 18 janvier 2018 at 21:37 | Permalien

    Toujours à propos de ce tweet antisémite, j’apprends que deux élus PS de Marseille l’ont fait circuler. On ne peut plus dire aujourd’hui que ce n’était pas en connaissance de cause.
    Figurez-vous qu’aucune sanction n’a été prise contre ces deux élus, ce qui prouve donc à posteriori que ce n’était qu’un vilain prétexte pour virer Filoche.
    Pour la première fois de ma vie, je regrette que Filoche ne se soit pas accroché en restant au PS. Simplement pour qu’il puisse contester en justice son exclusion.

  36. socrate
    Posted 19 janvier 2018 at 0:27 | Permalien

    des 1984 le Ps n’était plus de gauche
    ceux de Frouard , de Longwy le savent qui ont vu les acieries ; les hauts fourneaux fermés les uns apres les autres
    sauf qu a l’époque les gens partaient en pré retraite ou etaient bien indemnisés
    mais les emplois perdus par la mondialisation ont commencé sous F Miterrand et le libéralisme économique européen a été soutenu par le Ps
    pas étonnant que lesouvriers se soient détournés de ce parti
    aujourdhui tu y viens toi aussi…

  37. Posted 21 janvier 2018 at 8:27 | Permalien

    D&S a défendu la meme ligne depuis 25 ans

  38. Posted 21 janvier 2018 at 8:28 | Permalien

    nous avons envisage en effet une bataille de procédure,
    nous n’avions pas l’argent, trop cher, helas

  39. Posted 21 janvier 2018 at 8:31 | Permalien

    1983 ou 1984 c’est une date stupide choisie sans rigueur intellectuelle ni portée historique…
    le PS a encore gagne a gauche en 1988 puis en 1997, et Jospin a été le plus a gauche,
    si le PS change de nature c’est maintenant, depuis 2012, pas avant,
    et encore ? ! regardez le PSP ou Corbyn
    sans doute la question du PS are sera t elle réglée que LORSQU’IL SERA REMPLACE

  40. Posted 21 janvier 2018 at 8:32 | Permalien

    Cher Monsieur,

    S’il y avait davantage de personnes de votre qualité dans ce parti, je serais très probablement au PS, comme je suis aux Verts depuis 1984 !
    Je déplore le mauvais procès qui vous est fait, qui ne fait que déshonorer et décridibiliser encore pire ceux qui ont conduit le PS à sa ruine : l’économie de place m’empêche de citer les noms auxquels je pense !
    En qualité de Vert de la première heure, je ne pouvais que souscrire aux nombreuses préconisations, propositions et réactions qui ont été les vôtres depuis que je vous ai entendu ou lu.
    Il est manifeste que notre pays souffre de ne pas porter parmi ceux qui le gouvernent les meilleurs d’entre nous, dont vous êtes incontestablement.
    Les personnes désintéressées et soucieuses de l’intérêt général se raréfient dangereusement dans le paysage politique.
    J’ai été patron ou tout comme toute ma vie, ce qui ne m’empêche pas d’adhérer pratiquement totalement à vos positions.
    Merci de toutes les lumières et éthiques dont vous témoignez.
    Slts,

    Michel Guérin

  41. Posted 21 janvier 2018 at 9:09 | Permalien

    Communiqué de presse de la Direction collégiale du Parti socialiste

    Vote militant du PS : validation des modalités d’organisation, en avant vers le congrès

    Jeudi 18 janvier s’est tenu un vote militant au sein du Parti socialiste portant sur les règles d’organisation du congrès d’Aubervilliers des 7 et 8 avril prochains. Si le scrutin s’est déroulé dans de bonnes conditions, c’est grâce aux militants qui sont venus voter, qui ont tenu des bureaux de vote, aux permanents des fédérations, aux Premiers fédéraux et aux responsables nationaux qui s’y sont employés. Qu’ils en soient remerciés.

