Il y a eu, par le passé, d’autres circonstances où les votes au sein du PS n’ont pas été loyaux ni sincères. L’une d’entre elles est « oubliée », comme par hasard, dans tous exemples actuellement sortis sur la place publique. Il s’agit du referendum interne du 1er décembre 2004.
En fait les votes ont été « orientés », ce jour-là, de telle façon que le « oui » au TCE a obtenu 58 % et le « non » a obtenu 42 %. Mais ce n’était pas la réalité, et n’importe qui, regardant de près les votes aurait pu le constater, grande fédération par grande fédération. Comme par hasard, les rédacteurs d’un livre qui fait actuellement scandale sur « les arnaques, etc… » semblent oublier cet événement. C’était là qu’il fallait apporter du nouveau.
Dommage, car c’était le « non » qui était majoritaire à la base du PS, et s’il n’y avait pas eu insincérité dans le « recollement » des votes, le PS aurait été pour le « non » et la face de la gauche aurait été changée, elle aurait été unie, il y aurait eu 70 % de « non » le 29 mai 2005, la gauche serait allée au combat ensemble en 2007 et aurait gagné… (extrait de « Où va le PS, 40 ans après mai 68…tome 2 livre de GF à paraître JC Gawsevitch) :
Le vote, certes, devait se dérouler, à bulletins secrets, avec un isoloir obligatoire, deux bulletins au choix, un pour le « oui », un pour le « non », l’abstention n’étant pas comptée. Aucune procuration n’est autorisée. Nul ne peut émarger à la place d’un autre. Les cotisations doivent être payées.
Selon les « pointeurs » les plus avisés, fin novembre 2004, cela devrait se jouer à 500 voix près (en faveur du « non ») ; d’autres envisagent un étiage raisonnable de 55 %. Mais il y a quatre fédérations où le « sort des urnes » est plus incertain : les Bouches-du-Rhône, l’Hérault, la Haute-Vienne et le Pas-de-Calais. Est-ce parce qu’elles sont plus fortes et plus difficiles à « contrôler » ? Est-ce parce que des freins à la démocratie et le marchandage y sont davantage possibles qu’ailleurs ? Il est vrai que, dans le PS, cinq à six fédérations rassemblent à elles seules 25 % à 30 % des adhérents. Et des dizaines de petites fédérations, même si elles sont majoritairement pour le « non », ne peuvent contrebalancer ces mastodontes.
Selon les observations des « voyageurs » (orateurs défendant les deux positions du « oui » et du « non ») qui se déplacent d’une ville à l’autre, d’une section à l’autre, dans toute la France, c’est le « non » qui doit l’emporter : partout il augmente, et nettement. Les opposants NM, (Nouveau monde) du NPS (Nouveau parti socialiste) et de FM (Force militante) constatent que les scores probables du « non » dépassent le nombre des voix rassemblées à Dijon, parfois même de 50 % ! Pourvu que le vote soit sincère !
Le « recollement des votes » s’opère dans la nuit du 1er au 2 décembre. Mais au bout de deux mois d’un débat remarquable, le résultat officiel est de 42 % pour le « non » et de 58 % pour le « oui ».
Les ouiistes se réjouissent. Mais le résultat a été dénaturé. Ça cloche : comment passe-t-on de 37,5 % de voix de NPS + NM + FM (les trois courants sont alors en faveur du « non ») lors du congrès de Dijon à 42 % avec les « fabiusiens » qui devraient apporter beaucoup plus, si, de surcroît, on sent dans les AG que le « non » est plus puissant ?
Pourquoi 58 % de « oui » ? Il a fallu battre le rappel de ceux qui ne votent jamais, qui ne viennent pas aux AG, ou bien donner les coups de pouce nécessaire. Ou bien…
Il est difficile de croire que la fédération du Pas-de-Calais (12 000 adhérents, 12 % des voix du parti), dont le dirigeant était d’abord pour le « non » avant d’appeler à voter pour le « oui », vote à 65% pour le « oui » alors qu’en réalité 65 % de la population votera « non » en mai. Ce n’est tout de même pas là où le parti est le plus « fort » qu’il se trompe le plus par rapport à son électorat.
