Ce n’est pas si compliqué que ça d’expliquer qu’il faut une révolution fiscale en se faisant comprendre de dizaines de millions de salariés.
Il faut défendre la hausse des impôts justes et proposer de baisser les impôts injustes.
Les impôts justes sont directs et progressifs
Les impôts injustes sont indirects et proportionnels.
Sarkozy a baissé les impôts justes : il a baissé les impôts des riches et des sociétés. C’est la première cause des déficits et de la dette dans laquelle il a plongé le pays.
Il faut les ré augmenter et reprendre ce qui doit être repris aux riches, aux actionnaires rentiers et CAC 40. Augmenter les impôts des plus grosses sociétés (lesquelles sont moins imposées que les petites) et augmenter les impôts des rentiers et des plus gros possédants. Il faut restaurer des tranches fines d’impôts progressives disons un barème progressif de 1 à 20 (la droite les a réduit de 13 à moins de 5 tranches). C’est un impôt redistributif, pas simplement proportionnel. Il faut que celui qui a une jaguar paie davantage d’impôts que celui qui a une mobylette. Cet impôt est fait pour corriger des inégalités. Aussi bien dans l’héritage que dans la rente et au travail. Il doit, en ces temps de crises exceptionnelles, s’attaquer particulièrement à tous les revenus supérieurs à 20 fois le Smic. Aucun humain quelque soit son génie, ne mérite de gagner plus de 20 fois qu’un autre : à l’école on vous note de 1 à 20 pourquoi vous paierait-on de 1 à 600? Au-delà de cette limite de 20 fois le Smic, un impôt à 90 % prend tout, comme du temps de Roosevelt lors de la grande crise précédente du capitalisme.
Sarkozy a haussé les impôts injustes, les taxes, sur les sodas comme sur les mutuelles, la TVA, et la TIPP frappant à égalité tous les consommateurs. Un smicard paie deux mois d’impôts en TVA lorsqu’il va au super marché. Il faut tendre à baisser ces impôts injustes, autant qu’on le pourra progressivement et parallèlement à la hausse des impôts justes. Il faut commencer par baisser la TVA sur les produits de première nécessité et premiers besoins. Ce n’est pas normal qu’un jeune qui met de l’essence dans sa mobylette paie autant d’impôts que celui qui en met dans sa jaguar.
Ensuite, il faut expliquer que les cotisations sociales ne sont pas des impôts mais qu’elles alimentent un budget spécifique basé sur le travail et le salaire. Ce ne sont pas des prélèvements obligatoires mais des prélèvements volontaires. Elles ne sont pas étatisées, ni fiscalisées, c’est une part du salaire mutualisé, indirect, c’est exprès et c’est bien ainsi.
En France, il y a deux budgets. Sur le premier, celui de l’Etat, qui fait autour de 300 milliards, il y a 78,5 % de la dette. Sur le second, le budget des caisses de protection sociale, qui fait 450 milliards, il y a moins de dettes, soit 10,5 %
On peut et l’on doit régler facilement le budget de notre protection sociale, en haussant les salaires bruts et, du même coup, les cotisations sociales patronales qui sont bloquées depuis plus de 20 ans
Enfin on doit expliquer qu’il faut redistribuer égalitairement les droits sociaux, que chacun soit traité de la même façon face à la maladie, à l’hôpital, face au chômage, au coût des familles nombreuses, au logement, aux accidents ou a la retraite.
Il n’y a pas trop de dépenses publiques dans ce pays, au contraire il en manque : car de 1996 à 2008 les dépenses publiques ont baissé, trop baissé, alors que la France s’enrichissait, les dépenses publiques ne sont donc pas à l’origine de la dette. Il faut RE-DIS-TRI-BUER ! Et cela permet de comprendre le sens, l’utilité de l’impôt comme celui de la cotisation.