    Ce vote s’inscrit dans une dynamique et suit une feuille de route mises en place depuis l’été 2017. En effet, la modification des modalités d’organisation du prochain congrès a été abordée dès la prise de fonction de la Direction collégiale en juillet dernier. Elle a ensuite été actée avec la Feuille de route lors du séminaire de rentrée des Premiers secrétaires fédéraux du Parti, fin août, puis lors d’un Bureau national en septembre. Son principe a été adopté lors d’un vote des adhérents, le 28 septembre, et validé lors du Conseil national du 30 septembre. La commission dédiée, présidée par François Lamy et composée à la proportionnelle des motions a été instituée et a travaillé pour définir ses propositions qui ont été votées à une large majorité au Conseil national du 9 décembre. Comme le prévoyait la feuille de route de la Direction collégiale, ces mesures ont enfin été soumises à l’approbation des adhérents, jeudi 18 janvier.

    La commission de recollement des votes, composée de représentants de toutes les motions du Parti, s’est tenue vendredi 19 janvier et a entériné à l’unanimité les résultats, encore partiels (93 fédérations sur 103 avaient fait remonter leurs résultats à cette heure), suivants :
    - 20 896 votants, soit 23,34% des 89 527 inscrits. Soit une participation, malgré le caractère technique des questions posées, très proche de celle du vote du 28 septembre 2017 (24,87%, résultats communiqués lors de la conférence de presse du 30 septembre 2017) ;

    - à la question « es-tu favorable à une modification de nos statuts concernant les règles de ce congrès uniquement ? », les militants ont répondu par l’affirmative à 67,37% ;

    - l’intégralité des mesures proposées ont été validées, qu’il s’agisse de la suppression des contributions générales, du cadrage des textes d’orientation par des thématiques et un nombre de signes limitées à 50 000, le nombre de parrainages nécessaires pour déposer une motion ou encore le calendrier général jusqu’au Congrès.

    La Direction collégiale salue unanimement ce résultat et réaffirme son engagement à remplir la triple mission qui lui a été confiée : enclencher le processus de refondation, assurer collectivement la transition, tout mettre en œuvre pour la réussite du congrès d’Aubervilliers. Elle appelle tous ceux qui aspirent à des responsabilités éminentes lors du prochain Congrès à respecter la démocratie interne du Parti socialiste. Contrairement à ce qui peut parfois être pratiqué dans d’autres mouvements ou partis, la Direction collégiale s’attache à organiser la démocratie interne en faisant du recours à la consultation directe des militants la pierre angulaire de notre légitimité collective.