Déjà, le Pas-de-Calais socialiste, en interne, avait voté pour le « non à Maastricht » en 1992 : de quoi faire réfléchir le PS qui avait appelé à voter « oui » et qui se trouva ainsi, déjà, désavoué en son fief dans les urnes.
Les socialistes du Pas-de-Calais sont de braves gens, sincères, ils ne sont pas en cause, ce ne sont pas des tricheurs, ce ne sont ni des « bobos » ni des « notables ». Ils vivent, ils habitent, ils travaillent avec leurs voisins de ces villes populaires qui voteront massivement « non ». Comment expliquer qu’ils votent en interne (le 1er décembre) « oui » et en externe (le 29 mai) « non » ?
En fait, dans les sections de 600 à 700 personnes ou plus, une petite partie est vraiment venue voter, le reste a été rajouté, bien sûr : là où il y a 70 votants exprimés, il y a émargement pour le compte de ceux qui ne sont pas venus, et l’on décompte 600 ou 700 votes dans le sens souhaité par la fédération… . Suffisamment et dans suffisamment de sections et de fédérations pour que les résultats nationaux aient été faussés.
Il suffit de constater que, partout où les grandes fédérations ont « fait la décision » le 1er décembre et permis le basculement en faveur du « oui », c’est le « non » qui l’emportera le 29 mai 2005. En fait, selon les sondages réalisés au sortir des urnes, 59 % des électeurs socialistes voteront « non » dans la vraie vie. À croire, donc, qu’en interne la vie n’était pas tout à fait vraie.
C’est un éclairage important pour ceux qui désespèrent de changer ce parti un jour. En fait, si la base des adhérents pouvait voter librement en conscience, sans chantage à la crise, au légitimisme, sur le fond, cela se traduirait par un ancrage fort et puissant à gauche.
Rappelons qu’en un vote « libre » en mars 1996, sans enjeu de pouvoir, pour une simple convention organisée par Lionel Jospin sur « Le monde, l’Europe, la France », 52 % des militants avaient voté un texte intitulé « tourner la page de Maastricht » proposé par la gauche socialiste.
18 Commentaires
TRAHISONS!!!
Ces pratiques sont inadmissibles!
Martine Aubry et toute la direction du PS sont devenues ILLEGITIMES, pire encore, ILLEGALES!!!
On n’est pas dans une république bananière ici, ni en dictature!
Il faudra se battre sans relâche contre ceux qui fraudent et qui donc ASSASSINENT la démocratie!
La parole doit être rendue au peuple et les socialistes aussi doivent respecter le verdict des urnes!
La fraude, c’est un attentat contre la démocratie!!!
Martine Aubry doit vite démissionner afin de restaurer leur honneur bafouée aux militants socialistes…
Aucu, aucu, aucune hésitation
Sinon, sinon, c’est la révolution!!!
Pour les TRICHEURS, c’est GAME OVER!!!
Comme vous, je ne tolère pas la fraude, tripalement, viscéralement, je sais qu’elle existe partout, depuis les chaussettes de Perpignan, jusqu’aux fausses urnes de Kaboul, en passant par Miami, ne parlons pas de l’UMP, cela surgit même dans Attac…
les socialistes doivent être exemplaires, plus que d’autres, car il n’y a pas de socialisme sans démocratie, ni d’ailleurs de démocratie réelle sans socialisme…
bien, les dernières batailles sur la non sincérité des scrutins internes au PS, vont, je l’espère, faire avancer les choses, aider à imposer, épurer, clarifier le fichier national, les cotisations nationales, le contrôle des fichiers des fédérations, des sections, les votes avec des assesseurs sur présentation de la carte d’identité et la carte de membre à jour, tout cela doit être codifié minutieusement…
cela doit être valable dans les fédérations 62 ou 59 comme dans celles du 69 ou du 13 ou du 34… car il semble que toutes les grandes fédérations, qu’elles aient soutenu Aubry ou Royal, posent problème..
