Le pillage de la Gréce par la politique criminelle de Sarkozy/UE

Chaque minute, sur chaque flash « d’information »,  les « journalistes » malhonnêtes, enfumeurs, osent nous parler de « sauvetage de la Grèce », de « plan d’aide » (sic) à la Grèce »

… alors que pas un sou des 130 milliards d’euros ne va au peuple grec, ils vont aux banques manipulatrices et spéculatrices auxquelles la troïka UE/BCE/FMI et le duumvirat Sarkozy Merkel distribuent ces trésors volés aux Grecs…

Ces journalistes, que diraient-ils si on leur volait 40 à 50 % de leur salaire, de leur santé, de leur service public, de leur école, de leurs hôpitaux, pour le donner à l’oligarchie, aux banksters… Continueraient-ils de mentir de parler de « plan d’aide » ou de « sauvetage » ?

 

Voila une liste non exhaustive à cette heure du pillage commis contre le peuple Grec :


Salaires :
- Diminution du salaire minimum de 22 % ( Convention collective de travail/ CCT ; accords professionnels et sectoriels); le smic passe de 750 euros à 584 euros
- Diminution supplémentaire du salaire minimum pour tout nouvel embauché de 10%, en plus de la diminution de 22 %, à savoir une baisse de 32 % ;
- Suppression des conventions collectives de branche ;
- Gel des salaires jusqu’en 2015 ;
- Les emplois à temps plein peuvent être transformés en emploi à temps partiel, sur décision du patron ;
- Les augmentations automatiques de salaire basées sur l’ancienneté sont suspendues tant que le chômage ne descendra pas en-dessous de 10% ; de fait elles sont abandonnées ;
- Les conventions collectives auront une durée maximale de 3 ans ;
- Toutes les conventions collectives qui s’appliquent aujourd’hui expireront une année après l’adoption du nouveau mémorandum ;
- Révision de la nouvelle CCT d’ici la fin juillet afin de s’aligner sur le salaire minimum des pays concurrents (Portugal, Turquie, Europe centrale et du sud-est) ;
- Suppression du recours unilatéral à l’arbitrage de commissions paritaires;

2 – Retraites – contributions sociales :
- Diminution des pensions de 300 millions d’euros par an. Les nouvelles baisses toucheront à la fois les pensions de base et complémentaires ;
- De nouvelles baisses dans les retraites de base de plusieurs fonds de pension qui vont s’appliquer rétrospectivement à partir du 1er janvier 2012 ;
- Fusion de tous les fonds de pension complémentaires d’ici juin 2012 ; (mise sur pied d’une étude qui conduira à de nouvelles coupes dans les pensions complémentaires et des primes de départ à la retraite.)
- Baisse de 2 % des cotisations sociales patronales avec suppression des cotisations pour l’Organisme du logement ouvrier et des allocations sociales. Ces organisations vont fermer leur portes ;
- Nouvelle baisse des cotisations que les patrons vont payer pour l’IKA (le plus grand fonds de pension des travailleurs du privé) à partir du 1er janvier 2013, de 3% ;

3 – Employés du secteur public, des anciennes entreprises et banques publiques
- La suppression des emplois stables dans les anciennes entreprises et banques publiques et baisse des salaires ;
- Nouveaux licenciements de 15 000 fonctionnaires en 2012, à travers le dispositif de la « réserve de main d’oeuvre » ;
- Réduction du nombre de travailleurs du secteur public, travaillant avec des contrats temporaires, par le non-renouvellement des contrats ;
- Coupes de 636 millions d’euros des salaires des employés du secteur public payés selon une échelle de salaires spécifique d’ici la fin juillet 2012 ;
- Nouvelles coupes dans les salaires du secteur public par la révision de l’échelle des salaires ;
- Suppression de 150 000 postes de fonctionnaires d’ici 2015, et non-remplacement de 4 fonctionnaires sur 5 ;
- Diminution du nombre général de nouvelles recrues dans les académies (armée, police) qui garantissait un emploi automatique dans le secteur public ;
- Fermeture d’organisation et d’entités publiques d’ici juin 2012 ;

4 – Nouvelles mesures en 2012 :
- Réduction des dépenses dans le secteur de la santé de 1,1 milliards d’euros ;
- Coupes dans une série d’allocations sociales, en adoptant des critères de revenu ;
- Baisse des allocations pour les familles avec plus de 3 enfants ;
- Baisse des dépenses de fonctionnement et de consommation de l’État de 300 millions d’euros ;
- Coupes dans plusieurs entités sous contrôle des ministères de l’Éducation et de la Culture de 200 millions d’euros ;
- Réduction des dépenses sur les heures supplémentaires pour les médecins dans les hôpitaux, de 50 millions d’euros ;
- Diminution du budget des Programmes d’investissement public de 400 millions d’euros ;
- Baisse des dépenses sur les équipements militaires pour la défense du pays

Un nouveau système fiscal en juin 2012 qui supprimera une série d’exemptions fiscales qui reste au bénéfice de certaines catégories de travailleurs. D’importantes exonérations fiscales seront concédées au grand capital .

33 Commentaires

  1. Posted 21 février 2012 at 12:31 | Permalien

    Arguments pour voter contre le MES.
    D’abord, la création du MES n’a pas pour fonction d’apporter une aide aux Grecs, puisque, de toutes façons, la Grèce ne pourra pas rembourser des dettes qui se sont gonflées en raison de taux usuraires dictés par les banques : la Grèce est en défaut de paiement et doit s’y tenir comme auparavant l’Equateur, l’Argentine, etc.
    Le MES est un Mécanisme d’Enrichissement des Spéculateurs, c’est-à-dire des banques qui ont pris un risque pour gagner plus gros, mais qui ne veulent pas du risque.
    Non seulement les Grecs ne bénéficient d’aucune aide, mais les néolibéraux saisissent l’occasion d’imposer une régression sociale sans précédent.
    Pourquoi frappent-ils aussi fort ? Pour infliger une défaite majeure au peuple le plus fragile aujourd’hui, afin de démoraliser les autres et pouvoir leur imposer aussi une telle régression.
    En effet, après le mouvement de 2010, les néolibéraux savent que, sans défaite majeure en Grèce, Italie, Espagne et Portugal, ce serait impossible d’imposer une telle régression en France.
    Or, ils savent que, dans 3 ou 4 ans, un compromis keynésien sera obligatoire, comme après 1929. Une telle régression leur est nécessaire pour passer un tel compromis sans que la part des profits ne soit étranglée : ils veulent prendre de l’avance.
    L’écrasement des salaires par le nazisme avait permis que, après la guerre, la relance par la demande ne soit pas trop dure pour les profits.
    Pierre Ruscassie

  2. Olivier
    Posted 21 février 2012 at 15:21 | Permalien

    Ces mesures me semblent saines et juste ; les créanciers doivent retrouver leur mise au bout, car sinon ce sont nos économies qui seront avalées par les grecs (qui refusent de payer leurs impôts faut-il le rappeler)

    donc oui ! il faut les obliger à rendre ce qu’ils ont pris et le plus vite possible!

    et dans ce combat je suis heureux de voir que le PS est à nos côtés pour défendre l’intérêt des Français avant ceux des étrangers

  3. Nicolas Colacho
    Posted 21 février 2012 at 18:40 | Permalien

    Les causes qui ont mené la Grèce à la faillite :
    - La fraude fiscale est massive, plus d’un quart des grecs ne payent pas un centime d’impôt sur le revenu.
    - Le poids du secteur public sur l’économie est écrasant, 1 million de fonctionnaires pour 4 millions de grecs actifs.
    - Durant la décennie 2000-2010, se sont créées 300 nouvelles entreprises publiques
    - La Grèce est deux fois plus peuplée que la Finlande mais compte quatre fois plus d’enseignants. Dans le classement PISA, au niveau Européen la Finlande est première, la Grèce 25ème.
    - En Grèce nombreux sont les travailleurs ayant bénéficié de la retraite anticipée à 50 ans pour les femmes et 55 ans pour les hommes (loi du gouvernement socialiste de 1978) pour le simple fait d’appartenir à une de 600 catégories professionnelles classifiées comme « travail exténuant » telles que : coiffeur, musicien d’instrument à vent, ou présentateur de télévision.
    - Les retraités grecs touchent 96% de leur dernier salaire contre 40 à 70% pour les autres pays occidentaux
    - Le salaire moyen des employés de la SNCF locale est de plus de 66.000 euros a l’année. Ceci inclus les services d’entretien et autres travailleurs de basse qualification. Le métro d’Athènes a une recette annuelle de 90 millions d’euros pour une dépense supérieure à 500 millions.

