Quel pacte ? Quelles entreprises ? Pour QUI dans les entreprises ? Dans quel but ? (Part. 2)

« Moins de charges, plus d’embauches et de dialogue » ?

 


L’expérience est là et fait foi  : toutes les remises de « charges » ont été essayées depuis 25 ans, elles n’ont JAMAIS permis de relancer l’économie, de refaire de l’emploi. C’est un puits sans fonds. Notre problème n’est pas le coût du travail mais le coût du capital : il est trop cher, il est trop avide, les dividendes et les banques prennent trop. Elles pillent notre productivité et diminuent notre « compétitivité ». Le problème n’est pas non plus le droit du travail, ça fait 25 ans qu’il recule, excepté sous la gauche plurielle avec Lionel Jospin : et plus le droit du travail recule, plus l’emploi recule. La seule mesure qui a fait diminué – un temps – massivement le chômage en 25 ans, ce sont les 35 h hebdomadaires, sans perte de salaire par la loi, la réduction du temps de travail.


Moins de charges ? on l’a vu dans la partie 1, c’est une impasse, ce n’est pas le problème

Ce n’est pas de la « pression des charges » ou du « code du travail » qu’il faut « sauver » les entreprises mais de la pression de la finance et du gaspis, du détournement et de la fraude, de l’avidité des surprofits et des dividendes.

Le meilleur service à rendre aux entrepreneurs ce n’est pas de les laisser s’enfoncer dans l’assistanat des « aides », des « baisses de charges », des « dérèglementations » ! Pas question de payer les salaires bruts à leur place, tandis qu’ils multiplient les sur-profits sur le dos de leurs salariés. Ce qu’il faut c’est les forcer à ré utiliser leurs énormes dividendes dans la relance économique : par la loi et par le contrat. C’est à dire par un « pacte » – si on veut l’appeler ainsi – mais avec des contreparties et des contrôles légaux.

Si on leur fait confiance aveugle, et si nous ne jurons que par le « contrat », on ratera tout : ce ne sont pas des interlocuteurs qui peuvent être fiables, ils sont sous influence de la finance rapace. Discutons, convainquons mais sans contrainte ni loi, nous n’obtiendrons rien, ni emploi, ni salaire. Sans les 35 h en 2000 on n’aurait pas créé 400 000 emplois de plus…Sans réduction du temps de travail sur la semaine, sur le mois, sur l’année et sur la vie, nous ne ferons pas reculer le chômage de masse qui a largement dépassé 5 millions réels toutes catégories confondues !

In fine c’est la loi qui peut inverser la courbe du chômage, pas d’utopiques bonnes manières faites au Medef Gallois sort de là ! Le pire c’est de faire croire que l’inversion de la courbe du chômage dépendrait de l’état et pas du patronat – qui n’y a pas intérêt – et ce, sans se donner le moindre moyen de contrainte pour que les patrons embauchent. Les patrons accusent alors l’état : « le chômage c’est votre faute » (taxes, charges, code du travail..) Et l’état crie « je vais faire reculer le chômage » sans la moindre pression contre les patrons. C’est tout bénef pour le Medef. Il encaisse sans rien donner. Les patrons ne sont même pas accusés, même pas forcés, alors que le chômage, c’est eux ! La crise c’est eux ! Les licenciements c’est eux ! Ils font les chômeurs et ils ont les bénéfices ! Ce n’est pas donnant-donnant : pour l’état, c’est perdant-perdant !


Comment faire pour plus d’embauche et plus de dialogue social ? En combinant « pacte et loi, loi et contrats…

Il faut pour repousser la pression de la finance, mêler c’est vrai, l’action légale, la loi, et le dialogue social, la négociation, le contrat. Autant de contrat que possible et autant de loi que nécessaire

Alors un « pacte avec les entreprises » ira t il dans ce sens – contrairement à ce qui n’a pas été fait depuis le rapport Gallois de novembre 2013 ? Car en 14 mois, le rapport Gallois est un échec total aussi bien en « embauche » qu’en « dialogue social ».

L’idée au fond, avec Gallois, c’est qu’il ne fallait pas du tout de Pacte, mais que tout irait bien naturellement par la grâce des employeurs de droit divin qui savent si bien faire si on leur facilite gentiment les choses. Assister les patrons, ils nous assisteront !

L’idée vaine de Gallois c’est que l’état doit aider, appuyer, soutenir, assister les entreprises, sans rien leur demander en retour, sans contre parties ni contrôle simplement, par la magie de la confiance des « aides », de l’allègement des « charges », des « chocs » de simplification des procédures, de la flexibilisation du travail…

A partir de l’ANI du 11 janvier 2013, tout s’est donc enchaine unilatéralement pour les employeurs mais contre les salariés : non amnistie des syndicalistes, flexibilisation du code du travail, gel du smic, remise en cause des élections prud’hommes, dégradation des retraites à 43 annuités et 66 ans, casse de l’inspection du travail, élargissement des ouvertures du dimanche…

Mais quelles conséquences en emploi ? rien : recul continu. Quelles conséquences en dialogue ? rien : mécontentement généralisé…

Les grands patrons sont des financiers politiciens qui prennent ce que la gauche leur donne tout en préparant le retour de la droite. Le minoritaire mais tout puissant Medef n’a jamais fait mystère de sa défense de N. Sarkozy contre F. Hollande. Premiers assistés de France ces patrons estiment n’en avoir jamais assez. Le gouvernement Ayrault a donné 20 milliards de CICE à Gattaz, Gattaz en a réclamé aussitôt 100 milliards. Ils font une mine exigeante à la gauche pour ne rien lui faciliter en retour : ils ne sont pas le genre à faire un effort pour inverser la courbe du chômage, le chômage leur rapporte trop !

Gallois hors de ce « pacte » ! Dans l’entreprise et dans le dialogue social, pour imposer de l’embauche, il vaut mieux s’appuyer sur les plus nombreux, sur le salariat

Finalement « l’entreprise » c’est les salariés, non ? Sans eux, aucune richesse n’est produite ! Et puis, c’est plus sur, ils votent à gauche, eux et n’ont pas intérêt au retour de la droite  ! Et pour des socialistes et un président socialiste, c’est plus… « normal » ! Un salariat mobilisé, ça fait surement avancer plus qu’un patronat pas mobilisé ! Un salariat qui a besoin de boulot, d’emploi légitime, de salaire, c’est plus efficace qu’un patronat qui a la tête et la Bourse dans les iles Caïman.

Arrêtons de dégrader l’ordre public social, et de le soumettre aux desiderata de chaque grand, moyen, ou petit employeur sans vision, ni politique, ni projet d’ensemble. La souffrance, la protection, la dignité, les droits des humains au travail sont universels, et pas différents chez Peugeot-Sochaux ou dans le garage du coin. Rabaisser toutes les décisions, tous les choix au niveau de l’entreprise, c’est faire reculer la civilisation dans le pays. L’économie doit être au service des humains, pas l’inverse. L’état de droit s’impose dans toutes les entreprises, et ce ne sont pas les entreprises qui s’imposent à l’état de droit.

On vient de le voir en Allemagne, finalement, c’est la LOI du Smic qui s’impose contre 12 ans de déréglementation salariale contractuelle catastrophique dans ce pays. Par le seul contrat, 6 à 7 millions de salariés ont fini esclaves en n’étant payés que de 1 à 6 euros de l’heure. La loi prévoit donc dorénavant de ramener le salaire le plus bas à un Smic de 8,5 euros en 2015. (Et il fallu pour cela que Merkel soit battue en sièges et en voix même si ses vainqueurs se montrent plus conciliants qu’intransigeants).

Si l’état n’est pas volontaire et ne pèse pas en usant de la loi, la dégradation des rapports de force sociaux, entrainera celle du « dialogue social »

Le syndicalisme divisé l’emportant sur le syndicalisme rassemblé, ce sera le Medef qui dictera « ses contrats » contre l’état de droit républicain.

C’est ce que nous proposons : inverser le courant. Si nous voulons la relance, appuyons nous sur le salariat pas sur le patronat ! Pas de dialogue social sans démocratie sociale !


Un « pacte pour le dialogue social » :

- Le dialogue social c’est le renforcement de la démocratie sociale, pas son affaiblissement : pour donner une légitimité plus démocratique, nationale à la représentation syndicale, les élections prud’homales seront rétablies et étendues avec à nouveau des élections pour la gestion de toutes les caisses de protection sociale

- Le dialogue social, c’est le renforcement des droits des CE, DP,  CHSCT,  DS, de la médecine du travail, de l’inspection du travail, et du contrôle des licenciements… pour que les patrons aient de solides interlocuteurs en face d’eux. (cf. détails en annexe)


Un « pacte pour l’embauche » :

De toute évidence, les faits sont têtus, même quand les patrons peuvent licencier plus facilement, ils embauchent moins. C’est comme la baisse des charges, la liberté de licencier encourage le vice pas la vertu.

Les banques et actionnaires imposent aux patrons des ratios inhumains entre leurs taux de marge et leur taux de main d’oeuvre. Elles soumettent délibérément leurs aides à la mise en œuvre de plans de licenciements.

Alors que l’état distribue des « aides » sans contre partie pour embaucher, les banques ne soutiennent l’activité qu’avec la contre partie de licencier : ça ne peut plus durer comme ça.

Les licenciements n’ont plus lieu parce que l’entreprise est en faillite mais parce que les marges bénéficiaires ne sont pas suffisantes.