vous vous rendez compte de ce que seraient des « primaires » si ce n’était pas le cas ? Vous vous rendez compte de la question concrète des « adhérents à 20 euros » sans ces mises à jour démocratiques ? Pire, s’il s’agissait d’adhérents à 1 euro…
non, il faut des partis structurés, de militants, pas de supporters désinvoltes en matière de démocratie, qui viendraient pour « bourrer les urnes » en versant… 1 euro sans s’engager en quoi que ce soit par ailleurs…
je suppose que vos exigences vous poussent à ce qu’un parti fonctionne le plus démocratiquement possible et que vous êtes membres d’un parti exemplaire en la matière… au fait de quel parti ?
nous avons reçu :
Quelques réflexions en passant :
1° Nous savons tous comment se font les votes des adhérents du parti en section : dans la réalité, le poids des responsables locaux, et des élus plus encore, est déterminant. Cela explique le caractère très homogène de la plupart des sections du parti, alors qu’il n’y a aucune raison, sauf dans des cas de majorités écrasantes (dans les 75 / 80 %) que des sections entières votent pour une motion et d’autres, entières aussi, pour une autre motion, etc…
2° Le mélange complet entre le vote sur les motions et la désignation des responsables, avec la méthode des listes de candidats « ouvertes », chacun pouvant se déclarer candidat à un niveau au titre d’une motion sans que préalablement au vote des adhérents, le courant en question ait défini l’ordre des candidats est un véritable pousse-au-crime ; chacun sait « qu’on » fait voter dans sa section, dans sa fédé, avec l’objectif clair d’afficher ensuite « je vaux tant de voix et donc je réclame un siège au conseil (fédéral/national, ça dépend des ambitions) ; ce système est totalement pervers et je ne vais pas rappeler ce qui s’est passé pour DS lors de la composition du dernier CN pour en faire la démonstration, chacun ayant les faits bien en tête.
3° Les dérives dénoncées dans le bouquin concernent un tripatouillage à l’échelon fédéral, qui aurait été piloté par le national. Les fédés spécialistes de ce genre de magouilles sont connues de longue date, et il est étonnant primo que les « journalistes » ne se soient intéressés qu’à la fédé du Nord (qui n’est pas la plus clean, mais sans doute pas la pire dans le genre), et qu’à l’élection du Premier secrétaire (pourquoi pas le vote sur les motions ? la désignation du candidat à la présidentielle ?).
4° Le bouquin arrive à point nommé pour tous ceux qui veulent la mort du parti. La droite sarkoziste, bien sûr, qui sait bien que sa présence au pouvoir n’est due qu’à l’absence d’alternative politique que seule le Parti Socialiste peut incarner et qui fait tout ce qui est nécessaire pour empêcher son émergence, mais aussi les « big bangueur » qui veulent la fin du parti pour le transformer en un « machin » démocrate en le dissolvant dans un centre dit « gauche » avec le MODEM, les libéraux-libertariens, les verts tendres et autres « moralistes ».
5° La réaction des ségolistes montrent qu’ils sont prêts à tout pour foutre le parti en l’air, y compris alimenter la polémique (s’ils n’en sont pas à l’origine) afin de faire en sorte que les élections régionales soient catastrophiques pour la gauche. Ils roulent clairement pour la droite, tout simplement parce qu’ils roulent à droite depuis le début.
6° Le positionnement de DS est compliqué à élaborer : nier l’évidence de l’existence de pratiques anti-démocratiques dans le parti, c’est se disqualifier. Accréditer la thèse du « complot pour Aubry », c’est clairement jouer la fin du parti sous sa forme actuelle. Je proposerai qu’on joue carte sur table et qu’on élabore collectivement et qu’on rende publique nos propositions pour une rénovation démocratique du parti. La meilleure défense (encore qu’on ne soit pas attaqués), c’est l’attaque.
HLB
Le cas du référendum est complètement différent!!!