  42. Posted 21 janvier 2018 at 18:10 | Permalien

    Gerald Elbaze 33

    Je n’ai pas réussi.
    Une réussite est toujours collective.
    Un échec est avant tout un fait personnel.
    Je n’ai pas réussi à faire que les choses changent au sein de mon Parti, le Parti Socialiste.
    Le précédent Congrès du Parti Socialiste a vu une ligne majoritaire se dégager. Ce n’était pas la mienne, mais elle prétendait « rétablir la hiérarchie des normes », « améliorer la protection des travailleurs » et tant d’autres choses. La direction censée porter cette ligne politique a méticuleusement laissé faire l’exact contraire. Comme tant d’autres choses.
    À quoi sert un Congrès si la ligne politique qu’il dégage ne constitue pas le début d’un engagement?
    « Les trois phases d’une politique : promettre, ne pas tenir, expliquer qu’il y a mieux à faire. » disait Robert Sabatier. Je ne suis pas capable d’un tel cynisme. Et longtemps j’ai été convaincu que nous étions collectivement capables de mieux.
    C’est donc pour moi une question de loyauté. Loyauté à mes profondes convictions. Et à tous ces militant.e.s qui m’accueillent pour chaque Congrès, dans chaque section que je parcours dans ma Gironde.
    Que vais-je leur dire ? Que vais-je leur faire croire ? Alors que moi-même j’y crois désormais si peu. Et je n’entends pas jouer avec leur confiance.
    Nous en sommes là: que ce Congrès compte pour du leurre.
    Faire le dos rond… mais pour attendre quoi, alors que tant d’urgences quotidiennes sont là? Alors que notre monde nécessite tant de décisions ambitieuses, visionnaires et courageuses.
    Quant à la paresse intellectuelle qui consiste à attendre de la droitisation de Macron, la preuve que le Parti Socialiste serait encore de gauche et à tout le moins serait « moins pire »… cela ne peut tenir lieu de ligne politique.
    Certains espèrent même faire l’économie du devoir d’inventaire du quinquennat qui s’achève, par un bilan qui se redorerait à l’aulne des régressions sociales portées par un gouvernement de droite.
    Sans capacité à analyser les années qui viennent de s’écouler, comment prétendre ne pas refaire les mêmes erreurs ?
    À défaut du droit d’inventaire je réclame le droit d’inventer.
    Différemment. Autrement. Ailleurs. Mais avec la même volonté de laisser à nos enfants un monde en meilleur état que celui que nous avons trouvé.
    Sinon quel serait le sens du mot progrès ?
    Ce qui se joue désormais c’est la reconquête. Pas la reconquête des postes mais la reconquête des coeurs. La reconquête de la confiance. La reconquête du désir d’avancer collectivement pour un progrès partagé.
    Et parce que les 5 années que nous venons de vivre nous ont démontré que les acquis ça n’existait pas. Nous n’avons que trop oublié qu’il s’agissait de conquis.
    À défendre et à protéger. Un héritage. Un trésor.
    Mais il ne s’agit pas pour moi de changer de crèmerie. Ou de changer de bannière.
    Il s’agit de poursuivre le même engagement mais dans des conditions qui n’incarnent pas une contradiction avec nos prétentions éthiques et politiques.
    Je ne renie rien. Je remercie même.
    Je salue tous mes camarades girondins.
    Celles et ceux avec qui j’ai tant milité, tracté, défilé, tenté de convaincre. Merci de votre confiance. Merci de vos présences. Je tenais à vous rendre compte, à échanger et à partager, avant de finalement décider. Je vous remercie de ce bel après-midi d’aujourd’hui. Merci à vous.
    Mais je salue aussi celles et ceux qui ne partageaient pas mes points de vues, qui ne partageaient pas mes convictions et parfois même pas mes valeurs. Et même ceux qui m’ont délibérément combattu, entravé, méprisé : merci à chacun d’entre vous! Vous m’avez obligé à être plus précis, plus convaincant, plus tranchant, et finalement plus tolérant. À tout le moins plus lucide sur la nature humaine.
    Je remercie délicatement trois merveilleuse fées que j’ai toujours vues avec le sourire, même quand le quotidien était compliqué, et qui sont pour moi l’incarnation de ce que devrait être la camaraderie : Chantal, Laëtitia et Delphine. Salariées de la fédé, elles tiennent sur leurs épaules tant de choses et elles le font avec l’humilité qui fait défaut à tant de barons. Je leur tire mon chapeau. Vous allez me manquer.
    Je remercie mes camarades de section. Évidemment.
    Merci à toutes les personnes que j’ai eu l’honneur de suivre avec admiration, d’accompagner avec bienveillance, sans jamais renoncer à ma propre analyse critique.
    Je remercie mes compagnons de route au national et notamment Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel et Jérôme Guedj, qui m’ont confié des responsabilités à chaque congrès sans jamais me mettre en dette vis-à-vis d’eux. Qualité rare. C’est peut-être ça la notion d’émancipation. Je les remercie infiniment.
    Mais également tous mes camarades de Maintenant la gauche. Soyez fier.e.s de votre esprit de résistance et de vos convictions. Et toutes celles et ceux de UMA, Vive la Gauche, AGPG: ne doutons pas que nous retrouverons. Il nous appartient même désormais de construire ces retrouvailles.
    À ce moment précis, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée emplie d’émotion pour Henri Emmanuelli. Même si je sais qu’il m’aurait mis une sacrée avoinée en prenant connaissance de ma décision. « Gardez la maison commune. Veillez dessus quoi qu’il en coûte. Sans elle rien n’est possible. ». Cela faisait partie de sa « boussole ». Et c’était surtout les derniers mots que Mitterrand lui avait laissés.
    Oui mais voilà… Que nous reste-t-il en commun dans cette maison ? Que nous reste-t-il que nous soyons capable de mettre en partage ?
    Et plus grave que sommes-nous capables d’inventer, de créer, de porter pour répondre à l’aspiration de celles et ceux que nous prétendions défendre voire représenter ?
    À mes camarades qui font le choix de continuer d’essayer dans ce Parti: vous avez tout mon respect pour ne pas dire mon admiration.
    Je ne vous demande qu’une chose: faites-moi mentir et montrez qu’il est encore possible de faire quelque chose d’utile et de vertueux de ce beau Parti.
    À mes camarades qui font le choix de ne voir dans ce Parti qu’un moyen de conserver leurs petits bouts de pouvoirs et leurs baronnies. Je vous plains.
    Peu importe où chacun d’entre nous entend agir.
    L’enjeu c’est d’agir. Avec conviction. Avec ses convictions.
    Et s’assurer que ce que l’on fait est au service d’un enjeu qui dépasse nos enjeux personnels.
    Je nous souhaite de beaux chemins.