Sans contrainte de la loi, sans intervention volontaire et contrôle de l’état, cette spirale infernale du chômage est destinée à s’accroitre… c’est ça, lutter contre la finance, en imposant le besoin social collectif contre l’avidité aveugle de la rente.

1°) Réduire la durée légale et maxima du travail : retour renforcé aux 35 h légales fixer 32 h en 2015, 44 h maxima, 5 jours de travail et 2 jours de repos consécutifs inclus le dimanche par semaine

2°) Stopper la précarité en instaurant un plafond de précaires par entreprise :

3°) Établir un nouveau contrôle administratif sur les licenciements (cf détails en annexe)


Un pacte avec les entreprises, lesquelles, avec qui dans l’entreprise, dans quel but ? Comment ?

Mettons les points sur les « i » : l’Entreprise n’est pas une cible. La « revue socialiste » en 2013 a publie un numéro intitulé pompeusement « l’Entreprise ». Quelle grossière erreur ! Il n’y a pas d’Entreprise.

Mais 1,2 million d’entreprises avec 18 millions de salariés.

- Un million de ces entreprises ont moins de 10 salariés (soit 4,2 millions de salarié

- 97 % des entreprises ont donc moins de 50 salariés mais emploient 50 % du salariat.

- 3 % des entreprises ont plus de 50 salariés, mais seulement 1000 ont plus de 1000 salariés : ces dernières produisent 50 % du PIB et TOUT dépend d’elles (avec 3,5 millions d’emplois).

Entre les petites entreprises et les grosses géantes, rien à voir. Faire un « Pacte » avec qui, alors ?

Si vous voulez gagner l’appui des dirigeants des petites entreprises, et faire revivre l’ordre public social à tout niveau, commençons par réguler la sous-traitance. L’occasion en est donnée avec les 350 000 « salariés détachés » que les patrons sont allés frauduleusement chercher partout à bas prix en Europe. C’est ainsi que les milliards des majors du bâtiment se bâtissent sur un esclavage « moderne ». On peut y mettre facilement un terme, mais il faut de la volonté

Faire un « pacte » de régulation de la sous-traitance, c’est gagner la confiance de plus d’un million de petits employeurs contre les 1000 de plus de 1000 et le Medef : contre les « externalisations » artificielles, les cascades de sous-traitance organisées par des grands groupes pour contourner les seuils et droits sociaux. Conduire une politique nouvelle de régulation et de protection pour les 97 % des entreprises qui ont moins de 50 salariés !


Avec trois mesures essentielles dans une loi :


- 1°) Rendre pénalement et civilement, économiquement et financièrement responsable de façon incontournable le donneur d’ordre de pour que celui-ci ne puisse passer des marchés à des conditions avilissantes et se dégager des conséquences qui en résultent. S’il y a un travailleur détaché illégal chez Bouygues c’est Bouygues qui paie, impossible de « déléguer » la fraude.

- 2°) Aligner les conventions collectives des sous traitants sur celle du donneur d’ordre le temps de l’exécution des marchés, selon le principe existant déjà dans le Code du travail pour les CDD et les intérimaires. Que la sous-traitance a un seul niveau soit bel et bien justifiée par la nécessité et la spécialité et pas par l’aubaine du coût de main d’oeuvre plus bas. A travail égal, salaire égal, même dans la sous-traitance !

- 3°) Faciliter la reconnaissance des unités économiques et sociales (UES), et la lutte contre les fausses franchises, les pseudo externalisations, l’éclatement artificiel des établissements, le faux travail indépendant, le marchandage et le prêt illicite de main d’œuvre.

Cela revient à aider les petits employeurs à résister aux gros, et leurs salariés pourront mieux revendiquer et et bénéficier des mêmes avantages. Cela revient à abroger les lois précaires qui ont multiplié les « découpes » d’entreprise, et toutes les formes de recours au marchandage, au prêt illicite de main d’œuvre, à la sous-traitance dérégulée permettant à des donneurs d’ordre de surexploiter les artisans, ou petites entreprises privées de réelle autonomie et de droits pour leurs salariés, poussées notamment à utiliser du travail illégal dissimulé.

Voilà un « Pacte avec les entreprises » qui permet un bond en avant dans le droit, l’hygiène, la santé, la sécurité, l’emploi et les salaires ! C’est un million d’alliés à la gauche dans les entreprises de moins de 50 salariés.

Faut-il supprimer toutes les aides aux grosses entreprises ? Celles ci doivent être soumis a des seuils, inversement proportionnées aux tailles des entreprises et conditionnées à l’embauche.

Pas un sou sans contrepartie en embauche exigée et contrôlée ! Pas d’« aides » sans emplois en échange. Et ce pour de vrais emplois en CDI, réels à temps plein, encadrés par les conventions collectives, pas des précaires… Ce sont les salariés bien formés, bien traites, bien payés qui produisent le plus, pas les flexibles !

Voilà un projet politique, d’état, réaliste, plus réaliste que le plan naïf ou roué, en tout cas vain de Gallois, un « Pacte volontaire » de garantie d’un bon usage des profits pour l’embauche et le dialogue social… Il faut refaire un « sommet social » mais avec un Etat qui sache ce qu’il veut pour sortir de la crise

Gérard Filoche, membre du bureau national du PS, le 2 janvier 2014

(partie 2 : « plus d’embauche et dialogue social » ? cf. partie 1 précédemment « y a t il trop de charges ?) )

 

Annexes :

1°) détails du « pacte dialogue social »

- le dialogue social c’est le renforcement de la démocratie sociale, pas son affaiblissement : pour donner une légitimité plus démocratique, nationale à la représentation syndicale, les élections prud’homales seront rétablies et étendues avec à nouveau des élections pour la gestion de toutes les caisses de protection sociale (Sécu, chômage, retraites, accidents du travail et maladie professionnelle, allocations familiales), elles devront se tenir le même jour, pour 18 millions de salariés une fois tous les 5 ans. Ce jour sera chômé afin que chacun puisse voter librement. Les élections professionnelles et celles des comités paritaires de la fonction publique seront organisées à dates fixes le même jour, tous les deux ans au plus, dans chaque branche, de façon à permettre popularisation et intérêt pour celles-ci. Toutes ces élections nationales entreront en ligne de compte pour la reconnaissance et le financement de la représentativité syndicale.

- Le dialogue social, c’est le renforcement des droits des CE, DP, CHSCT, DS, de la médecine du travail, de l’inspection du travail, et du contrôle des licenciements… pour que les patrons aient de solides interlocuteurs en face d’eux. Il dépend de la loi, de la volonté républicaine de redonner toute leur place aux syndicats. Les syndicats, indispensables à la vie démocratique et sociale, ont été atteints et diminués par la montée du chômage, par une très vive répression patronale, par la déréglementation des droits du travail. C’est au législateur de corriger ce déséquilibre nuisible à toutes les relations sociales. Il faut leur redonner les moyens juridiques, moraux et matériels de jouer un rôle de premier plan. Les syndicats seront aidés financièrement par la puissance publique pour pouvoir défendre leurs points de vue et solutions dans de vraies campagnes électorales, citoyennes, éducatives. Ce financement public ne saurait se substituer aux cotisations ni mettre en cause l’indépendance syndicale, il viendra en complément et en proportion des adhérents réels et du nombre de voix obtenues aux différentes élections.

2°) détails du « pacte embauche »

1°) Réduire la durée légale et maxima du travail : retour renforcé aux 35 h légales fixer 32 h en 2015, 44 h maxima, 5 jours de travail et 2 jours de repos consécutifs inclus le dimanche par semaine

Il n’y aura pas de réduction du chômage de masse, 5 millions de chômeurs, sans réduction du temps de travail. La seule chose qui ait réussi un temps contre le chômage ce sont les 35 h : il faut reprendre la marche en avant des 35 h vers les 32 h, des 48 h vers les 44 h.

La première préoccupation est de réduire la durée réelle de la semaine de travail au plus prés de la durée légale de 35 h et de la poursuivre en lien avec la santé des salariés et avec l’emploi de tous. En lien avec le retour de la retraite à 60 ans. Le « temps de travail effectif » sera défini comme le « temps où le salarié est subordonné à l’employeur ». Il intégrera ainsi les pauses forcées, les temps des trajets imposés, d’habillage obligatoire et de casse-croûte indispensables sur le lieu de travail en journée continue. Les heures supplémentaires doivent redevenir « ponctuelles et imprévisibles », donc exceptionnelles, (selon un accord signé par le patronat le 31 octobre 1995). Elles doivent être majorées de 50 % pour les 5 premières heures et de 100 % pour les suivantes de façon à les rendre plus coûteuses que l’embauche. Le contingent annuel d’heures supplémentaires doit, dans un premier temps, revenir à 130 heures et, par la suite, être réduit à 100 heures. La durée du travail légale annuelle sera rétablie à 1600 h annuelles, le « forfait jour » sera abrogé, le temps de repos quotidien porté à 13 h, tout sera mis en oeuvre pour que toutes les heures de travail effectif soient comptabilisées de façon fiable et transparente, contrôlables par les salariés eux-mêmes, les syndicats et l’inspection du travail. Il faut dire « stop » à la flexibilité en protégeant la santé, la vie libre et l’emploi.