A l’époque je n’étais pas si proche du PS que maintenant mais je sais que des amis ont voté OUI au scrutin interne alors que dans nos discussions nous étions tous d’accord pour voter NON au TCE…
Quand je leur demandais pourquoi ils me disaient qu’ils ne voulaient pas infliger un camouflet à Hollande pour le scrutin interne…
Donc pour le référendum peut être que la victoire interne du OUI s’explique autant par la bêtise de nombreux militants que par la fraude…
En tout état de cause, que les gens votent contrairement à leurs convictions ou que les fraudeurs votent à leur place, c’est le signe d’un parti en pleine déconfiture et qui n’est pas digne de gouverner la France…
C’est peut être cet aspect d’incompétence et de fraude qui est accolé au PS qui a empêché Ségolène Royal de pouvoir convertir sa popularité en adhésion en 2007! Car ce que beaucoup, comme moi, craignaient, c’était non pas la supposée incompétence de Ségolène Royal que les turpitudes de sn parti si elle avait été élue Présidente…
D’où l’écrasante victoire de Sarkozy, l’horreur inspirée par le personnage étant moins dissuasive que la panique à l’idée de porter le PS au pouvoir!!!
@Anticons…
tu es en plein délire!!!
Si Ségolène Royal a été battue, c’est parce que les malfaisants alliés objectifs de la droite, comme Jospin et sa femme la philosophe néo réactionnaire Agazinski, comme Fabius et son ex Carla Bruni, DSK et sa future paye de grand chef du FMI-affameur du monde avait tout intér^ùet à ce qu’elle soit battue sinon ils n’auraient pu espérer ni strapontin ni candidature en 2012…
pour les ambitions personnelles démesurées des socialistes traïtres à leur candidate, il fallait qu’elle perde sinon ils n’existaient plus!!!
tant pis pour le peuple qui morfle maintenant, mais les soacialistes traîtres à la cause comme Jospin, Fabius ou DSK n’ont jamais pensé au peuple, ils ne savent même pas ce que c’est!!! Ils n’ont jamais été boursiers du gouvernement eux, à la différence de Ségolène Royal qui, se souvenant de ses origines modestes, a créé le FONDS SOCIAL DES CANTINES pour aider les familles modestes à payer la cantine des collégiens et des lycéens!!!
si je comprends bien on a affaire avec “anticons” et “tricky boy” à de curieux discours :
L’un serait prêt, tout en vomissant la fraude, à excuser.. la fraude lors du referendum en la remplaçant par la “bêtise” des militants (sic). Mais les militants dans un vote libre, je le répète, sans enjeu de pouvoir, en mars 1996 à 52 % des voix pour “tourner la page de Maastricht”. Cela signifiait politiquement quelque chose de fort, de façon liée, dans le pays et dans le parti entre 1992, 1996, 2004, 2005…
le même craint davantage la turpitude du parti socialiste que l’incompétence de Royal : incroyable. Car même si le PS n’est pas bon et si la candidate n’est pas bonne, n’importe quel militant de gauche sensé, cultivé, sait qu’on doit choisir un parti et non une personne, que c’est forcément plus progressiste, plus républicain…
l’autre croit que c’est à cause de quelques dirigeants qu’il déteste s’il a manqué 2 millions de voix à sa candidate, il attribue à ces dirigeants un pouvoir (malfaisant) inouï…
il ferait mieux de réfléchir au fait que la candidate a fait SA campagne librement, échappant à tout contrôle du parti, avec SES ténors du parti, ses BARONS à elle choisis par elle, CONTRE ce qu’il y avait de meilleur dans le programme du parti…(35, 60, 1500…droit du travail)
Gérard tu as raison…
à ceci près que le PS n’a aucun projet…
que le petit livre intitulé « Projet » faisait peur aux militants socialistes qui craignaient par dessus tout d’être obligés d’aller défendre ce projet bancal, banal, sans innovation et sans âme…
que le Pacte Présidentiel de Ségolène Royal n’a même pas été critiqué par Besancenot le lendemain du discours de Villepinte et la seule critique qu’il a pu dire c’est, en substance, « espérons que les promesses seront tenues »…
à ceci près aussi que DSK aurait été éliminé dès le premier tour car la gauche aurait voté à gauche et la droite à droite, ce qui veut dire que la gauche n’aurait pas pu voter DSK car il ne parle que de flux financiers et jamais d’êtres humains et la droite n’aurait pas voté pour le soi disant représentant de l’autre camp!
