Ce que veut la GDS Le social au cœur Démocratie et unité de la gauche

résumé de notre texte de référence à paraitre en entier dans D&S n° 254 revue mensuelle avril 2018

 

pour rejoindre le réseau GDS, obligation de lire, nous ne sommes pas des « clicks » mais des militants  :

 


Sans idées, il n’y a pas d’action, pas de transformation sociale efficace. Mais la théorie a besoin de s’appuyer sur une force sociale. Nous ne sommes pas seulement des militants, des intellectuels, des syndicalistes, etc., nous n’existons que dans la mesure où nous parvenons à incarner une force sociale. La force sociale qui seule permet la transformation sociale, c’est le salariat.

 

Le salariat rassemble les personnes qui produisent les richesses et qui n’en reçoivent pas la part qu’elles méritent. 90 % des actifs de notre pays sont salariés. Quant aux jeunes, ce sont des salariés en formation, les chômeurs sont des salariés temporairement privés d’emploi et les retraités sont des salariés qui vivent grâce aux salariés en activité. Il peut y avoir des salariés non écologistes, des salariés athées ou croyants, et même des salariés de droite, mais leur point commun, c’est leur condition sociale, leur place dans les rapports de production. Ils n’ont que leur force de travail à vendre et ils sont confrontés au capital, aux patrons et aux actionnaires. Le Medef, le CAC 40, la droite veulent les payer le moins cher possible et faire reculer même ce qu’ils gagnent actuellement. Le rapport d’Oxfam montre que le 1 % des Français les plus riches détiennent 22 % des richesses, les 10 % plus de 50 %. À l’échelle mondiale, le 1 % des plus riches a accaparé 82 % de la richesse produite en 2017. Il y a une lutte de classes. C’est le cadre politique dans lequel nous sommes. C’est le cadre de notre action.

 

Le camp du salariat

L’Organisation internationale du travail constate qu’il y a au un milliard de salariés de plus dans le monde dans les trente dernières années. C’est l’économie informelle qui recule partout. La vague de fond en Inde, au Brésil, en Chine, c’est la croissance du salariat. C’est le développement et la puissance du salariat qui est l’avenir de notre société. Notre force, c’est de s’appuyer sur cette puissance-là, car c’est elle sociale qui peut l’emporter sur toute la planète.

Notre conception de la gauche, c’est qu’elle doit être d’abord et avant tout l’expression politique de cette force sociale à l’origine de la création de richesses. Et même si le salariat est très divers, pluriel, de culture multiple, il est plus homogène qu’il ne l’a jamais été dans le passé sur le plan socio-économique. Il n’a jamais été aussi fort numériquement. Nous partageons l’idée qu’il y a des institutions – comme la Sécurité sociale, les instances représentatives du personnel ou le droit du travail – qui constituent des acquis pour le salariat et qu’il s’agit de défendre et élargir. Le salariat détient les clés de la situation pour construire une VIe République, démocratique, sociale, écologiste, féministe, laïque, internationaliste, pacifiste. Pour atteindre cet objectif, il faut unifier la grande force sociale qu’est le salariat.

 

Rétablir le rapport de force

Sans unité à gauche, le salariat reste éclaté, sans force. Il doit y avoir aujourd’hui à gauche 20 organisations qui le représentent et dans chaque organisation, il y a au moins trois ou quatre positions. Nous sommes pour le pluralisme et le débat, la confrontation de tous les points de vue, c’est ainsi que l’on avance.

Mais il faut chercher les points sur lesquels se mettre d’accord. C’est la seule méthode qui permette de mobiliser l’énergie du salariat pour qu’il obtienne des victoires politiques. C’est en concentrant nos énergies sur sa mobilisation, la défense de ses droits fondamentaux que l’on obtient une force sociale mobilisée suffisante pour réaliser tous les autres objectifs : sauver notre écosystème et obtenir des avancées démocratiques. Pour établir le rapport de force, il faut rassembler et mobiliser des millions de salariés. Notre objectif permanent est d’y parvenir, sinon on fait de la politique hors-sol, on ne peut passer de la théorie à l’action.

 

Unir la gauche

L’appartenance à la gauche est déclarative. Il n’y a pas de tribunal pour décider qui est à gauche et qui ne l’est pas. Les gens qui se disent à gauche sont de gauche, tout comme ceux qui se disent écologistes sont écologistes. Et au sein de la gauche, l’essentiel se joue en son cœur. Elle ne se constitue pas sur ses marges ; ni à l’extrême gauche, ni au côté du social-libéralisme. Quand elle est en mouvement, l’unité se fait au cœur des revendications et du sentiment majoritaire. Non pas par épuration, mais par addition. C’est pourquoi il faut une volonté pour qu’il y ait une coordination permanente du maximum de forces de gauche, sans exclusive, mais en faisant en sorte que l’on discute, que l’on débatte et quand on est d’accord sur un point, on le met en œuvre collectivement en se respectant tous.

Il n’y a plus aujourd’hui de force de gauche dominante. Il y a des forces plus importantes que d’autres, mais aucune des forces de gauche existantes ne l’emporte de façon claire, définitive et tranchée. Aucun parti n’est hégémonique comme par le passé. Il faut respecter les petits, les moyens, les grands, se mettre autour de la table et s’écouter. La démocratie, c’est écouter tout le monde car quand on additionne les petits, les moyens, les grands et que l’on retient ce qui unit, on obtient une dynamique qui se fait au cœur de la gauche sur les revendications essentielles.

S’il n’y avait pas eu la grève à Latécoère et à Bréguet en 1936, Léon Blum aurait pu faire du Hollande. Il y a un rapport entre les appareils et les masses. Ce que nous voulons, c’est que les masses prennent le pas sur les appareils parce que cela crée un contrôle sur les dirigeants des appareils et permet d’aller plus loin, d’entraîner tous ceux qui se disent sans parti, sans étiquette. C’est à ce moment que les salariés se mettent en mouvement et qu’ils peuvent déployer toute leur conscience, leur créativité, leur dynamisme, car une fois que l’on a un contrôle sur les appareils, que ceux-ci n’ont plus le même pouvoir et que le mouvement de masse est en action, alors l’envie de vaincre se répand chez tous ceux qui ne sont ni dans les partis, ni dans les syndicats.

 

Le social au cœur

La première des revendications, c’est baisser les dividendes pour augmenter les salaires. Exiger la redistribution des richesses commence par l’objectif d’un Smic à 1800 euros. Après dix ans de stagnation, augmenter le salaire minimum est une priorité pour vivre décemment, et commencer à réduire les égalités femmes-hommes : 60 % des salariés payés au Smic sont des femmes.

Aucune rémunération ne doit dépasser plus de 20 fois le Smic. Les écarts actuels n’ont aucune justification : que produirait un PDG sans salariés ? Rétablir la justice sociale, c’est limiter les écarts de rémunération dans les entreprises. L’usage abusif de la précarité sera sanctionné et le recours au CDD, à l’intérim, aux stages, doit-être encadré. Le CDI doit rester la norme pour les entreprises : 5 % de CDD maximum dans les entreprises.

Ensuite, il faut réduire la durée légale du travail. Pas de réduction possible du chômage de masse sans se battre pour les 32 heures, voire les 28 comme les salariés d’IG Metall en Allemagne l’ont revendiqué. Il n’y a pas d’autre issue face à la révolution numérique et informationnelle, et demain l’intelligence artificielle. Dans tous les pays industrialisés, les gains de productivité économisent du travail humain. On produit de plus en plus avec de moins en moins d’heures de travail (12 % de moins depuis les années 1950 et le PIB a augmenté de 800 %). Et si plus de gens travaillent aujourd’hui qu’à l’époque, nous le devons à la réduction du temps de travail. Combien de chômeurs aujourd’hui si le temps de travail n’avait diminué de moitié au XXe siècle ? Les 35 heures ont créé 350 000 à 450 000 emplois, mais cela reste insuffisant dans une société où l’INSEE recense plus de 6 millions de demandeurs d’emploi toutes catégories confondues, où environ 1,5 million de personnes sont au RSA, où environ 5 % des salariés travaillent à temps partiel subi et où 3,2 millions de Français sont exposés à l’épuisement professionnel (burn-out). Il faut poursuivre en passant à 32 heures par semaine.

