2 septembre : 10 ans après l’assassinat de deux inspecteurs du travail Sylvie Tremouille et Daniel Buffieres

 

 

 

sur france 3 aquitaine le 3 sept une défense de l’inspection du travail a propos des 10 ans du double meurtre de saussignac, gerard filoche

http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1920_aquitaine_,109008929.html

de la 5° minute à la 12° minute

 

paroles du patron André Daguin parlant à l’assemblée de patrons à l’université d’été de Jouy-en-Josas du Medef en août 2004 (2  jours avant l’assassinat des deux inspecteurs du travail Sylvie Trémouille et de Daniel Buffière par un patron employant des immigrés dans ses champs)

André Daguin, p 114 du livre « on achève bien l’inspection du travail)

« Vous devez être ceux qui menacent, pas ceux qui sont menacés. Vos dents doivent rayer le parquet. L’indulgence est comme la pitié, elle vous déshonore et elle déshonore aussi ceux qui en bénéficient. La société a besoin de durs, pas de mous. L’ennui, c’est qu’il y en a beaucoup, des mous, beaucoup trop. Il faut arrêter de reculer le moment de l’effort. Ne soyez pas indulgents avec vos salariés. Il y a tout plein de bac + 12 qui sont infoutus de travailler, ils ne sont même pas capable de trouver un balai pour faire le ménage. Quand on doit licencier quelqu’un, il ne faut pas cacher la vérité. Vous savez, c’est aussi difficile pour celui qui coupe que pour celui qui est coupé. Moi, je préfère les assassins aux escrocs: les escrocs, les gens les trouvent sympas. Les assassins, non, évidemment; mais pourtant, ils ont un grand mérite, celui de ne pas être hypocrites ».

 


Le 2 septembre 2004, à 16 h 30, à Saussignac, en Dordogne, deux inspecteurs du travail sont assassinés froidement, calmement, par un exploitant agricole. L’assassin, ancien militaire, ancien patron d’assurance, chasseur, a tiré en visant bien droit dans l’abdomen de Daniel Buffiére, 47 ans, qui mourra plusieurs heures plus tard, et bien droit dans le dos de la jeune femme de 40 ans, Sylvie Trémouille, qui tentait de s’enfuir et sera tuée sur le coup. L’assassin changera de fusil, tentera de se tirer une balle dans la mâchoire et se ratera.
C’est la première fois depuis 112 ans, dans l’histoire de France et de l’inspection du travail créée en 1892,  qu’un tel crime a lieu contre des agents de contrôle désarmés dont la mission est de protéger les faibles, de faire respecter le droit du travail et des salariés, selon les lois de la République. Daniel Buffière et Sylvie Trémouille opéraient un contrôle de routine au cours de cueillette de prunes et avant les vendanges… dans une exploitation où il y avait déjà eu, deux ans, plus tôt un procès-verbal et une condamnation à 600 euros pour « travail dissimulé ».
Pendant de nombreuses heures et de nombreux jours, un quasi-silence va accompagner ce double meurtre traité comme un « fait divers » par la majorité des médias. Le premier communiqué du Ministre de l’agriculture ne condamne pas le crime mais s’émeut sur toutes les victimes et toutes les familles. Les premières informations parlent de « coup de folie », de « tuerie en Dordogne » et s’apitoient d’abord et surtout sur la « désespérance paysanne », se refusant à enquêter sur la situation réelle du patron-exploitant, sur sa froide préméditation, sur l’idéologie qui l’a poussé au crime. Il faudra des jours et des jours de « bataille » pour convaincre peu à peu les médias, l’opinion, qu’il ne s‘agit pas d’un « fait divers », mais d’un « fait de société » qui ouvre la porte à une situation tragique durable pour le contrôle et le respect des droits des salariés (en l’occurrence, directement des 800 000 saisonniers agricoles, en majorité non déclarés, sous payés, surexploités, travaillant 56 h par semaine, logés comme des bêtes…)
Lors des obsèques des deux victimes, il y aura quelques dizaines de secondes à la télévision où l’on verra un ballet de quatre voitures de quatre ministres anonymes qui ne feront pas de déclaration, on ne saura rien des familles, de la vie des deux inspecteurs, de leurs missions.
Lorsque deux gendarmes sont tués, le ministre de l’intérieur est sur place en deux heures, le président de la République et le Premier ministre s’expriment aussitôt. Pareillement si deux journalistes sont enlevés. Là il faudra une lutte opiniâtre à contre-courant, des manifestations et des grèves isolées du petit corps (1500 inspecteurs et contrôleurs) de l’inspection du travail pour que le scandale éclate au grand jour : le 16 septembre 2004, après 14 jours de forcing pour faire entendre et comprendre la portée exceptionnelle et gravissime, pour la République toute entière de ce crime, les principaux médias finissent enfin par traiter le sujet.
Gérard Filoche est l’un de ces inspecteurs, qui avec tous ses collègues, a contribué à percer le mur du silence qui a bien failli étouffer l’affaire.
Pour autant, rien n’est réglé, la puissance publique n’en a pas tiré les conclusions, les droits des salariés sont plus que jamais menacés, l’inspection du travail, service public, ne dispose toujours ni de la reconnaissance, ni des moyens de ses missions d’intérêt général.
D’où ce livre pour continuer le combat. Pour un sursaut massif de l’opinion.
Pour déboucher sur des mesures concrètes afin que « plus jamais ça »

 

annexe :

CGT

TRAVAIL 

AFFAIRES

SOCIALES

 

 

POUR NE PAS OUBLIER

 

Il y a 10 ans, le 2 septembre 2004, Sylvie Trémouille, contrôleuse du travail, et Daniel Buffière, contrôleur de la MSA, étaient assassinés par un exploitant agricole à Saussignac (Dordogne).