    Florilège des combines et avantages
    - Il y avait en moyenne 50 chauffeurs para voiture officielle
    - A l’Hôpital Evaggelismos, il y avait 45 jardiniers pour 4 arbustes.
    - La Grèce compte le plus grand nombre de personnes de plus de 110 ans au monde, la majorité sont des morts non déclarés de qui la famille continue de toucher la retraite. Des enquêteurs mandatés par l’Union Européenne ont détectés ainsi que de nombreuses familles touchent 4 à 5 retraites indues depuis des décennies.
    - 40.000 femmes recevaient une allocation A VIE de 1.000 euros par mois pour le simple fait d’être fille célibataire d’un fonctionnaire décédé, et coutaient à l’état 550 millions d’euros par an. Elles ne le toucheront maintenant plus que jusqu’à leurs 18 ans.
    - Les stimulateurs cardiaques acquis étaient acquis par les hôpitaux grecs à un prix 400 fois supérieur au prix payé par les hôpitaux britanniques.
    - Il y a des milliers de commissions, instituts, et autres ministères à l’utilité douteuse, ou sont employés quantité de fonctionnaires, comme par exemple les 1763 employés de l’Institut pour la Protection du Lac Kopais, un lac asséché en 1930.

  4. Lucien Dutour
    Posted 21 février 2012 at 21:12 | Permalien

    Les deux commentaires précédents sont l’oeuvre de polueurs qui n’ esitent pas devant les enormités .Leur manière de s’exprimer est en parfaite adéquation avec la campagne de leur « chouchou Nicolas ».
    Pour avoir visité la Grèce, j’ai plustôt le souvenir d’ un peuple qui vivote !!
    Certe je n’ ai pas cotoyé les armateurs ou les vedettes du showbiss entre autre…………..mais les comentateurs précédents ne semblent pas les prende en compte !!

  5. Posted 22 février 2012 at 9:15 | Permalien

    La Grèce fait partie de l’UE. Il y a eu des enquêtes avant de l’y intégrer, enquêtes mal faites, baclées ?
    Comment les financiers, comptables etc… de l’UE ont ils gérés la Grèce pour qu’elle soit dans cet état ?

    @Nicolas Colacho, ce que tu énumères devait être connu depuis longtemps, l’UE a laissé faire, donc pas la peine de pleurer aujourd’hui.

    @Olivier :La Grèce doit rendre ce qu’elle a pris et si on lui montrait l’exemple en rendant ou payant ce qui leurs a été volé depuis des générations.

    Tout le monde se focalise sur la Grèce, parfait, et les autres pays qui sont dans la même situation, Espagne etc…????? L’UE a une solution ?

  6. Posted 22 février 2012 at 16:57 | Permalien

    N. Collacho : la quasi totalité de ce que vous écrivez ici sont des bobards de l’extrême droite allemande…
    le peuple grec n’est pour rien dans ce que l’oligarchie grecques, et les banksters européens, la troika et le duumvirat sarkozy merkel lui imposent

  7. Posted 22 février 2012 at 16:59 | Permalien

    olivierdesouche, vous n’etes qu’un pauvre ignorant et/ou menteur : c’et l’oligarchie grecque, les armateurs et l’Eglise orthodoxe qui sont « dispensés » par la constitutionde 1975 de… payer des impôts, or l’UE et la troïka, le duumvirat ne s’en pressent pas a l’oligarchie mais au peuple grec…

  8. Paul Oivrot
    Posted 22 février 2012 at 17:35 | Permalien

    Il faudrait clairement exclure du parti les inconscients qui ont refusé le MES hier, et qui n’ont pas appliqué la discipline de groupe !

    j’espère que François saura s’en souvenir et qu’ils se verront retiré leur mandant en juin c’est inadmissible!

    quant à la Grèce, il est clair qu’il faut deux choses : 1/ leur prêter de l’argent pour qu’ils survive c’est ça l’humanité de gauche, mais en parallèle les obliger sans merci à mettre en place les régulations qui assureront qu’ils rembourseront bien tout ça !

    là encore le PS a su avoir une attitude équilibrée qui nous garantira de reprendre le pouvoir en mai

  9. Posted 24 février 2012 at 9:02 | Permalien

    l’abstention n’est pas le vote « oui ». Et le PS a été le seul PS en Europe à s’abstenir. A suivre.

  10. Posted 24 février 2012 at 12:58 | Permalien

    Seulement 16 députés ont voté contre !!!
    UMPS vendus voleurs menteurs !!!
    Rejoins le FG GERARD !!!

  11. Posted 24 février 2012 at 14:07 | Permalien

    J-P RAFFARIN a déclaré il y a peu: » il faut que les Français comprennent que la démocratie c’est dépassé, maintenant il faut un état fort … »
    C’est à dire un état policier: avec augmentation des places de prison, augmentation des effectifs policiers, brigades anti-émeutes pour contenir la montée des révolutions et guerres civiles !!

  12. Posted 24 février 2012 at 14:13 | Permalien

    « l’abstention n’est pas le vote « oui ». Et le PS a été le seul PS en Europe à s’abstenir. A suivre. » ???
    Et bien il t »en faut peu pour être heureux mon povre Gérard !!!

  13. Posted 24 février 2012 at 14:52 | Permalien

    L’explosion du nombre de suicides et le stress au travail sont les maux du XXIème siècle capitaliste. PDF Imprimer E-mail
    Écrit par Christophe Saint-Martin
    Attention cet article ne s’adresse pas aux âmes sensibles. Il ne s’agit pas de fiction. L’Assaut se plonge dans la face sombre du travail ; nous parlons de suicides, d’analyser la question de la souffrance et du stress au travail. Dans cet épisode nous nous interrogerons notamment sur les raisons de cette recrudescence d’actes de désespoir.

    Vers la multiplication du nombre de suicides au travail

    Ces derniers temps, de nombreux faits divers nous ont rappelé que le travail pouvait tuer. D’après les médecins du travail, les chiffres des victimes du travail sont à peu près de l’ordre d’un par jour[1]. Comme on va le voir à travers les témoignages suivants, ces drames touchent tous les milieux sociaux, qu’il s’agisse d’ouvriers, de fonctionnaires, de professions intermédiaires, d’employés, de cadres ; personne n’y échappe. La France demeure l’un des pays industrialisés les plus touchés par les suicides, avec environ 11 000 décès enregistrés chaque année. Un certain nombre de ces suicides surviennent sur le lieu de travail ou dans le contexte du travail[2], mais tous ne peuvent être liés directement au travail.

    Au sortir de la guerre, Renault devient le fleuron de l’industrie française et incarne la fierté industrielle nationale. A partir de 1990, cette entreprise est privatisée. La quête du profit, l’ambiance, la productivité, tout change en son sein. Après le départ de son PDG Louis Schweitzer en 2005, Renault fait confiance à Carlos Ghosn. Ce dernier surnommé « cost killer » (alors numéro 2 de Renault) a repris puis sauvé Nissan, qui disposait en 1999 de 20 milliards de dollars de dettes. A son arrivée chez Nissan, il fait un grand ménage : il ferme 3 usines et licencie 21 000 salariés, 3 ans plus tard les bénéfices reviennent. Il est nommé homme de l’année par le magazine Forbes, les médias font l’éloge de ce surdoué du management, qui a su rendre à Nissan une image performante.