Mais il y a aussi des millions d’emplois à créer dans la fonction publique, les hôpitaux, les écoles, le social, dans le domaine culturel, associatif et écologique, à travers des coopératives de production, etc. La répartition des richesses à travers des mesures comme le rétablissement de la progressivité de l’impôt et la lutte contre l’évasion fiscale (environ 80 milliards d’euros) et l’évitement fiscal (90 milliards) fourniront des ressources pour financer ces nouveaux emplois.

La cotisation sociale est un enjeu majeur pour notre modèle social. Elle permet l’affectation de la valeur ajoutée produite par le travail avant le taux de profit et le versement des dividendes. Contrairement à la CSG qui fait dépendre notre protection sociale de l’impôt sur le revenu des salariés et des retraités, ainsi que des revenus du capital dont on connaît la capacité d’évasion fiscale. La fiscalisation du financement de la Sécurité sociale remet l’avenir du système de protection sociale entre les mains du ministère des finances et des majorités gouvernementales du moment. C’est pour ces raisons que la droite et le patronat souhaitent étendre la CSG et diminuer voire éliminer la cotisation. Nous nous opposons donc à la CSG et à son extension comme mode de financement de la protection sociale. Nous voulons une protection sociale universelle assise sur les cotisations. Nous proposons aussi la création de deux nouvelles branches de la Sécurité sociale pour financer un salaire étudiant et prendre en charge la dépendance.

Nous sommes pour un salaire pour tous. Chacun.e doit pouvoir disposer d’un salaire dès la majorité qui lui permette de vivre décemment et bénéficier du maintien intégral de son salaire entre deux emplois (Sécurité sociale professionnelle). Le financement doit reposer sur le principe de la cotisation, au sein d’une Sécurité sociale gérée par les représentants des salariés, comme ce fut le cas à sa création.

Le départ à la retraite à taux plein doit revenir à 60 ans. Profitons d’une retraite en bonne santé et libérons le travail pour la jeunesse. Le chômage sévit après 57 ans : arrêtons de diminuer le déficit des caisses de retraite en creusant celui de l’assurance chômage.

 

L’enjeu écologique

Limiter l’empreinte de l’humain sur son environnement, tout en améliorant la qualité de vie et en favorisant le développement du pays, c’est le défi de la transition énergétique et écologique.

La crise environnementale est d’abord énergétique. Il s’agit d’organiser la transition vers une économie sans carbone. Se passer de combustibles fossiles constitue LE grand défi du XXIe siècle, le défi de la lutte contre les changements climatiques. Il s’agit d’organiser une transition énergétique permettant de sortir de la double dépendance au nucléaire et au pétrole.

Les solutions à la crise écologique sont les mêmes que les solutions à la crise économique : l’économie comme moyen, le développement social et individuel, comme finalité, et le respect des équilibres écologiques comme condition. Le réchauffement climatique nous impose la transition énergétique : augmentons massivement la part des énergies renouvelables en passant à 30 % en cinq ans, tout en développant la rénovation thermique ainsi que l’agro-écologie. Le basculement de notre agriculture intensive vers un modèle respectueux de la biodiversité et de notre alimentation participe d’une démarche générale et conjointe pour l’amélioration de nos conditions de vie. Soumettre les objectifs économiques aux exigences prioritaires de santé publique et de protection de l’environnement : tel devrait être le concept fondateur de la nouvelle agriculture dont la France a besoin pour demain !

L’enjeu écologique contribue à réactualiser plusieurs marqueurs de la gauche : la démocratie, les instruments de l’intervention publique, le rôle d’un État stratège, la stimulation des initiatives locales au plus près de la population. Pour cela, il s’agit de rompre avec la logique actuelle de maximisation du profit et de la remplacer par une logique de maximisation du bien-être qui ne peut s’affranchir de la contrainte environnementale.

 

Changer l’Europe

Une avancée vers une Union européenne fédérale, pleinement démocratique et sociale est indispensable. Contrairement aux nationalistes et aux populistes, nous ne réduisons pas le projet européen aux politiques d’austérité actuelles. Nous prônons un « saut fédéral » démocratique et solidaire. Nous défendons la perspective que le Parlement européen voie ses pouvoirs augmentés, notamment en obtenant le droit d’initiative législative. Nous voulons en effet que cette institution devienne le pivot du système institutionnel de l’Union européenne.

Mais notre vision de l’Union ne s’arrête pas à la question institutionnelle : nous affichons comme objectifs politiques majeurs la solidarité, y compris financière, européenne et l’harmonisation sociale et fiscale par le haut en commençant par l’instauration d’un Smic européen par étapes et par la création d’un budget fédéral substantiel qui serait financé par un impôt européen sur les sociétés. Ce budget devrait financer de manière volontariste des investissements publics, en priorité dans les régions les moins développées de l’Union afin d’harmoniser les conditions et les salaires par le haut. Nous défendons aussi le principe des négociations collectives à l’échelle européenne, la meilleure manière d’éliminer la dynamique du moins-disant social et salarial en permettant aux organisations syndicales de présenter un front uni transnational face au patronat et aux grandes entreprises.

Nous voulons aussi que la BCE soit un outil au service de la puissance publique. Ceci suppose qu’elle puisse prêter directement aux États et que sa politique repose en premier lieu sur une politique monétaire et du crédit favorable à l’emploi.

Nous proposons donc une réorientation considérable de la construction européenne. Dans la période de crise que nous traversons, beaucoup de choses sont possibles et nous aurons des alliés à travers l’Europe pour défendre ensemble les mesures que nous proposons. D’ailleurs, une alliance européenne transnationale des forces de gauche, qui veulent construire une Union sociale et démocratique, est incontournable pour construire le rapport de force social et politique nécessaire. En France nous proposons de travailler sur la base des luttes communes (notamment des 12 organisations réunies en soutien aux cheminots, aux étudiants, aux grèves, de mars avril mai 2018)) a une liste commune de la gauche aux élections européennes.

 

Lutter pour la paix

La France fait partie des cinq premiers pays vendeurs d’armes du monde. Les dépenses militaires ont doublé entre 2004 et 2016. Elles sont passées de 1000 à 2000 milliards de dollars à l’échelle mondiale. Tant que de telles sommes seront dépensées, les guerres se multiplieront. La multiplication des inégalités sociales, comme la guerre économique servent de terreau partout à l’éclatement de conflits.

Combattre les inégalités sociales, protéger la planète du réchauffement et de la pollution, c’est s’inscrire dans une perspective internationaliste. La guerre économique entre les grandes puissances mondiales pourrait bien entraîner des conflits plus terrifiants encore que ceux du XXe siècle. Nous militons avec acharnement pour le désarmement mondial. En particulier, la France devrait signer le traité pour l’interdiction des armes nucléaires. Moins de dépenses d’armement, ce sera autant de budget disponible pour la défense de la planète et le progrès social.

 

Reconstruire la gauche

Sans unité de la gauche, rien n’est possible. C’est pourquoi nous mettons en débat nos fondamentaux :

- le Smic à1 800 euros ;

- 32 heures par semaine ;

- un maximum de 5 % de CDD dans les entreprises ;

- pas de rémunération supérieure à 20 fois le Smic ;

- retraite à 60 ans ;

- 30 % d’énergies renouvelables en cinq ans ;

- instauration d’une VIe République laïque, démocratique et sociale.

Et nous appelons à la constitution, sur tous les territoires, de comités de liaison qui visent à unifier la gauche et à construire l’alternative à Macron.

 

 

 

44 Commentaires

  1. Gilbert Duroux
    Posted 18 avril 2018 at 16:13 | Permalien

    Ah, l’appartenance déclarative ! Quelle vaste fumisterie. La plupart des socialos qui ont rejoint Macron et qui applaudissent ses réformes libérales se disent de gauche. Tu vas les recruter dans ton mouvement ?
    Désolé, pour moi et pour toutes les personnes de bon sens, la gauche, ce sont des valeurs. Quand on se bat dans le camp d’en face, on ne peut pas se contenter de se dire de gauche pour être de gauche.