Bien que le meurtrier ait été condamné à 30 ans de réclusion criminelle en 2007, la sanction n’a pas eu l’effet dissuasif que les agents attendaient. En 10 ans, alors que les gouvernements successifs ont poursuivi leurs efforts de délégitimation des contrôles en entreprise et d’affaiblissement de l’inspection du travail, les obstacles, outrages et autres agressions ont été multipliés par 4 !

 

2300 inspecteurs et contrôleurs du travail tentent quotidiennement de faire appliquer la règlementation du travail dans 1,8 millions d’entreprises couvrant 18 millions de salariés du secteur privé. L’inspection du travail, chargée d’une mission de protection des travailleurs à travers la mise en œuvre d’un code du travail encore – un peu – protecteur des salariés est aujourd’hui menacée d’extinction.

Dans un pays qui considère, encore plus en temps de crise, qu’un patron et un délinquant sont deux notions antinomiques, le droit pénal du travail est piétiné de toute part. Les taux de suite judiciaires données aux procès-verbaux relevés par les inspecteurs et contrôleurs du travail sont en chute libre. Mais plutôt que de défendre une véritable réponse pénale face à la délinquance patronale, le gouvernement opte pour des mesures palliatives visant à dépénaliser, à terme, le droit du travail.

Pourquoi un tel acharnement ? Parce que l’inspection du travail est, pour le MEDEF qui trouve des relais idéologiques dans la classe politique dirigeante et dans la haute fonction publique, une contrainte insupportable (droit d’entrée de jour comme de nuit, contrôle inopiné, pouvoir d’enquête et d’audition, etc.) ; qu’elle a un lien direct avec les travailleurs et leurs syndicats ; qu’elle bénéficie d’une indépendance d’action garantie par une convention internationale ; et qu’elle ne peut en cela être formellement supprimée.

Pour en finir avec l’inspection du travail, il faut donc la réorganiser pour la contraindre à devenir un service accompagnant la restructuration des entreprises et oeuvrant à leur compétitivité, obéissant à des « priorités nationales » fumeuses, coupée de la demande sociale, brisée dans son indépendance d’action.

C’est le sens de la réforme de l’inspection du travail que le gouvernement met actuellement en œuvre. Elle détruit encore un peu plus son caractère territorial (un territoire géographique, un agent de contrôle) et généraliste (une compétence sur l’ensemble du Code du travail), et se traduit sur le terrain par une suppression de 10% des postes de contrôle et le renforcement de l’encadrement intermédiaire chargé de mettre au pas les contrôleurs et inspecteurs du travail.

Depuis plusieurs années les agents de l’inspection et du ministère du travail se mobilisent sans relâche pour résister à ces attaques. 10 ans après les meurtres de Saussignac, les agents et les missions de l’inspection du travail restent toujours à défendre parce que les attaques contre l’inspection du travail sont par nature des attaques contre les droits des travailleurs.

Le 2 septembre, rendons hommage à Sylvie TREMOUILLE et à Daniel BUFFIERE.

Ensemble, mobilisons nous pour réaffirmer la légitimité de notre service public, organiser la défense de nos conditions de travail et envisager les mobilisations à venir

66 Commentaires

  1. Posted 28 août 2014 at 12:03 | Permalien

    Malheureusement il y a eu d’autres agressions, certes non mortelles mais incontestablement violentes,dont ont été victimes des inspecteurs ou les contrôleurs du travail.

    A la suite de l’une d’elles (10-11 novembre 2013 en mars 2013)
    Michel Sapin, ministre du Travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social a apporté tout son soutien aux agents concernés. Il a immédiatement demandé, comme il l’a fait systématiquement depuis sa nomination, que des poursuites soient engagées contre les auteurs de l’agression, afin qu’ils soient justement sanctionnés ».

    « Le respect des agents de l’inspection du travail dans l’exercice de leurs missions est la première condition pour permettre l’application du Code du travail dans les entreprises. Ces deux agents intervenaient sur ce chantier pour garantir l’intégrité physique des salariés et lutter contre le travail illégal sous ses diverses formes », pouvait-on lire sur le site du ministère du Travail. (http://travail-emploi.gouv.fr/actualite-presse,42/communiques,2138/agression-de-deux-controleurs-du,15953.html)

    Quel est son bilan ?

  2. Greg
    Posted 28 août 2014 at 18:06 | Permalien

    Quel livre en effet! Dédicacé à Vienne en mai 2008 « Droit et Justice » Gérard Filoche.