Les sanctions aux délits de « travail dissimulé » et aux « travailleurs détachés » seront majorées et appliquées. Nous rétablirons, sauf cas de force majeure et dérogations bien précises, les deux jours de repos consécutifs hebdomadaires et le principe du repos dominical sera renforcé. En cas de dérogation exceptionnelle, il sera attribué une majoration de 100 % ainsi que pour le travail de nuit, afin d’en rendre l’usage dissuasif pour les femmes et les hommes. De façon générale, les travaux du dimanche et de nuit seront soumis à dérogation et à contrôle : l’interdiction aux mineurs sera rétablie. Les aides publiques pour les 35 h seront réservées aux petites et moyennes entreprises (moins de 50 salariés) et seront versées en proportion du nombre d’embauches réalisées et maintenues, suite à la réduction réelle du temps de travail. Ces aides seront distinctes selon les seuils sociaux (moins de 10 salariés, moins de 20 salariés et moins de 50). Elles feront l’objet d’une « convention » avec la puissance publique, elles seront liées au respect du Code du travail, bloquées avec effet immédiat, et restituables comme toute aide en cas d’infraction aux accords passés.


2°) Stopper la précarité en instaurant un plafond de précaires par entreprise : la loi fixera un quota maximal d’intérimaires et de contrats à durée déterminée égal à 5 % maxi des effectifs dans les entreprises de plus de 20 salariés sauf dérogation exceptionnelle préalable.

La loi augmentera l’indemnité de précarité d’emploi pour la rendre dissuasive : dans un premier temps à 15 %, pour les CDD comme pour l’intérim. L’usage de contrats précaires sur des postes permanents sera plus durement sanctionné. La requalification en CDI de CDD successifs sera facilitée autant pour le secteur public que pour le privé. La durée d’un CDD et de tout contrat précaire sans exception sera au maximum d’un an et au-delà sera requalifié automatiquement en CDI. Les périodes d’essai seront ramenées à 3 mois maximum. Tout allègement des cotisations sociales encourageant les emplois à temps partiel et précaires sera supprimé. La loi établira une complète égalité des droits entre salariés à temps plein et salariés à temps partiel, organisant la priorité pour revenir à temps plein. Elle limitera à 1 h au maximum l’interruption entre deux plages de travail au cours d’une même journée, pour tout temps partiel, avec pénalité forte en cas d’infraction. Elle encadrera le temps partiel, en CDI, intérimaire ou saisonnier, freinera les abus, empêchera qu’il soit un ghetto subi pour les femmes et non qualifiés, le valorisera de façon à ce qu’il ne soit pas le lot des « travailleuses pauvres ».

3°) Établir un nouveau contrôle administratif sur les licenciements :

L’inspecteur du travail, indépendant, saisi par un syndicat, pourra suspendre la procédure dès lors qu’il y a « un doute manifeste » sur le bien fondé du licenciement. Le salarié restera dans l’entreprise et si l’employeur veut poursuivre la procédure, ce sera à ce dernier d’apporter la preuve de son bien fondé devant le juge concerné. Pour les licenciements collectifs, la puissance publique aura les moyens d’interdire effectivement, les délocalisations et licenciements boursiers, spéculatifs, ne reposant pas sur des difficultés économiques réelles et sérieuses. Le contrôle et la taxation massive des délocalisations boursières et des externalisations artificielles est l’arme par excellence contre l’avidité du capital financier. On pourra leur dire « non » et inverser la spirale actuelle de licenciements sans motif financier sérieux, ni économique réel.

Si l’existence de réelles difficultés économiques n’est pas reconnue, l’inspection du travail pourra rendre la procédure « nulle et de nul effet » en dressant un « constat de carence » dans un délai de huit jours après la fin de toutes les procédures, lorsque « les mesures visant au reclassement sont insuffisantes », sauf si le comité d’entreprise ou les délégués du personnel, à la majorité, constatent que l’employeur a fait les efforts nécessaires en matière de reclassement et d’indemnisation des salariés concernés et qu’il a mené une politique active de ré-industrialisation du bassin d’emplois touché par la fermeture éventuelle du site.

Acharné à supprimer tout motif pour licencier, après avoir échoué sur le CNE et sur le CPE en 2006, l’UMP avait fait voter la proposition du Medef de « rupture conventionnelle » non motivée. C’est devenu le plus grand plan non-social de licenciement de toute notre histoire récente : 600 000 contrats rompus sans contre partie sociale depuis octobre 2008. Une catastrophe. Cela doit être abrogé. Toute rupture de contrat doit redevenir expressément motivée.

64 Commentaires

  1. Posted 2 janvier 2014 at 20:38 | Permalien

    « Pacte », naguère « choc » (de compétitivité, de simplification »…)
    Tout cela reste du verbiage de technocrate qui n’a jamais mis les pieds dans une entreprise comme patron ou comme salarié.

  2. Nemo
    Posted 2 janvier 2014 at 22:41 | Permalien

    Enfin le gouvernement semble prendre conscience que ce n’est pas avec des emplois aidés ( donc payés par nos impôts ) mais avec le secteur privé qu’il fera reculer le chômage… Il faut en effet « foutre la paix  » aux employeurs, les laisser gérer leurs entreprises comme ils l’entendent, sans leur mettre de bâtons fiscaux, administratifs ou réglementaires dans les roues, et alors ils pourront améliorer leur compétitivité et embaucher.
    Cela pose aussi une question fondamentale: est ce à l’employeur de payer pour la retraite, la santé ou l’éducation fondamentale de ses salariés , de leur payer leurs vacances, leurs congés maladies, leur formation même si celle ci n’a aucun rapport avec leur emploi ? Leurs périodes de chômage ?
    Cet état providence est à bout de souffle, laissez faire les entrepreneurs , personne ne sait mieux qu’eux ce qui est bon pour leur entreprise.

  3. Posted 2 janvier 2014 at 22:56 | Permalien

    vu le degré d’incompétence et de rapacité de ceux que vous appelez les « entrepreneurs » et que vous semblez curieusement déïfier on se demande pourquoi, il ne faut surtout pas leur faire « confiance » (sic) ,
    leur bilan est de 5 millions de chômeurs, de 10 millions de pauvres, de 7 millions de précaires, et, en dépit, du dévouement, de la productivité des salariés, leur avarice, la violence des riches, leur choix de l’économie casino, du court-termisme, nous enfonce chaque année dans la crise,
    ce qu’il faut ce sont des socialistes a poigne qui s’opposent à la finance et prennent des mesures radicales pour renforcer le droit du travail, faire respecter les règles, le partage du travail et les richesses…
    toute les privatisations, cette confiance aveugle dans le privé concurrentiel, compétitionnaire et gabegique, individualiste font reculer la civilisation dans notre pays, notre développement collectif et socialisé
    vous voulez enlever du bulletin de paie la formation, l’école, la santé, les congés payes, la retraite, les cotisations chômage qui incombent naturellement aux patrons et sans lesquels il ne saurait y avoir de production ni de productivité ni de salarié, comme si l’humain était une machine pur jus à produire, kleenex jetable, sans qu’on ait besoin de bien le respecter de bien le traiter, de bien le payer pour son travail…
    vous êtes un fou furieux, un malade, un provocateur évaporé ou un des libertariens facho cromagnon qui trainent sur internet en provenance de sectes US…

  4. Nemo
    Posted 2 janvier 2014 at 23:15 | Permalien

    Il faut au contraire une meilleure récompense de l’effort et de la prise de risque. Comment se fait il que nous n’ayons pas en France d’entreprise de la trempe d’Apple ou de Google ? Parce que des gens comme vous n’aiment pas l’entreprise, n’aiment pas les entrepreneurs, ne veulent pas récompenser le risque…
    La preuve: vous critiquez Total, alors qu’au contraire il faudrait se réjouir d’avoir en France un tel fleuron. Vous, vous voulez juste la ponctionner, la faire payer…pour lui apprendre à être performante sans doute ?

  5. Dominique Babouot
    Posted 3 janvier 2014 at 0:58 | Permalien

    Ce salopard de Nemo qui parasite ce site avec ses inepties propose ni plus ni moins que la division du salaire par deux!
    En effet ce qu’on appelle les charges sociales, c’est ni plus ni moins que du salaire que l’employé devrait toucher en net s’il n’était pas mis dans une caisse pour les vacances, la maladie, la formation professionnelle, le risque chômage, la retraite etc….
    Eh oui puisque les salopards de patrons ne veulent plus payer le salaire indirect, qu’on les force à payer L’INTEGRALITE DE CE QU’ILS DOIVENT A LEURS SALARIES!

    En suite les salariés pourront continuer à mettre de coté pour tous les risques qu’ils prennent durant toute la vie!

  6. Dominique Babouot
    Posted 3 janvier 2014 at 1:02 | Permalien

    Salopard de Nemo!

    Parlons en, de TOTAL s’il vous plait

    qui a pollué nos plages!!

    TOTAL propriétaire de la société Grande paroisse responsable de l’explosion d’AZF en 2001 à Toulouse condamnée pour ces faits par la cour d’appel de Toulouse!

    31 morts des centaies de blessés!

    Allez Nemo Fermes ta g…

  7. Nemo
    Posted 3 janvier 2014 at 8:48 | Permalien

    Sortez de l’assistanat, laissez les gens se prendre en main, se responsabiliser, et s’occuper eux mêmes de leur santé, leur retraite, etc… Un peu d’air !!!! Je suis sur que si on demandait aux salariés s’ils préfèrent qu’on cotise pour eux ou s’ils veulent choisir de cotiser eux mêmes ( à l’organisme de leur choix) ou de ne pas cotiser, on serait surpris du résultat , car beaucoup n’ont plus confiance en ce système qui ne va pas mieux malgré les successions de réforme .
    En effet, un système de retraite dans lequel on ne cotise pas pour soi mais pour les autres ( ceux qui sont devant nous), en espérant que d’autres encore ( ceux qui sont derrière nous) vont cotiser pour nous, c’est un peu absurde de nos jours, autant que chacun cotise pour soi, c’est plus simple.