    Mais de quoi parle t-on ? A quel coût ces efforts ont–ils été obtenus ? Que vaut la vie face à la rentabilité ? Apparemment pas grand-chose. En février 2006, Carlos Ghosn, alors PDG de Renault, lance un grand plan, qui s’intitule « Contrat 2009 ». Son but est très simple, il faut faire ce qui a marché chez Nissan. Les objectifs furent rapidement fixés : il fallait fabriquer 26 modèles au lieu de 14 (soit environ 40% de véhicules supplémentaires sans embauches supplémentaires), vendre 800 000 voitures supplémentaires (et donc 3,3 millions d’unités par an sur le marché mondial) et dégager une marge opérationnelle de 6% en 2009 (contre 2,7 % en 2006) tout en réduisant les coûts de 30%. Enfin il fallait que le modèle Laguna (commercialisée en 2007) intègre le Top 3 des meilleurs véhicules en terme de qualité. Rien que ça.
    Antonio B. est une des victimes de ce « fameux contrat 2009 ». Il est affecté au projet Logan 5 où il va s’investir sans compter jusqu’à accumuler en 23 mois 2 400 h supplémentaires, soit environ 27h supplémentaires par semaine. Ces horaires sont nécessaires dans la mesure où pour l’entreprise les délais doivent être tenus, la qualité assurée. Il lui est arrivé de faire des postes de 24h de suite. Il ne supporte pas la pression et met fin à ses jours. Quel être humain peut supporter ça ? Sommes-nous revenus au temps de Germinal et du rapport Villermé de 1840 ? Où se situe le progrès dont on nous rabat les oreilles ?. Rien n’a changé depuis ?

    Le 25 janvier 2007, Hervé T., 44 ans, technicien, en fera de même. Il est retrouvé mort dans l’étang du technocentre Renault de Guyancourt. Face à ces drames humains, l’entreprise va être sanctionnée par la justice. Ainsi, le 17 décembre 2009, le tribunal des affaires de Sécurité sociale (TASS) de Nanterre a condamné l’entreprise Renault après le suicide d’un ingénieur du Technocentre de Guyancourt, au motif que l’employeur « aurait dû avoir conscience du danger auquel le salarié était exposé dans le cadre de son métier ». Le tribunal lui reproche de ne pas avoir vérifié « les capacités d’adaptation de ses personnels » à la nouvelle organisation induite par le lancement du « contrat Renault 2009″. Cette nouvelle stratégie, comme on l’a vu ci-dessus, prévoyait de lancer 26 modèles en trois ans, soit trois fois plus qu’auparavant. Le tribunal souligne que le groupe « n’a pas pris les mesures nécessaires pour préserver son salarié du risque qu’il encourait du fait de l’exercice de son activité » et aurait « dû accompagner [le personnel] par des mesures de management appropriées ». Responsable d’une organisation pathogène, selon l’avocate du salarié décédé, l’employeur a été condamné pour « faute inexcusable ».

    Le mal ne s’arrête pas là. On l’a dit, tous les secteurs sont touchés. Ainsi, un banquier du CIC, qui a fait une tentative de suicide, raconte la pression de collaborateur venus du siège: « ils nous disaient : le client ne doit pas sortir de l’agence sans avoir souscrit une assurance. On m’a obligé à ouvrir mon carnet d’adresses et à donner des noms. Je me suis senti comme un collabo. Ils appelaient de ma part, se servaient de mon capital confiance pour vendre des produits financiers à des gens qui n’en avaient pas besoin. Leur but unique c’était d’ajouter des bâtons à des paper board, d’atteindre les objectifs de la journée. Le chiffre avait pris le dessus sur les besoins des gens. Je me sentais sali car les gens je les croisais dans la rue le lendemain »[3]. Il est clair qu’il y a une déconnexion de plus en plus grande entre le travail demandé (les objectifs) et le travail réalisable. De plus les évaluations, les objectifs demandés aux salariés ne tiennent pas compte des réalités du terrain, mais ont pour unique but de satisfaire la rentabilité financière. Certaines entreprises font de l’humain une ressource. Si à cela on ajoute un management par le stress, vous avez là un cocktail explosif. Mais continuons.

    Patrick Darcy, un ouvrier de 44 ans, tirait des câbles dans des zones de train continu à chaud chez Arcelor. Il était en CDD pour la SEMIB, une entreprise sous traitante du géant de l’aciérie et de la sidérurgie Arcelor. Dans les semaines qui ont précédé sa mort, il a fait plusieurs malaises suite à une surcharge horaire très importante. Les jours précédents sa mort, il avait travaillé 51 heures alors que seulement 26 lui avaient été comptabilisées. La veille de sa mort, Rudy Norbert, 32 ans, (sous traitant de Mecapress pour Arcelor) avait travaillé 21 heures consécutives sans même avoir le droit de faire une pause. La cadence du XXI ème siècle réussit parfois à faire mieux que celle du XIXème…

    On retrouve la même problématique chez Disney, vous savez, l’entreprise qui travestit notre imaginaire. La réalité telle la sorcière de la Belle au bois dormant est beaucoup plus cruelle. « Depuis environ cinq ans, nous assistons à une dégradation des conditions de travail », fait remarquer Noël Barbier, membre de la CFTC Disney. La crise financière a vu la mise en place d’un « plan de rigueur qui ne dit pas son nom », explique le syndicaliste. Le nombre de saisonniers a été divisé par deux et le nombre d’employés (15 000 environ) n’a pas progressé, alors que le parc a établi en 2009 son record de fréquentation avec 15,4 millions de visiteurs (contre 12 millions il y a quelques années). Pas étonnant que depuis le début de l’année, le parc ait connu deux suicides d’employés. Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a rendu, mercredi 21 avril, son rapport concernant le suicide de Rabii Hourourou, le 21 février, en gare d’Esbly (Seine-et-Marne), à son retour du travail. Une autre enquête est en cours, sur le suicide d’un chef cuisinier, le 26 mars[4]. Là encore, comme ce fut le cas chez Renault, la direction met en avant les problèmes relationnels, les problèmes familiaux pour nier ou amoindrir ses responsabilités et protéger son image. La médecine du travail dans son enquête sur Disney a recensé 1 500 accidents du travail sur un an pour 15 000 salariés : « Soit un taux plus élevé que le secteur du BTP ! », note-t-elle dans son rapport.

    On va arrêter là car la liste pourrait être cent fois plus longue. Un éclairage sociologique peut être intéressant pour comprendre ce phénomène complexe. Pour beaucoup, y compris les entreprises qui ont tout intérêt à développer ce genre d’argumentaire pour alléger leurs responsabilités, le suicide est un acte individuel. Au contraire, pour Durkheim, le suicide est bien cet acte qui est apparemment individuel mais relève bien au final d’une analyse de la société. En effet, il s’agit bien d’un fait social qui doit être analysé en tant que tel et non comme une « motivation » individuelle.

    Si l’on a éminemment conscience de la possibilité de se laisser distraire de sa vie sociale et de ses devoirs professionnels par ses soucis ou ses bonheurs privés, il faut aussi prendre la mesure des incidences du monde du travail sur la vie personnelle. S’il est parfois difficile de distinguer, dans un suicide, la part du drame privé de celle de l’échec professionnel, c’est aussi que la dégradation des relations de travail provoque une détérioration des rapports dans la sphère privée. On ne dit pas assez ou on n’analyse pas assez les effets de l’humiliation professionnelle sur la vie familiale, conjugale et sexuelle. Tant que le travail sera l’alpha et l’omega (voir articles sur la valeur travail) de nos vies, il est clair que ce genre de drames ne pourra que se reproduire à l’infini. Pour le professeur et psychanalyste Christophe Dejours, les suicides sont le plus souvent en lien avec les transformations de l’organisation du travail[5] : « c’est vrai qu’en général, le salarié qui se suicide a des difficultés personnelles. Mais expliquer ainsi son geste, comme le font les directions, c’est s’appuyer sur l’idée d’une coupure entre vie personnelle et vie au travail. Or, sur le plan psychique, elle n’existe pas. Quand quelqu’un souffre au travail, cela vient dégrader sa vie personnelle».