  2. Posted 18 avril 2018 at 17:11 | Permalien

    la gauche c’est d’abord une force sociale
    cette force sociale sécrète des revendications et des moyens de les satisfaire
    l’appartenance a la gauche est déclarative et plus il y en a qui se déclarent plus on a de chances de dégager les revendications et les valeurs qui vont avec
    il n’y a pas et heureusement de tribunal pour écarter ceux qui veulent rejoindre la gauche, se disent a gauche
    oui, on élargit a toute la gauche pour gagner et oui le programme élaboré sera au coeur de la gauche, ni gauchiste ni libéral
    personne n’imposera une ligne au salariat c’est la majorité de celui ci qui la produira et la fera gagner, et nous n’avons rien a redouter de la majorité du salariat
    si a nouveau le PS se dit de gauche et veut participer nul ne l’empêchera, ce sera SA contradiction, pas la notre
    et si on n’est pas capable de l’emporter sur lui, sur le contenu du programme, et en rapport de force, ce sera notre faute

  3. Posted 18 avril 2018 at 18:49 | Permalien

    Jerome Pimot Dans la série STARTUP NATION.
    J’en peux plus d’entendre la méthode de réforme du statut des cheminots.
    « On ne touchera pas au statut des anciens, seuls les nouveaux seront embauchés comme des salariés classiques… »

    C’est exactement ce qu’a fait Deliveroo à l’été 2016.
    Ils ont changé leur méthode de facturation passant d’une rémunération à l’heure à un paiement à la tâche.
    Les anciens ne devaient pas être concernés. Seuls les nouveaux.
    Sauf que…
    Pendant l’année qui a suivi, Deliveroo à embauché si massivement, qu’un an plus tard les anciens étaient devenu tellement minoritaires que la rémunération leur a été imposé. C’était ça ou la porte.

  4. Gilbert Duroux
    Posted 18 avril 2018 at 20:00 | Permalien

    GF : « l’appartenance a la gauche est déclarative et plus il y en a qui se déclarent plus on a de chances de dégager les revendications et les valeurs qui vont avec ».

    La preuve que non, au PS ils se déclaraient tous de gauche, ça ne les a pas empêché de finir par faire une politique de droite et même d’amener au pouvoir quelqu’un que tu as décrit comme d’extrême droite.

  5. Lloyd Hopins
    Posted 18 avril 2018 at 22:59 | Permalien

    La gauche est un camp structurellement minoritaire. Le temps ou le clivage gauche/droite structurait la vie politique est terminé. Les réussites de Macron et de la France insoumise le prouvent. La plupart de nos compatriotes notamment dans les classes populaires ne se disent pas de gauche (ou de droite), pour les convaincre il ne faut pas leur apposer une identité politique que le PS a vidé de son sens sur le dernier quinquennat en menant une politique néolibérale. LA France insoumise en faisant campagne sur le fond d’un programme a fait 20% des voix, en tête chez les chômeurs et les jeunes. Il faudrait peut-être en prendre de la graine non ?

  6. Posted 20 avril 2018 at 15:06 | Permalien

    la gauche est sociologiquement majoritaire
    son camp est le salariat
    reste a ce que ce camp se mobilise et s’unisse

  7. Posted 20 avril 2018 at 15:08 | Permalien

    depuis toujours et partout dans le monde des secteurs de la gauche sont devenus des « appareils » se sont « droitisés » et ont trahi
    rien de nouveau, de ce fait ils s’excluent d’eux mêmes, ce n’est pas nous : nous luttons contre cela, nous nous cherchons sans cesse, sans a priori, sans sectarisme, a nous élargir
    évidemment sur une bonne base, à les garder a les re éduquer, a en rencontrer d’autres,
    si la gauche cessait de vouloir s’élargir, recruter, elle mourrait, et jamais elle ne gagnerait
    être de gauche n’est pas une garantie en soi, c’est nécessaire, le camp de base
    c’est l’indication de la volonté d’appartenir a un camp social, une classe sociale et de combattre pour la défendre et lui faire gagner le pouvoir
    programme et action de cette gauche sont toujours en chantier, au coeur de la gauche, et au coeur du social
    il existe donc une aile gauche et une aile droitière, un arc en ciel meme
    on ne se « délimite » pas, on attire, on n’exclue pas on recrute
    « l’avant garde » ce n’e sont pas les plus radicaux, ce sont ceux qui rassemblent
    nous on se veut au coeur avec un programme de transition
    d’ailleurs on le publie dans D&S 354 (et c’est une reprise actualisée du programme de D&S en gros depuis 25 ans) nous l’avons défendu dans le PS nous le défendons dehors c’est le meme combat sur le fond et pour l’unité

  8. Gilbert Duroux
    Posted 20 avril 2018 at 15:49 | Permalien

    GF : « être de gauche n’est pas une garantie
    c’est l’indication de la volonté d’appartenir a un camp social, une classe sociale ».

    Ça, c’était avant. Tu crois que Valls, qui se dit de gauche et qui veut se présenter à la mairie de Barcelone sous les couleurs d’un parti de droite, indique sa volonté d’appartenir au même camp et à la même classe sociale que toi ?
    Tu me fais penser à ces babas cool qui aiment tout le monde et sourient béatement quand d’autres babas (un peu moins cools ceux-là) leur marchent dessus. Tu tapes sur les Margerie et consorts mais tu épargnes leurs complices parce qu’ils se disent « de gauche ». C’est incohérent. Pour ma part je préfère les adversaires de droite francs du collier que les traitres. Et surtout, de grâce, ne va pas inventer que je voudrais faire des procès de Moscou.

  9. Posted 20 avril 2018 at 23:17 | Permalien

    m’en fou de valls
    ce type d’individu ne contredit rien, n’est tien,
    tu as le droit de « preferer la droite franche du collier » c’est ton problème,
    plutôt que les 6 à 7 millions d’électeurs traditionnellement socialistes sans lesquels nous ne pouvons gagner

  10. Gilbert Duroux
    Posted 21 avril 2018 at 13:32 | Permalien

    Tu as le chic pour déformer les propos de tes contradicteurs. Je préfère la vraie droite à la fausse gauche, c’est pourtant pas difficile à comprendre. On se bat mieux contre des adversaires clairement identifiés et on perd à force de trahisons.

  11. Posted 21 avril 2018 at 13:34 | Permalien

    je combats la droite vraie ou fausse, pas d’hésitation ni confusion
    je cherche unifier la gauche, toute la gauche le plus largement possible, mais sur une base la plus juste possible
    cf programme de GDS issu du programme de D&S pendant 25 ans D&S 254

  12. Gilbert Duroux
    Posted 21 avril 2018 at 16:04 | Permalien

    Où l’on apprend que les dirigeants maltais, qui ont fait assassiner ou qui couvrent l’assassinat de la journaliste Daphne Cariana Galizia, qui enquêtait sur la corruption à Malte, sont des « socialistes ». Ce qui explique qu’au Parlement européen, la majorité des socio-démocrates et socialistes ont défendu le gouvernement maltais qui fait partie de leur groupe politique.
    Ah, elle est de plus en plus belle, l’appartenance déclarative. Les pires ripoux se prévalent du socialisme.
    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/daphne-project/projet-daphne-l-europe-mal-a-l-aise-apres-les-revelations-des-journalistes_2715416.html

  13. Posted 21 avril 2018 at 19:07 | Permalien

    ce n’est pas le cas de tous les socialistes ni de tous leurs partis…

  14. Gilbert Duroux
    Posted 22 avril 2018 at 1:02 | Permalien

    Non, ce n’est pas le cas de tous, mais il y en a quand même un bon paquet. J’ai essayé d’écouter ce soir l’invité politique de l’émission de Ruquier. Un jeune macronien qui a les dents qui raient le parquet. J’ai pas pu, au bout de 10 minutes j’ai éteint la télé tellement le catéchisme libéral me sort par les trous de nez. Je regarde sur Wikipédia pour voir d’où sort ce type. Bingo, je l’aurais parié, il était au PS avant l’élection de Macron.