  8. Posted 3 janvier 2014 at 10:38 | Permalien

    Pas d’accord avec Nemo.

    Ce système a permis après la seconde guerre mondiale de verser une pension à des personnes n’ayant jamais cotisées. La solidarité intergénérationnelle est une belle chose qui ne doit jamais être critiquée et à plus forte raison remise en cause.
    Il y a une mentalité délétère d’une partie du patronat qui se fiche de toute solidarité qui s’assimile au fond au civisme. En d’autres termes derrière le manque de solidarité il y a le manque de civisme.
    Derrière de belles conférences sur la RSE, de belles plaquettes (par ex récemment du MEDEF : « Cap vers la RSE : Comment dialoguer avec les parties prenantes ») se cache un profond mépris du faible, du malade… présumé assisté.

    Pas d’accord avec Dominique Barbouot et Gérard Filoche

    Le système est à bout de souffle eu égard à la pyramide des âges.
    Tout le système bureaucratique Français largement exporté dans l’UE conduit à une gabegie des deniers publics (dans virera-t-on les zéros des dépenses publiques à l’honneur dans les rapports de la Cour des Comptes, de la Cour de Discipline Budgétaire et Financière ou des Chambres Régionales des Comptes ? JAMAIS) et une lourdeur administrative qui plombe l’économie réelle : oui, la flexibilité n’est pas un mal en soi mais pas celle qui est prônée par des élites consanguines « à la française »(porte tambour entre haute fonction publique et haute direction d’entreprises, opportunisme à la sortie de l’ENA du choix de se classer à droite ou à gauche ce qui n’a que peu d’importance en l’absence de convictions).
    Une bonne flexibilité c’est avant tout celle qui remédie à la chronophagie des procédures et formalités, ne serait-ce que pour suivre et comprendre la logorrhée législative et réglementaire en matière sociale ou fiscale, ce qui signifie nullement baisser les droits des salariés, au contraire : c’est tellement compliqué que les salarié n’y comprennent rien et ne peuvent pas toujours compter sur les syndicats / IRP pour faire respecter la loi/la réglementation, soit parce qu’eux même n’y connaissent rien (bien qu’ils ne perdent pas une seconde des heures de délégation !!!!), soit, pire, parce qu’ils se font acheter par l’employeur… je parle d’expérience.

  9. Posted 3 janvier 2014 at 11:18 | Permalien

    J aime beaucoup lire vos articles ,les photocopier et faire part de votre colère à un maximun de mes connaissances .Colére d un socialiste face à un gouvernement définitivement orienté au libéralisme ,bref des traites .Je me suis depuis longtemps demandé à quel espoir des gens comme vous (MNL )peuvent encore s accrocher .Vos analyses me semblent souvent pertinentes ,on peut espérer que vous etes quelqu un d honnete et de sincére (mais espérer seulement?) Mais enfin ,aprés ces lamentables voeux présidentiels ,les choses sont claires non? C est mort, définitivement mort non?Je suis plutot parti de gauche ,mais avant tout j ai envie d une grande forçe de gens compétents honnétes sachant rassembler les laissés pour compte et ceux encore bien dans leurs « comptes » mais qui n ont pas envie de ce monde inhumain qui s annonce .Alors,si c est vraiment ce peuple que vous voulez aider,rencontrez vous, unissez vous et nous serons avec vous pour jeter toute cette médiacratie et ces politiciens qui n ont de vision du monde que la finance!
    Sinon, arrétez tous d espérer je ne sais quoi!et d abandonner des tas de citoyens

  10. Posted 3 janvier 2014 at 11:32 | Permalien

    ce mec Némo, soigneusement provocateur, libertarien facho cromagnon, est un curieux obsédé de faire ses besoins ici, il fait dans la débilité consciente maxima et prône, on se demande par quelle obsession masochiste, la solitude et la régression contre la solidarité et le progrès…
    pourquoi ?
    l’imbécile veut que « chacun cotise pour soi »… seul pour son cancer… seul pour son infarctus, et il dit « c’est plus simple », c’est pas un cerveau c’est un petit pois
    la « Sécu » a toujours été plébiscitée et c’est ce qu’il y a de plus beau en France, ce « Némo » veut que les vieux meurent sans rien…
    avec un budget fabuleux (450 milliards) qui ne génère (selon les « officiels ») que 10 % de la dette (présumée) du pays,

    et non J Turquey la Sécu n’est pas à bout de souffle, au contraire, malgré toutes les attaques et tous les détournement elle a une « santé » extraordinaire
    90 % de la « dette » présumée ne vient pas des 450 milliards de notre budget social, (malgré 5 millions de chômeurs, malgré le blocage des salaires et des cotisations sociales…)
    il faut supprimer tous les détournements indus, ce millefeuille de « mutuelles », de « complémentaires », ‘d’assurances’, tout cet argent doit revenir dans la caisse centrale et etre redistribue a chacun selon ses besoins

  11. Posted 3 janvier 2014 at 11:37 | Permalien

    oui à une meilleure recompense de l’effort du salarié et des risques qu’il prend tous les jours sur sa vie, au boulot…
    on n’a pas comme Bill Gates assez exploité d’enfants en Asie ? tant mieux ! fierté, honneur ?
    au contraire Total n’est pas un fleuron mais une pieuvre qui avale tout et ne rend rien… des tas d ‘études pas jolies jolies existe sur ses méfaits en Afrique ou en Thailande,
    j’étais inspecteur du travail à Google a son siège avenue de l’Opéra, ils comptaient pas les heures…c’est sur !
    tu confonds Nemo « entreprise » et « entrepreneur » t’a oublié quelque chose ?
    le « risque » ? y a pas moins risquophile qu’un patron ? ils pleurent tous les jours de n’être pas assistés, ce n’est pas leur faute, jamais leur faute, s’ils foirent, s’ils licencient, s’ils se goinfrent,

  12. 5x73=366-1=365
    Posted 3 janvier 2014 at 12:05 | Permalien

    Non seulement les entreprises ne prendront jamais au sérieux la moindre « responsabilité sociale » mais elles exigeront et obtiendront que le gouvernement réduisent les droits et les revenus de la majorité de la population…
    Lorsqu’une entreprise gagne du fric elle en profite pour restructurer ou délocaliser et ne crée que du chômage…(27000000 travailleurs productifs en 1960, 12500000 en 2010).

  13. 5x73=366-1=365
    Posted 3 janvier 2014 at 12:11 | Permalien

    IRRESPOSABILITE SOCIALE GENERALISEE…
    En optant pour l’austérité le gouvernement papahollandréou-zayrault ne fait que renforcer la dictature mondiale des marchés financiers et la dictature euro-française des pires parasites (patrons, financiers, propriétaires fonciers).

  14. 5x73=366-1=365
    Posted 3 janvier 2014 at 12:14 | Permalien

    Il est scandaleux de créer des banques alimentées par l’argent public pour financer l’économie sans exiger en contrepartie qu’elles deviennent des SCOP au moins à 40%…

  15. sylvie
    Posted 3 janvier 2014 at 12:14 | Permalien

    Némo, pour répondre à votre question :

    je préfère cotiser pour que ça serve à celui qui en a besoin et ça me fait plaisir de le faire !

    Et tant mieux si je n’en n’ai pas besoin et que je suis en bonne santé !

    Ca permet de soigner des gens comme vous qui ne savez pas combien coûtent les soins…Jamais tout seul vous ne pourriez payer une greffe de foie. Renseignez vous avant de dire des conneries !

    Que vous soyez perso c’est votre choix mais essayez de retenir vos propos de misère…

    Et quand je cotise pour la retraite c’est un salaire différé.
    Et quand je cotise pour les prestations familiales, j’en profite à une certaine période de la vie et ensuite cela profite à d’autres.

    Vu vos remarques, j’espère que vous refusez toute aide de la collectivité et que vous payez tout de vos propres deniers (école, hôpital, conseiller fiscal,etc…)

  16. 5x73=366-1=365
    Posted 3 janvier 2014 at 12:18 | Permalien

    ERRATUM: je voulais écrire « sans exiger en contrepartie que les entreprises bénéficiaires de ces aides deviennent…).

  17. sylvie
    Posted 3 janvier 2014 at 12:22 | Permalien

    Némo est fier de Total ! pas moi !
    Pourquoi (entre autres)?

    Dans un rapport l’ONG EarthRights International publie de nouveaux éléments montrant des violations massives des droits de l’homme dans la zone exploitée par le pétrolier français en Birmanie.
    Exécutions, travail forcé, expropriations et soutien financier à la junte, les nouvelles accusations portées à l’encontre de Total en Birmanie sont sévères. Dans un rapport publié ,l’ONG américano-thaïlandaise Earth Rights International (ERI) accuse le géant pétrolier français et ses partenaires américain (Chevron) et thaïlandais de «complicité d’assassinats ciblés, de travail forcé».

  18. sylvie
    Posted 3 janvier 2014 at 12:24 | Permalien

    Némo a mal choisi son pseudo, je n’invente rien !