à ceci près aussi que les casseroles que se traîne Laurent Fabius sont trop énormes pour qu’il puisse dépasser aussi le premier tour… Je ne fais pas uniquement allusion à la pitoyable affaire du sang contaminé qui a brisé net sa carrière mais aussi et surtout à la politique de rigueur donc de droite qu’il a imposé au pays…
donc Ségolène Royal a été le chois du coeur pour certains et de la raison pour d’autres…
et les uns et les autres ont eu raison puisqu’à la différence de Jospin éliminé, dans une élection imperdable, par l’extrème droite nationaliste et xénophobe, elle s’est qualifiée, elle, pour le second tour alors que tout le monde se gaussait déjà de son élimination et que les caciques du parti la trahissaient ouvertement ou la poignardaient dans le dos en votant Bayrou!!!
Bravo et merci pour ce texte…
Je rappelle que la direction du PS avait alors posé 7 conditions à la commission « Giscard » pour faire voter OUI… Aucune des 7 conditions n’ayant été acceptée il eût été logique que le parti fût cohérent avec ses principes et n’acceptât point le rôle de paillasse auquel le vouait la commission GISCARD…
Cependant—tradition de servilité oblige—la direction du parti ne voulût point prendre au sérieux ses propres objections ( pourtant archi-légitimes )
car faire de la peine à « Bruxelles » eût déplu au grand patronnat et aux fonds de pension…
Pour masquer cette » dégonffle » peu compatible avec un miligramme de dignité les GOUROUS de » l’économie ouverte » et de la » nécéssaire adaptation à tout-et-n’importe quoi » ont alors choisi de consulter la BASE en essayant de faire valider leur » apostasie-et-enterrement du socialisme » par les militants…
Plus proches du peuple et des réalités ces braves « militants » ont lu avec dégoût le trés criticable T.C.E … Dégoûtés par ce texte ABSCONS les militants votèrent NON mais un système de tricherie trés efficace réussit à inverser les scores… Cela ne provoqua aucun scandale puisqu’alors AUBRY, HOLLANDE, ROYAL, DRAY,…etc… étaient tous partisans de baisser de grés ou « autrement » le froc du parti : s’allonger à plat ventre cuisses écartées devant « BRUXELLES » est plus qu’un simple plaisir : c’est une VOCATION.
« En fait, selon les sondages réalisés au sortir des urnes, 59 % des électeurs socialistes voteront « non » dans la vraie vie. À croire, donc, qu’en interne la vie n’était pas tout à fait vraie. »
ou alors, ce qui est plus probable, le PS est dfevenu complètement sourd aux aspirations populaires…
et c’est plus confortable comme ça!!!
en tout cas les classes populaires qui avaient déserté Jospin en 2002 avaient recommencé à voter PS en 2007 pour Ségolène Royal…
les cadres du PS se sont affolés car si le PS devient un parti ouivrier, leur place risque de sauter eux qui sont très majoritairement classes supérieures…
donc il fallait tuer politiquement Royal que les classes populaires commençaient à écouter!!!
ils ont presque réussi, à forces de magouilles indignes et de fraudes électorales massives!!!
Cher tristibobo…dans ton cas la GOGOLENE est une drogue dure et je te conseille de diminuer la dose avant qu’elle ne te diminue… Sauf si faire parti d’un fan’s club est vital pour toi…
Je suis infirmier psy et , à ce titre, je connais bien les classes populaires puisque la psychiatrie publique paupérisée ne soigne plus que les chômeurs-ouvriers-employés…Beaucoup d’entre eux ont effectivement voté pour ta » dame blanche de la bravitude » tout en exprimant qu’ils ne le faisaient que pour 2 raisons … 1/ éviter la reproduction du 21 04 2002 et surtout 2/ voter contre SARKO. Mais j’atteste que presque tous pensaient que GOGOLENE ne ferait pas grand chose pour eux sauf contrainte par de forts mouvements sociaux…
Tu vas bien sûr nier cette évidence parce ton idôlâtrie t’aveugle…Peu importe, mes diatribes s’adressent aux autres lecteurs de ce blog.