Par exemple : les allocations familiales et les aides aux enfants, aux familles nombreuses doivent être les mêmes pour toutes et tous de la naissance à l’âge adulte. Mais, dira t on alors, il va être donné autant d’argent à celui qui a une jaguar ou une mobylette. Là, oui, car il s’agit de redistribution. Et c’est normal puisque celui qui a une jaguar paie beaucoup plus d’impôts que celui qui a une mobylette. On a entendu « oui mais alors on va donner des allocations familiales à l’héritière Bettencourt » : ce n’est pas grave car on va lui donner quelques centaines d’euros multipliés par son nombre d’enfants mais on lui aura pris quelques centaines de millions d’euros auparavant. Leur foyer “fiscal” est calculé pour tous en même nombre de parts selon le nombre d’enfants ? Oui, mais l’ensemble de leur revenu est soumis à un impôt qui, lui, est progressif ! Ce n’est pas au niveau de la redistribution qu’on corrige les inégalités mais au niveau du prélèvement. De même que ce n’est pas au niveau des retraites qu’on corrige les inégalités antérieures de salaires.
Autre exemple : Raffarin expliquait qu’il ne fallait pas rembourser de la même façon le bras cassé de celui qui était aux skis et le bras cassé de celui qui tombe sur son trottoir d’en face. Si ! Il faut les rembourser de la même façon, ils ont absolument droit aux mêmes soins, dans le même hôpital, côte à côte, dans la même chambre. Sinon il finira par y avoir un hôpital pour les bras cassés des riches et un hôpital pour les bras cassés des pauvres.
Autre exemple : Alain Minc explique volontiers que lorsque son vieux père de 102 ans a été soigné, cela ne lui a rien coûté, il a été pris en charge, et qu’il aurait pourtant eu les moyens de payer lui-même. Il dit le regretter (c’était dans une émission récente sur LCP en face de moi, et hélas, Serge Moatti lui concède « être d‘accord avec lui sur ce point »). Eh, bien non, car s’il y a une prise en charge de la dépendance, elle doit être demain la même pour tous, sinon il y aura des mouroirs pour les pauvres et des hôtels de luxe pour les riches. Il faut que le vieux conducteur de jaguar et le vieux conducteur de mobylette perçoivent la même aide.
Prélèvements progressifs.
Hausse des impôts justes, baisse des impôts injustes.
Redistribution égalitaire.
Ce sont des slogans faciles. Clairs, mobilisateurs pour des millions d’électeurs : il y a 20 millions d’électeurs à gagner le 6 mai.
Ce ne sont pas des explications emberlificotées dans de la vieille dentelle sur les retraites ou sur les impôts qui permettront de gagner
Il faut que chacun reçoive le message en positif : pas question d’opposer des catégories à d’autres, ni ceux qui gagnent 4000 euros à ceux qui en gagnent 1000. Il y a assez a faire en s’attaquant aux hautes fortunes, aux grands du CAC 40, aux rentes, aux patrimoines géants. Il n’y a pas de courage à s’attaquer à ceux qui perçoivent 4000 euros, si on ne s’attaque pas à ceux qui ont plus de 20 fois le Smic c’est à dire plus de 20 000 euros.
pourquoi donc prendre la révolution fiscale par le bout du « quotient familial » ? Si l’on veut augmenter les impôts des riches pourquoi ne pas le faire franchement en augmentant le nombre de tranches et le taux de la dernière tranche. Avec 20 tranches d’imposition et une dernière tranche taxée à 90 % personne ne poserait plus le problème. Ensuite parce que traiter différemment les enfants ne présage rien de bon pour les allocations familiales : ça ouvre le risque est qu’elles ne soient plus versées que sous condition de ressources. Jospin avait déjà mis ça sur le tapis puis il avait réfléchi et reculé. Carter l’avait fait et Reagan n’avait plus eu qu’à mener campagne contre « ces femmes noires célibataires avec plusieurs enfants nés de partenaires différents qui mangent des steaks moelleux alors que vous êtes obligés de vous contenter d’un hamburger » (en substance) pour rayer les allocations familiales de la carte. Les couches moyennes du salariat, déjà privées d’allocations familiales, n’avaient pas fait un geste pour défendre celles des plus pauvres.
De toute façon dans ce pays, 98 % des salaires sont inférieurs en net à 3200 euros. : il n’y a pas de « classe moyenne », il y a un haut, un milieu et un bas du salariat, il faut des solutions unifiantes, compréhensibles en termes d’impôts comme de cotisations sociales. Nous les avons dites ici.
28 Commentaires
En Allemagne, 41 millions d’emplois, une croissance de 3% et un déficit d’1% en 2011.
