La reprise du travail aux usines Wonder de Saint-Ouen en juin 68 un film de Hervé Le Roux

 

Nous avons le grand plaisir de vous annoncer la sortie dans les salles de cinéma, le 30 mai prochain, de la version restaurée de Reprise, film réalisé en 1996 par Hervé Le Roux.

 

Celles et ceux qui connaissent déjà cette oeuvre majeure savent combien elle offre un éclairage autant inédit que sensible sur le mai 68 ouvrier.

 

Pour revoir ou découvrir Reprise, nous vous invitons à la séance spéciale, qui aura lieu samedi 7 avril à 9h30, à l’Espace Saint-Michel (cf. invitation en pièce jointe). A l’issue de la projection, nous pourrons discuter de son accompagnement auprès de ses différents publics. Merci de confirmer votre présence : hague.philippe@gmail.com

 

En plaçant, ci-dessous, un bref historique du film, nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire ou suggestion de votre part.

 

Bien cordialement,

 

Pour JHR Films

Philippe Hagué

0607782571

 

 

Bref historique du film

10 juin 1968,

Des étudiants en cinéma filment La reprise du travail aux usines Wonder de Saint-Ouen. Au centre de ce court-métrage, une jeune ouvrière en larmes crie qu’elle ne rentrera pas. Elle dénonce la saleté des ateliers, les cadences, le mépris des petits chefs qu’après trois semaines de grève générale, elle ne pourra plus supporter…

 

Au fil du temps de l’après mai, le visage et la voix de cette femme brune, révoltée, vont se frayer un chemin, en contrechamp des commentaires médiatiques et des habituelles images de barricades, pour exprimer tous les espoirs et les désillusions vécus dans les usines.

 

Quelque trente ans plus tard, le réalisateur Hervé Le Roux part à la recherche de la belle résistante. Qui est-elle exactement ? Qu’est-elle devenue ? Il retrouve les militants, les syndicalistes qui l’entouraient lors de la scène initiale, puis certaines de ses camarades de travail…  Il leur donne la parole et dévoile ainsi un pan de mémoire enfoui du « mai français ».

 

26 mars 1997,

La sortie du film Reprise est exceptionnellement salué par l’ensemble de la critique. A la fois polar social,  récit historique et romance amoureuse, il est aujourd’hui considéré comme un des films fondateurs des nouveaux documentaires, programmés dans les salles de cinéma.

 

30 mai 2018,

Reprendre Reprise, à l’occasion du cinquantenaire,

- c’est réaffirmer et documenter la dimension sociale des « événements »,

- c’est transmettre aux jeunes générations ce formidable moment de cinéma, croisant destinées humaines et stratégies organisationnelles, indispensable clef de compréhension de Mai 68 bien sûr, mais aussi de la France contemporaine.

 

 

 

 

7 Commentaires

  1. Posted 10 mai 2018 at 9:09 | Permalien

    Désolé, ce ne sont pas « des étudiants en cinéma », c’est Jacques Willemont (il se fait qu’il sortait de l’IDHEC – aujourd’hui FEMIS)) qui réalisait un film de long métrage documentaire « Sauve qui peut Trostski » dont il ne reste que « Wonder », parce que les autres éléments ont « disparu » dans la nuit du 14 au 15 juillet 1968?
    Censure ? Oui.
    Pour des raisons sentimentales (et séniles) il est écrit aujourd’hui qu’il s’agit d’un film de Pierre Bonneau, Liane Estiez et Jacques Willemont.

  2. Posted 10 mai 2018 at 11:46 | Permalien

    « Macron ou la casse sociale. » Ed. L’Archipel 400 p, 20 euros

    Il y a beaucoup de livres sur Macron, mais achetez celui là car il va au fond des choses. Il décortique la politique du personnage. Vous y trouverez notamment un « manuel » explicatif contre les « ordonnances » anti travail comme aucun autre ailleurs.

    Macron l’a dit lui même « il s’est imposé par effraction »… « fruit d’une violence de l’histoire ». Il n’est pas le fruit la démocratie. C’est le putsch d’un homme de cabinet sorti d’une imprimante 3D, dessiné par le Medef, le CAC 40, les banques.

    Macron n’a pas de base sociale ni de limites : ses « macronades » en témoignent, il méprise ceux d’en bas et ne voit de salut qu’à travers la satisfaction des « premiers de cordée ». Il n’a pas de parti : « En marche » est un club de « commerciaux » recrutés aux ordres. Son modèle c’est Margaret Thatcher. Le livre a été le premier à alerter sur cette question.

    Macron ravale la France au rang de start up et veut tout bouleverser de l’ordre social, remplacer les contrats de travail par des contrats commerciaux, agir pour une société « post-salariale » sans statuts, « supprimer les cotisations sociales pré affectées » c’est à dire la Sécurité sociale.

    En un an, sa politique d’austérité a fait 2,1 % de chômeurs de plus (catégories A, B, C..). Il a fait 1,5 % de « dette » (présumée) de plus. Il a conduit la « croissance » à stagner dès ce premier trimestre 2018.