Je suis bien persuadé qu’il pensait que Ségolène ne pas grand chose pour eux et que, en même temps ils étaient persuadé que le candidat de la gauche cling cling, le dom juan D-SKASKA aurait fait tout contre eux et que Fabius aurait fait pire encore!
En plus avec un PS en plein délitement, sans âme, sans programme, sans idées, il est certain qu’elle n’aurait pas pu déplacer des montagnes…
Mais elle aurait pu, patiemment, poursuivre son Pacte Présidentiel…
Un programme que les phobies des anti ségolistes pavloviens nous décriront comme à droite! Dès qu’ils sont à bout d’arguments, dès qu’ils ont un contradicteur, ils se rappellent les vieux préceptes socialo-socialistes « accuser son chien de la rage, et le socialiste de droitisme »!!!
ESSAYONS…d’être sérieux 5mn- Curieusement je ne vois strictement aucune différence entre Ségolène et DSK ( même si le côté « fornication » de DSK m’amuse alors que le côté « petite famille chrétienne de la petite maison dans la prairie » de Marie-Ségolène me plonge dans un trés profond ennuis et un léger dégoût.)
Pour comprendre ce qu’est Ségogolène il faut se souvenir de son clin d’oeil au « BLAIRISME » ( BEURK!!! ), de son soutien abject aux sarkozillonnes ni(aises)putes-ni(aises)soumises (mais niaises sicophantes au service de l’état policier )…etc…etc…
Tu dis que GOGOLENE n’aurait rien fait contre le peuple…Je ne le crois pas parce que son principal FAN , le maire de Lyon est un véritable taré qui, sous prétexte de santé publique, veut mobiliser la populasse contre les fumeurs et s’acharner contre cette « minorité visible »…J’ai lu 2 blogs
tappez « Lyon 150 euros d’amende pour un mégot » et lire les débats qui s’en suivent sur « écologie caradisiac » et « zigonet.com »…Donc: je pense que le moralisme néo-puritain de Marie-Ségolène aurait été encore pire que celui des exécrables Ballourdine Vachelot et autre Xavicieux Bertrand.
Pour ma part, j’ai voté et soutenu Laurent Fabius, et je continue à penser que s’il avait été désigné, il aurait probablement gagné
tout ce que vous dites contre lui, repose sur les préjugés (graves, lourds, inquiétants) et les manipulations sondagiéres, (qui ont joué sciemment en faveur de S Royal en nov 2006, y compris hélas, en pesant sur les militants).
Mais si Fabius avait été désigné, il aurait progressé de 20 à 30 points en moins de trois semaines. Sa popularité aurait été reconstruite par le seul fait qu’il devienne LE candidat du PS. Et il aurait eu alors de meilleures qualités politiques. Certes il nous aurait fait du Mitterrand avec ses limites, mais cela aurait été gagnant…
Et tous les mécanismes jouant 1°) contre sarkozy 2°) pour un vote unitaire de la gauche au 2° tour, auraient joué à plein pour Fabius comme pour Royla. Sans doute mieux car fabius avait été pour le « non ». Et en plus, il aurait été capable de défendre sur le fond, mieux le programme du PS adopté en juillet 2006, y compris 1500, 35, 60… et cela aurait fait la différence essentielle
défendre 35, 60, 1600 c’est gagner 2 à 3 millions de voix de plus dans les réserves de la gauche…
cela aurait valu aussi sans doute pour DSK, mais en partie, car DSK était pour le « oui », et Fabius pour le « non », et le « non » était plus proche et plus en phase avec les attentes de l’électorat de gauche
c’est sur le FOND que Royal a perdu et était la plus mauvaise en dépit qu’elle ait eu l’atout exceptionnel, positif, et rassembleur d’être une femme… elle a eu 17 millions de voix en dépit de sa campagne… tellement le rejet de Sarkozy était fort…
les classes populaires (expression ambigüe, je préfère parler de salariat) n’ont pas déserté Jospin en 2002, elles auraient voté pour lui et il aurait gagné s’il avait été au deuxième tour. Mais au premier tour, une partie importante de l’électorat de gauche a penché plus à gauche pour dire à Jospin qu’il fallait aller dans ce sens… et ce qui est arrivé, c’est que les voix qui sont allées là, ont manqué au candidat pour franchir le seuil…
rappelons qu’il y avait plus de voix à gauche qu’à droite, en 2002 !