Il suffit de copier la politique économique allemande plutôt que de continuer avec ces gadgets gauchistes comme plus d’impôts, plus de fonctionnaires, la retraite à 60 ans et le Smic à 1 700 euros.
bah oui Luc toujours aussi nul :
faisons comme en Allemagne, reportons la retraite prévue à 67 ans en 2018 en France à 2029 comme en Allemagne et revenons à 35 annuités comme en Allemagne, au lieu de 42 ici
et haussons les salaires de 34 % pour que rattraper les salaires allemands
t’en veux encore des comparaisons Luc entre la France et l’Allemagne ?
6,53 euros par heure pour les services de sécurité dans l’Allemagne de l’Est
le SPD veut depuis des années instaurer un Smic de 8,50 euros ce qui serait très proche du modèle français, Merkel refuse.
les gouvernements Schröder/Merkel (les pires sont les gvts dits d’union nationale) avaient d’abord baissé les impôts de 45% sur les sociétés puis ils ont réaugmenté à 30 %
TVA = 19,6 % en France, contre 19 % en Allemagne, laquelle s’est rapprochée en augmentant son taux, qui était de 16 % en 2007.
l’Allemagne réalise près de la moitié de son produit intérieur brut avec les exportations en Europe
Selon Eurostat 2010 les Allemands à temps complet travaillent en moyenne 41,8 h par semaine, les Français 41,1 h La moyenne de l’UE = 41,6 h
si retraite avant l’âge légal de départ c’est une décote de 0,9 % du montant par trimestre en Allemagne et de – 2,5 % en France !
l’âge légal de départ en retraite n’atteindra 67 ans qu’en 2029 pour tous les Allemands. EN 2017 EN FRANCE !!! et 35 annuités en Allemagne pas 42 comme ici
En Allemagne, les chances de signer un CDI pour un chômeur ou un inactif ont, elles, baissé de 7 %. LA QUALITÉ DE L’EMPLOI S’EST DÉGRADÉE.
La pauvreté est devenue le lot quotidien de près de 7 millions d’Allemands
Les économies avancées ont enregistré une baisse des salaires réels qui ont diminué dans 12 pays sur 28 en 2008 et dans 7 pays en 2009. BIT
La crise économique et financière mondiale a amputé de moitié la croissance mondiale des salaires en 2008 et 2009, selon BIT
2008 : le salaire annuel brut moyen à temps plein est largement supérieur en Allemagne qu’en France (43 942 contre 32 826 euros, soit + 34 %)”.
Pas de Smic en Allemagne ? !!! c’est la base de l’exploitation et du vol de millions de salariés allemands !
si l’Allemagne a pratiqué la modération salariale ces dernières années, le salaire brut moyen y reste plus élevé qu’en France.
Salaires ? la moyenne des salaires est plus élevée qu’en France malgré une baisse relative et ciblée car il y a des millions de bas et très bas salaires
L’Allemagne « siphonne » l’Europe et la pille en injectant des produits à bas prix faits par des turcs et immigrés car il n’y a pas de Smic
Je remarque Luc que tu viens ici réguliérement balancer des chiffres tordus chaque fois faux ou douteux ou mal interprêtés et quand on te réponds, tu disparais, silence…
très bon billet
mais une question se pose.
Pourquoi Hollande n’est pas si clair que vous?
Décidément j’adore ce que vous écrivez, mon cher Gérard Filoche.
Mais, même question que notre ami : Pourquoi Hollande n’est pas si clair que vous ?
Je viens d’apprendre que Laurent Fabius pense, et écrit, le projet présidentiel, ça craint !
A part son vote non en 2005 au taité constitutionnel, son positionnement à gauche me laisse… rêveur; enfin, dans le sens, mauvais rêve.
@ Fred2Vienne :
« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement. »
Je vous réfléchir sur la transposition de cette phrase à François Hollande.
D’accord avec l’article qui précède. Le candidat du PS est-il socialiste ou énarquiste? Nous souhaitons un VRAI candidat de gauche! qu’il soit clair!
Bonjour Gérard,
Toujours aussi pertinent.
Tout à fait d’accord avec ton analyse.