  15. socrate
    Posted 22 avril 2018 at 9:19 | Permalien

    tant d’utopie , de réve ; d’illusion au nom du socialisme
    mais quand celui ci a le pouvoir il se conduit de la meme façon que ceuw qu il prétend combattre
    ne cherchez pas plus loin la désaffection actuelle du peuple pour ce qui se passe aujourd’hui
    le bilan de Hollande est a faire

  16. Posted 22 avril 2018 at 9:25 | Permalien

    ce n’était pas le socialisme qui avait le pouvoir, mais un appareil qui portait ce beau nom, et cet appareil s’était vu dépossédé de tout pouvoir par l’Elysée 5° république
    cet appareil a longtemps été dominé en dernier ressort par le mouvement de masse
    il s’en est émancipé et a trahi
    mais il en a payé le prix et a perdu 7 élections, les masses ont tiré le bilan
    pour qu’il le soit aussi politiquement, il faut REMPLACER le PS, cela ne peut se faire que par un autre grand parti pluraliste, democratique de gauche, on y travaille avec GDS, adhérez

  17. Posted 22 avril 2018 at 9:29 | Permalien

    Salut les prolos,

    Une des dernières publications sur facebook, relate un édito de BFM TV titré :
     » Pourquoi Total va devenir un sérieux concurrent pour EDF ? »
    Il est d’ailleurs question que le groupe rachète le fournisseur Direct Energie.
    Sachant que Total est pressenti pour récupérer une bonne partie de nos ouvrages hydroélectriques, on se dirige tout droit vers un monopole privé de l’électricité, si cela se faisait ce serait un comble, une horreur absolue.
    Cela dit le bébé diabolique du tout privé n’est pas encore né, car je pense que les électriciens ne vont pas  » lâcher les eaux  » comme ça.
    La maternité libérale ne devrait pas trop se fier aux images des échographies laissant penser que le bébé est bientôt là, car je suis persuadé que la mobilisation n’a pas dit son dernier mot et que la gestation risque de durer plus longtemps que prévu.

    Je compte sur une levée de boucliers historique des agents et des citoyens, afin que nos barrages retiennent les flots capitalistes qui essayent de les emporter, quitte à ouvrir les évacuateurs de crues pour les envoyer en galère.
    Les installations hydroélectriques constituent un des derniers fleurons de notre héritage industriel déjà tant mis à mal. Chaque ouvrage est une œuvre d’art qui fait partie de notre patrimoine historique, pas question de l’abandonner à des financiers qui ne sont intéressés que par sa valeur vénale.
    Tous ensemble informons, alertons ( Secouons) les élus, les citoyens, en organisant et participant à des réunions publiques, en manifestant, enfin faisons signer la pétition en ligne, car il manque encore trop de signatures. Dernier chiffre 16600 signatures, c’est pas avec ça qu’on va remplir nos barrages et turbiner. Si je considère le dernier recensement, il nous manque 66 983 400 signatures. ( Impossible n’étant pas français, je compte même Micron parmi les signataires )

    Si nous voulons produire NOS mégawatts, va falloir un peu sortir de sa « ouat », et comme diraient nos camarades d’Air France,  » Pour s’envoyer en l’air faut parfois tomber les chemises. »

    Enfin pour cette belle cause, je me permets de plagier le grand Thomas Sankara, président du Bukina Faso, qui avant d’être lâchement assassiné déclarait pour son pays :

     » La patrie ou la mort nous vaincrons !  »

    Pour Marcel Paul et nos anciens :

    L’énergie hydraulique publique ou la désolation, nous vaincrons !

    Yves Lilou
    Et surtout n’oubliez pas de signer la pétition et de la faire connaitre:

    http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2014N46821

  18. Posted 22 avril 2018 at 11:30 | Permalien

    Mathieu Pouydesseau
    19 avril, 21:19 ·
    Le FDP de Lindner a trouve des choses intéressantes dans le discours de Macron, à condition de pas toucher à la solidarité, ni aux sous.
    Le SPD a carrément fait publié par Vorwaerts, son journal, une page publicitaire vantant le discours de Macron comme „de la vraie social-démocratie“. Il est vrai que lorsque les syndicats et les ONG manifestaient dans les premières manifestations allemandes de masse depuis le refus de la guerre en Irak, contre les traités de libre échange, manifestations passées sous silence en France, l‘alors président du SPD et futur admirateur du Macron 2017, faisait passer sur les canaux longeant les manifestants des péniches portant des publicités pour ces mêmes traités.
    On le voit, pour le SPD, la social-démocratie consiste à taper sur les syndicats…
    Il est donc logique qu’il adore l‘ultraliberal qui détricote les restes de droit social en France.
    La résistance de la cdu et de la CSU aux projets de Macron permet cependant enfin de faire tomber le seul argument des europeistes français les plus obtus à la réalité : non, l‘Allemagne n’attends rien sur l‘Europe de la France, qu’elle soit dans les clous des traités ou non, car les conservateurs allemands sont très heureux de l‘Europe telle qu’elle est.
    Alors, les verts allemands aussi aimeraient chevaucher un effet Macron. Eux aussi n’ont pas assez regardé les actualités françaises. Ils vivent encore dans les illusions fumeuses d’une langue présidentielle contraire à ses actes.
    Macron, grand menteur, continue de faire illusion dans les classes bourgeoises allemandes excédées par l’immobilisme merkellien.
    Sa fascination révèle également et encore une fois l’ampleur historique de l’échec de la social-démocratie européenne, sans ancrage historique ou ideologique, à incarner la synthèse des intérêts des classes salariées et des cadres libéraux.
    On sent bien en Allemagne qu’il faut du mouvement.
    Mais l’absence de conscience de classe, la trahison du spd sur les traités de libre échange et la nouvelle grande coalition, ont déplacé le mouvement à l’extrême-droite.
    En 2015, en 2016, à deux reprises l’histoire a donné au spd l’occasion d‘à la fois renverser Merkel et incarner un renouveau européen. Les deux fois, l‘ete 2015, l’automne 2016, il a choisi l’alignement sur les conservateurs.
    Et ainsi va la vie politique allemande vers sa conclusion inévitable : l’accession au pouvoir, comme en Autriche, de l’extrême-droite.

  19. Gilbert Duroux
    Posted 22 avril 2018 at 11:35 | Permalien

    GF « ce n’était pas le socialisme qui avait le pouvoir, mais un appareil qui portait ce beau nom, et cet appareil s’était vu dépossédé de tout pouvoir par l’Elysée 5° république ».

    Tu as une fâcheuse tendance à toujours inverser les choses. Ce n’est pas le PS qui s’est vu déposséder de tout pouvoir, c’est l’inverse, c’est le PS qui porte au pouvoir des renégats. Le PS contaminé précède l’Élysée, et non l’inverse. Parce qu’il est contaminé jusqu’au trognon par les idées libérales. À cause notamment d’illusions comme « l’appartenance déclarative » qui permet de se faire noyauter par les libéraux. Faut-il regretter le temps où c’était les trotskistes qui faisaient de l’entrisme ?

  20. Posted 22 avril 2018 at 11:56 | Permalien

    comprend rien aux raisons pour lesquelles tu me cherches, mais toi non plus sans doute ?

  21. Gilbert Duroux
    Posted 22 avril 2018 at 18:05 | Permalien

    Tu deviens paranoïaque ou quoi ? À moins que tu refuses le débat ? On « te cherche » dès lors qu’on n’est pas d’accord avec toi ? Avec des arguments, en plus. Parce que tu crois que tu as toujours raison ?
    Quand je dis que c’est le PS qui a engendré Hollande et non l’inverse, c’est une évidence. La meilleure preuve en est que le candidat désigné, s’il n’avait pas déconné à New-York, c’était DSK. Ça montre bien qu’il fallait pour ce parti un candidat défendant le néolibéralisme. Hollande a remplacé DSK poste pour poste, sur la même ligne, pour faire la même politique.

  22. Posted 22 avril 2018 at 21:37 | Permalien

    les dirigeants s’imposent aux militants plus que l’inverse,
    meme quand il y a droit de tendance et vote sur motion, ce qui est plus democratique, l’appareil parvient a se coopter contre les militants, il ment, il triche,
    et comme souvent le BN remplace le CN, le secrétariat remplace le BN, le premier secrétaire finit par décider de tout à la placed du SN et du Bn et du CN, surtout s’il dispose des pouvoirs concentrés de la V° république

  23. socrate
    Posted 24 avril 2018 at 9:48 | Permalien

    je doute que les français redonnent leur confiance a ceux qui ont permis la catastrophe du mandat Hollande en restant dans le système , dans l’appareil jusqu’au bout.

  24. Gilbert Duroux
    Posted 24 avril 2018 at 12:49 | Permalien

    À quoi bon défendre alors une organisation aussi peu démocratique ? Quand tu étais au PS tu étais victime du syndrome de Stockholm. Jamais ceux qui n’étaient pas d’accord ont posé la question de la démocratie, qui est primordiale. On dénonce la verticalité chez les Insoumis (moi le premier), mais si on en juge par ta description, c’était cent fois pire au PS.