    Je ne peux m’empêcher de recopier les paroles d’André Daguin, p 114:

    « Vous devez être ceux qui menacent, pas ceux qui sont menacés. Vos dents doivent rayer le parquet. L’indulgence est comme la pitié, elle vous déshonore et elle déshonore aussi ceux qui en bénéficient. La société a besoin de durs, pas de mous. L’ennui, c’est qu’il y en a beaucoup, des mous, beaucoup trop. Il faut arrêter de reculer le moment de l’effort. Ne soyez pas indulgents avec vos salariés. Il y a tout plein de bac + 12 qui sont infoutus de travailler, ils ne sont même pas capable de trouver un balai pour faire le ménage. Quand on doit licencier quelqu’un, il ne faut pas cacher la vérité. Vous savez, c’est aussi difficile pour celui qui coupe que pour celui qui est coupé. Moi, je préfère les assassins aux escrocs: les escrocs, les gens les trouvent sympas. Les assassins, non, évidemment; mais pourtant, ils ont un grand mérite, celui de ne pas être hypocrites ».

    Voila un type qui aurait aimé posséder le droit de vie et de mort sur ses salariés.
    Un négrier, rien de plus…

    André Daguin était anciennement président de l’UMIH (Union des métiers de l’industrie hôtelière), ancien « chroniqueur » également à RMC dans l’émission démago « Les grandes gueules », De menthon hier, Collard aujourd’hui…

    J’ai lu ce livre d’un trait, tellement l’histoire est forte, horrible à la fois, et représentative du traitement médiatique d’aujourd’hui. Quand il s’agit de relater la mort de deux inspecteurs du travail assassinés, ce n’est pas la même chose que si c’était deux flics ou encore deux militaires, en effet…

    En tout cas Daniel Buffière et Sylvie Trémouille ont perdus la vie pour défendre le droit du travail, pas la «  »liberté économique » qui elle, tue un peu plus de 2 millions de personnes dans le monde chaque année (chiffre de l’OIT), chiffre déclaré, en réalité il y en a plus.

    Bel hommage à leur mémoire avec ce livre!
    C’est sûr: Plus jamais ça.

  3. Greg
    Posted 28 août 2014 at 22:03 | Permalien

    200 godillots et déloyaux ont publiés une tribune dans le journal le Monde.

    Il est écrit entre autres: « une lecture plus parlementaire de la Vè République portée par François Hollande dans la campagne de 2012… »

    Dans la campagne peut être, mais pas dans la gouvernance. Les paroles et les faits, les mots et les actes, tout un gouffre les séparent avec Hollande.

    À lire :
    « Rien de nouveau sous le soleil… »
    02 juillet 2014 | Par Paul Alliès – Mediapart.fr
    « … C’est permis par la Constitution ». C’est par ces mots que Claude Bartolone a justifié ce lundi le recours à la « réserve de vote » utilisé par le gouvernement pour empêcher le vote des amendements des députés socialistes critiques.
    Le président de l’Assemblée Nationale a ainsi légitimé l’usage de l’impressionnant arsenal qui figure dans la Constitution comme dans le Règlement de l’Assemblée pour museler et paralyser les parlementaires. On n’a peut-être pas encore tout vu. Plus on va aller ver le vote du Projet de Loi de Finances Rectificative de la Sécurité Sociale, plus le gouvernement pourra sortir du placard la batterie de six mesures antiparlementaires: réserve de vote (c’est fait), vote bloqué, procédure accélérée, temps législatif programmé,, seconde délibération, délégation de vote; et si cela ne suffit pas, usage de l’arme atomique avec l’article 49 alinéa 3 qui permet de faire adopter un texte sans le voter face à la menace de voir le gouvernement renversé et donc l’Assemblée possiblement dissoute.
    La critique de la brutalité de ces dispositions propres à la France est un classique chez les constitutionnalistes mais aussi chez beaucoup d’élus de tous bords qui considèrent que la V° République est un régime qui anéantit dangereusement par ces biais l’essence même de la représentation parlementaire. Le respect du droit d’amendement, attribut essentiel de l’efficience du travail législatif, est à lui seul un test de l’attitude d’un gouvernement vis-à-vis de la démocratie représentative en général (pour mémoire on peut se reporter au billet de ce blog du 11 décembre 2008 quand Sarkozy et Fillon s’en étaient pris à ce droit). Aussi est-il habituel de voir la gauche se mobiliser conte ces attaques quand elle est dans l’opposition. Ainsi, un véritable réquisitoire a été dressé par Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère devenu en 2012 président de la Commission des Lois (et très proche de Manuel Valls). C’était le 19 janvier 2010 dans une note pour Terra Nova. Après avoir passé en revue les six outils (mentionnés plus haut) offerts par la Constitution et le Règlement de l’Assemblée, il jugeait qu’il y avait là des « dispositifs qui aboutissent à une dévitalisation sans précédent de l’action parlementaire (conduisant) à un véritable musellement du Parlement à la faveur d’un exécutif méfiant à son égard.(…) Chaque jour le quinquennat consolide le lien atypique, exclusif et dangereux entre le Chef d’Etat et les citoyens. » Et de conclure cette note de huit pages: « Un regain démocratique est urgent ».
    On l’attend toujours. Car, pour venir à bout de l’action d’une cinquantaine de députés décidés à remplir leur mandat de législateurs, ce solide diagnostic s’évanouit dans le ralliement à la pratique d’un pouvoir autoritaire et d’un présidentialisme ravageur. Cette amnésie est terrible dès lors qu’elle ruine les plus simples attentes des démocrates dans la venue d’une autre conception des institutions; et toujours un peu plus, la croyance dans la parole politique. Une fois encore la gauche (en l’occurrence les socialistes) considèrent que l’efficacité politico-administrative doit l’emporter sur le respect de la démocratie parlementaire. C’est un renoncement renouvelé à réformer une République qui est malade du fait qu’il n’y ait en effet, au gré des alternances, « rien de nouveau sous le soleil » .