    Le discours de l’évaluation des performances au travail prétend fonder sa légitimité sur la nécessité de « traquer les tires au flanc », alors que ses premières victimes sont bien plutôt ceux qui « s’investissent », et qui, soumis à un revirement incompréhensible de l’appréciation de leur mission — pour des raisons parfois immaîtrisables comme l’évolution du marché — ne peuvent même plus trouver dans la solidarité collégiale un appui. À l’ère de l’évaluation individualisée de performances, nul ne peut plus compter sur personne. La culture de la performance, des indicateurs et de la rentabilité a entraîné un repli du chacun pour soi, une atomisation des rapports sociaux dans l’entreprise donc une fragilité accrue. Il est triste de dire que le système repose sur le fait que l’échec d’un salarié assure la promotion d’un autre. Toutefois, au-delà de cette nouvelle guerre de chacun contre chacun qui sévit dans les milieux professionnels, les nouvelles méthodes de gestion causent un malaise qui met en jeu l’intégrité personnelle et cause la faillite du deuxième niveau de reconnaissance, non plus tant de ce qui permet à un travailleur d’« être reconnu » mais de ce qui l’autorise à « se reconnaître » dans une tâche[6].

    Le cas France Telecom symptomatique d’une culture de la performance et de la rentabilité au mépris de l’humain

    Surcharge de travail, désorganisation totale de l’entreprise, management par la terreur, absence de formation… tels sont les mots utilisés par Michel D., un salarié de France Télécom qui s’est donné la mort le 14 juillet dernier. L’état de stress permanent au travail est d’après la lettre qu’il a laissée, la seule cause de son geste. Il n’est malheureusement pas le seul à choisir cette issue. Selon les syndicats de l’opérateur téléphonique, 18 suicides et 10 tentatives ont eu lieu dans l’entreprise depuis le mois de février 2008.

    Les 80 000 réponses de décembre 2009 au questionnaire adressé par Technologia aux salariés de France Télécom apportent un éclairage sévère sur le groupe où 32 suicides de collaborateurs se sont succédés en deux ans[7]. 80 000 salariés (sur 102 000) ont répondu aux 160 questions d’un questionnaire du cabinet Technologia établi pour mieux cerner les éléments liées à leurs conditions de travail par catégorie professionnelle, âge, ancienneté, formation… Le rapport, sans ambiguïté, parle d’une « ambiance de travail tendue, voire violente » et désigne une « grande défaillance du management. » 65% des personnes interrogées estiment que les conditions de travail se sont « dégradées » depuis 2005. En ce qui concerne le stress au travail, 52% des personnes interrogées ont reconnu qu’il leur arrivait (ou qu’il leur était arrivé au cours des 12 derniers mois) de se sentir « très fatigué(e) ou stressé(e)  » par leur travail et 40% considèrent que « cela arrive souvent. »

    Stress et conditions de travail

    Le stress apparaît depuis une quinzaine d’années comme l’un des risques majeurs auquel les organisations et entreprises doivent faire face : un salarié européen sur cinq déclare souffrir de troubles de santé liés au stress au travail[8]. Pour la fondation de Dublin, près d’1/3 des travailleurs européens estime que sa santé est affectée par le stress ressenti sur le lieu de travail. Les conditions de travail sont perçues comme contraignantes. 60 % des salariés interrogés lors de cette étude estiment devoir fréquemment interrompre une tâche qu’ils sont en train de faire pour en commencer une autre. 48 % déclarent travailler dans l’urgence (devoir toujours ou souvent se dépêcher). 53 % déclarent que leur rythme de travail est imposé par une demande à satisfaire immédiatement. 1 salarié sur 4 travaillant en contact avec du public subit des agressions verbales. 42 % déclarent vivre des situations de tension avec le public (parmi les 68 % des salariés en contact avec le public)[9]. Sur un an, d’après l’Institut de veille sanitaire, 16 % des salariés ont été victimes d’au moins un épisode de violence à leur travail. Selon le ministère du Travail, 34 % se disent stressés par leur job. Elisabeth, médecin du travail dans l’Est de la France, l’a constaté auprès des conseillers financiers d’une banque : « au lieu de vendre les produits dont les clients ont besoin, ils se conforment aux objectifs fixés par la direction. Résultat : beaucoup ont l’impression de mal faire leur job et dépriment ».[10]

    Le stress coûte cher également à la collectivité et à la société en général. Au niveau européen, le coût du stress d’origine professionnelle est estimé à environ 20 milliards d’euros par an (si l’on part de l’hypothèse qu’au moins 10 % des coûts des problèmes de santé liés au travail ont un rapport avec le stress au travail). De plus, le stress serait à l’origine de 50 à 60 % de l’ensemble des journées de travail perdues[11]. Une étude, a minima (puisque ne prenant en compte qu’un seul facteur de stress) réalisée en France estime que le coût direct et indirect du stress peut être évalué entre 830 et 1 656 millions d’euros par an, ce qui équivaut à 10 à 20 % du budget de la branche accidents du travail / maladies professionnelles de la Sécurité sociale. Un cabinet indépendant (commandé par Renault) d’audit social a réalisé une enquête sur les mécanismes de souffrance au travail et le résultat est probant. Chez Renault, les salariés sont trois fois plus sous tension que dans le reste des entreprises françaises en raison d’objectifs de plus en plus élevés et de coûts de fabrication de plus en plus bas. Ils sont 31,2% sous tension. Cette enquête a concerné plus de 5 800 des 9 257 salariés interrogés et 120 entretiens individuels ont été réalisés. Le cabinet d’audit a relevé un management par le stress.

    La fonction publique n’est pas non plus épargnée.

    Prévue par la loi du 13 février 2008 relative à la réforme de l’organisation du service public de l’emploi, la fusion entre les ASSEDIC et l’ANPE, à partir du 1er janvier 2009, crée un organisme unique chargé à la fois d’indemniser les chômeurs et de faciliter leur recherche d’emploi. Au pôle emploi, après cette fusion, on retrouve les mêmes problématiques et les mêmes maux que partout ailleurs : emploi du temps surchargé, charges de travail excessives, carences en gestion humaine, métiers déstructurés, espaces de travails bouleversés, horaires de travail non contrôlés et salariés sous pression. Certains spécialistes dont le Docteur Francoz estiment qu’il y a une augmentation exponentielle du nombre de cadres qui viennent consulter et qui présentent les syndromes de soldats exposés aux combats, c’est-à-dire que ces personnes sont atteintes de cauchemars lourds, de dépressions profondes…

    Venons en causes : pourquoi, comment en est-on arrivé là ?

    Le rapport de février 2010 fait à la demande du Premier ministre intitulé : « Bien être et efficacité au travail – 10 propositions pour améliorer la santé psychologique au travail »[12] cite les travaux de l’AFSSET (réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles), qui estime qu’en France, les consultations pour risque psychosocial, c’est-à-dire stress, incivilités, harcèlement, sont devenues en 2007 la première cause de consultation pour pathologie professionnelle. Il est clair pour les auteurs du rapport que la peur du chômage et l’incertitude sur l’avenir, mais aussi la fréquence des restructurations, des réorganisations « rendent les salariés plus démunis face aux difficultés rencontrées sur leur lieu de travail ». Dit de manière plus claire, le travail nous broie lentement et entraîne chez nous des traumatismes, des maladies, des souffrances que nous essayons d’oublier en consommant plus, en se tournant et en cherchant réconfort auprès de la sphère familiale, autrement dit la sphère privée.

    Les thérapeutes estiment que l’essor des nouvelles technologies (black berry, wifi…) qui fragilise la frontière entre vie privée et vie publique, « cannibalise » les relations humaines. L’exemple le plus marquant de ce phénomène d’interaction public/privé est sans aucun doute incarné par les attributs du cadre moderne : ordinateur portable en main, iphone et black berry à l’oreille, ces bracelets électroniques tiennent en laisse le travailleur flexible, mobile, réactif … emprisonné dans son aliénation professionnelle dont il n’a plus conscience. De plus cela dépersonnalise la relation de travail, accélère le rapport au temps de travail et introduit une confusion entre ce qui est urgent et ce qu’il ne l’est pas. La force de notre monde productif et capitaliste, c’est de faire croire que tout est urgent, mais ce qu’il l’est réellement est encore plus urgent que le reste d’où l’invention du TTU, comprendre très très urgent, qui demande une attention encore plus vigilante que le reste. Les auteurs du rapport note que la performance financière est la seule échelle de valeur dans les comportements managériaux et dans la mesure de la performance, d’où une pression énorme sur les salariés.