    Nemo signifie en grec : distribuer, partager (Dictionnaire grec français, A. Bailly. 1950)

  19. Posted 3 janvier 2014 at 12:25 | Permalien

    et c’est repartis pour les cinq de Roanne, c’est pas du pousse au crime ça ?
    http://www.humanite.fr/fil-rouge/cinq-de-roanne-lacharnement-continue-cgt

  20. 5x73=366-1=365
    Posted 3 janvier 2014 at 12:33 | Permalien

    FRANCE:
    -980 000 000 d’arbres adultes dans les forets domaniales…
    -Au moins 50 000 000 de toiles de maitre dans les réserves des musées…
    - 40% du capital d’EDF investi à l’étranger… pou aider les pourritures néo-libérales qui dirigent l’ANGLETERRE et l’ITALIE à privatiser l’énergie…
    . etc…etc…etc…
    AVEC 20% de ce fric on peur résoudre tous les problèmes et créer une nouvelle administration LE RAVITAILLEMENT puisque la liberté du commerce rend impossible la présence d’épiceries boulangeries tabac bistrots dans les villages…

  21. Dominique Babouot
    Posted 3 janvier 2014 at 12:36 | Permalien

    Cout du travail exagéré?

    Le patronat avance masqué!

    C’est effectivement curieux à quel point le medef prend d’infinies précautions pour ne pas se mettre à dos les salariés, tout en continuant bien sur à poursuivre le même objectif, c’est à dire toujours augmenter la part qu’il reçoit dans la production des richesses.
    Alors on parle plus de charges trop élevées que de salaires trop hauts qu’il faudrait baisser. Les patrons savent très bien que s’ils proposent de diminuer le salaire ils contrarieront leurs salariés, ils en ont peur et s’en gardent bien préférant de parler de charges indues, comme si ces charges n’étaient pas destinées à revenir in fine indirectement aux personnes qu’ils emploient. On entretient ainsi la confusion entre cotisations sociales et impôt pour constituer un front artificiel contre l’état qui serait le vrai accaparateur des richesses.
    De même il est à remarquer que le medef préfère toujours s’attaquer à l’état dont il dénonce éternellement le rôle plutôt que les syndicats qu’il ménage verbalement, parlant même de ménage à trois, feignant de vouloir un dialogue à deux dont l’état serait exclu!

  22. Posted 3 janvier 2014 at 12:43 | Permalien

    « Suivi barométrique de l’opinion sur la santé, la protection sociale, la précarité,
    la famille, la solidarité », ministère des Affaires sociales, janvier 2013:

    « Enfin, si la qualité des services publics était si mauvaise, comment expliquer
    l’attachement de la population au modèle social en vigueur ? Année après année
    depuis dix ans, le baromètre de l’opinion des Français sur la santé et la protection
    sociale, réalisé par le ministère des Affaires sociales, indique que plus de la
    moitié de la population (53 % en 2012) estime que l’État n’intervient pas assez
    sur le plan économique et social, contre 20 % qui pensent l’inverse .
    Plus directement, 64 % jugent normal la part du revenu national consacré au
    financement de la protection sociale, contre 17 % qui le jugent excessif et 16 %
    insuffisant. Plus de 92 % des Français estiment que les systèmes de retraite ou
    d’assurance maladie doivent rester publics. »

    tu as ta réponse nemo, cherche autre chose…

  23. Posted 3 janvier 2014 at 13:19 | Permalien

    oui, c’est intolérable

  24. Posted 3 janvier 2014 at 13:33 | Permalien

    @Jérôme Turquey

    la preuve que tu énonces des vérités sans réellement savoir de quoi tu parles,
    ou en stigmatisant « une affaire »qui ne reflètent en rien la réalité.
    d’où ton expérience, ton vécu n’est en rien une valeur pour tes congénères.
    « bien qu’ils ne perdent pas une seconde des heures de délégation !!!! » tu devrais
    avoir plus d’expériences de terrain en ce qui concerne le civisme, car une personne syndiquée donne beaucoup de son temps libre (non rémunéré) à son syndicat, par conviction, par solidarité humaine…

    quand tu dis « une bonne flexibilité » rajoute « du travailleur », cela fait tout de suite
    plus nocif…

  25. sébastien
    Posted 3 janvier 2014 at 14:01 | Permalien

    Toutes les personnes qui prônent « le chacun pour soi » ne sont que de purs égoïstes, bête ultime du capitalisme où le chacun pour sa gueule doit primer quitte à tuer son voisin pour bouffer et survivre dans un monde détruit par le capitalisme, doctrine qu’ils vénèrent depuis toujours, sans réfléchir dans la mesure où ils se croient « gagnant » dans ce monde de barbares. Au final, non, les gens n’ont pas le choix, la grande majorité n’auront pas la possibilité de cotiser car les salaires seront trop bas pour cela. Donc pour les pauvres, pas de santé, pas d’éducation pour leurs enfants, rien, Zola, quoi tandis que les nantis, les riches, auront tout. Il faut vraiment être dans la seconde catégorie pour tenir ce genre de propos où alors, je n’y comprends rien.
    Enfin, il me semble qu’au pays modèle de la liberté, les Etats-Unis, chacun est libre. Y a t’on éradiqué la pauvreté? Le système éducatif est-il meilleur? Le chômage est-il inexistant? Tous les Américains se soignent-ils correctement? Et enfin, le pays est-il moins endetté? Bien au contraire justement cela ne marche pas sauf si on est riche. Et on revient au même problème: l’égoïsme des plus riches et la répartition des richesses.

  26. Denis
    Posted 3 janvier 2014 at 14:02 | Permalien

    Nemo veut se payer sa propre naissance…..

  27. Posted 3 janvier 2014 at 14:07 | Permalien

    @ Phil

    J’ai le plus grand respect pour les syndicalistes qui se comportent à la hauteur de leur mandat et de leurs idéaux de respect d’autrui à la manière d’un Gérard Filoche même si je suis en désaccord sur pas mal de sujets…
    La majorité.
    Mais il y a aussi une forte minorité qui se fout de l’intérêt des salariés et plus généralement du respect du droit du travail. Ils cherchent la planque…
    Ceux là, qui devoient leur(s) mandat(s), ne sont pas désavoués par leur syndicat.

    Pour élargir, cf. par exemple plusieurd affaires impliquant des membres de Comités d’Entreprise, etc.

    Mais je te rassure c’est pareil dans les partis politiques : tel élu douteux voire condamné est réinvesti.

    Cette question de la flexibilité est totalement dévoyée par ceux qui la réclament. Je comprends dès lors la méfiance voire la défiance.

    La méthode de s’opposer à la flexibilité par principe notamment au nom des acquis sociaux n’est pas la bonne. Il me parait plus efficace de pousser dans leur retranchements ceux qui la réclament en montrant leur manque de loyauté dans les relations avec les salariés :
    Tant que les employeurs auront une propension aux rapports de force et la déloyauté afférente dans les relations avec les salariés, la flexibilité n’est même pas défendable

  28. Nemo
    Posted 3 janvier 2014 at 14:10 | Permalien

    Arrêtez de jouer les vierges effarouchées, à vous entendre il n’y aurait qu’en France, Grace a la sécu, qu’on pourrait se soigner….
    Or le fait est que les plus grands progrès médicaux sont faits soit dans des pays sans sécu ( États Unis par ex), soit chez nous Grace au privé, comme par exemple récemment l’implantation d’un cœur artificiel ( première mondiale !!) par le professeur Carpentier, mais qui a du créer une société privée CARMAT avec Matra ( ouh l’affreuse entreprise avide de profits…) pour mener à bien son projet…

  29. Posted 3 janvier 2014 at 14:41 | Permalien

    ah bon, ce Dr Carpentier qui avait tout, grâce à notre Sécu, aurait réussi à privatiser un peu de qui lui a permis de créer ? Dommage. J’espère que le contrat n’impliquait pas que le public se fasse pirater par Matra !
    quant aux « progrès de santé » aux USA ils sont réservés à la peau des fesses des stars, pas pour le vulgaire citoyen chicano ou black… puisque sur 14,5 % du PIB des dépenses énormes de santé aux USA seulement 7 %, la moitié est consacré à la santé publique… cotises pour toi seul là-bas et tu guériras ton rhume pas ton cancer…

  30. 5x73=366-1=365
    Posted 3 janvier 2014 at 14:47 | Permalien

    Les cliniques et hôpitaux privés seraient réduits à peu de chose si la sécu ne remboursait plus les soins dans le secteur privé… Alors il faut parler d’entreprises privées SUBVENTIONNEES…

  31. B
    Posted 3 janvier 2014 at 15:44 | Permalien

    Nemo et JT sont payés pour venir raconter leurs conneries.
    Ceux qui leur répondent vont avoir une prune…

  32. Posted 3 janvier 2014 at 15:47 | Permalien

    c’est un entrainement que de leur répondre, comme un boxeur qui s’entraine sur un sac…
    vous remarquerez que, eux s’épuisent vite, ils ne répondent guère a nos réponses, c’est trop dur pour eux d’aller jusque là

  33. Posted 3 janvier 2014 at 16:16 | Permalien

    Pour répondre à Gérard (29 et 32) je préfère le système français où quand on est hospitalisé on sort la carte Vitale au système américain où on sort la …carte bancaire.Parce que c’est bien cela ce « modèle » régulé par l’argent (on a ou on n’a pas les moyens de se soigner, d’ester en justice…) et non l’Etat.

    Pour répondre à Gérard (11 et 32), le pire dans le discours d’une partie très importante des employeurs est le fouttage de gueule par un discours de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) galvaudé, en réalité pure opération de com alors que les parties prenantes internes (salariés, syndicats)sont malmenées.

    Pour répondre à Gérard (10 et 32) oui le système français de solidarité doit être défendu et être équitable : je ne suis pas choqué de faire davantage contribuer ceux qui ont davantage de moyens. Je ne suis pas choqué de responsabiliser les fraudeurs à commencer par les patrons fraudeurs : quand il y a des magouilles de gestion qui conduisent à une liquidation judiciaire, c’est le margoulin qui doit payer les salaires et certainement pas l’AGS.