  25. Posted 24 avril 2018 at 13:16 | Permalien

    PS : jusqu’en 2012 c’est le seul parti de masse qui disposait d’un droit de tendance, à part ça…
    ils l’ont « fermé » entre septembre 2017 et le 20 janvier 2018 : ils ont fait voter une modification des statuts avant le congres d’Aubervilliers : ils avaient trop peur de moi, de nous…
    a partir de là nous ne pouvions plus déposer de texte de motion… nous sommes donc partis le 20 janvier en animant GDS (crée en janvier 2016 et février 2017 au cas ou… ce cas est arrivé

  26. Posted 24 avril 2018 at 13:18 | Permalien

    en effet l’absence de bilan un minimum autocritique assigne au PS une voie durable de garage
    mais la majorité de la gauche desormais hors PS doit se rassembler et créer un nouveau parti sous peine de ne pas remplacer le PS et… de laisser la voie libre a de nouveaux errements

  27. socrate
    Posted 25 avril 2018 at 17:52 | Permalien

    l’autocritique ne doit pas concerner que le PS mais toux ceux qui ont ouvré dans cette mouvance de gauche plurielle
    PS EELV FDG PC et ceux quiaujourdhui en sont partis Generation etc
    c’est un peu facile d etre dans le systeme tant que ça peut avoir interet et en partir en dénonçant ses travers après.
    ce que je pense est partagé par beaucoup de français
    le fossé est grand entre le peuple de gauche , qui existe toujours et ceux qui prétendent l’incarner

  28. Posted 25 avril 2018 at 20:36 | Permalien

    mais nous D&S n’avons rien a auto-critiquer car nous avons toujours défendu dans le PS en interne comme en public,
    nos positions politiques, sans jamais faire de compromis ou de concessions inacceptables
    notre revue mensuelle D&S mensuelle depuis 25 est là pour en attester
    le « fossé » a été crée par la politique tragique de Hollande
    nous avons résisté des les premières minutes (l’ANI) dedans et dehors
    souvent nous étions seuls, car « dehors » personne ne faisait mieux que nous

  29. Posted 26 avril 2018 at 9:47 | Permalien

    De: Marc Hédrich
    Objet: Réhabilitation publique de Jules Durand / Paris 18 juin Cour de Cassation
    Date: 25 avril 2018 23:59:39 UTC+2
    À: undisclosed-recipients:;

    Madame, Monsieur, chers amis

    Comme vous le savez, l’année 2018 marque le centenaire de la réhabilitation judiciaire de Jules Durand, innocenté par la Cour de Cassation le 15 juin 1918.

    Afin de rendre hommage à ce « Dreyfus ouvrier » et à ses combats, plusieurs manifestations sont prévues au Havre le 15 juin 2018 (dont l’inauguration de sa statue quai Colbert) et à Paris, 3 jours plus tard.

    Si Jules Durand a été définitivement innocenté par la Cour de Cassation, plus de 7 ans après sa condamnation à mort et sa grâce partielle du 31 décembre 1910, force est de constater que le syndicaliste havrais n’a jamais bénéficié d’une audience publique visant la restauration de son honneur. Aussi, au terme d’un siècle de silence et d’oubli, il était temps pour la famille et ses nombreux soutiens qu’un tel hommage solennel soit enfin rendu à Jules Durand.
    Ce sera le cas le lundi 18 juin 2018 à 14h ! Et cette réhabilitation publique se déroulera à Paris, dans la grand’chambre de la Cour de Cassation, sous le haut patronage du Ministre de la Justice. Vous trouverez ci-joint la plaquette d‘invitation et le programme du colloque consacré à la mémoire du syndicaliste et organisé à l’initiative de l’Association Française pour l’Histoire de la Justice et de la Ligue des Droits de l’Homme.

    Ce colloque est bien entendu ouvert à tous sur inscription préalable sur le site de la Cour de cassation :
    https://www.courdecassation.fr/venements_23/colloques_4/2018_8467/centenaire_rehabilitation_jules_durand_39009.html

    Les places étant limitées, nous vous invitons à ne pas tarder à vous inscrire.
    Attention, le 18 juin est un jour de grève des cheminots…il faudra prendre ses dispositions tout en se souvenant que la grève est à l’origine de l’affaire Durand et qu’il assez logique voire symbolique qu’elle s’invite pour son centenaire !
    Cordialement,

    Saida Azzhati
    Syndicat des Avocats de France (Le Havre) / CA des Amis de Jules Durand
    René Bodineau
    Ligue des droits de l’Homme (président de la section du Havre)
    Stéphane Hauguel
    Union des syndicats CGT du Havre (Fédération du spectacle)
    Marc Hédrich
    Syndicat de la Magistrature (Caen) / co-fondateur des Amis de Jules Durand

    Contact : 06.58.31.53.18

  30. Posted 26 avril 2018 at 12:55 | Permalien

    Chère, cher camarade,
    Merci de noter sur ton agenda le meeting de lundi 30 avril, 18 heures, place de la République.
    Meeting coorganisé par neuf organisations politiques, dont GDS, en soutien aux luttes en cours, et notamment au mouvement des cheminotEs.
    Il est important que cette initiative soit une réussite. Merci de faire le maximum pour y participer.
    De même, GDS sera présente à la manif du 1er mai.
    Amitiés,
    Christian Gourdet (GDS)

  31. Posted 28 avril 2018 at 10:53 | Permalien

    Regardez bien les signatures.
    Le texte est un vrai compromis, mais la liste des signataires est assez inédite depuis quelques temps.

    il est fait suite à une initiative de réunion ouverte de la CGT31 , et lundi soir 30 avril une autre réunion est prévue
    ordre du jour ( 3 mai/5 mai et autre…)

    Début du message réexpédié :

    De : Sébastien Vincini
    Objet : [SECTION-PS31-MURET] [PS31-CIRCO7] Appel unitaire à la manifestation du 1er mai 2018 à Toulouse et Saint-Gaudens ✊
    Date : 27 avril 2018 16:20:26 UTC+02:00
    À : secretariat@fedeps31.fr
    CCi: militants@ps31.org

    Cher.e camarade,
    Chaque jour, les mobilisations des salariés, des fonctionnaires, des cheminots et des étudiants s’intensifient. Nous soutenons et respectons ce mouvement social aux multiples visages et son autonomie. Il défend des valeurs et des conditions indispensables à la cohésion sociale de notre pays.

    C’est pour cela que nous, socialistes, y prenons part.

    Ce mouvement se dresse face aux orientations libérales et arbitraires du Gouvernement. Nous l’appelons à entendre cette mobilisation, notamment celle contre la réforme de la #SNCF et la menace de sa privatisation, pour ouvrir de véritables négociations avec les représentants des salariés, des fonctionnaires et des cheminots.

    Plutôt que d’installer un climat de défiance, notre pays a au contraire besoin de solidarité et de progrès partagé pour reprendre le cours de son histoire faite d’avancées sociales en s’appuyant sur un service public conforté dans sa mission et la conquête de nouveaux droits sociaux.

    Notre Parti participe traditionnellement aux manifestations du 1er mai. Le contexte social nous impose cette année une mobilisation encore plus importante aux côtés des salariés et des syndicats. En ce sens, lors de notre Conseil national du 15 avril dernier, Olivier Faure a proposé une résolution, adoptée à l’unanimité, pour une participation du Parti Socialiste aux manifestations des 1er et 22 mai.

    Dans cet état d’esprit le #PS31 est signataire de l’appel unitaire du 1er mai des organisations progressistes de Haute-Garonne, et demande à tous ses militant.es d’être présent.es dans les évènements du 1er mai à Toulouse et Saint-Gaudens, date qui symbolise le combat du mouvement ouvrier pour le droit de grève, les droits universels et la dignité humaine.

    /Users/gerardfiloche/Desktop/appel unitaire 1er mai.pdf

  32. Gilbert Duroux
    Posted 29 avril 2018 at 0:30 | Permalien

    PS du 31: « Notre Parti participe traditionnellement aux manifestations du 1er mai ».
    C’est mieux que rien. Mais tu crois vraiment qu’il suffit de participer à une manif pour faire oublier toutes les trahisons du PS ? C’est un peu court, jeune homme.