    Enfin, en ce qui concerne les problématiques de souffrance, les spécialistes s’accordent à dire que la diminution du lien social crée par les autres formes de lien social (amis, famille, association, sport, église, école…) et la création du lien social quasi exclusive via le travail fait qu’il y a danger dés lors que les difficultés personnelles et professionnelles se cumulent car les autres parachutes n’existe plus comme les amis, les associations… Tant que nous passerons autant de temps au travail, tant que la réalisation de soi, le lien social, le positionnement social et la respectabilité induite, l’épanouissement personnel passeront uniquement par le travail, il est clair qu’il sera facile de nous pressuriser, de nous broyer et la problématique des suicides ne cessera de se multiplier.

    Propositions

    Ces propositions sont simplement là pour améliorer les choses de manière ponctuelle. Elles ont le mérite d’exister mais il doit être clair pour que le lecteur que le fondement même de cette souffrance, de ces suicides au travail donc des solutions à proposer passe par une réflexion générale sur le concept de travail, sur la société de la performance et de la rentabilité au détriment de l’humain.

    - Proposition 1

    Revoir les critères de rémunération des managers (y compris en passant par la loi si le besoin s’en fait sentir) en y intégrant des indicateurs sanitaires et sociaux. En effet, la performance économique ne peut être le seul critère d’attribution des revenus des managers. A l’avenir, le respect d’indicateurs de santé, de sécurité et de conditions de travail, le nombre d’accidents du travail doivent être pris en compte dans la rémunération des managers. En d’autres terme, la prise en compte de ces indicateurs pourrait intervenir à hauteur de 25% du salaire ou ce pourrait être un système de bonus malus. Si un manager ne respecte des standards en matières de condition de travail, il serait immédiatement sanctionné. Les critères de santé, de sécurité… seraient à définir entre l’Etat, les organisations syndicales et patronales. On pourrait, par exemple, penser à un nombre maximum d’accidents du travail toléré dans une entreprise, à un bilan de santé fait chaque année auprès de médecins agrées par le ministère de la santé qui selon l’état de stress pénaliserait l’entreprise…) Pour les petites entreprises les contrôles pourraient être faits au niveau des branches professionnelles.

    - Proposition 2 : renforcer l’arsenal juridique répressif à l’encontre d’employeur peu soucieux du respect du droit des travailleurs.

    La prévention du stress au travail pourra également s’appuyer sur des réglementations particulières visant la prévention de certains risques susceptibles de constituer des sources de stress. C’est notamment le cas de la prévention des risques dus au bruit (articles R. 4431-1 à R. 4431-4 et suivants du Code du travail),de la prévention des risques liés au travail sur écran (articles R. 4542-1 à R. 4542-19 du Code du travail),de dispositions réglementaires relatives à certains modes d’organisation du travail, dispositions destinées à en limiter les effets pour les salariés (travail de nuit, travail en équipe de suppléance et travail posté), de dispositions relatives aux relations de travail (principe de non-discriminations, non-discrimination syndicale, interdiction du harcèlement moral et obligation de le prévenir). Ce cadre réglementaire permet ainsi d’apprécier les infractions qui pourront éventuellement être réprimées. Ce sont moins les effets du stress en tant que tels qui seront appréhendés mais bien le non-respect d’obligations particulières de prévention (non-respect des prescriptions obligatoires relatives au bruit, au travail sur écran) ou la caractérisation d’infractions précises (agissements de harcèlement moral). La responsabilité pénale de l’employeur pourra être engagée sur la base du Code du travail ou du Code pénal. Sa responsabilité civile pourra être recherchée en cas de faute inexcusable.

    - Proposition 3

    En cas de décès, la médecine du travail ou les caisses régionales d’assurance maladie doivent mener systématiquement une autopsie psychologique (développée en Grande Bretagne et en Finlande). La collecte de données doit porter sur un grand nombre de paramètres comme les détails de la mort, le paysage familial, le contexte social, le parcours de vie, le monde relationnel, l’éventualité de contact avec des services d’aide médicaux… Une fois toutes ces données réunies, la médecine du travail pourra saisir les tribunaux pour attaquer la responsabilité de l’entreprise pour mise en danger d’autrui et non respect de ses obligations au titre du droit du travail.

    - Proposition 4

    Publication en ligne des statistiques de l’assurance-maladie sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, afin de dissuader des entreprises les plus dangereuses. Cette proposition, déjà mise en place aux Etats-Unis, a été très concluante puisque les entreprises ont peur de la mauvaise publicité.

    - Proposition 5

    Renforcer les moyens à la fois budgétaires et humains alloués à l’inspection du travail.

    Christophe Saint-Martin

  14. michel
    Posted 24 février 2012 at 18:42 | Permalien

    Personnellement, mon analyse va un peu plus loin dans les conclusions : je considère que le MES est une tornade et est le rétablissement de l’esclavagisme au monde de la finance.
    Le MES est la mise à mort de toute la démocratie européenne, la perte de souveraineté des pays entraine de facto la perte des citoyens européen au contrôle du pouvoir exécutif. Merkel et Sarkozy seront responsables de la mise en place d’un nouveau système de classe : une classe travailleuse asservit à une classe financière, et ce pour le millénaire qui arrive.
    Les fictions tel le film Brazil ou 1984 n’en seront plus une si nous ne mettons pas dehors Sarkozy et si nous ne dézinguons pas Merkel aussi au plus vite.

  15. Posted 24 février 2012 at 18:44 | Permalien

    Villepin pense que Sarkozy « va perdre »

    Dominique de Villepin estime que Nicolas Sarkozy ne décrochera pas un second mandat et écarte tout « ralliement », qui ne fait « pas partie de son programme et encore moins de son tempérament ».

    « Ce qui manque dans la candidature » de Nicolas Sarkozy, « c’est un examen lucide de ce qui a marché et pas marché dans son quinquennat », affirme Dominique de Villepin dans une interview à VSD à paraître jeudi.

    L’ancien Premier ministre, dont les relations avec le président sortant sont difficiles depuis l’affaire Clearstream, va même plus loin en lançant: « Aujourd’hui, je pense qu’il va perdre ». « Je ne dis pas qu’il ne peut pas être réélu mais le combat ne se présente pas bien », ajoute-t-il.

    Concernant un éventuel ralliement à Nicolas Sarkozy, à l’image de Christine Boutin et Hervé Morin, l’ex-Premier ministre rétorque: « Le ralliement ne fait pas partie de mon programme, et encore moins de mon tempérament ». « Ce sera sans moi », précise-t-il, se disant « pas convaincu » par « l’ambition affichée -la France forte- par Nicolas Sarkozy ».

    Sarkozy « n’y croit plus beaucoup »

    Selon lui, « depuis cinq ans, la France est non seulement affaiblie mais elle est divisée ». « Pourtant, je n’ai jamais cessé de dire au président ce que je croyais être bon pour la France », explique-t-il, ajoutant: « S’il m’avait écouté, le gouvernement n’en serait pas là ». Dominique de Villepin ne croit pas non plus en Nicolas Sarkozy « candidat du peuple » contre les « élites ». « Vouloir gouverner par et pour le peuple, c’est tout sauf crédible dans sa bouche », ironise l’ancien Premier ministre.

    Il confie avoir « l’impression » que le président-candidat « n’y croit plus beaucoup ». « On sent chez lui comme une forme de résignation, comme s’il n’avait pas d’autre possibilité que d’être candidat », juge-t-il, notant aussi qu’il n’avait pas senti de « plaisir » lors de la déclaration de candidature de M. Sarkozy. Interrogé sur les promesses de parrainages, Dominique de Villepin répond: « Je me bats pour ça et je profite de vos colonnes pour m’adresser à tous les maires de France et leur dire +J’ai besoin de vous+ ». Il concède juste en avoir « un certain nombre ».