  34. Posted 3 janvier 2014 at 16:16 | Permalien

    c’est la même réflexion Gérard que je me suis faite.

  35. Posted 3 janvier 2014 at 16:17 | Permalien

    @Jérôme Turquey
    tu veux certainement parler du vol des 600 000 millions par
    le syndicat MEDEF / UIMM ?

    je ne suis demandeur d’aucunes relations avec mon employeur, il me subordonne,
    mais simplement qu’il respecte et ne détruise pas mon code du travail.

    la flexibilité c’est nocif pour le monde du travail.

    le Conseil national de la Résistance c’est Révolutionnaire, l’ani c’est scélérat,
    c’est le medef avec toutes ses sales magouilles.
    et toi tu veux nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

  36. Posted 3 janvier 2014 at 16:46 | Permalien

    Pour compléter mon message 33

    Sur les patrons fraudeurs, lorsqu’il y a un accident du travail/maladie professionnelle avec faute inexcusable, la CPAM doit systématiquement demander à l’employeur le remboursement des débours ; ce n’est pas à la solidarité de payer les turpitudes d’un employeur…

    @ Phil

    J’ai un passé de salarié, avec même mandats au Comité d’Entreprise (sans être encarté), devenu dirigeant en 2012 après licenciement avec contentieux en cours. Je ne renie pas ce passé au service des autres salariés plus efficacement que certains syndiqués, et je sais combien comme dit le proverbe chinois « Le poisson pourrit par la tête » : un mauvais management, une mauvaise gouvernance compromettent toute l’entreprise et en particulier l’avenir des salariés.
    Je peux être en accord avec ce que tu dis :
    - le MEDEF, en tant qu’organisation, n’est pas à la hauteur de ses responsabilités vis à vis de l’économie même s’il y a des dirigeants qui en sont membres parfaitement respectables et respectueux des parties prenantes à commencer par les salariés.
    - Je ne connais pas trop mal le code du travail (et la CC applicable) que j’ai approfondi à la faveur de mon contentieux en cours face à un employeur : recherche de points de forme substantiels non respectés, de jurisprudences…
    L’ANI (ou plutôt le problème de l’ANI et de la loi votée) cela me parle : j’ai pu expérimenter la pertinence de plusieurs points soulevés par Gérard dans ses articles et conférences

  37. Posted 3 janvier 2014 at 17:39 | Permalien

    @Jérôme Turquey
    « Je peux être en accord avec ce que tu dis :
    - le MEDEF, en tant qu’organisation, n’est pas à la hauteur de ses responsabilités
    vis à vis de l’économie même s’il y a des dirigeants qui en sont membres
    parfaitement respectables et respectueux des parties prenantes à commencer par
    les salariés. »

    jamais dis cela, bien au contraire elle est parfaitement en accord avec ses buts
    économique, elle prône le marché auto régulé à outrance, l’esclavage pour les
    travailleurs la richesse pour les patrons, les actionnaires. elle bafoue les droits
    syndicaux, les achète, et tout cela sans états d’âme.

    tu veux me faire croire que la présence de patrons « respectables et respectueux »
    suffirait à prouver le medef respectueux des travailleurs, ce n’est plus une épine
    que tu as dans l’œil c’est un tronc !

    « parties prenantes » tu es doué pour la langue de compromission.

  38. Posted 3 janvier 2014 at 18:42 | Permalien

    @ Phil

    Si tu lis bien je n’ai pas un discours positif sur le MEDEF et ses membres mais je reconnais qu’il y en a des corrects qui peut-être, pour paraphraser Gérard, sont comme les poissons volants…

    Ce que tu décris – marché auto régulé à outrance, l’esclavage pour les
    travailleurs la richesse pour les patrons, les actionnaires. elle bafoue les droits
    syndicaux, les achète, et tout cela sans états d’âme – est un avatar du libéralisme qui en soi n’est pas l’absence de règles (au contraire: il faut relire Adam Smith) et de morale.

    Le « capitalisme financier » froid sans règles et sans morale s’est imposé comme modèle dominant au delà de la finance stricto sensu et cette situation est néfaste pour les salariés mais aussi les dirigeants de l’économie réelle que je n’oppose pas.

  39. Posted 3 janvier 2014 at 19:14 | Permalien

    Je comprends pas pourquoi tu te prends la tête avec le CICE. C’est tes copains qui ont fait cadeau MEDEF, un éniéme …
    C’est pour quand la scission @Gerard ?
    Puis le CICE profite surtout au secteur protegé (EDF,la poste, etc) object de toute votre socio-demago depuis des années.

  40. Gauche sceptique
    Posted 3 janvier 2014 at 19:41 | Permalien

    Les medias nous bassinent avec l’idée que  » les taux de marge des entreprises est trop faible en France ». Ils citent des chiffres qui semblent irréfutables. Alors, qui croire ?

  41. Posted 3 janvier 2014 at 20:37 | Permalien

    l’an passé en 2012 c’était 196 milliards de dividendes reversés… comparez le budget de l’etat est de 300 milliards, celui des caisses secu est de 450 milliards

  42. Posted 3 janvier 2014 at 20:41 | Permalien

    qu’est ce qui vous a donné la consigne ?
    j’attends que vous vous épuisiez,
    vous êtes sur commande vous aussi,
    vous fatiguez pas,
    travaillez plutôt à battre la droite, en 2013 (vous avez pas fait grand chose pour defendre les retraites et encore moins sur l’ANI… )
    nous on fait notre boulot là ou il faut, la ou on veut,
    c’est notre liberté, n’y portez pas atteinte
    respect et unité

  43. Posted 3 janvier 2014 at 21:01 | Permalien

    C’est sûr que envoyer 20 milliards de credits tous les ans (et les interets composés) sur les gosses et les rendre dependants et à merci vis-à-vis des financiers du monde entier, c’est même une excelente reforme…

  44. Posted 3 janvier 2014 at 21:38 | Permalien

    @Jérôme Turquey
    je te décrypte surtout bien car tu sais ne pas appeler un chat un chat, ce que moi
    je reconnais c’est l’intérêt général qu’a le medef, c’est tout.
    je me fous des règles et de la morale de ce libéralisme de tes lumières, ma révolution
    c’est Robespierre, Saint-Just, rousseau, pas la révolution tronqué déjà par les nantis.

    on nous la imposé ton « capitalisme financier », sa morale et sa règle c’est faire de
    la richesse à tout va et en redistribuer le moins possible.
    mais pour la créer cette richesse les énergies fossiles (bien de l’humanité) ont été
    pillé à bas cout au point de se raréfier ou de couter plus chère (charbon/300 ans)…
    a ton avis qu’est ce que le capitalisme a prévu ?

    je pense que s’adapter ou essayer de changer le capitalisme n’est qu’illusoire, la
    preuve par l’euro ne te suffit pas ?

  45. Posted 4 janvier 2014 at 8:36 | Permalien

    @ Phil

    Il y a un adage latin qui dit « In medio stat virtus »(La vertu est au milieu. La vertu est aussi éloignée d’un extrême que de l’autre)
    Il peut être critiqué mais il a le mérite de permettre selon les sujets de donner raison coté employeur ou côté salarié et non pas par principe aux salariés quand on est salarié et aux employeur quand on est employeur.

    Je ne suis pas d’accord avec toi quand tu parles d’ »intérêt général » pour le MEDEF. C’est l’Etat qui est garant de l’intérêt général et non le MEDEF qui a des intérêts privés qui devraient aller dans le sens de l’intérêt général.

    C’est tout le sens de la démarche de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (Corporate Social Responsibility en anglais) qui est très souvent de la com au lieu d’aller au fond des choses de manière crédible dans le respect des parties prenantes à commencer par les salariés.

    Un exemple (traduction libre)

    « Nous croyons en dialogue ouvert et continu avec nos employés et voulons créer un environnement de travail basé sur la confiance mutuelle et le respect. Le maintien bonnes des relations avec nos employés est une part importante afin d’assurer le succès continu de notre société. C’est pourquoi nous voulons créer un lieu de travail qui valorise vraiment nos employés. Notre politique de relations avec les employés s’assure que nous mettons en oeuvre ce but de manière pratique et d’une manière cohérente à travers tous nos sites, soutenus par de la formation pertinente. Nous croyons en dialogue ouvert et continu avec des employés, à la fois officieusement et par les syndicats et notre comité d’entreprise européen, et nous cultivons des partenariats productifs basés sur la confiance et le respect mutuel. Nous sondons régulièrement les vues des employés à la fois au niveau du site et par des enquêtes formelles dans tout le groupe tous les deux ans, de sorte que nous puissions identifier des secteurs où nous pouvons nous améliorer. Nous évaluations les unités pour surveiller l’exécution des politiques de relations avec les employés… »

    Cela c’est… Arcelor Mittal (http://corporate.arcelormittal.com/corporate-responsibility/workplace/employee-relations/approach)

  46. Posted 4 janvier 2014 at 10:20 | Permalien

    @Jérôme Turquey

    « Je ne suis pas d’accord avec toi quand tu parles d’ »intérêt général » pour le MEDEF.
    C’est l’état qui est garant de l’intérêt général et non le MEDEF… »
    tu essayes de détourner ce que j’écris, le medef est un syndicat il turbine pour ses
    syndiqués, il représente l’intérêt général de ses syndiqués. il déteste la solidarité des
    travailleurs, il veut individualiser, isoler, matraquer pour mieux rapiner.
    il est offensif, il est en opposition avec l’esprit « d’état providence » et « d’intérêt général » il
    s’apprête à voler les milliards des cotisations au profit du capitalisme financier.

    le rse c’est juste un masturbatoire à intellect en manque de sensations, c’est encore
    un concept pour mieux enrayer la lutte des classes.