    GE

  43. CRAYENCOUR
    Posted 21 janvier 2018 at 22:51 | Permalien

    Jospin le plus à gauche; sans doute; mais c’est bien lui qui a la plus privatisé; qui a accepté la flexibilité et la « modération salariale » en échange des 35 h et qui a annoncé que son projet était moderne, pas socialiste!!!
    Et le PS a bien choisi DSK qui n’a rien d’un homme de gauche avant 2012!

  44. Posted 22 janvier 2018 at 5:31 | Permalien

    0,003 % des entreprises ont modéré les salaires… mais les 35 H se sont appliquées partout par la loi n
    DSK n’a jamais été choisi et aurait été battu…

  45. Posted 22 janvier 2018 at 5:37 | Permalien

    Alain BERNARD
    Ancien secrétaire fédéral
    Membre de la CEF. Fédération Catalane du PS.
    Secrétaire de Section de Corneilla de la Rivière. Le 20 Janvier 2018

    Je t’envoie le présent courrier pour te signaler ma démission du Parti Socialiste à compter de ce jour,
    Pourquoi cette lettre parce que je souhaite m’expliquer et ne pas partir sur la pointe des pieds comme l’ont fait nombre de camarades d’ici ou d’ailleurs.

    Le parti Socialiste, c’est une bonne partie de ma vie puisque j’y ai adhéré en 1974 et, j’ai toujours été très investi comme militant de base dans ce que je considérais vraiment comme mon parti.
    J’ai beaucoup milité un peu partout, notamment à Vitrolles commune bien connue pour être une des premières à avoir élu un maire FN.
    C’est avec grand enthousiasme que j’ai participé avec mes camarades aux distributions de tracts, colleur d’affiche de jour, de nuit, dans des secteurs qui n’étaient pas toujours de toute sécurité, surtout dans les Bouches du Rhône, tenue des bureaux de vote etc etc, et j’ai même terminé comme adjoint au maire de cette commune où les batailles étaient très rudes.
    J’ai rencontré à cette occasion des camarades qui sont devenus plus que des amis, des frères et des exemples pour moi.
    Puis, je suis venu dans ce département, et j’ai rencontré un autre homme de grande qualité avec lequel je n’étais pas d’accord tout le temps, mais que j’ai respecté profondément pour ses prises de position vraiment en faveur de son pays et de bien d’autres choses encore.
    C’est donc tout naturellement que j’ai également occupé la fonction de secrétaire fédéral durant de nombreuses années à la fédé catalane du PS, militant de l’ombre comme disait Christian Bourquin,
    Je me demande souvent, comme beaucoup d’autres, quel aurait été sa vision et son comportement s’il avait assisté à ce délitement de notre parti auquel nous assistons impuissants depuis au moins 5 années.
    Nous avions tout le gouvernement, l’Assemblée, le Sénat, les régions, les départements et nous avons tout perdu par notre faute, en appliquant une politique pour laquelle nous n’avions pas été élus et contraire à nos idéaux de Socialistes.
    Les Français nous ont justement sanctionnés, parce que nous n’avons pas su en plus rassembler la gauche et même défendre correctement notre candidat.