je rappelle aussi que le directeur de campagne de Royal, choisi par elle, Rebsamen, un « éléphant » de taille, défendait l’idée que « travailler plus pour gagner plus » c’était une juste idée… comment ne pas perdre alors face à Sarkozy… alors que l’élection était imperdable
ce n’est pas vrai que le « projet » du PS adopté le 6 juin et le 1er juillet 2006 ne permettait pas de gagner, je ne l’ai pas voté car insuffisant à mes yeux, mais je l’avais quand même amendé dans un sens meilleur (les 60, les 35, …) . Mais S Royal ne s’est pas impliquée dans son élaboration (elle ne se battait ces jours-là que sur « les camps militaires pour les jeunes délinquants »), elle a quitté la salle au bout de 5 h de discussion sur une durée totale de 10 h, elle a laissé voter en pensant sans doute en faire à sa tête avec son « Pacte présidentiel », mais hélas ce Pacte présidentiel était en retrait par rapport au « projet » du PS… elle y avait ôté les aspects les plus positifs, n’a jamais parlé de la retraite à 60 ans (alors qu’elle a été élue en Poitou-Charente en 2004 comme les 20 présidents de région socialistes parce que nous nous étions opposés à la loi Fillon en 2003…) (alors que la retraite reste une des premières préoccupations des Français, ca vaut aussi des millions de voix…) elle n’a jamais parlé du Code du travail ré écrit en pleine campagne présidentielle les 7 et 12 mars par ordonnance, etc…
je prie les interlocuteurs ici d’écrire le plus correctement possible et de respecter les gens car c’est la condition pour le respect des idées : supprimer les « gogolene » et autres vulgarités, svp
Beaucoup d’imprécations gratuites et injurieuses… Dommage, le fond de ton discours perd en clarté et en crédibilité… Peux-tu reprendre en étayant un peu?
P.S. : Ségolène la rouge, c’est pas aussi celle qui disait que le smic à 1500€, les 35 heures et la retraite à 60 ans étaient indéfendables et que c’est à cause de cela qu’elle avait perdu l’élection? Ce n’est pas elle non plus qui demandait à chaque français d’avoir un drapeau tricolore chez soi? Ce n’est pas encore un fois elle qui a soutenu mordicus le oui à la constitution européenne libérale (comme d’autres « socialistes », c’est vrai)?
Je ne comprends pas non plus que tu nous accuse d’être la caution de gauche de DSK… A mon sens, au moins, il est clairement converti au libéralisme et à l’économie de marché, ce qui le disqualifie à mes yeux d’emblée pour l’union de la gauche. L’union du Modem, peut-être, mais pas du P.S. Peut-on ne pas être « fan » de Ségolène Royal, sans pour autant être accusé d’être vénal ou fasciste?
« Mais au premier tour, une partie importante de l’électorat de gauche a penché plus à gauche pour dire à Jospin qu’il fallait aller dans ce sens… et ce qui est arrivé, c’est que les voix qui sont allées là, ont manqué au candidat pour franchir le seuil… »
Je suis sûr que ta conclusion, Gérard, c’est que la gauche du PS aurait dû « être raisonnable » et droitiser son discours pour qu’il soit acceptable par ton parti.
C’est là où tu te trompes. Et lorsque l’histoire repasse les mêmes plats, tu persistes à faire les mêmes erreurs. Il ne te viendrait pas à l’idée une seule seconde, au vu des circonstances, que c’est au PS de faire un petit pas vers la gauche, d’envoyer un signal qui empêcherait de faire le constat (de plus en plus évident) qu’il glisse inexorablement vers la droite ?
Non, tu es toujours dans le déni et tu refuse de voir ce glissement à droite malgré tous les signaux qui l’indiquent.