    Macron a des pieds d’argile. Il peut être battu.

    Achetez, faites connaître ce livre précieux : c’est un instrument de combat militant, très concret, et surtout il propose un programme alternatif et une méthode irremplaçable pour vaincre Macron : l’unité de la gauche.

  3. Posted 11 mai 2018 at 17:37 | Permalien

    Un court entretien dans Le monde sur le PS et sur l absence totale de rebond depuis le congrès d un parti désormais durablement relégué alors que la droitisation de Macron est désormais bien installée … Le ps a disparu des radars. Je n ai pas eu le temps de le développer mais j ai fait une petite sociologie de la nouvelle direction du ps et force est de constater que la rénovation et le renouvellement (sociologique) ne sont pas en marche : la plupart de ses membres ont le même profil : assistants d élus devenus élus locaux … pas d associatifs ni de société civile … le ps est incorrigible remi lefevre

  4. Posted 11 mai 2018 at 17:37 | Permalien

    Suite à la démission de Jean-Marc Janaillac je propose ma candidature au poste vacant de Président Directeur Général d’Air France-KLM. Jeune chef d’entreprise dynamique et pugnace qui opère depuis 2011 sur la plateforme aéroportuaire de Roissy je dispose d’une bonne connaissance de l’aérien. Comme premières mesures je propose une augmentation générale et immédiate des salaires de 8 %, une baisse des rémunérations des dirigeants de 25 % et un gel de la distribution de dividendes sur 5 ans. Je proposerais également au conseil d’administration de faire réaliser deux audits sur la gestion sociale et la dette de l’entreprise depuis la privatisation.
    Concernant ma rémunération je ne souhaite ni stock-option ni retraite chapeau et me satisferais pleinement d’un salaire correspondant à la rémunération médiane de la masse salariale.
    Je me tiens à la disposition du gouvernement et du conseil d’administration d’Air France-KLM si ils souhaitent en savoir plus sur ma candidature et mes propositions. anthony gratacos

  5. Posted 11 mai 2018 at 22:59 | Permalien

    Au sujet de la grève à Air France, d’un ami de 20 ans, qui y travaille :
    Pascal Henry : En tant que salarié d’AF, PNC, grèviste par solidarité avec mes collègues du sol et pour ceux qui ont encore de longues années à travailler, je suis surpris de voir le mensonge, la mauvaise foi et la haine déversée parfois dans certains médias (Les Échos, par exemple) dans le traitement de sujet. Avec près de 21 000 votes Non, plus de 80% de participation et une majorité de 55,44% , il me semble clair que nous ne sommes pas en présence d’un refus borné et catégoriel d’une minorité de pilotes privilégiés qui prennent en otages les clients et le reste du personnel. Cela fait plusieurs mois que les mécanos étaient en grève sans que ces mêmes médias n’en soufflent mot. Et les quelque 5 000 pilotes ne sont pas plus revendicatifs que les 35 000 autres salariés. Leur action est plus déterminante, certes, pour espérer peser afin d’obtenir le rattrapage de 5,1% revandiqués par l’intersyndicale et, on le voit, la majorité des salariés. Mais jusqu’à présent, ils n’ont pas négocié un accord les privilégiant eux, en abandonnant les collègues. À noter que l’article du Monde n’est pas rigoureux car la CGT, FO ou SUD, par exemple, sont aussi des syndicats d’hôtesses et stewards. J’ai entendu sur radioFrance , que la Direction aurait proposé 7% . Baliverne! C’est, bien entendu sur plusieurs années et sous réserve de profit qu’il est facile de passer sur une autre ligne. Ce qui est bien réel et loin de la dénonciation poujadiste des pilotes, c’est que le gain de productivité sur le dos du personnel à été de 24%, qu’actionnaires et Direction se sont octroyés de substantiels subsides (40%pour cette dernière) et que les plus bas salaires sont payés au niveau du SMIC. Bien sûr, il y a plus à plaindre dans le Monde et même dans notre pays mais, ça va, on s’occupe de ça aussi. On essaye de faire au mieux. En tout cas, toute lutte victorieuse est un encouragement aux autres luttes et donc au progrès sociaux qui n’auraient jamais existé sans elles, qui n’advindront pas sans elles. C’est d’ailleurs pourquoi le Direction a préféré perdre plus d’argent en privilégiant le risque de cette grève qu’en négociant avec le Personnel. GW

  6. Posted 13 mai 2018 at 20:08 | Permalien

    1800, 60, 32, 20 et 5, si on fait ça, comme on le dit et on le veut, c’est fini la politique libérale de l’UE…

  7. Posted 13 mai 2018 at 20:09 | Permalien

    des attentats, les assassins de Daesh et cie, ils en font hélas partout, il ne s’agit pas de crimes contre les « nations », ni spécialement contre « notre » nation, mais de crimes contre l’humanité entière

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