    A cette occasion nous avons encore nous, les militants de base oeuvrés énormément pour que se tiennent dans de bonnes conditions les primaires de notre parti partout dans les plus petites communes.
    Force est de constater que nous ne reconnaissons plus notre parti dans ce « salmigondis » de personnalités, qui vont même jusqu’à cohabiter avec un Président de droite, et qui ne sont pas exclus du Parti ou qui ont fait campagne pour la majorité présidentielle avec Macron.

    A la défaite politique, au reniement démocratique, s’est ajoutée la faiblesse morale quand un de nos responsables politiques membre du bureau national, a été jeté en pâture pour un tweet dont il ne nie pas le caractère anti sémite, mais qu’il a retiré dès qu’il s’en est rendu compte, et pour lequel il s’est excusé. Le parti tout entier aurait pu faire bloc pour le défendre, mais l’occasion était trop belle de tenter d’éliminer un opposant interne en injuriant le camarade autant que l’homme.

    Pour nous, militants de la gauche du Parti, c’est la goutte qui a fait déborder le vase déjà bien plein.
    Par contre, aucune mesure n’a été prise à l’encontre de celles ou ceux qui ont voté et appelé à voter pour le candidat Emmanuel Macron, dès le premier tour de l’élection présidentielle.
    Donc, voilà la coupe est pleine, et je pourrai encore faire long sur la tristesse de voir mon parti celui de Jaurès, celui de tous les combats du monde ouvrier, devenir le vague « truc mou » qu’il est devenu, prêts à soutenir un Président de droite, défenseur du grand capital, dès qu’il lèvera le petit doigt.

    Par contre, j’assure de mon estime beaucoup de camarades qui considèrent que leur investissement au sein du PS demeure encore l’engagement le plus utile pour nos concitoyens, et c’est avec très grand plaisir que je les retrouverai pour les combats à venir.,
    Pour ma part j’ai décidé de faire vivre G.D.S. (Gauche Démocratique et Sociale) avec beaucoup d’autres camarades du PS, mais aussi d’autres partis, mouvements de gauche, et d’utiliser mon temps et mon énergie là ou je les crois plus utiles, mais je reste profondément Socialiste.

    Voilà, je t’adresse l’expression de mes meilleures salutations Socialistes et Républicaines, et je te remercie donc de prendre acte de ma démission.

    Alain BERNARD
    Ancien Secrétaire fédéral
    Membre de la CEF.
    Secrétaire de section de Corneilla la rivière.

  46. Posted 22 janvier 2018 at 6:14 | Permalien

    JURA
    Marc-Henri Duvernet quitte le parti socialiste et ses fonctions de 1er secrétaire

    Vu 2878 fois Le 19/01/2018 à 21:29 mis à jour à 21:31 Réagir (2)
    Marc-Henri Duvernet avait pris la tête de la fédération PS du Jura en juin 2015. Photo archives Philippe TRIAS
    Marc-Henri Duvernet avait pris la tête de la fédération PS du Jura en juin 2015. Photo archives Philippe TRIAS

    Après deux ans et demi de mandat, Marc-Henri Duvernet a annoncé ce vendredi soir sa volonté de quitter ses fonctions de 1er secrétaire fédéral et plus généralement le Parti socialiste.

    Dans un communiqué co-signé par Denise Vuillaume (secrétaire fédérale), Jean-Noël Rassau (trésorier) et Isabelle Grandvaux (trésorière adjointe), il explique les raisons de cette démission qui prendra effet d’ici fin février.

    « Nous partageons avec d’autres camarades, des inquiétudes relatives à l’organisation et au déroulement du Congrès national, qui devait apporter un nouvel élan de refondation. Nous constatons un contexte navrant : multiplication des candidatures, flou sur la ligne à tenir face au gouvernement, maintien du cumul des mandats et des fonctions internes, aucun débat de fond…»

    Les co-signataires dénoncent également «des camarades qui ont défié le parti à l’occasion des élections de 2017, en militant activement et publiquement contre le PS et la gauche (…) Malgré tout, ils restent aujourd’hui toujours adhérents ou en voie de réintégration par les instances nationales.»

    D’ici au congrès national le 29 mars prochain, le PS jurassien va devoir totalement se réorganiser.