    Arcelor Mittal, un pilleur comme tant d’autres.

  47. Gauche sceptique
    Posted 4 janvier 2014 at 12:22 | Permalien

    196 milliards de dividendes versés, ok. Mais pour changer les règles du jeu, ne faut-il pas renverser la table au niveau européen, voire mondial ? Il faut donc un président qui sache dire NON comme De Gaulle naguère ou encore Thatcher (excusez la comparaison).

    Car la France n’est pas seule au monde.

  48. Posted 4 janvier 2014 at 12:32 | Permalien

    nous avons toutes les marges de manoeuvre que nous voulons nous donner au niveau français, et taxer ces dividendes (196 Milliards) est a portée… de volonté nationale
    idem pour la fraude fiscale ( 80 milliards)
    idem pour les 500 familles, 330 milliards,
    idem pour les 590 milliards d’avoirs français dans les paradis fiscaux

    pourquoi aller piller 7,5 milliards sur les petits salaires et petites retraites comme par la loi indigne du 18 décembre 2013 ?
    cf tout ça dans intervention au début novembre 2012 au congrès de Toulouse 7’52 et sur LCI le 2 avril 2’10′ (sur site D&S)

  49. Posted 4 janvier 2014 at 12:35 | Permalien

    @ Phil

    je peux être assez d’accord avec ce que tu écris (le medef est un syndicat il turbine pour ses
    syndiqués, il représente l’intérêt général de ses syndiqués. il déteste la solidarité des
    travailleurs, il veut individualiser, isoler, matraquer pour mieux rapiner.
    il est offensif, il est en opposition avec l’esprit « d’état providence » et « d’intérêt général » il
    s’apprête à voler les milliards des cotisations au profit du capitalisme financier) avec un bémol pour ne pas généraliser à tous les patrons.

    Qu’il y ait des intérêts opposés voire antagonistes entre salariés et employeurs par leurs syndicats respectifs c’est une évidence

    Mais cette attitude que tu décris qui existe(déteste la solidarité des travailleurs, veut individualiser, isoler, matraquer pour mieux rapiner, est offensif, est en opposition avec l’esprit « d’état providence » et « d’intérêt général ») n’est pas celle qui devrait être parce qu’elle est contraire aux intérêts même de l’employeur intelligent :

    - « déteste la solidarité des travailleurs » : cette solidarité des travailleurs est pourtant importante pour la solidité de l’entreprise ; de manière concrète si elle existe, elle peut se traduire par exemple de l’entraide naturelle dans le travail.

    - « veut individualiser, isoler, matraquer pour mieux rapiner » : cela me parle : je l’ai vécu par un accident du travail, avec tout un établissements et des IRP montés contre moi qui avait décelé au changement de direction une entourloupe pour la promotion professionnelle et salariale de l’épouse d’un nouveau directeur sous prétexte de qualité et restructuration. J’avais alerté qui de droit en membre avisé du CE. L’IT a failli, le médecin du travail a failli, le CHSCT a failli, le CE a failli, la DIRECCTE (MIT) a failli et la DGT a couvert APRES L’ALTERNANCE en confirmant une autorisation de licenciement douteuse pour inaptitude. C’est d’ailleurs cette expérience qui me permet de valider les réserves de Gérard sur l’ANI (notamment sur la pression sur les IRP dans les restructurations avec les accords de « maintien dans l’emploi » pour l’article 12, sur la question de la forme pour l’article 24,…) et qui est à l’origine de mon engagement politique au bon sens, l’étymologique (affaires de la cité), pour le respect du droit et de la morale (qui ne se recoupent pas toujours) sur la force et le stratagème : cela ne coûterait pas un rond au budget de l’Etat et serait ô combien symbolique d’une affirmation de l’Etat de droit et sans doute un marqueur de gauche… Ce gouvernement n’est même pas capable de le faire et se gargarise de « pacte », de « choc » et autre verbiage d’énarque.

    - « est en opposition avec l’esprit « d’état providence » et « d’intérêt général » » : beaucoup savent trouver l’Etat providence pour pleurnicher afin d’avoir des aides versées à perte car il n’y a pas de loyauté : on recrute en encaissant l’aide, et on jette quand l’aide est terminée pour avoir d’autres aides.

  50. Posted 4 janvier 2014 at 12:35 | Permalien

    le Medef n’est pas un syndicat, ouvrez son site c’est écrit en toutes lettres dans ses statuts, c’est une « union » de « fédérations », peut pas invoquer la loi Waldeck-Rousseau pour masquer ses 600 millions d’euros d’argent sale

  51. Posted 4 janvier 2014 at 12:42 | Permalien

    reforme ne s’oppose pas a révolution, au contraire réforme nourrit révolution
    ensuite, « essayer de changer le capitalisme n’est qu’illusoire » ? en tout cas, il faut partir du niveau de conscience de larges masses et par un programme de transition, réussir la mobilisation unitaire et massive nécessaire pour changer les choses,
    en général ça part d’un détonateur simple et unique, encore faut il le trouver, s’y préparer, réussir, tout ce qui implique, savoir faire, militantisme, culture, rassemblement, et unité de toute la gauche, sinon rien.

  52. Posted 4 janvier 2014 at 13:16 | Permalien

    - sur les 196 milliards, la moitié parte deja chez les fonds d’investissements et de retraites etrangers et chez les petits retraités francais.
    - concernant la fraude fiscale, ce sont des montants … « estimés » sinon il serait absolument scandaleux que l’on laisse trainer ca et celui (le syndicaliste des impots) qui a pondu le rapport ne propose que de recuperer de suite de l’ordre de 10 à 15 milliards par des embauches certes necessaire mais que TON gouvernement ne semble pas disposée à faire … De plus, le reste depend de decisions internationales …
    - pour les 500 familles et les fils à papa du MEDEF, je me contrefous de leur ponctionner du capital mais ca ne resoud déjà pas le courant ,80 milliards +50 d’interets/ an, de deficit, ni le fait qu’aucun gouvernement n’osera le faire .. Melenchon compris.
    Je pourrais demonter ton argumentaire à l’envi mais bon …
    Contente toi deja d’oeuvrer pour un partage de la soupe et d’etendre partout la participation et l’interessement UDR/UDT suivant les modalités les plus hautes mais même ca t’es même pas capable (en as tu au moins l’envie ou la volonté ?) de le proposer à l’instar des representants de salariés ne representans personne si ce n’est les categoriels et salariés du secteur protégés. Tu parles d’une « lutte »….

  53. Posted 4 janvier 2014 at 13:56 | Permalien

    @ Gérard

    Je comprends ton recadrage en commentaire 50 sur la notion de syndicat.
    Mais il faut alors reprendre les sites officiels
    http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/participation/syndicat/qu-est-ce-qu-syndicat-comment-s-organise-t-il.html

  54. Posted 4 janvier 2014 at 14:04 | Permalien

    - ne démobilise pas svp, qu’est ce que tu dis sur les 196 milliards ? ? ? il dépend du fisc de les reprendre à 90 % s’il le veut, RIEN ne l’en empêche
    - la fraude fiscale ?? c’est quand même Cazeneuve qui dit « de 60 à 80 milliards » et qui ne prévoit de reprendre que 2 milliards en 2014 : il y a une énorme marge pour reprendre davantage !
    - pour les 500 familles, je te trouve bien laxiste !! elles ont gagné 59 milliards en un an…sur notre dos, ça se reprend aussi – 10 % possèdent 60 % du patrimoine, ça se reprend aussi
    tu ne démontes rien du tout, et surtout tu contribues à rendre tout combat impuissant d’avance, avec ton enthousiasme les 500 familles sont à l’abri pour longtemps..
    et c’est aux autres (à moi) que tu baragouines qu’on n’ pas « envie » ?

  55. Posted 4 janvier 2014 at 14:31 | Permalien

    mais @filoche, les riches sont les pieds dans le beton et à t’attendre en porte-jaretelles ? Dis-moi un peu comment tu vas t’y prendre ? dis-moi toi qui cautionne un gouvernement de bourgeois qui n’est même pas foutu de mettre à son programme un peu de partage du fruit du travail …
    Le chiffre de 10 à 15 milliards et ce montant de fraudes fiscales a été donné par le responsable du fameux syndicat des impots dans son rapport, tu devrais le savoir puisqu’il est à attac àl’instar de toi …
    Explique concretement ce que le gouvernement compte faire toi qui est au courant, tu sais contre les oisifs …..
    Il y’a rien et tu le sais. Tu cautionnes l’UMP « light » et tu le sais.