C’était déjà mon opposition ( et celle des syndicats hors CGT) à la création de la CSG par Rocard en 1989. La CSG étant non une cotisation mais un impôt, cet impôt entrait dans le premier budget de l’Etat, celui « non pré-affecté » en plus, le comble, la CSG était soumis à l’IRPP et faisait que nous payons l’IRPP sur des sommes non perçus. A l’époque l’un des arguments avancé était, au delà de soumettre à contribution des revenus autres que ceux du travail, qu’avec des augmentations progressives de cette CSG elle était en mesure de remplacer l’IRPP.
Le fait que la protection sociale est financée par des « cotisations » fait que ces cotisations ne rentre pas dans le budget de l’Etat mais affectées au financement de la Sécurité sociale.
Si l’indépendance de notre protection sociale vis à vis du pouvoir politique vient de là elle vient également du fait de la gestion de la S.S. par les partenaires sociaux.
Maintenant que d’autres prélèvement participent au financement de la protection sociale pourquoi pas, les revenus du Capital, particulièrement le Capital spéculatif mais également Capital productif qui a remplacé la main-d’oeuvre par des machines et ceci non dans un soucis d’améliorer les conditions de travail de ces ouvriers mais à la recherche effréné de toujours plus de profit, alors là ayant détruit du travail, la machine doit payer à la place du salaire ainsi détruit. En fait ce n’est pas la fusion de l’IRPP et de la CSG qu’il faut réaliser mais celle de la CSG et de la RDS en transformant ces deux prélèvements en cotisation et non en contribution.
Autre satisfaction, la bonne gestion de la S.S. avec des coûts de fonctionnement très inférieurs à ceux des Compagnies d’assurances privées. (Sauf erreur de l’ordre 5/6 % contre 10/11 %) Seulement, comme dit, il faut que les administrateurs de S.S. soient de nouveau des élus (les dernières élections ont du avoir lieu à la fin des années 80) et non désignés. Une révolution ? Non un retour aux sources.
D’autre part il est temps de tordre le cou à cette « tarte à la crème » de l’affirmation que ce sont nos salaires trop élevés qui sont la cause des délocalisations et de nous comparer avec l’Allemagne alors que les salaires allemands sont en moyenne 15% plus élevés. La comparaison entre les deux démarches, celles du patronat allemand et français, ne doit pas s’arrêter au seul salaire. En France le chômage est utiliser comme outil d’ajustement en lieu et place d’une véritable politique prévisionnel de l’emploi. En Allemagne l’employeur cherche à préserver la richesse que représente sa main-d’oeuvre et en cas de difficulté il utilisera la réduction du temps travail, la perte de salaire étant compensée par l’Etat fédéral.
Non ce sont bien les mauvais choix qui sont responsables du déficit de notre balance commerciale, celui de la qualité et de l’engagement à l’exportation. Le patronat français a vécu jusqu’en 1973/74 (premier choc pétrolier) sur le marché captif des colonies qui permettrait de vendre n’importe quoi et sur l’exploitation de la main-d’oeuvre peu formée et peu exigeante cherchée dans ces colonies.
Aujourd’hui vouloir se soumettre à la concurrence du coût de production des Etats de l’UE de l’Est ou de l’Inde et de la Chine est un combat perdu d’avance, c’est sur la qualité de la production et sur la productivité de nos ouvriers qu’il faut s’appuyer. Il faut également que nos décideurs prennent les bonnes décisions –
Exemple :- Il est question que la Sécurité sociale fasse fabriquer les « Cartes Vitales » en Asie. Fabrication moins chère de par un coût du salaire très inférieur mais mauvais calcul. Si la part du salaire représente 30/40% dans le coût de fabrication, le produit étant fabriqué en France, 50% du montant des salaires retourneront dans les caisses de la SS sous forme de cotisations sociales et en plus les salaires ainsi versés soutiendront la consommation intérieure.
Autres ressources :- 26 milliards de cotisations sociales non payées par les entreprises sous forme d’une multitudes d’aides à l »emploi, sans réel résultat. Un entrepreneur embauche non parce qu’il bénéficie d’aides mais parce qu’il a besoin de cette main-d’oeuvre. Ajoutez à cette somme les 40/50 milliards des niches fiscales et il n’y a plus de déficit public.