  4. Roubachoff
    Posted 28 août 2014 at 23:30 | Permalien

    @Gilbert, Lionel et quelques autres
    Fatigué que D&S censure trois de mes posts sur 4. A chaque fois pour des raisons de divergences idéologiques, bien sûr. Mais ravi d’avoir lu vos interventions, ô combien plus intéressantes que les éructations de Filoche. Avec une gauche du PS de cet acabit, on n’est pas sorti de l’auberge.
    Salut

  5. Grégoire
    Posted 29 août 2014 at 1:30 | Permalien

    Lisez l’article Médiapart sur le sujet, vous verrez que les choses ne sont pas ce qu’elles semblent, comme toujours !

    En fait, le mot d’ordre de cette tribune est très soft, voire lénifiant, et surtout, la pétition date du milieu de l’été ! aucun rapport donc avec le remaniement…

    Bref.

    Amicalement

  6. archerducher
    Posted 29 août 2014 at 6:57 | Permalien

    Cette affaire vieille de 10 ans est mis sur le tapis,pour ne pas parler de La Rochelle et de ce qui risque de s’y passer….rusé Gerard!

  7. Greg
    Posted 29 août 2014 at 12:28 | Permalien

    Le drôle de calendrier de la tribune des 200 députés soutenant Hollande
    28 août 2014 | Par Mathieu Magnaudeix – Mediapart.fr

    Le Monde publie ce jeudi 28 août une tribune de 200 députés socialistes appelant au « rassemblement » derrière François Hollande. Un soutien massif. Sauf que des élus ont apposé leur signature bien avant le remaniement, dès le début août, et assurent qu’elle ne vaut pas « blanc-seing » au tournant social-libéral que vient d’opérer l’exécutif.

    «Moi, je ne doute pas de la majorité. » « La majorité sera au rendez-vous. » Mardi soir sur France 2, et mercredi à l’université du Medef, Manuel Valls, à la tête depuis mardi 27 août d’un gouvernement assumant désormais clairement une politique sociale-libérale, s’est dit certain d’avoir les parlementaires avec lui « lors des textes budgétaires et financiers, notamment le pacte de responsabilité ». Le premier ministre, qui n’y est pas contraint par la Constitution, a d’ailleurs annoncé qu’il solliciterait la confiance du Parlement « en septembre ou en octobre ».
    Pour le premier ministre, la publication par Le Monde, ce jeudi 28 août, d’une tribune de plus de 200 députés PS appellant au « rassemblement » derrière François Hollande est donc une aubaine.

    Titré « Ni godillots, ni déloyaux », cet appel déplore « la permanence d’une défiance a priori à l’égard de l’exécutif », allusion à la contestation de certains députés PS contre le gouvernement. Elle se manifestera bruyamment ce week-end, à l’université d’été du PS à la Rochelle : samedi matin 30 août, les “frondeurs”, qui n’ont désormais plus de ministres au gouvernement pour les représenter, comptent lancer leur courant « Vivre la gauche ».
    Dans ce texte assez général, les 200 députés signataires réclament « une cohérence, par un cap constant ». « Il ne s’agit pas de se montrer sourds aux manifestations d’inquiétude, poursuivent-ils. Mais on ne peut redonner confiance à un pays qui doute par des coups de volant brusques et répétitifs. Un rassemblement, car c’est ce qui fait notre force, nous permet de convaincre et d’entraîner avec nous les Français. »

    A priori, c’est un soutien de poids pour le premier ministre : 200 députés, c’est une très grosse partie du groupe socialiste, qui détient à l’Assemblée la majorité absolue avec 290 sièges (apparentés compris). « C’est de loin le texte le plus signé par des députés PS depuis deux ans. Même s’ils se désignent comme l’“appel des 100”, les “frondeurs” n’ont jamais été cent », insiste Christophe Borgel, député et secrétaire national du PS aux élections, à l’initiative de ce texte.
    Parmi les signataires, on retrouve de très nombreux “hollandais” ou des personnalités de l’aile droite du PS. Ainsi que beaucoup d’élus de terrain, peu connus à l’Assemblée, qui appartiennent au “Marais” socialiste. En revanche, les “frondeurs” (aile gauche, aubrystes, proches d’Arnaud Montebourg, etc.) ne l’ont pas signée. Ni l’ancien ministre Philippe Martin ou les élus du nouveau courant Cohérence socialiste – parmi lesquels Valérie Rabault, la rapporteure générale du budget à la commission des finances, un des postes les plus prestigieux de l’Assemblée. Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, qui assure ce jeudi au Monde que « le social-libéralisme ne fait pas partie » du « vocabulaire » socialiste, ne fait pas non plus partie des signataires. Pas plus que l’ancien ministre Jean-Marc Ayrault, redevenu simple député. « Personne ne doute de sa loyauté, mais ce n’était pas sa place d’ancien premier ministre », justifie un de ses proches. « Ayrault comme Cambadélis ne pouvaient pas signer, ils se placent au-dessus de la mêlée », assure-t-on au groupe PS de l’Assemblée.
    « Plus de 200 députés (…) derrière Hollande », ont titré jeudi lesechos.fr. « Plus de 200 députés socialistes appellent au “rassemblement” derrière Hollande », lit-on sur libération.fr, qui reprend une dépêche de l’AFP. « À la veille de l’ouverture de l’université d’été du PS à La Rochelle, les députés pro-gouvernements s’en prennent aux frondeurs », assure le figaro.fr.

