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Intervention au BN du PS de mardi 29 octobre : changement de cap et ecotaxe

pourquoi on ne taxe pas les camions au km ?

Résolution sur Arcelor-Florange et Pétroplus, adoptée par le conseil fédéral du PS des Pyrénées-Atlantiques, unanime, vend 30 nov 2012

Arcelor-Florange et Petroplus méritent une action forte pour ouvrir une phase de redressement. Nous proposons de procéder à des nationalisations temporaires, dans l’attente d’un repreneur fiable prêt à rester durablement. Cette action ne doit pas être un simple symbole : elle doit s’accompagner d’une réflexion stratégique sur l’avenir de la filière acier en France, d’une réflexion sur la transition énergétique et soutenir des recherches pour que nous ne prenions aucun retard technologique.

« Nationalisation » n’est pas un gros mot ! il faut une économie mixte

il est manifeste à la lecture attentive de l’accord signé avec Mittal que l’emploi n’est pas conservé de façon pérenne, que le fonctionnement des hauts fourneaux n’est pas assuré au delà d’avril 2013, que la filière de l’acier est incertaine (même sous future éventuelle version Ulcos, projet européen lointain – a échéance de 5 ou 6 ans ? – pour lequel Mittal n’a toujours pas postulé alors que la date limite de dépôt à Bruxelles est le 20 décembre 2012).

14 questions/14 réponses sur le « Pacte de compétitivité »

Vouloir créer 17 « Allemagne » comme le prétend Angela Merkel n’a aucun sens. Si l’Allemagne a aujourd’hui un important excédent commercial c’est parce que d’autres pays européens (dont la France et les pays du sud de l’Europe) connaissent un déficit tout aussi important. Dans une zone où 70 % des échanges sont intercommunautaires, prôner la compétitivité des uns se fait forcément aux dépens des autres.
C’est une Europe plus solidaire, à l’inverse de ce que préconise Merkel qui permettra de sortir l’Union européenne de son marasme. Il faudrait pour cela non seulement un pacte de croissance digne de ce nom mais instaurer (par étapes) un salaire minimum européen pour en finir avec le dumping social auquel s’est livré l’Allemagne entre 2000 et 2005. A chaque élection européenne, notre parti fixe cette perspective mais l’oublie malheureusement aussitôt après.
L’Allemagne, de surcroît, n’est nullement un modèle. C’est un désastre social pour des millions de salariés. Le faible taux de chômage s’explique surtout par le fait que l’Allemagne manque cruellement de jeunes. Les lois Hartz I, II, II et IV, votées de 2003 à 2006, ont fait de l’économie allemande une économie duale où coexistent un secteur industriel avec des salariés relativement bien payés et un secteur des services où foisonnent les emplois à temps partiel imposés, les emplois précaires et où ¼ des salariés sont des salariés à 400 euros.

Arguments n°10 « Compétitivité » : illustration de la motion 3 / vote le 11 octobre

Le groupe PSA, par exemple, a versé 6 milliards d’euros à ses actionnaires, sous forme de dividendes directs ou de rachat d’action, au cours des dernières années. Il n’a donc pas suffisamment investi et, maintenant le Conseil d’administration, représentant des actionnaires, décide de licencier 8 000 salariés et de mettre plus de 20 000 autres employés dans la sous-traitance au chômage. C’est comme ça que PSA compte assurer sa compétitivité.

Nous déposerons une motion sur les questions sociales au débat du congrès du PS, on y parlera des salaires et des salariés

Le 2 septembre nous sommes à J – 9.

Une semaine pour régler les questions soulevées ici.

Nous nous adressons à tous les militants socialistes pour qu’ils s’engagent aussi dans cette bataille et nous aident. Nous sommes connus pour notre sérieux militant, notre loyauté aussi, on fait ce qu’on dit, on dit ce qu’on fait, nous souhaitons avoir des réponses, vite, nous souhaitons unifier le meilleur de chaque contribution, et faire une excellente motion de combat, de fond, « le social au cœur ».

Achetez et lisez l’Humanité dimanche, retrouvez la chronique « au boulot » : Contrôler les licenciements d’abord

« Un bon tien vaut parfois mieux que deux tu l’auras… » et « qui peut le plus peut le moins » : ne pourrait-on d abord et, cela serait plus rapide et moins risque, renouer avec un contrôle combine des syndicats et de l inspection du travail, restaurant une autorisation administrative obligeant tout patron à rendre des comptes et à négocier préalablement à toute destruction d emploi ?