  56. Posted 5 janvier 2014 at 18:17 | Permalien

    h..p://www.boursedutravail-paris.fr/sites/default/files/stock/histoire/Fichiers_PDF/274/loi_1884.%5Bpdf
    « Art. 5.
    Les syndicats professionnels régulièrement constitués d’après les prescriptions de la
    présente loi pourront librement se concerter pour l’étude et la défense de leurs intérêts
    économiques, industriels, commerciaux et agricoles.
    Ces unions devront faire connaitre, conformément au deuxième paragraphe de
    l’article 4, les noms des syndicats qui les composent.
    Elles ne peuvent posséder aucun immeuble ni ester en justice.
    Art. 6.
    Les syndicats professionnels de patrons ou d’ouvriers auront le droit d’ester en justice.
    Ils pourront employer les sommes provenant des cotisations.
    Toutefois ils ne pourront acquérir d’autres immeubles que ceux qui sont nécessaires
    à leurs réunions, à leurs bibliothèques et à des cours d’instruction professionnelle. »

    « ces unions doivent se faire reconnaitre conformément à l’article 4″, qui énonce que
    pour les syndicats. donc pour moi je pense que le medef est un syndicat de nom mais
    qui n’a pas les mêmes droits qu’un « simple syndicat »
    Le Medef est une association, loi 1901.

    h..p://www.medeflyonrhone.fr/navigation/le-medef-lyon-rhone/quest-ce-que-le-medef-et-medef-lyon-rhone/
    « Le MEDEF : premier syndicat patronal agissant dans l’intérêt des entreprises… »???

    de tout manière syndicat ou pas il turbine pour les entreprises mais contre les travailleurs.

  57. Posted 5 janvier 2014 at 18:43 | Permalien

    bien vu les unions ne sont pas des syndicats et ne peuvent posséder des biens ni ester en justice

    pour plus de doc voir mon livre « les caisses noires du patronat » en 2008 (qui fut poursuivi en justice par le patronat et Dominique Seux, ils ont perdu pour l’essentiel )

  58. Posted 5 janvier 2014 at 18:43 | Permalien

    Non, il turbine pour sa gueule, pas pour les entreprises.
    Il faut differencier le MEDEF qui ne se sert que de la subvention publique, oligopoles et de l’outil de travail pour faire du financier. Actuellement tous les industriels ont une banque accolées et font leurs benefs sur les marchés.
    Ca n’a rien à voir avec les TPE, voire certaines PME familiales qui eux appartiennent (ou devraient appartenir à la gauche).
    D’ailleurs, je ne comprends pas que le MEDEF ait tant de poids syndicalement parlant alors qu’ilsne font que licencier depuis 10 ans à contrario des petites.
    Donc, @gerard, si tu m’entends, c’est quand tu veux poutr leur casser la rente et leurs mettre un compteur d’aides publiques et de contraintes…
    Mais il semblerait que ca ne soit pas au programme du parti « socialiste » passé de l’ouvrier/employé à mainteant au fonctionnaire, au MEDEF et aux rapports de terra nova. Voire aux banques.

  59. Posted 5 janvier 2014 at 23:19 | Permalien

    « reforme ne s’oppose pas a révolution, au contraire réforme nourrit révolution »
    quand je vois les contre-réformes passées et celles qui nous pendent au nez,
    sous un gouvernement de gauche, et ce depuis environ 1983, c’est à juste
    titre que je pense que le capitalisme moderne est devenu insupportable aux
    travailleurs à tel point qu’une bonne part est fataliste et déconnecté de la
    politique.
    quand j’essaye d’exposer des possibles façons de sortir de ce retour en
    arrière de nos conquis, de cette non évolution sociale nationale et européenne
    tant souhaité, mes interlocuteurs crachent du cahuzac voleur, du député trop
    payé…sans réellement se rendre compte du principal, la démocratie de plus
    en plus attaquée, bafouée, ils n’ont plus la volonté de s’investir ils veulent
    juste sanctionner en ne votant pas ou en bulletin blanc.

    c’est seulement mon expérience de terrain, à mon nivaux et j’espère sincèrement
    qu’ils redécouvrent en douceur la valorisation de s’investir en tant que citoyen
    conscient de sa classe.

    mais le capitalisme, lui, a pour force sa combattivité et son entêtement
    à l’accumulation du capital, à l’extrême.
    il a été freiné, à lâché des avancées pour les travailleurs, à capitulé un certain
    temps mais a repris sa lutte à presque se détruite.
    que fait le capitalisme quand les salaires des ménages sont trop bas pour
    consommer, il facilite l’emprunt toxique, la crise de 2008 (baisse des salaires
    et augmentation du taux de crédit, les banksters sauvés par les états…

    que va faire le capitalisme quand les énergies fossiles, indispensable à la
    fabrication de toutes choses, ne seront plus bon marché, pour continuer à
    engranger les énormes profits croissants ?
    il vont éradiquer les fonctionnaires, qui produisent un quart du pib, vont rogner
    les petits puis les moyens salaires…
    j’imagine leur problème : plus de bras moins payés et moins de machines, ou
    moins de produit mais plus chères. et tout cela sans baisser les bénéfices
    récoltés pour les nantis.
    on me fera l’affront de la simplicité, mais c’est tellement explicite.

    qu’elle force politique, qu’elle syndicat, qu’elle force du travail peut actuellement
    faire plier le capitalisme moderne tout en graissant ses rouages ?

    vous remarquerez que je n’ai pipé mot désobligeant sur l’ue, chère à vos cœur.

  60. Laurent Desos
    Posted 6 janvier 2014 at 16:49 | Permalien

    alors la droite ça serait 1000 fois pire ? tu crois vraiment ou tu essaie de te convaincre ? réfléchis tu as e choix entre 100% naif ou 100% …

  61. Posted 6 janvier 2014 at 17:31 | Permalien

    détestable encore une fois ce ton inquisiteur, et insolent et insultant…

    ce ton qui sent encore une fois son donneur de leçon qui n’a même pas réfléchi ni lu… Copé avant de venir ici criailler son a priori contre nous, la gauche socialiste…

    mais oui, mille fois oui, la droite serait mille fois pire, quoique nous pensions de la politique actuelle, Copé UMP annonce son programme par ordonnance pour casser le code du travail report des seuils de 10 à 50 et de 50 à 100, fin de la durée légale du travail, 39 h payées 35, retraite à 70 officiellement, plus de smic national, fin de la sécu, fin de l’ISF,

    et il faut vraiment etre grossier inattentif, pour dire que Hollande = Sarkozy…

    j’en ai connu qui disait cela de Allende… avant que Pinochet arrive !

    d’autres qui disaient cela de Lionel Jospin avant… Le 21 avril et tout ce qui s’en est suivi, car nous avons eu dix ans de reculades, PIRES QU’AUJOURD’HUI

    aujourd’hui on enrage parce qu’on n’avance pas, mais on ne recule pas autant que ce serait si la droite revenait

    hé oui, je suis un syndicaliste, je lutte contre le pire, et pas à pas, sauve ce qui peut l’être, doit l’être,… en attendant le bon rapport de force pour inverser, et gagner

    d’ailleurs le Medef et la droite ne rêvent que de revenir pour faire mille fois pire car ils pensent que le rapport de force leur est favorable et que si le mvt social laisse faire ça, c’est qu’ils peuvent revenir pour pousser LEUR bouchon mieux, plus loin, plus vite…

    et cela ne nous empêche nullement, à D&S, à la gauche socialiste, de lutter contre la politique actuelle du gouvernement de gauche, nous le faisons tous les jours , partout, de toutes nos forces, partout, sur le blog, le site, les livres, les médias, les mels, les réseaux sociaux, hors et DANS le Ps, et largement mieux que vous sans prétention ! car si on vous attend pour les argumentaires utiles…

    le travail contre l’ANI et pour les retraites nous en avons fait ici plus que notre part et vous moins que la votre

    a croire que vous ne lisez pas notre travail puisque vous ne savez venir faire ici que pour faire du bashing monothématique

    allez vous passer plus de temps a dire qu’il ne faut pas voter PS qu’a dire pourquoi il faut voter ? si vous appelez à « une branlée électorale » contre le PS vous n’allez pas aider la gauche du tout !

    allez vous passer plus de temps a dénoncer la gauche socialiste qu’à dénoncer la droite ?

    et dans le PS nous sommes les seuls à agir, nous sommes irremplaçables, comment êtes vous assez b… pour vous en désoler au lieu de vous en réjouir,

    qu’est ce qui vous motive à répéter que nous n’ arriverons pas ? on le verra bien après tout ! en quoi ça vous gène d’attendre, hein ? on fera les bilans !

    mais non, vous vous enfoncez, vous entretenez dans la surenchère, le front de gauche en pâtit, au bord de l’implosion, tant il est vrai qu‘il ne peut exister de « front unique partiel » qui ne se ne divise sur la question du front unique complet

    l’explosion du FDG sous les coups de boutoir du PG ( explosion que je ne trouve pas encourageante du tout, cela dessert notre combat, cela nous fait mal) est en train de renvoyer d’autres électeurs dans le doute, dans l’abstention, (et une petite partie revient au PS d’ailleurs en se disant, puisque le PG est gauchiste a ce point, je vais voter « moins pire »)

    vous vous désesperez car si nous n’y arrivons pas, nous, VOUS n’y arriverez pas davantage,

  62. Laurent Desos
    Posted 6 janvier 2014 at 18:04 | Permalien

    « on ne recule pas autant que ce serait si la droite revenait  » hahahahaha !!!!

    et si ma tante en avait on l’appelrait mon oncle !!!

    mais comme ton rabachage est bête, comme il est inepte même … relis cette phrase … à tête reposée, et imagine ce que les gens pensent en la lisant …

    hahahaha

  63. Posted 6 janvier 2014 at 18:56 | Permalien

    elle et trés bien cette phrase, on ne recule pas comme vous le prétendez et vous verrez ce que ce sera en cas de retour de COPE Le Pen,
    le reste est argumenté : tu me sembles en peine de pratiquer cet exercice,
    et tes insultes tu le les gardes sinon poubelle

  64. Posted 7 janvier 2014 at 22:56 | Permalien

    Paul Jorion expose certainement plus clairement que moi pourquoi
    ce système capitaliste est pourris.
    h..p://youtu.be/K34zUWrd2hw

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