    Manuel Valls et François Hollande auront donc beau jeu de se prévaloir dans les prochains jours de ce soutien massif. À la nuance près que cette tribune a été rédigée bien avant le remaniement. Difficile donc d’en faire une preuve fiable de la « loyauté » du groupe socialiste, même si de nombreux parlementaires socialistes soutiennent assurément le tournant social-libéral intervenu depuis lundi (ou craignent plus prosaïquement d’être balayés^ en cas de législatives anticipées).

    Cette tribune circule depuis le début du mois d’août, à l’initiative de Christophe Borgel, député et secrétaire national du PS aux élections. « L’idée était de prouver que nous étions rassemblés. Il s’agissait aussi de dire qu’on en avait assez de certains députés très médiatiques que l’on voit partout. On savait que ce serait publié au moment de La Rochelle, mais on ne se doutait pas alors qu’il y aurait un remaniement avec de tels changements », assure un des signataires, un peu marri d’avoir signé, au vu des péripéties de la rentrée politique.

    Le 19 août, le texte n’est encore signé que par 45 députés (la plupart proches de François Hollande ou de Manuel Valls, cliquez ici pour télécharger la liste). Ce jour-là, le président du groupe PS, Bruno Le Roux, l’envoie alors à l’ensemble du groupe socialiste. « Plusieurs de nos collègues ont pris l’initiative, en cette rentrée, d’écrire un texte dont tu trouveras copie ci-jointe, écrit-il dans un courrier électronique que nous nous sommes procuré. Celui-ci me semble refléter le travail et l’état d’esprit de notre groupe. Je t’invite, bien entendu si tu le souhaites, à t’associer à cette initiative. » Quelques jours plus tard, le texte, censé ne pas être publié, est même posté sur son blog par un député socialiste étourdi.

    « J’ai signé cette tribune mi-août, confirme Geneviève Gaillard, députée des Deux-Sèvres. Je suis plutôt sur la ligne “frondeuse”, mais j’étais d’accord avec cet appel à la loyauté au président dans un contexte politique très difficile. Évidemment, on ne savait pas à ce moment qu’il y aurait un remaniement. »

    D’après Christophe Borgel, le nombre de signatures a largement augmenté depuis le début de la semaine. « Nous sommes actuellement à 215 signataires, et certains députés qui le souhaitent n’ont pas encore signé », assure-t-il. La preuve, selon lui, qu’il y a « une majorité solide dans le groupe : c’était d’ailleurs la vocation de ce texte, avant même la crise de ces derniers jours ».

    « Évidemment, cela n’empêche pas les débats et les interrogations, ajoute Borgel. Le premier ministre ne souhaite d’ailleurs pas que tout le monde se mette au garde-à-vous. En revanche, il ne souhaite pas que se développent des débats qui ont pour but de renverser le gouvernement. »

    Pourtant, des « interrogations », certains signataires en ont. Et comme Geneviève Gaillard, ils se sentent pris à contre-pied. L’ancienne maire de Niort, sèchement battue aux municipales de mars, assure ainsi que sa signature ne vaut « en aucun cas soutien à ce qui s’est passé depuis trois jours. Démissionner Arnaud Montebourg de cette façon, j’ai trouvé la méthode un peu violente. Quant à ce qu’a dit Manuel Valls devant le Medef, cela me choque un peu. Depuis le début de cette semaine, il y a un tournant social-libéral de l’exécutif. Deux branches du PS apparaissent clairement. Et ce n’est pas parce que j’ai signé ce texte en août que je ne pense pas aujourd’hui ce que je vous dis là. »
    Matthias Fekl (Lot-et-Garonne) a également signé le texte mi-août. Il assure lui aussi que ce texte ne vaut pas « un blanc-seing à tout ce qui va se passer par la suite ». Quant à la présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée, Catherine Lemorton, une proche d’Arnaud Montebourg, elle a signé le texte « mardi matin », avant l’annonce du nouveau gouvernement. Plus pour ne pas paraître déloyale que par conviction, laisse-t-elle entendre.
    « J’assume ma signature, dit-elle à Mediapart. Mais cela ne m’empêche pas de dire ce que je pense. Or quand j’entends ce matin Emmanuel Macron se poser la question du maintien des 35 heures, je me dis qu’on a vraiment franchi la ligne jaune, qu’on est en train d’évacuer nos derniers fondamentaux. » « Si on nous demandait de signer la tribune aujourd’hui, je ne suis pas sûre que nous serions encore 200 », ajoute-t-elle. Sur le site régional objectifnews.com, ce mercredi, l’élue de Haute-Garonne s’est inquiétée : « Le nouveau gouvernement est dans la ligne du président. Il n’y aura plus de voix dissonante. Mais qui parlera aux couches populaires que nous sommes en train de perdre à présent ? »
    URL source: http://www.mediapart.fr/journal/france/280814/le-drole-de-calendrier-de-la-tribune-des-200-deputes-soutenant-hollande

  8. Posted 29 août 2014 at 17:53 | Permalien

    Vu la vitesse où le travail disparaît , on en viendra à se demander si des robots inspecteurs ne feraient pas l’affaire .