Oh Gilbert tu es épuisant de contre-sens ! Mais lis donc D&S pendant l’année 2002, y compris fin 2001, nous avons bataillé avec la gauche socialiste au contraire de ce que tu dis, pour gauchir la campagne au maximum en pronostiquant que sinon Lionel Jospin perdrait,
s’il nous avait écouté, certes, LCR, LO et PCI n’auraient pas eu 11,5 % des voix le 21 avril, mais le candidat PS aurait eu assez de voix pour passer au 2° tour et gagner…
Jospin a été conseillé à la fin par des droitiers genre Moscovici, un oiseau de perdant celui-là, pour mener une campagne « modérée », et axée sur le second tour… alors qu’il fallait dynamiser à gauche dés le premier tour…
le 21 avril 2002l, la gauche n’a pas perdu de voix, il s’est produit un déplacement interne au sein de celle-ci, vers la gauche, par la faute à Jospin qui se croyait assuré de vaincre au second tour et qui le préparait, mal, dés le premier
Il y a un contresens dû à une mauvaise formulation de ma part. Quand je parle de la gauche du PS je ne voulais pas parler de D&S mais des formations à la gauche du PS (je sais que D&S a un discours plus à gauche que le discours officiel du PS).
Ce que je voulais dire, c’est que vous ne cessez, toi y compris, de renvoyer les raisons de la division à « l’extrême gauche » (ce que pour ma part j’appelle simplement la gauche, en comparaison au parti droitier qu’est devenu le PS). C’est vrai que ce qu’elle montre en ce moment n’est n’est guère brillant, avec le PC qui veut faire des alliances à la carte (je suis sûr qu’on finira même par trouver des alliances PS, PC et Modem), mais le PS doit absolument balayer devant sa porte et, je le répète une fois de plus, DONNER DES GAGES, montrer qu’il est dans le camp des salariés. Ce qu’il ne fait pas, je suis désolé de le dire.
Tes positions restent marginales au PS.
D’autre part, tu affirmes que les militants seraient plus à gauche que les dirigeants. Alors qu’attendez-vous pour régler les questions de la démocratie dans votre parti ? Vous avez une occasion en or avec le scandale (déjà connu) de la désignation de Martine Aubry.
Malheureusement, après les petits arrangements, Ségolène Royal n’est plus en mesure de contester le résultat et réclamer un nouveau vote. Ses soutiens de l’époque l’ont lâchée (où est-il, sur cette question, celui qui voulait porter plainte devant la justice bourgeoise pour régler un problème interne à un parti « ouvrier »?)
La seule solution – je ne vous entend pas sur le sujet – serait de réclamer un congrès extraordinaire pour faire le ménage dans les fédérations et régler les procédures de vote (bien entendu, ça peut attendre le lendemain des régionales, encore faut-il annoncer que le PS va s’atteler à cette tâche). Je te fiche mon billet que ce genre d’annonce serait extrêmement positif pour l’opinion publique, Et si D&S faisait cette proposition avec tous ceux (on doit en trouver dans tous les courants) que les magouilles écœurent ?
Je confirme le diagnostic de gérard…
En 2002, 3 femmes que je connais ( 1 psy , 1 assistante sociale et 1 prof de philo ) ont voté Taubira pour des raisons bizzarres:
-la psy parce qu’elle est d’origine kabyle et n’a pas aimé les discours de Yoyospin sur « l’économie ouverte » + non tenue de la promesse de régularisation des sans-papiers…
-L’A.S parce qu’elle avait détesté l’attitude flicardière du gouvernement Jospin contre le mouvement des chômeurs de 1997-1998…
- la prof ne pouvait pas supporter l’attitude de gougnaffier de Claude ALLEGRE et les colères grand-guignolesques de ce sycophante…
Par-ailleurs je connais plusieurs profs et infirmiers qui ont voté BZANCENIAIS-BENETCENOT parce que les privatisations et le mépris des services publics induite par l’abjecte EUROPE les énervaient prodigieusement. Je connais aussi plusieurs jeunes qui étaient ulcérés par le ralliement du PS à l’hystérie sécuritaire et au délire répressif : J -P
Chev^nement à converti la gôche à son éthos de petit procureur BURGEAUD ( 1eres grosses perte de voix, puis il s’est débrouillé pour refaire perdre 4% en se présentant contre Yoyospin…)
Et moi…Peu importe » ite missa est »