Amitiés socialistes
Gérard M
Militant Section « Bruche » Fédération 67
pourquoi il ne dit pas la même chose Hollande ? parce qu’ile st bien décidé à faire tout autre chose pardi !
aire plaisir au medef et faire plaisir à filloche il faut choisir et on sait bien ce q’il a choisi !
votons tous Front de Gauche !
essayez un peu d’être (un peu) cohérents et de savoir de quoi vous parlez
vous inclus, je suis attaqué sur ce blog par des militants se revendiquant du front de gauche, qui, les uns défendent le quotient familial et reprochent à Hollande de vouloir le supprimer et les autres qui reprochent à Hollande ne plus vouloir le supprimer… trop drôle, décidément le débat est fructueux : le seul point commun éclairant c’est d’être contre Hollande mais pas de faire la lumiére…
c’est sûr que quand le seul argument c’est « battre sarkozy », c’est facile d’être cohérent … hihi
Les salariés français sont ceux qui travaillent le moins au sein de l’Union européenne…
C’est le constat dressé par le cabinet d’étude Coe-Rexecode qui a demandé à Eurostat de retraiter les données concernant les 27 pays membres, pour dresser un comparatif de la durée effective annuelle du travail.
D’après ces chiffres, les salariés français à plein temps ont travaillé 1.679 heures en moyenne en 2010, soit le chiffre le plus bas pour l’Union européenne, à égalité avec les Finlandais. C’est aussi 224 heures de moins que les Allemands, 177 heures de moins que les Britanniques et 134 heures de moins que les Italiens.
Depuis 1999, la France est le pays où le temps de travail a le plus baissé, avec 270 heures.
http://www.boursier.com/actualites/economie/coe-rexecode-severe-avec-les-35-heures-12721.html
un peu court bébert, manquerais tu soudain d’idées ? et le quotient familial t’en penses quoi ?
Pauvre Luc, tu croies en « Rexocode » ? mais c’est l’organisme du Medef qui fait éclater de rire chaque fois qu’il propose des analyses, il est obligé de s’excuser… Même Le Point, Le Monde, tous, disent des ce soir que cette « étude » ne vaut rien…
comme toi…
tiens là encore, tu te rappelles que ci dessous je t’avais cité Eurostat, si, si regardes, à propos des durées du travail comparées en France et en Allemagne. Selon Eurostat 2010 les Allemands à temps complet travaillent en moyenne 41,8 h par semaine, les Français 41,1 h La moyenne de l’UE = 41,6 h
et bien voilà aussi ce que l’OFCE répond au « bobard du jour » (expression de Marianne) de « Rexocode » :
« Les 35 heures ont très bien fonctionné » (Éric Heyer) » Je ne comprends pas l’analyse de Rexecode. La démographie n’est un facteur de croissance supplémentaire que lorsqu’un pays est au plein emploi. Ce n’est le cas pour aucun pays européen entre 1999 et 2010. » À court terme, au contraire, l’augmentation de la population active « rajoute une difficulté pour réduire le chômage », souligne l’économiste.
Il affirme également : « Le temps de travail s’est réduit ces dernières années dans tous les pays. » Plus même en Allemagne que dans l’Hexagone. La France l’a fait en baissant la durée légale du travail, pas par le temps partiel. Un choix inverse de celui de l’Allemagne, pays dans lequel l’emploi partiel a augmenté de 7,3 % depuis 1999 pour atteindre 26,2 % des salariés en 2010, alors qu’il a stagné en France (+ 0,3 %) pour atteindre 18,4 %, selon les propres chiffres de Rexecode. Des salariés à temps partiel qui travaillent beaucoup plus d’heures par an qu’en Allemagne.
Au final, pour Éric Heyer OFCE, « les 35 heures ont très bien fonctionné : il y a eu un partage du travail » et la France a créé plus d’emplois que l’Allemagne (+ 14 % contre seulement + 7 % depuis 1999). Encore plus si on prend le nombre d’emplois équivalents temps plein…
Pour Philippe Askenazy, directeur de recherche au CNRS, la durée du travail n’a jamais fait la compétitivité d’un pays. Il en veut pour preuve le nombre d’heures travaillées… en Grèce ! Les salariés grecs passent 1 971 heures par an au bureau, soit le chiffre le plus élevé des pays de l’Europe de l’Ouest. Les Allemands, 1 904…
« hi hi », t’as un problème ? quelle cohérence as tu toi sur le quotient familial, t’es pour ou contre ?