    PS ‘: l’Allemagne achète six fois plus de robot industriels que la France
    ( enfin , c’est ce qui se dit chez les libéraux purs et durs , toujours bien renseigné quand il s’agit de faire du fric)

    http://www.atlantico.fr/decryptage/apres-paralysie-economique-c-est-paralysie-politique-qui-menace-1720960.html

  9. André
    Posted 29 août 2014 at 19:38 | Permalien

    Merveilleux monde: Valls louangé à l’université du MEDEF, Schâuble qui vient donner ses consignes de baisse des salaires en France (pays devenu un land allemand) Macron qui dit qu’il faut revenir sur les 35 heures, tiens pourquoi le silence de Aubry, Jospin qui les ont introduites?
    La majorité des députés derrière Valls et qui demandent aux frondeurs de rentrer dans le rang. Je tiens le pari que cela sera le cas pour la plus grande partie d’entre eux et le chantage de la dissolution s’ils s’opposent au gouvernement.
    Les choses sont bien ficelées jusqu’au bout, alors il faut arrêter de raconter des histoires avec le congrès du PS qui va consacrer Valls et sa politique.

  10. Gilbert Duroux
    Posted 29 août 2014 at 19:41 | Permalien

    @ GREG (2)
    Daguin : « Moi, je préfère les assassins aux escrocs: les escrocs, les gens les trouvent sympas. Les assassins, non, évidemment; mais pourtant, ils ont un grand mérite, celui de ne pas être hypocrites ».

    J’ai eu affaire à ce pourri d’André Daguin un jour où nous avons occupé le siège de l’UMIH à Paris, avec les précaires et les intermittents (à part ça, Gérard peut dire qu’il est le seul militant). Il est bien placé pour dénoncer l’hypocrisie ! Ce jour là, il nous tapait dans le dos en disant qu’il nous comprenait tellement il pétait de trouille. Ces grandes gueules là, faut leur foutre la main sur la gueule pour les calmer et leur expliquer la lutte de classe.

  11. Gilbert Duroux
    Posted 29 août 2014 at 19:47 | Permalien

    Catherine Lemorton, une proche d’Arnaud Montebourg : « Si on nous demandait de signer la tribune aujourd’hui, je ne suis pas sûre que nous serions encore 200 », ajoute-t-elle ».

    Quelle bande de faux culs, tous autant qu’ils sont. Pourquoi ceux qui ont signé avant que Valls aille se déculotter au MEDEF n’annoncent-ils pas qu’ils retirent leur signature ?

  12. Gilles
    Posted 29 août 2014 at 21:36 | Permalien

    @Gilbert Duroux
    Bien raison, c’est un vrai foutage de gueule!!!
    Il fallait voir, hier soir, Razzi Hammadi, signataire de l’appel des 100 (frondeurs !!??… Warff, warff) et qui a signé l’appel des 200 et quelques (les solidaires du gouvernement). Ah non fallait le voir sur LCI nous expliquer son revirement!!!
    On peut même pas demander au proprio de ce blog ce qu’il en pense, il va nous dire qu’on se réjouit, que lui il bosse, que nous on est des nazes.
    On lui demande: « Si les frondeurs décidaient de ne rien décider… », il répond: « Pas de si, moi je bosse. »
    Prévenir pour mieux guérir lui, connait pas.
    Je ne sais pas combien de temps va durer cette farce.
    VIVEMENT LA VI REPUBLIQUE

  13. archerducher
    Posted 30 août 2014 at 8:08 | Permalien

    Ce gouvernement du Parti Socialiste a bien décidé d’achever,les ouvriers,les employés,les retraités avec les hourra du peuple MEDEF en faveur de Valls.
    Entendrons nous un jour ces gens du PS dire,vous les ouvriers,employés,retraités vous etes les élites de la France,vos enfants et petits-enfants seront l’élite de demaim ??
    A 2 jours d’une élection oui pour remplir l’urne,mais là n’y compter plus on vous condamne à mort.

  14. Anonyme
    Posted 30 août 2014 at 11:49 | Permalien

    Et qui se soucie des suicides de le monde agricole? Un tous les 2 jours !!!

  15. Gilbert Duroux
    Posted 30 août 2014 at 12:19 | Permalien

    Parler de suicide dans le monde agricole alors que le sujet c’est l’assassinat de deux inspecteurs du travail par un faux agriculteur, c’est de la provocation. Tu fais bien de rester anonyme.