  33. Posted 29 avril 2018 at 7:32 | Permalien

    le texte signe ne dit pas que cela et il est bon

  34. Posted 29 avril 2018 at 7:32 | Permalien

    RETOUR SUR MAI 68
    Gérard FILOCHE-Daniel SOULARUE Denis TILLINAC- Bernard CROUZEVIALLE Georges MARTEL
    Dans le cadre des JEUDIS DE CAP A GAUCHE 19, s’est tenu le 19 Avril une conférence-débat sur
    « QUE RESTE T-IL DE MAI 68 ? «. Nos deux invités DENIS TILLINAC et GERARD FILOCHE ont largement contribué à un débat de qualité. Ils sont intervenus dans des registres différents mettant en avant d’abord la période étudiante puis salariés. Ils ont parlé de culture, d’esprit de contestation mais aussi d’engagements militants, du rôle de la jeunesse. Ils ont acté les moments forts de ce mois de Mai, il y a 50 ans, étant eux-mêmes des acteurs, citant des évènements précis, et évoquant des moments plus personnels. La presse est abondante sur cet anniversaire, preuve, faisait remarquer Daniel SOULARUE qui introduisait ce débat, de l’intérêt qu’on lui porte aujourd’hui. Ce fut quand même la plus grande grève de l’histoire (12 millions de grévistes), un pouvoir politique affaiblit et divisé et au bord de la rupture, le rôle important des intellectuels dans une société coincée, sortant des trente glorieuses ….Denis TILLINAC rappelle la situation internationale de l’époque avec le Vietnam, une mondialisation naissante, le rôle de la CGT et du PCF dans les entreprises; pour sa part Gérard FILOCHE évoque les ordonnances (déjà) , la lutte des classes, la montée du féminisme.
    De l’échange avec la salle, nous retiendrons: la sélection à l’entrée des universités, les accords de Grenelle (33% d’augmentation du SMIC, 50 % du SMAC, 10 % de progression des salaires, etc)…, des retombées en matière sociale et culturelle par les conventions collectives de branches, le développement du syndicalisme et les libertés syndicales dans l’entreprise.

  35. Posted 29 avril 2018 at 13:51 | Permalien

    Ci-après le lien pour revoir le JT spécial Mai 1968 avec Gerard Filoche en direct vendredi 27 avril de 18 h 58 à 19 h 40
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/…/jt-1920-haute-nor…

  36. Posted 30 avril 2018 at 12:32 | Permalien

    Salut,

    Je ne comprends pas les critiques à l’emporte-pièces faites à cet article de Weber.
    L’article est plutôt bon si l’on tient compte de ce qu’il vise. Il ne s’agit pas d’un livre sur mai-juin 68 dans la France (et pourquoi pas le monde…) mais d’une interprétation du sens de barricades parisiennes au début du moi de mai et de leur objectif (exprimé spontanément) d’opérer la liaison entre les étudiants et les salariés.
    Répondre à Régis Debray en précisant que ces barricades n’avaient aucun objectif militaire (l’une d’entre elles barrait une impasse…) mais un objectif symbolique destiné à bouleverser l’ordre existant en prenant compte l’importante conflictualité ouvrière depuis la grève des mineurs de 1963 (la Rhodiaceta, Caen…) me paraît judicieux.
    Weber, s’il ne parle pas de « bureaucratie », explique fort bien qu’il s’agissait de s’adresser à la classe ouvrière en passant au-dessus de ses appareils et de leurs directions (PC, FGDS, Syndicats). Il a raison d’affirmer que de ce point de vue, les barricades ont atteint leur objectif.
    Il a également raison d’insister sur la volonté qu’il n’y ait pas de morts, aussi bien du point de vue de Pompidou et de Grimaud que du point de vue de ceux qui dirigeaient le mouvement étudiant (UNEF, SNESSUP, JCR, 22 mars…) ou plutôt lui fixaient certaines orientations pratiques. J’ai vécu exactement la même chose à Bordeaux avec le préfet Delaunay, en tant que dirigeant du SO des manifestations étudiantes (dans lesquelles il y avait d’ailleurs, dès le 7 mai, de très nombreux et très nombreuses jeunes ouvriers et ouvrières).
    Je ne savais pas qu’une direction informelle du mouvement parisien se réunissait chaque soir rue d’Ulm. Ce texte m’aura appris et permis de mettre des noms (objectif symbolique par exemple) sur certaines choses.
    Je considère donc que c’est un texte intéressant et qu’il est, par contre, toujours inintéressant de tenter d’expliquer le passé par le présent (Weber en 1968 par Weber en 2018).

    Amitiés,
    JJ

  37. Posted 1 mai 2018 at 11:33 | Permalien

    Je n’avais pas fait attention mais avec le CICE, après avoir supprimé les cotisations salariales, Macron s’attaque aux cotisations patronales. Voici ce qu’on peut lire sur le site du service public :

    Son taux (le CICE) est de 6 % des rémunérations versées à partir du 1er janvier 2018. Le CICE sera ensuite supprimé en 2019 et remplacé par un allègement de cotisations patronales à hauteur de 6% (article 9 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018).

    Dans les départements d’outre-mer, le taux est de 9 % pour les rémunérations versées en 2017. Ce taux est maintenu pour les rémunérations versées en 2018.

    L’assiette de ce crédit d’impôt est constituée par les rémunérations brutes soumises aux cotisations sociales, versées au cours d’une année civile, sur la base de la durée légale du travail (soit 151,67 heures pour un mois, ou 1 820 heures annuelles).

    Les rémunérations prises en compte sont celles qui servent au calcul des cotisations patronales de sécurité sociale : salaires de base, paiement des heures supplémentaires ou complémentaires, primes, indemnités de congés payés, avantages en nature, notamment.

    Les gratifications versées aux stagiaires sont exclues.

  38. Posted 1 mai 2018 at 11:35 | Permalien

    cher Gérard ,
    en ce 1er Mai , je suis heureux et fier de vous écrire; je suis Michel, musicien et prof . de clarinette , à Vannes , une ville où j’étais allé vous écouter en conférence, à l’IUT , il y a quelques années . J’avais été frappé par votre pugnacité, ainsi que votre côté « brillant » … Je vois en vous un homme de convictions, c’est pour cela , que je vous écris en ce jour symbolique . Je suis originaire de La Seyne (sur mer) , vous savez , cette ville où le chantier naval ( 5000 employés!!) fur fermé , liquidé , au nom de l’Europe , la redistribution en faveur de l’Allemagne sidérurgique , et la Pologne … Fermé aussi pour casser le mouvement syndical …Autrefois , mon gd père , puis mon père y travaillèrent . Mon père assez brièvement, mais , pour avoir manifesté lors des 1er mai , son nom était souligné à l’encre rouge , comme il se plaisait à le dire !! Mon père René, était ( par la suite ) contrôleur des Impôts , et délégué CGT . Il m’a inoculé la culture du Service Public, cette noblesse , et une vision claire d’un état permettant de contre balancer l’âpreté de la Vie …
    Je suis moi-même délégué syndical du SNEA syndical. nat. des enseignants et artistes, affilié UNSA,(appartenance non choisie) et ce depuis de nombreuses années. Et représentant du personnel , ville de Vannes .
    Je vois la dérive de cette société où les recettes des impôts ferment les unes après les autres, un pays où les Préfets ont demandé à leurs employés d’aiguiller le public vers le privé, pour l’exécution des cartes grise , par ex.( depuis 2 ans en ar.) Puis on a fermé ce service … et tant d’autres exemples .
    Dans le domaine artistique également , la dérive populiste fait des ravages , le recrutement sur des grilles indiciaires plus basses, voit les communes supprimer petit à petit la catégorie A , dans les conservatoires , secteur dont je fais partie , en tant qu’employé territorial . ( plus le nivellement par le bas , avec l’enseignement de la Musique soit disant pour tous , mais à la baisse qualitativement … La démocratisation réelle de la Musique , ce n’est pas , comme le bac , sous Mitterand , abaisser les niveaux , car nommer plus de profs à l’époque, aurait coûté plus cher !!).