La naïveté de certains commentaires me laisse pantois et comme jadis Lèo Férré je me dis que les mots ne sont plus qu’un conduit au travers duquel les analphabêtes se donnent bonne conscience…
Je voterai pour Fanfan Planplande dès le premier tour pour la raison suivante: ce capitaine de pédalo est un mec de droite d’accord avec toutes les options de droite et, pour-sûr il fera un boulot de m… comme son Papandréou de corréligionnaire…
Mais quel plaisir de faire une grêve totale contre cet abject sous-produit de la social-démocratie qui n’est même plus réformiste…Surtout si la grève totale en question s’accompagne d’une émeute généralisée des banlieues et d’affrontements avec les fachos…
Il va y avoir du sport!!!
je n’ai pas bien lu, cher ami, ton argument pour ou contre le quotient familial ? apparemment tout sportif que tu te dis, il va peut etre y avoir du sport, mais tu n’es pas entrainé sur ce terrain, ce qui me laisse dubitatif depuis deux jours, car je constate que nul du FdG ne répond. Tous contre Hollande, mais ils ne savant guére pourquoi… sur ce sujet en tout cas.
Cette mesure le remettant (éventuellement) en cause pose problème pour deux raisons. D’abord parce qu’il s’agit d’une rustine. Si l’on veut augmenter les impôts des riches pourquoi ne pas le faire franchement en augmentant le nombre de tranches et le taux de la dernière tranche. Avec 7 tranches d’imposition et une dernière tranche taxée à 80 % personne ne poserait plus le problème d’un crédit d’impôt forfaitaire par enfant. Avec un tel système, personne ne trouverait injuste que la déduction fiscale soit, elle-aussi, progressive. Ensuite parce que traiter différemment les enfants ne présage rien de bon pour les allocations familiales. Le risque est qu’elles ne soient plus versées que sous condition de ressources. Jospin avait déjà essayé de le faire. Il avait du reculer. Carter l’avait fait et Reagan n’avait plus eu qu’à mener campagne contre « ces femmes noires célibataires avec plusieurs enfants nés de partenaires différents qui mangent des steaks moelleux alors que vous êtes obligés de vous contenter d’un hamburger » (en substance) pour rayer les allocations familiales de la carte. Les couches moyennes du salariat, déjà privées d’allocations familiales, n’avaient pas fait un geste pour défendre celles des plus pauvres.
mais toi t’es comme ceux qui « dénoncent Hollande qui capitule » ou comme ceux « qui exigent qu’Hollande ne s’attaque pas à la famille » ? Car en surfant sur internet a cette heure je n’ai pas de réponse des « sportifs »
dites, avant de faire du sport ou tout en faisant, vous pourriez vous abonner à D&S ?
Le quotient familial est un levier de la politique de la natalité, et doit le rester. Mais rien de plus ce n’est pas un outil qui vise à compenser les écarts entre « pauvres » et « riches » mais entre familles avec enfants et sans enfants.
Le supprimer et le remplacer par un crédit d’impôts ? Quel est l’objectif de cette mesure ? Le crédit d’impôt ressemble tout de même beaucoup à du bricolage…Pour financer une politique publique volontariste (dont le principal objectif ne soit pas « la dette »), les impôts sur le revenu doivent être un levier important (augmentation du nombre de tranches etc etc..je partage votre point de vue à ce sujet)…Cette proposition, telle qu’elle a été formulée, toucherait de plein fouet les « classes moyennes » avec enfants. Faut pas tirer sur l’ambulance…un couple, 3 enfants, avec 4200 €/mensuels, de revenus…c’est vrai nous avons encore, 2 CDI et le luxe de pouvoir emmener nos enfants en vacances l’été…On attend peut-être autre chose de la « Gauche ».
oui, en gros nous sommes d’accord avec cela… « ce n’est pas un outil qui vise à compenser les écarts entre « pauvres » et « riches » mais entre familles avec enfants et sans enfants. » ce n’est pas par là qu’il faut le faire…
cher camarade,
ce n’est pas sur le salaire brut que doivent porter lesrevendications des salarié-es, mais sur l’augmentation du salaire net.
Pourquoi ?