  16. Anonyme
    Posted 30 août 2014 at 12:27 | Permalien

    Combien d’exploitations agricoles de production de fruits sont-elles en déficit?
    Et quels dont les salaires que les exploitants peuvent s’octroyer?
    Mais pour éviter tout malentendu,
    Il est évident que la mort tragique de ces 2 personnes n’aurait jamais du survenir et que le geste criminel doit être puni.

  17. Gilles
    Posted 30 août 2014 at 12:31 | Permalien

    @15
    Mais bien sûr qu’on y pense et on soutient sans réserve la Confédération Paysanne.

  18. Posted 30 août 2014 at 12:36 | Permalien

    Bonjour à tous,
    En complément de ce qu’a écrit notre camarade Gérard Filoche, je vous invite à lire le communiqué de Sud Travail, disponible à l’adresse suivante : http://www.sud-travail-affaires-sociales.org/spip.php?article701
    Solidairement.

  19. Gilles
    Posted 30 août 2014 at 12:46 | Permalien

    On ne va tout de même pas condamner tout le monde agricole, au prétexte que quelques fous furieux on commis un crime. Plein de petits exploitants n’arrivent pas à survivre pour toutes les raisons que nous connaissons. je ne vais pas les énumérer ici. Ne pas confondre Confédération Paysanne et FNSEA.

  20. sébastien
    Posted 30 août 2014 at 15:54 | Permalien

    Et le gouvernement qui a décidé de légiférer par ordonnance les lois qui permettront d’améliorer la croissance… http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/08/29/loi-croissance-le-gouvernement-veut-proceder-par-ordonnances_4479211_823448.html

  21. Pascal
    Posted 30 août 2014 at 21:24 | Permalien

    Gérard, reviens, ton couplet sur l’alliance rouge verte rose nous manque!
    Je ne pige pas comment un type aussi cultivé que toi peut être à ce point coupé de la réalité…
    Le peuple vomit toutes les alliances politiciennes, surtout si c’est avec le PS, même avec une petite partie du PS, même avec d’anciens PS. Le sigle le fait gerber et il fera une grève des urnes encore plus massive la prochaine fois. Le corps électoral n’attend plus qu’un grand coup de balai.
    Qui va le fédérer pour une sortie par le haut? Pas quelqu’un qui ne supporte pas la moindre contradiction en tout cas, ou qui refuse de répondre aux arguments des autres.
    Pendant ce temps, tu bosses (à quoi? A essayer de sauver la soupe de tes petits camarades?) et nous, on glande, évidemment…

  22. rêveur
    Posted 31 août 2014 at 0:09 | Permalien

    Les caciques du PS (et bien d’autres encore) n’ont plus rien de « populaires ». Point la peine de les citer, les lectreurs.ices les reconnaîtront aisément.

    C’est sûr que le changement ne sera pas pour maintenant si il.elle.s viennent noyauter l’unité qui peine à voir le jour. Nous sommes plusieurs à ne rien attendre d’eux-elles.

    J’espère bien la voir… la Sociale. pas besoin d’un « coup de balai », simplement de ne plus soutenir « les tyrans », comme le prônait déjà la Boétie.
    Ne plus leur donner nos voix, élire parmi ceux et celles qui se présentent des personnes qui souffrent nos maux et connaissent nos joies (comme l’avaient écrit les communards). Gare aux biens né.e.s et à cell.e.ux que la fortune à trop gâter. Car le riche,le parvenu, considère rarement « l’ouvrier comme un frère ».

    L’alliance va être difficile avec les caciques du PS gérard. Voire impossible.
    En revanche, les militant.e.s de base, celle et ceux du B.N qui n’ont pas fait allégeance à la finance, au patronat rapace … avec plaisir.

  23. Renaud
    Posted 31 août 2014 at 11:47 | Permalien

    je suis désolé, on ne peut pas aimer l’entreprise, du moins dans l’état actuel de notre société, en effet, aime-t-on une dictature?, si oui, passez votre chemin mais la réponse humaniste est non, et quoiqu’on en dise l’entreprise est une dictature
    j’en prends à témoin celui qui réuni tous les suffrages, même ceux du FN, pour dire que ses paroles sont incontestables, et qu’a donc dit ce personnage, tout simplement ceci « la révolution a fait du Français un roi dans la citée et l’a laissé serf dans l’entreprise » signé Jean Jaurès
    et il a raison, que faut-il pour être en démocratie, le vote, c’est primordial, y a-t-il des votes dans l’entreprise?
    mais ce n’est pas suffisant, il faut aussi 1 homme( ou femme bien entendu), 1 voix, alors la on est au coeur du problème, en effet, quoi qu’on en pense, les syndicats sont sensé représenter les individus suivant leur sensibilité, ou leur classe sociale, les syndicats patronaux ne représentent pas des individus mais des entreprises et représentent à tout casser 1 million de personnes, les syndicats de salariés représentent plus de 18 millions, on est loin d’un homme une voix, c’est dire l’égalité qui règne lors des accords, d’ou l’entreprise n’est pas la démocratie et quel est le contraire de la démocratie, la dictature, d’ou entreprise=dictature, CQFD
    le jour ou il y aura des votes dans l’entreprise avec 1 homme 1 voix, on en reparlera