  16. Posted 25 février 2012 at 2:30 | Permalien

    tiens REDOUTABLE défenseur de Villepin, celui qui a rétabli l’apprentissage à 14 ans au lieu de 16 ans et le travail de nuit et du dimanche pour les mômes de 15 ans, et le CNE puis le CPE, bof…

  17. Posted 25 février 2012 at 2:31 | Permalien

    vous allez un peu vite et excessif, c’est le traité budgétaire qui va compter, mais on l’empechera…

  18. Posted 25 février 2012 at 2:31 | Permalien

    oui, povre redoutable defenseur de Villepin, il m’en faut peu, quand c’est important

  19. Posted 25 février 2012 at 2:35 | Permalien

    REDOUTABLE tu recommences avec « UMPS »
    tu es un pourri, FN, c’est ainsi que je traite ici TOUS les malveillants qui se permettent de mettre et remettre sur le même plan UMP et PS, d’écrire UMPS,
    de confondre MON parti et la droite, MOI, NOUS et nos ennemis de classe, la gauche et la droite, le syndicat et le patronat, allende et pinochet, Blum et Pétain,
    va te faire voir ailleurs malfaisant,
    sans pitié, sans nuance, sans excuse, sans indulgence, redoutable, va chez le Pen…
    passe ton chemin, ne viens plus ici, ni toi ni tes semblables !
    et ne me parle pas de « rejoindre le Fdg » car si c’est toi qui l’incarne ce sera JAMAIS !

    comment vas tu me demander à moi, membre d’UMPS de rejoindre le FdG, imbécile !

    J’en ai assez d’être poli avec des ignares incompétents incultes, qui ne mesurent même pas ce qui est en jeu le 6 mai prochain ! Comment il faut vous le dire ? On l’a expliqué ici, pédagogiquement poliment mille fois, mais pour vous c’est un jeu stupide, vain, irresponsable, allez-vous en n’écrivez plus sur ce mur, honte à vous, vous êtes extérieurs au mouvement social, des parasites…

  20. Posted 25 février 2012 at 15:35 | Permalien

    oh nos insultes ne concernent aucun militant sincère normal, respectueux de la gauche, elles concernent uniquement ceux, excités ou infiltrés, qui écrivent « UMPS », qui renvoient dos-à-dos UMP et PS, qui viennent ici dire qu’ils s’abstiendront le 6 mai, et laisseront donc passer Sarkozy, et qui au passage, nous insultent, D&S, en nous considérant de facto comme membre d’un parti de …droite… Ils ne sont pas mes amis ni des concurrents mais, vu leur confusion, le mal qu’ils font, des ennemis de classe, à repousser. UMPS c’est du venin FN. Alors on a décidé de les insulter clairement pour qu’ils aillent écrire leurs bêtises ailleurs que sur ce mur, il y a assez de place… La plupart n’ont même pas l’intelligence de mesurer leurs propos, ils n’ont guère d’éducation politique, n’ont pas lu, ne connaissent pas l’histoire, ne savent pas faire une analyse concrète ni historique

  21. Château-Rouge
    Posted 28 février 2012 at 14:43 | Permalien

    Bonjour Gérard
    Je vous lis, vous suis et vous soutiens depuis des années. Vos positions, votre discours clairs et offensifs font un bien fou. Cela fait longtemps que je pense que vous êtes bien trop rares, au PS, à défendre le Socialisme, le vrai, celui qui s’est toujours opposé au Capital, pas son exact contraire vendu depuis 30 ans par la Fondation St-Simon et autres Terra nova, repaires de bourgeois inaptes à saisir les réalités qu’endure la majorité du peuple.
    Depuis 2002, alors que le séisme du 21 avril aurait dû enjoindre le PS de revendiquer fièrement les succès et les avancées du « quinquennat » Jospin, de rappeler les différences fondamentales entre la gauche et la droite (nul doute que le brouillage de pistes dans ce domaine a favorisé l’abstention et le vote FN), en somme se refaire une légitimité idéologique et programmatique, on n’a vu qu’un Parti en mal de convictions, soucieux uniquement de réaliser une alternance qui ressemble à l’Arlésienne, scrutin après scrutin (présidentiel), et surtout, selon la logique adoptée dans les années 80, soucieux de ne pas paraître trop à gauche, de ne pas effrayer la finance, ainsi reconnue, implicitement ou non, comme véritable et ultime souveraine.
    La décision de s’abstenir sur le MES apparaît comme un calcul (voir l’explication de Montebourg sur son blog : ça sert à rien de voter contre à l’AN puisque la droite majoritaire fait passer le texte, ET il ne faut pas perdre de crédit face à nos partenaires européens) mais, sincères désolations, c’est une fois de plus totalement illisible. En cela le PS continue sa lente glissade vers le néant idéologique : comment la gauche peut-elle convaincre si elle ne s’affirme pas comme telle ?
    Je ne veux pas vous fâcher, aussi ne vais-je pas m’amuser à vous adresser au FdG. Mais j’ai du mal à concevoir que, vous si convaincu et convaincant, si combatif et engagé, vous dont personne ne peut remettre en cause la fidélité au Socialisme, vous puissiez justifier de telles tiédeurs. L’abstention n’est pas le oui, mais ce n’est pas non plus le non. Traduction dans l’opinion : le PS n’est pas contre le MES…
    Encore une fois, ne vous mettez pas en colère contre ce que je vous dis. Car je vous aime. Et tout cela me rend triste à pleurer.

  22. Cronos
    Posted 2 mars 2012 at 19:55 | Permalien

    L’abstention au Parlement par les députés c’est une carte blanche donnée à la droite, c’est une bêtise pour rester poli, mais ça ne pouvait pas freiner l’UMP ; l’abstention au Sénat, c’est une trahison au peuple et au pays, car là il pouvait y avoir un frein au processus, F Hollande considère qu’il a par avance gagné, cela aussi est une erreur ; vous méprisez les gens de gauche au parti socialiste, cela en tous cas c’est une réalité ; entre ceux qui retourne leur veste aussi vite que j’éternue, et ceux qui refuse de regarder la réalité en face, tel que vous monsieur Filoche le parti socialiste est mal parti, la suffisance de l’homme qui vous sert de leader et qui est aussi franc qu’un âne qui recule, aussi bête d’ailleurs, a une peur bleue de JL Mélenchon, c’est pour cela qu’il refuse tout débat avec lui, c’est un lâche en plus d’être bête ; je n’ai jamais vu un second couteau (ce qu’il a été toute sa vie) devenir chef de gang, ce fut un très mauvais chef de parti, c’est pas moi qui le dit, c’est votre chef actuel qui l’a dit. Or, qu’est ce que vous vous imaginez qu’il soit devenu aujourd’hui ?
    Pauvre France, les anciens socialistes fidèles à la gauche prolétaires doivent se retourner de honte dans leur tombe, je ne les citerais pas de peur d’en oublier, ce qui est à la mode en ce moment.
    Les seuls socialistes encore fidèles au prolétariat, et c’est vrai qu’ils sont peu, sont aujourd’hui au Front de Gauche, et vous le savez mieux que quiconque, alors enlevez le carcan qui vous entoure la tête et faites un pas vers eux, sinon nous saurons à quoi nous en tenir à votre endroit.

  23. Doudou
    Posted 2 mars 2012 at 22:32 | Permalien

    J’appelle votre attention sur 2 émissions très intéressantes, ces jours-ci, et en plus elles sont passées à heure de grande écoute:
    Envoyé spécial sur le trucage des statistiques de la délinquance par le Ministère de l’intérieur, qui permet de masquer la réalité: Globalement elle augmente, et, ceci expliquant en partie cela, policiers et gendarmes n’ont plus les moyens de travailler.
    Sur France 5, un reportage d’Hervé Chabalier, sur le redressement de l’Argentine, dès lors que ses dirigeants ont envoyé paître le FMI…
    Le fait même que ces sujets bien connus « sortent » en pleine campagne électorale fait réfléchir…ça sent le sapin pour Sarkozy, tout le monde le lâche.