  47. Posted 22 janvier 2018 at 13:14 | Permalien

    ca va pas aider

    Myriam Martin
    25 min ·
    Ci-dessous une déclaration de Liem Hoang Ngoc, de Guilhem seryes, de Jean Christophe Sellin et de moi même pour dénoncer l’opération politicienne effectuée en douce par les dirigeants de EELV et du PCF pour nous empêcher d’exister et de nous exprimer au sein de la région Occitanie, en nous privant de groupe et de moyens. Nous ne nous laisserons pas faire et nous en appelons à tous ceux et toutes celles qui nous ont fait confiance.
    Nous restons des élu-e-s libres et fidèles à nos engagements
    Nous venons d’avoir la confirmation que les élu-e-s EELV et PCF ont décidé pendant les fêtes de fin d’année 2017 de quitter unilatéralement et sans discussion préalable le groupe politique qui rassemblait les membres de la liste « Nouveau Monde en Commun » au Conseil régional Occitanie.
    Cette décision brutale est regrettable mais ne nous surprend pas. Alors que nous avions ouvert avec cette liste l’opportunité d’une alternative citoyenne, sociale et écologique, les élus d’EELV et du PCF se sont fortement éloignés des engagements que nous avions pris ensemble devant les électeurs. Ils assument d’ailleurs clairement défendre dorénavant les orientations de la majorité PS au Conseil régional comme ils l’ont déclaré lors de l’Assemblée Plénière du 21 décembre 2017 et confirmé en acceptant notamment l’augmentation du temps de travail des agents régionaux (à l’exception d’une élue PCF). Ils prennent aussi prétexte de notre accord avec les orientations stratégiques nationales de la France Insoumise pour justifier leur rupture avec notre rassemblement.
    Ces aventuriers du « Nouveau Monde » ont donc choisi de s’accrocher aux restes du vieux monde. Nous choisissons pour notre part la fidélité à nos engagements électoraux et à la charte éthique et démocratique qui nous engage. Nous continuerons à nous battre pour des politiques régionales à la hauteur des urgences sociales, des exigences écologiques et des attentes démocratiques. Nous sommes fiers d’avoir permis à la Région d’instaurer la gratuité des équipements pédagogiques pour les lycéens et les apprentis ou encore de se déclarer zone « hors Tafta ». Nous continuerons à proposer et à voter les propositions d’intérêt général qui répondent aux besoins des populations et à nous opposer aux mesures contraires à nos engagements électoraux et à nos convictions. Nous continuerons à agir aux côtés des mobilisations citoyennes.
    Liem Hoang Ngoc, Myriam Martin, Jean-Christophe Sellin et Guilhem Serieys, conseillers-ères régionaux-ales d’Occitanie

  48. Gilbert Duroux
    Posted 23 janvier 2018 at 1:43 | Permalien

    Menteur ! Les 35 heures ont été un piège dans les petites et moyennes entreprises. Parce que les socialos au pouvoir n’ont pas voulu légiférer. Elles ont été payées par l’annualisation du temps de travail. Par une flexibilité accrue. Et en plus, dans bien des cas les patrons sont revenus sur les RTT, soit disant au nom de la compétitivité. Bref, salariés perdants sur toute la ligne.

  49. Posted 23 janvier 2018 at 7:36 | Permalien

    totalement faux,
    j’ai écris plusieurs livres la dessus, détaillés, en temps réel
    j’aurais fais mieux, j’ai proposé d’autres et meilleurs projets de loi pour aubry 1 et aubry 2 de juin 1998 et de décembre 1999
    mais c’était meme dans sa version modérée, la loi la plus a gauche, la plus avancée du monde
    on en reve aujourd’hui
    O,OO3 % des entreprises ont annualisé, dans 0,3 % les salaires ont été gelés ou freinés,
    mais partout cela a été 35 h par la loi sans perie de salaires, 400 000 emplois de plus
    y compris la loi de modernisation sociale de janvier 2002 que j’ai critiquée pourtant mais dont on voit l’immense progrès qu’elle était par rapport aux RCC
    bien sur les patrons se sont battus contre de toutes leurs forces, cf Gandois démissionnant le 10 octobre 1997 sur le perron de Matignon en exigeant des « tueurs » a sa place pour « faire la guerre au gouvernement jospin sur les 35 h »

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