La rémunération du travail salarié correspond au salaire net effectivement perçu auquel s’ajoute la part socialisée du salaire (l’ensemble des cotisations sociales).
L’objectif du patron consiste toujours à maximiser ses profits en essayant de maintenir le coût du travail de ses salariés au plus bas.
Depuis le milieu des années 70, les cotisations sociales (notamment patronales) ont fortement augmenté.
Or, sur cette même période on constate une augmentation du capital au détriment de la rémunération du travail.
C’est parce que « la protection sociale a conduit à un écart substantiel entre la dynamique du salaire super brut et du salire net » dit l’INSEE (2009).
Dit autrement : les patrons s’efforcent toujours d’amortir toute hausse de cotisations sociales en réduisant le salaire net des salariés (ou en ralentissant sa progression).
En revendiquant une hausse du seul salaire net, tu augmentes mécaniquement les cotisations sociales, donc le salaire socialisé, donc le salaire total.
L’inverse n’est pas vrai.
Tu sembles piégé par le discours d’une Marisol Touraine que nous connaissons bien en Touraine (et ce n’est pas un jeu de mots).
Elle veut fiscaliser les cotisations sociales, ce qui présente un double inconvéniant pour la classe des travailleurs :
1) baisse du salaire net et du salaire dans son ensemble,
2) spoliation déjà bien engagée du salaire socialisé (sécurité sociale qui ne devrait être gérée que par les véritables côtisants : les salarié-es)
Bien à toi.
non, pourquoi, tu as tort, il faut revendiquer une hausse des salaires bruts et nets, indirects et directs, pour vivre au jour le jour et pour notre sécu.
Prélèvements progressifs, redistribution égalitaire… Enfin un raisonnement juste, clair, réellement égalitaire, alors qu’on entend souvent à gauche, au nom de la justice sociale que la redistribution devrait dépendre des ressources de chacun. Comme si Rotchild devait payer la scolarité de ses enfants (dans l’école publique, s’entend) mais pas d’autres. Tout le monde, absolument tout le monde, a droit à l’école gratuite et comme tu le dis si bien, Gérard, le prélèvement de Rotchild doit être nettement supérieur au mien!
La politique de la redistribution différenciée selon les ressources monte les uns contre les autres, crée des « jalousies »… et forcément, c’est un comble, des inégalités!
NB: le front de gauche est une imposture stalino sok-dem zékolo…
Ce blog est triste…
Mélenchon a applaudi l’expédition punitive de l’empire en Lybie (dislocation de la nation lybienne, mise au pouvoir de chefs tribaux qui sont soit des racistes abjects soit des islamo fascistes hallucinés…
CFDT, CGT et FSU sont des machines subventionnées pour empècher les grêves générales et organiser les défaites: Mélenchon lèche le cul de cette engeance saint-dicale…
Mélenchon approuve l’abjecte politique d’ostracisation des fumeurs conseillée par le BOSTON CONSULTING GROUP qui répand le néo-puritanisme répressif paternaliste-autoritaire.
Beurk! Beurk et ReBeurk!
sprlmvitch… heureusement que tu es là pour sauver le monde de toute cette tristesse et de tous ces traitres..
Je confirme ! Très bizarre Cahuzac même s’il ne parlait pas au nom du candidat …
Cahuzac confirme sur la 5 que le programme de Hollande se distinguera du projet socialiste.
Il assume que sur la retraite ce ne sera pas la position du projet PS
Il annonce que sur les moyens supplémentaires dans l’Education Nationale, il ne s’agira pas d’embauches mais de « redéploiements » et laisse entendre qu’il est favorable à des transferts de moyens du secondaire vers le primaire.
« Tout le monde sait que des efforts seront demandés aux français. Il faut que les efforts soient justement répartis ».
Le SMIC à 1700 euros ça écraserait la hiérarchie des salaires et peut compromettre la vie de beaucoup de PME …
Et l’axe essentiel de ce cahuzac … c’est le désendettement, une raison de plus pour justifier de ne pas reprendre le projet socialiste …
ça va finir pas faire beaucoup !
JC (D&S)
bah quoi, une ou deux couleuvres de plus à avaler ça vous changera pas beaucoup … vous êtes rôdés !
Tarass Boulba énieme fois, a quoi ca vous sert de venir ici et déverser votre petit venin ?