    J’ai écouté , ce matin l’interview de la Secrétaire nat. adjointe de la CFDT , sur Fr. Inter , matinale Fr inter , de 8 à 9h.je vous conseille d’écouter çà , en pot cast !! Le grand écart d’une Conf. critiquant Macron mais acceptant bcp et trop de lui … trahissant ses propres adhérents , à mes yeux , et dans le même temps se réclamant à leur écoute …!! Jouant aussi la division syndicale , en cette période de conflit à la SNCF .
    J’ai également une sensibilité écologiste , je suis le rédacteur d’un projet de bateau-bus, soumis à la com.d’agglo. de Vannes , où j’ai compris hélas le manège d’élus soumis au privé, car une Délégation. de Service. Public existe sur le secteur . ( ligne desservant l’île d’Ars , golfe du Morbihan ) .Et pour ne pas concurrencer une compagnie mar. privée, la Région , et l’agglomération. font profile bas , n’osant pas réviser les termes d’un contrat de DSP , que l’Etat signe . Je vis donc, au plus près , un abandon de la notion « publique ».
    Res publica , en latin , par l’état lui même , incarné par le Président de la Région Bretagne , représentant des citoyens français . ( en charge depuis la loi NOTRE ) . Cette ligne de bateau , a été suggérée par mes soins pour permettre à des usagers en milieu maritime de laisser leur voiture à la maison , et aller travailler à Vannes , par bateau . ( j’habite Séné ).
    Les élus locaux de l’agglomération ont préféré le profil bas : Le Tourisme !!
    De plus, il existe à Vannes , une zone portuaire en domaine public maritime, que le Préfet a déclassé puis vendu à la Ville , 2ha , où sont prévues les constructions de 200 appartements et un hôtel de luxe , en bordure du port . Un recours devant le TA de Nantes vient d’échouer , (Mars dernier , en appel ) l’Etat vendant tout … et ne voulant pas perdre – aucune jurisprudencedans ce domaine …La Mairie vendra ensuite aux promoteurs et fera au passage une plus value , le tout en zone inondable , puis qu’en 2100 , soit demain … entre 80 cm et 1m d’eau recouvrira cette zone, le port ayant débordé avec la montée des eaux …
    Je suis , en conclusion ,comme vous , consterné par le Macronisme, sa casse sociale , etc … son cynisme … aussi , je serais intéressé à collaborer avec vous, pour l’éventuelle rédaction d’un bouquin , mi politique , mi pédagogique , mêlant l’histoire , l’analyse de nos origines ( sociales) comme le CNR , une base civique , peut être un ouvrage partageant texte et BD , ? Devant la montée des « intégrismes », des extrêmes , notamment le FN , Cette approche vous intéresserait elle ? Je vois que votre blog est foisonnant , mais votre présence médiatique est plus discrète ces temps ci , me semble t il .
    Je me permets de vous laisser mes coordonnées , michelfiol1@hotmail.com,
    56860 Séné ,
    En espérant avoir retenu votre attention ., je vous prie de recevoir mes salutations bien sincères . Au plaisir de se rencontrer, peut être . MF .

  39. Posted 1 mai 2018 at 19:47 | Permalien

    Gauche : la force de l’union
    La lettre politique de Laurent Joffrin
    L’unité de la gauche progresse à grands pas. Pour bien en faire la démonstration, les différents partis ont organisé trois défilés différents qui permettront d’appeler trois fois, avec des mots d’ordre différents, dans des lieux différents et des participants différents, à l’unité. Touchante convergence…
    Le NPA, Génération.s, le PCF, Europe-Ecologie-Les Verts, et quelques autres, se sont rassemblés le 30 avril, mais sans le PS et sans la France insoumise. Cette impressionnante initiative unitaire a rassemblé 302 personnes place de la République à Paris, une base solide pour des victoires futures.
    La France insoumise a appelé seule à une manifestation «massive» le 5 mai contre les réformes Macron, rejointe à contrecœur par les autres formations, mais sans le PS et sans les syndicats qui pourtant protestent eux aussi contre les mêmes réformes. FI se décide seule et appelle ensuite les autres à l’approuver. Le mouvement a une idée très claire de l’unité future : il suffit de faire disparaître les autres formations de gauche et l’unité se fera d’elle-même… Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a aussi soulevé une question importante. «Si vous dites « je suis de gauche », a expliqué Adrien Quattenens, député mélenchoniste, il y a des gens pour qui ça fait barrage.» Autrement dit, deux mots gênent la France insoumise quand on parle d’unité de la gauche : «unité» et «gauche».
    Pour lever un doute éventuel, toutes les forces de gauche ont décidé de défiler le 1er mai. Elles le font en ordre dispersé derrière la manifestation syndicale, pour que l’unité soit célébrée à plusieurs endroits du défilé. La manifestation syndicale réunira la CGT et Solidaires : la CFDT a remplacé la marche traditionnelle, non par deux coups de sifflet brefs, mais par une séance de cinéma qui exaltera sans doute l’unité syndicale. Quant à FO, l’organisation, dotée d’un nouveau dirigeant que l’ancien a aussitôt conspué, a décidé de ne pas gêner les autres syndicats en apparaissant dans le défilé.
    Ces quelques nuances ne doivent pas masquer l’essentiel : partis et syndicats de gauche se sont accordés pour fêter le 1er mai le même jour. Qui peut parler de division ?

    Helas helas

  40. Posted 1 mai 2018 at 19:47 | Permalien

    c’est macron maintenant le chef de l’UE, tout ce que vous n’aimez pas dans l’UE, c’est macron !

  41. Posted 2 mai 2018 at 9:55 | Permalien

    Bonjour,

    Ci-joint l’éditorial de la lettre de D&S (co-production JCB/ET)qui servira de tract pour la manif du 5 mai.

    La lettre comprendra les 4 articles suivants:

    http://www.gds-ds.org/unite-pour-vaincre-macron/

    http://www.gds-ds.org/meeting-unitaire-intervention-de-gerard-filoche/

    http://www.gds-ds.org/defendre-tous-ensemble-le-service-public-ferroviaire/

    http://www.gds-ds.org/mai-68-en-normandie/

    Amicalement

    Eric Th

  42. Gilbert Duroux
    Posted 2 mai 2018 at 10:58 | Permalien

    Je ne vois pas trop quelle légitimité a Laurent Joffrin, celui qui a contribué à faire le Libération le torchon libéral qu’il est devenu (et qui a roulé pour Macron à la présidentielle), pour parler de ce que devrait faire la gauche.

  43. Posted 2 mai 2018 at 12:36 | Permalien

    Chères amies, Chers camarades ,

    J’ai profité de la manifestation du 1er mai sur la Canebière, pour essayer de contacter les responsables des organisations de la Gauche et des écologistes. La Gauche Démocratique et Sociale qui a été à l’initiative à Paris, avec notre camarade Gérard FILOCHE, de la préparation du Meeting unitaire du 30 en plein air. Meeting qui n’a pas été un succès car les conditions météo étaient déplorables (pluie et froid, il faisait 8°). D’après les infos des camarades parisiens, plus de 800 personnes ont bravé la pluie et le froid.

    Mais l’importance de cet évènement de soutien aux cheminotes et cheminots en lutte et en grève, est son caractère unitaire (voir ci-dessous le texte et le tract unitaire réalisés sur Paris).

    La Gauche Démocratique et Sociale (GDS13) de Marseille, vous propose de nous rencontrer assez rapidement sur la ville pour organiser la même initiative qu’à Paris, sur la base du texte ci-dessous. Les salarié(e)s du ferroviaire commence à être fatigué. Le soutien financier s’est ralenti et l’opinion publique ne s’est pas inversée. Je sais que chacune de vos organisations a participé au soutien pour les cheminots, mais en ordre dispersé. Organiser un Meeting Unitaire de soutien aux cheminots en lutte et en grève est important, pour faire front commun contre les politiques libérales de Macron et de son gouvernement. Ils veulent casser le statut, commencer la privatisation du rail dans certaines régions, dont celle de PACA. Les salariés cheminots et leurs organisations syndicales luttent ensemble dans l’Unité depuis le début(CGT,FO, SUD,…).
    La centralisation des luttes est difficile, mais il faut la construire patiemment. Cela ne se décrète pas.
    J’ai discuté avec Jean-Marc COPPOLA, le 1er mai, pour que le PCF prenne l’initiative du jour et de l’heure d’une réunion unitaire de préparation d’un Meeting public sur Marseille. La Gauche Démocratique et Sociale 13 est disponible pour préparer cette réunion.

    J’ai pris l’initiative de contacter sur Marseille, le PCF, le PS, FI, EELV, Ensemble, NPA, LO, Liem25, Réinventons la Gauche, Génération.s, le PG, Nouvelle Donne…
    La Fédération du PS13 est maintenant dirigée par Nora MEBAREK, secrétaire, qui fait parti du courant de la gauche du PS, avec Marie-Noelle LIENEMANN et Emanuel MAUREL « Maintenant la gauche ». Ce changement se traduira peut-être par un présence dans les réunions unitaires, de représentants socialistes.
    Je me suis permis d’invité le PS, même si je suis conscient que cela pose un problème à certain camarade.
    MAIS SANS UNITÉ, RIEN DE GRAND N’EST POSSIBLE !