  24. Posted 5 mars 2012 at 17:43 | Permalien

    a Cronos
    il était impossible d’empêcher la majorité UMP de l’emporter. Et l’abstention (personnellement j’étais pour voter CONTRE) a été motivée dans une explication de vote claire. Il est donc impossible de lui faire dire autre chose que ce qu’il est écrit. Quant a parler de « trahison » en cette circonstance, c’est totalement inadéquat. Les fins observateurs feront remarquer au contraire que c’est un progrès en ce que le PS a rompu sur ce point avec tout le PSE).
    Vous êtes bien grossier, bien agressif, et je n’ai que faire de vos insultes et menaces finales…
    si « les seuls » socialistes sont eu FdG , on est perdus…
    je n’ai pas de « chef », veuillez respecter voter interlocuteur si vous venez ici…
    je note que vous n’avez pas un mot contre Sarkozy mais une bien faible argumentation contre le PS et visiblement pas d’un point de vue très gauche avec un vocabulaire bizarre ( « Pauvre France », hein)

  25. Posted 5 mars 2012 at 17:48 | Permalien

    a chateau rouge
    mille fois j’ai répondu déjà par tweet ou face book et ici, et dans le site D&S vous trouverez nos argumentaires comme sur ce blog
    il était impossible d’empêcher la majorité UMP de l’emporter. Et l’abstention (personnellement j’étais pour voter CONTRE) a été motivée dans une explication de vote claire. Il est donc impossible de lui faire dire autre chose que ce qui est écrit. Quant à parler de « trahison » en cette circonstance, c’est totalement inadéquat. Les fins observateurs feront remarquer au contraire que c’est un progrès en ce que le PS a rompu sur ce point avec tout le PSE.

  26. Sancho
    Posted 6 mars 2012 at 15:25 | Permalien

    Mr Filoche, j’ai toujours beaucoup apprécié votre sincérité, votre franc-parlé (proche de celui de JL Mélenchon) et votre engagement. Cependant force est de constater que votre positionnement pour ce qui n’a plus de PS que le nom (Un regard sur le comparatif des programmes que l’on trouve à cette adresse suffit à s’en rendre compte http://simplyleft.wordpress.com/2012-comparez-les-programmes) n’est pas digne de votre combat. D’ailleurs vous semblez le savoir car votre charge violente et injustifiée contre Cronos est celle d’une personne à qui on retourne le couteau dans la plaie. Elle est indigne de vous, dans le niveau des reproches qui sont faits et par leur inexactitude ou approximation. Vous pourrez nous stigmatiser cela n’empêchera pas les gens comme Cronos, moi-même et des centaines voire des milliers d’autres de penser que le PS ne défend plus leurs valeurs et de voter en conséquence.

  27. Posted 6 mars 2012 at 16:37 | Permalien

    à « sancho »
    allons, les anonymes assez de double ou triple rôle,
    Cronos a été insultant, et grossier, sa charge n’appelle aucune indulgence, et comme toutes celles de cet acabit nous la censurons, ici nous sommes sérieux, unitaires, constructifs
    seul le respect appelle le respect,
    nous sommes fiers, à D&S d’être militants du PS et nous en serons au prochain congrès quoiqu’il arrive
    ceux qui insultent les militants socialistes nous insultent
    ceux qui insultent notre parti ont bien tort de diviser la gauche car il faudra se rassembler le 23 avril pour le 6 mai
    on ne sent pas cette responsabilité dans vos propos,
    nous défendons sur notre site, dans notre revue, D&S (la lisez vous ?) dans nos livres, meetings, médias, nos positions sur le fond, sans relâche nous débattons avec tous, même avec vous, anonyme,
    mais nous n’avons de « leçon » à recevoir, de gens anonymes qui ne se présentent pas, ni eux, ni leur bilan, ni leur action, ni leurs idées,
    débat d’idées oui, division, insulte envers les socialistes, non

  28. Sancho
    Posted 6 mars 2012 at 20:43 | Permalien

    Mr Filoche
    Pour commencer, je tiens à préciser que je ne désire insulter personne mais j’aimerais que vous précisiez votre réponse.
    - Qu’entendez-vous par anonyme ? Je suis arrivé sur votre blog en suivant un lien, j’ai découvert le commentaire de Cronos (que par ailleurs je ne connais pas) et j’ai trouvé votre réponse disproportionnée, ce qui m’a fait réagir. Pour ce faire j’ai rempli les champs nécessaires pour pouvoir déposer un commentaire. Je ne me sens donc pas concerné par votre qualificatif.
    - Qu’entendez-vous par double et triple rôle ?
    - Je n’avais pas vu qu’il faille que je fasse état de mes implications dans la défense de mes collègues dans les différentes instances dans lesquelles ils m’avaient élu, me montrant par là leur confiance.
    - Pouvez-vous me dire dans quel propos Cronos a été insultant ou grossier car j’ai beau relire son commentaire je n’y vois que des faits, rien que des faits et je suis entièrement d’accord avec lui sauf sur la dernière partie de la dernière phrase (sinon … endroit)
    - Vous dîtes accepter de débattre avec tous, mais il semblerait que ce ne soit qu’à condition d’être d’accord avec vous. Vous est-il déjà arrivé de vous demander : « Et si l’autre n’avait pas tort ». Nous sommes au moins 3 sur ce billet(avec Château-rouge) à regretter la dérive du PS.
    - Pensez-vous qu’il n’y ait que les militants qui débattent et se réunissent dans les congrès qui détiennent la vérité ? Les petits, les anonymes comme vous dîtes, ont aussi des idées et des valeurs. Et ils ont aussi un bulletin de vote.
    - Mes idées, celles du bon sens et de la justice tout simplement et j’ai toujours veillé à garder mon libre arbitre et à rejeter les consignes contraires à mes convictions. Vous me permettrez donc de ne pas être d’accord avec vos positions fussent-elles débattues.
    - Enfin, je ne divise pas la gauche car pour moi la vraie gauche commence avec Mélenchon, tout est une question de point de vue. Dois-je vous rappeler quels partis étaient au pouvoir en Grèce, en Espagne ou au Portugal et où en sont ces pays actuellement ?

    PS (non pas le parti): Méfiez-vous de certaines grandes phrases du genre : »ceux qui insultent les militants socialistes nous insultent » (insultent qui d’ailleurs) car une candidate a dit récemment « ceux qui m’insultent insultent les travailleurs qui votent pour moi », ces envolées grandiloquentes ne font plus d’effets à force d’avoir été trop et mal utilisées.

  29. Posted 6 mars 2012 at 21:34 | Permalien

    M. Sancho,
    c’est à ça ci-dessous que vous voulez que je réponde ?
    résumé du discours de Cronos sans un seul argument de fond ;
    ‘ trahison au peuple et au pays’, « ceux qui retourne leur veste aussi vite que j’éternue », « ceux qui refuse de regarder la réalité en face, tel que vous monsieur Filoche » « la suffisance de l’homme qui vous sert de leader » « aussi franc qu’un âne qui recule », « aussi bête d’ailleurs », « un lâche en plus d’être bête » ; « un second couteau (ce qu’il a été toute sa vie) devenu chef de gang », « très mauvais chef de parti », « Pauvre France, les anciens socialistes fidèles à la gauche prolétaires doivent se retourner de honte dans leur tombe », «  » Les seuls socialistes encore fidèles au prolétariat, et c’est vrai qu’ils sont peu, sont aujourd’hui au Front de Gauche, et vous le savez mieux que quiconque, alors enlevez le carcan qui vous entoure la tête et faites un pas vers eux, sinon nous saurons à quoi nous en tenir à votre endroit. »
    vous M. Sancho vous oser a votre tour ecrire : « Pouvez-vous me dire dans quel propos Cronos a été insultant ou grossier car j’ai beau relire son commentaire je n’y vois que des faits, rien que des faits » Vous etes un plaisantin, hein rassurez moi ?