    Jean-Paul NAIL
    Animateur du réseau 13 de la Gauche Démocratique et Sociale.

    De : Jean-Paul Nail
    Date : 30 avril 2018 à 19:26
    Objet : Retrouvez sur le site de GDS le texte commun « défendre tous ensemble le service public ferroviaire »

    Chères amies, Chers camarades,

    A la veille du 1er mai, se tient à Paris un Meeting unitaire rassemblant une grande partie de la Gauche. C’est positif et encourageant pour la suite de la mobilisation dans les autres villes de France. Il serait important que sur Marseille, les forces progressistes organisent elles aussi une réunion publique de soutien aux cheminots, cheminotes en lutte et en grève. La Gauche démocratique et Sociale (GDS13) est disponible pour y participer. Nous demandons aux responsables du PCF, de Génération.s, du PS, d’Ensemble, de la FI, du PG, EELV, NPA, Nouvelle Donne, LO…d’organiser une réunion préparatoire sur Marseille d’une telle initiative unitaire de soutien.

    Cordialement

    Jean-Paul NAIL
    Animateur du réseau de la GDS13.

    PS: Ci-dessous les différents textes unitaires élaborés au niveau national.

  44. Posted 3 mai 2018 at 9:25 | Permalien

    Les yeux rivés sur les rails.
    En tant que conductrice de TER, je ne fais pas juste conduire.
    Je dois sentir mon train.
    Quand une panne arrive, ce n’est pas le moment d’appeler quelqu’un pour qu’il me dise « fais ci ou fais ça ».
    Le train avance, il y a des voyageurs dedans. Il faut que je prenne instantanément la bonne décision.
    Alors, les procédures extrêmement strictes, apprises par cœur pendant mon année de formation, répétées dans des simulateurs où j’ai été confrontée à toutes les situations possibles et imaginables, ressortent d’un coup comme si j’avais été programmée. Ce sont des automatismes.
    Et si quelqu’un à la radio me dit : « Non, non ! Il faut faire autrement ! », c’est moi qui pilote la machine.
    C’est moi qui décide, seule. Donc, c’est une sacrée responsabilité !
    Une fois, j’ai perdu un morceau de mon train : une partie mécanique s’est tout d’un coup désolidarisée de la machine… Ça surprend…
    Une autre fois, j’ai eu une voiture arrêtée en plein milieu de la voie. Par chance, j’ai réussi à m’arrêter avant de la percuter. J’ai rencontré aussi un passage à niveau ouvert. Là, j’ai quand même eu peur. J’étais lancée « pleine balle » et puis, d’un seul coup, j’ai vu que les barrières étaient levées. Je ne pouvais pas savoir si une voiture allait arriver et s’engager en toute insouciance… J’ai fait tout ce qu’il y avait à faire dans l’urgence et j’ai prévenu aussitôt l’agent de circulation du poste d’aiguillage pour empêcher qu’un train n’arrive de l’autre côté au même moment. Alors, c’est le palpitant qui s’emballe. Une grosse montée d’adrénaline ! Heureusement, je n’ai jamais eu d’accident grave. Surtout, j’ai eu la chance de ne pas avoir un « accident de personne ». C’est ce que je redoute le plus. Au niveau de la procédure, ce n’est pas ce qu’il y a de plus compliqué à gérer, mais c’est un choc psychologique terrible. Nombre de conducteurs qui ont eu ce genre d’accident disent « J’ai écrasé quelqu’un ». Ce n’est pas anodin… Et ça arrive en moyenne une fois par carrière. Entre novembre et Noël, au moment où les gens ne vont pas bien, où les jours raccourcissent, c’est une éventualité qui nous hante…
    Installée dans ma cabine, je dois me concentrer sur plusieurs choses à la fois. D’abord, regarder la voie, évidemment. Ensuite, surveiller la pendule qui affiche en temps réel l’évolution du train et les horaires à respecter. Surtout, ne pas louper une gare ! Avoir un œil sur le cadran de vitesse et sur le cadran du frein. C’est un système à air comprimé : vérifier que les pressions sont toujours nickel, qu’il n’y a pas de fuite. À chaque arrêt et à chaque départ, des ordinateurs m’indiquent toutes les informations qui concernent les voyageurs, l’ouverture et la fermeture des portes. Un signe au chef de service de la gare et me voilà repartie.
    Toute mon attention doit être concentrée sur la conduite. Je n’ai pas le droit au téléphone… Pas de musique, pas de FM, rien. On ne peut même pas communiquer entre conducteurs. En cas de nécessité absolue, j’ai juste le contact avec l’agent de circulation par la radio du bord. Il faut donc que j’accepte de vivre seule des journées entières, les yeux rivés sur les rails et sur les instruments. Les gens ne se rendent pas compte de cette solitude. En plus, je pars sur deux jours, sans pouvoir rentrer à la maison. Le soir, je suis hébergée dans un foyer ou dans un hôtel prévu pour les personnels de la SNCF dans chaque « gare d’origine », là d’où démarrent les premiers trains du matin.
    S’il y a du retard, je ne peux pas faire grand-chose pour le combler. Chaque train a une « marche tracée ». Par exemple pour un St-Nazaire-Nantes, tout est prévu pour que j’arrive à une heure donnée, avec des vitesses de référence. De toute façon, l’engin doit respecter une vitesse limite, et la voie comporte des tronçons à vitesse imposée. Chez nous, quand on dit qu’on roule à 140 à l’heure, ce n’est pas 141. Si jamais je dépasse d’un seul km/h, mon supérieur viendra me signifier que j’ai commis une faute. Quand la « marche tracée » est basée sur la vitesse limite, impossible de gagner la moindre seconde. En fait, pour rattraper du temps, il faut avoir une marche de base souple. Par exemple, quand deux trains partent à peu près à la même heure sur les lignes de Redon et de St-Nazaire qui se rejoignent à Savenay, on va demander à l’un de rouler plus lentement pour pouvoir passer derrière l’autre. Au lieu d’une vitesse de base de 140, il roulera à 120. Ainsi, s’il a du retard, il pourra en rattraper un peu. Mais c’est de plus en plus rare parce qu’il y a de plus en plus de trains. Il faut que ça dégage. On n’est pas dans un avion qui peut voler en dessous, au-dessus, à droite ou à gauche des autres. Les trains, c’est vraiment tous à la queue-leu-leu. Donc, toutes les marges sont aux taquets. C’est mathématique.
    Conductrice de train, c’est le métier qui me faisait rêver petite. Quand j’ai commencé, je partais à midi et je revenais le lendemain pour midi après avoir dormi à l’extérieur. Aujourd’hui, je peux partir à 5 h du matin et revenir à 22 h le lendemain puis changer complètement d’horaires le jour suivant. Dans ces conditions, gérer la vie de famille devient compliqué. À la fatigue, s’ajoutent la pression d’un management agressif et la lassitude d’être corvéable à merci. Au début de ma carrière, aucun cheminot n’émettait même l’hypothèse de quitter la SNCF. Maintenant, je ne connais pas beaucoup de conducteurs qui ne se demandent pas ce qu’ils vont faire plus tard parce qu’ils ne se voient pas dans ce métier toute leur vie.

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    Les yeux rivés sur les rails
    Florence Duraffourg, conductrice de TER – Propos recueillis et mis en récit par Pierre Madiot, coopérative Dire Le Travail

    Jacques Bertolini Bravo pour ce texte que j’aurais pu écrire il y a …30 ans ! Sauf que j’ai fait le grand saut après 15 ans de conduite ; je n’ai pas accepté que l’on brade la sécurité en supprimant « l’aide conducteur » au motif de l’installation de la radio à bord . Reparti dans mes Cevennes « loin des bruits de la grande ville » . Ca a été galère mais je ne regrette rien . Comme tu dis , j’ai eu la chance de ne pas avoir d’accident de personne , on y pense toujours , comme la hantise de franchir un carré , après 30 ans il m’arrive encore de cauchemarder avec ce putain de train qui n’arrête pas de s’arrêter ! Le stress était permanent , on évacue comme on peut , alcool , cigarette ou autre , et combien de divorce liés à tout ça ! Aller je te souhaite le meilleur et bien sûr je suis de tout cœur avec vous pour vos légitimes revendications .

    gerard filoche : et moi je fus deux fois autre mois conducteur en second, assez ces nuits mois pour me souvenir de la fatigue des plannings de trois semaines, et pourtant j’avais 20 ans

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