  30. Sancho
    Posted 6 mars 2012 at 23:14 | Permalien

    J’avoue que les propos que je ne cite pas ici peuvent être considérés comme insultants (encore que l’on ait déjà entendu pire) et je ne les reprends pas à mon compte bien que en ce qui concerne la franchise c’est l’impression qu’il donne.
    - « trahison au peuple et au pays » : oui, abstention lors du vote sur le MES et autres positions dans le programme électoral.
    - « ceux qui retournent leur veste aussi vite que j’éternue » : oui, je ne vais pas citer les noms mais vous ne pouvez pas nier.
    - « ceux qui refusent de regarder la réalité en face, tel que vous monsieur Filoche » : oui, vous êtes plus proche par vos combats et vos idées de JL Mélenchon que de F. Hollande.
    - « la suffisance de l’homme qui vous sert de leader » : oui, il suffit de le regarder et l’écouter.
    - « un second couteau (ce qu’il a été toute sa vie) devenu chef de gang » : vous n’êtes pas d’accord ? J’irais même jusqu’à dire que c’est pour ça qu’il a été choisi comme candidat.
    - « très mauvais chef de parti » : oui, c’est le chef actuel qui le dit.
    - « Pauvre France, les anciens socialistes fidèles à la gauche prolétaires doivent se retourner de honte dans leur tombe » : oui mais là depuis Mitterand ils ont dû s’y faire.
    - « Les seuls socialistes encore fidèles au prolétariat, et c’est vrai qu’ils sont peu, sont aujourd’hui au Front de Gauche, et vous le savez mieux que quiconque, alors enlevez le carcan qui vous entoure la tête et faites un pas vers eux » : J’aurais dit sont ou devrait être.
    - »Vous êtes un plaisantin » : A votre avis ? Je dirais plutôt que je suis un de ces nombreux anonymes déçus par le parti qui se fait appeler PS. Et ce n’est pas son programme électoral qui me fera changer d’avis. Dîtes-vous que pour les quelques-uns qui s’expriment ici il y en a des milliers qui ne disent rien mais n’en pensent pas moins.

  31. Posted 7 mars 2012 at 8:04 | Permalien

    A « Sancho » bis
    non mais on rêve, vous répétez les insultes (toutes creuses, non étayées, insupportables) et vous concluez que tout ça est partagé par de nombreux autres masqués, cachés derrière un pseudonyme dans votre genre ? Qui vous permet ? Ce n’est pas une plaisanterie, c’est un gag ? C’est du « Je suis partout » du « Gringoire » ? Monsieur, allez, passez votre chemin ailleurs,
    ici nous débattons publiquement sur le fond, en assumant qui nous sommes, pourquoi et comment nous militons, avec nos idées, notre sites, revue, livres, articles, médias (quand ils nous invitent) tout le monde nous connait et/ou peut nous connaitre, vérifier notre action, lire la revue D&S depuis 20 ans, et ce n’est pas pour nous faire traiter de cette façon méprisante par on ne sait qui
    heureusement, il y aura 20 millions d’électeurs pour voter Hollande le 6 mai contre Sarkozy, même sans vous hélas : ils n’ont pas de « carcan qui leur entoure la tête » (sic), ils ont les pieds sur terre, ce sont d’excellents citoyens lucides, des millions de gens, de salariés normaux, qui savent comment faire gagner la gauche, qui travaillent, qui sont syndiqués, qui savent ce que c’est de gagner une lutte, même une simple conquête partielle, comme les Lejaby

  32. Posted 9 mars 2012 at 23:22 | Permalien

    Réactions de dirigeants internationaux à l’élection de Poutine

    Plusieurs dirigeants du monde entier ont réagi à la victoire de Vladimir Poutine au premier tour de la présidence de la Russie, notamment le président chinois Hu Jintao, mais aussi Londres, Paris, et Damas.
    « Le président Hu Jintao a envoyé un message de félicitations à M. Poutine » à 15H00 locales (07H00 GMT), a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangres, Liu Weimin, jugeant que « l’élection s’est déroulée avec succès » tout en ajoutant qu’il s’agissait d’ »une affaire intérieure russe ».

    Les représentants de certains candidats, des opposants, les organisations de surveillance électorale ainsi que des médias indépendants ont affirmé avoir recensé de nombreuses fraudes.

    La Chine, fait rare, a été le premier pays à réagir au scrutin russe, avant que Londres n’annonce prudemment « attendre avec intérêt » le rapport de la mission d’observation électorale de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui doit donner ses conclusions sur la régularité du scrutin lundi.

    En dépit d’une défiance traditionnelle, la Chine et la Russie se sont rapprochées récemment dans leur très ferme opposition à toute condamnation du régime syrien, bloquant l’une et l’autre le vote d’une résolution à l’ONU.

    « Nous pensons que la Russie va maintenir la stabilité sociale et politique, (poursuivre) le développement économique et jouer un rôle plus important dans les affaires internationales », a ajouté le porte-parole de la diplomatie chinoise.

    Selon des résultats quasi-définitifs, Vladimir Poutine, déjà président russe de 2000 à 2008 avant de devenir Premier ministre pour quatre ans, a remporté le scrutin dès le premier tour avec près de 64% des voix.

    « Avec Vladimir Poutine (…) les relations sino-russes vont continuer à se développer au cours des dix prochaines années », a pour sa part souligné dans un commentaire l’agence officielle Chine nouvelle. Les économies des deux pays sont « hautement complémentaires », alors que les livraisons d’énergie russe ont « non seulement contribué à la sécurité énergétique de la Chine mais aussi fourni à la Russie un marché d’exportation fiable dans la région Asie-Pacifique », selon Chine nouvelle.

    Sur le terrain diplomatique, les deux puissances sont récemment tombées d’accord pour boycotter une résolution condamnant le régime de Bachar Al-Assad en Syrie au Conseil de sécurité des Nations unies, rappelle l’agence. Elles ont toutes deux lancé une « mise en garde contre un changement de régime forcé imposé par le monde extérieur », selon l’agence officielle chinoise.

    Outre la Chine, la Grande-Bretagne a réagi au résultat de la présidentielle en Russie, le jugeant « décisif », en dépit de « problèmes » identifiés par l’OSCE.

    Le rapport de l’OSCE sur le scrutin a « clairement identifié des problèmes et nous aimerions voir ces questions résolues ultérieurement, mais il est clair que cette élection a débouché sur un résultat décisif », a indiqué un porte-parole du Premier ministre britannique David Cameron, lors d’un point de presse.

    « Même les données recueillies par les ONG placent Poutine au-dessus du seuil des 50% nécessaires pour une victoire au premier tour », a-t-il noté.

    Interrogé sur le fait de savoir si le Premier ministre David Cameron avait prévu d’appeler Vladimir Poutine, le porte-parole a répondu qu’il était « probable » qu’il le fasse « plus tard dans la journée ».

    « Londres veut avoir une relation constructive avec la Russie », a-t-il souligné.

    Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, a déclaré que « le président Poutine est notre interlocuteur pour les années à venir ». « On peut estimer que globalement, malgré (ces) critiques (…), la réélection du président Poutine n’est pas en cause ».

    « Le président Poutine a été largement réélu. Certains observateurs, et notamment l’OSCE, ont émis des critiques sur la façon dont l’élection s’est déroulée. Pour ce qui concerne la France, notre but, c’est de développer le partenariat que nous avons avec la Russie, un partenaire absolument stratégique sur tous les plans », a-t-il poursuivi.

    « Nous espérons que dans la société russe, on fera preuve de retenue, que les violences seront évitées, que la liberté de manifestation puisse être respectée » et que « ces relations (avec la Russie, ndlr) aillent de l’avant », a-t-il ajouté.

    Dans un communiqué, le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a fait savoir que l’Union européenne prenait « note des résultats préliminaires et de la nette victoire de Vladimir Poutine », en faisant également état des critiques des observateurs internationaux sur la tenue du scrutin.

    Le président syrien Bachar al-Assad a pour sa part félicité Vladimir Poutine, a rapporté l’agence officielle syrienne Sana, au moment où la Russie continue de soutenir Damas malgré la répression sanglante de la contestation.

    « Le président Bachar al-Assad a envoyé une lettre de félicitations au Premier ministre Vladimir Poutine à l’occasion de sa victoire à la présidentielle », a indiqué Sana, précisant que M. Assad a exprimé « en son nom et au nom du peuple syrien ses plus sincères félicitations pour sa remarquable élection ».

    Dans son message, le chef de l’Etat syrien a exprimé à M. Poutine « ses voeux de réussite et au peuple russe ami le progrès et la prospérité sous sa direction ».

    Le président vénézuélien Hugo Chavez a également félicité M. Poutine pour sa victoire au 1er tour de la présidentielle russe.

    M. Chavez « félicite personnellement le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, initiateur des relations stratégiques de coopération entre le Venezuela et la Russie, liés par un lien d’amitié très solide », est-il indiqué dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

  33. Posted 9 mars 2012 at 23:23 | Permalien

    et oui tout le monde trouve que la réélection de POUTINE c’est super !!!
    ah la la !!!

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