  24. Nemo
    Posted 31 août 2014 at 14:45 | Permalien

    Tu es tout a fait libre de la quitter

  25. Renaud
    Posted 31 août 2014 at 14:53 | Permalien

    ceci est bien mais cela ne change rien à mon propos et en fait ta réponse est la même de ceux qui ne veulent pas discuter, j’appelle cela le syndrome de la bougie, en effet 9 fois sur 10, quand on déclare que l’on est contre le nucléaire, le contradicteur ne trouve à dire que « tu veux retourner à la bougie »
    cher némo, par ta réponse tu cautionnes mon analyse
    merci

  26. rêveur
    Posted 31 août 2014 at 14:53 | Permalien

    Non NEMO, la liberté à un prix. Celui d’ambroise croizat créant la sécu par exemple. Il a limiter les riches pour répartir aux nécessiteux. Tu as des lacunes évidentes en terme de répartition des richesses :(

  27. JEAN
    Posted 31 août 2014 at 16:14 | Permalien

    M.Valls premier ministre du Medef et de la Finance a dit lors des  » rencontres théâtrales de la Rochelle  » (Dixit M. Valls) :

     » Nous sommes les héritiers de l’avenir  »

    …????

    Plus creux, plus faux-cul, plus risible, plus nullissime, tu meurs. Aux dernières nouvelles, il a fait l’unanimité à la fin de son grotesque discours sous les applaudissements et le chant de la Marseillaise. Prélude à un gouvernement d’unité oligarchique avec l’UMP ? Pitoyable spectacle du « Parti des Sots ». Dernier acte d’un astre mort. Petite brève nécrologique d’un parti en voix d’implosion lente. Ces irresponsables ouvrent un boulevard aux milliardaires Le Pen en 2017. Faillite idéologique et stratégique totale.

  28. archerducher
    Posted 31 août 2014 at 16:55 | Permalien

    Qu’est-ce qui ressort de La Rochelle ?? Rien,les frondeurs ont fait un peu de flons-flons,Taubira c’est fait un peu de pub tout samedi,Gerard nous dira que c’était fort,le ministre du MEDEF n’a pas été chahuté,donc la volonté des socialistes adhérents veulent la continuité,plutôt Hollande que le front populaire.

  29. Moh
    Posted 31 août 2014 at 17:13 | Permalien

    A La Rochelle, les militants du PS ont donc montrer que Frédéric Lordon a raison : le PS est la nouvelle droite plus si complexée que ça.

  30. Gilles
    Posted 31 août 2014 at 17:24 | Permalien

    La Rochelle, si belle, restera de sinistre mémoire la ville de l’enterrement du Socialisme Français. Le Grand Ordonnateur de cette mort annoncé nous a gratifié d’un discours d’une hypocrisie innommable. Maniant le bâton et la carotte, les brebis égarées sont priés de rentrer dans le rang.
    Mais ont-elles, un jour, réellement quittés le rang?…Les Frondeurs?? Tous se revendiquent Sociaux-démocrates.
    Nul doute que se dire Socialiste, de nos jours, est honteux
    OUI LE SOCIALISME FRANCAIS EST MORT.

  31. Dominique Babouot
    Posted 31 août 2014 at 17:40 | Permalien

    J’etais a Larochelle et je n’ai pas la meme lecture que toi
    Durant les trois jours durant les ateliers, les militants se sont faits forts critiques justement sur la politique du gouvernement.

    Hier matin plus de huit cent personnes ont denonce l’austerite dans un amphiteatre plein a craquer, cette reunion avait ete faite a l’initiative des parlementaires frondeurs, la politique suivie par Manuell Valls a ete contestee. A la fin on y a entendu l’internationale depuis bien longtemps dans une reunion socialiste.
    Dans l’am dans une reunion avec les partis de gauches alors que les dirigants du pcf et d’eelv, critiquaient aprement la politique du gouvernement, ont approuve massivement par des applaudissements repetes, les propos qui etaient tenus aussi bien sur ce qui s’est passe la semaine derniere avec les ministres selectionnes que la remise en cause de la loi duflot sur le logement.
    ceci a tel point que Pierre Laurent a demande en plaisantant a l’assistance d’arreter d’applaudir, craignant que le temps perdu ainsi soit decompte de son temps de parole! Il a eu droit a la fin de son intervention a une splendide ovation de la part d’une partie non negligeable des militants presents!
    Enfin aujourd’hui meme , aussi bien Assouline, que cambadelis ont ete bruyamment interrompus chaque fois que leur propos semblaient s’orienter vers une defense plus ou moins affirmee meme pas du patronat mais de l’entreprise dans sa mauvaise version!
    Tous les dirigants du ps ont du rassurer a plusieurs reprises en s’engageant a ce que ce parti ne devienne pas social-liberal.
    Toujours. Aujourd’hui et c’est a noter car les medias n’en parlent pas l’intervention de la presidente du mjs a eu une tonalite ouvertement contestataire, elle a denonce l’austerite, reproche au premier ministre d’avoir renvoye Hamon et Montebourg, annonce une grande campagne de son mouvement contre le traite transatlantique et bien d’autre chose encore de la brutalite d’israel en palestine par exemple. Oh bien sur elle a aussi rappele ensuite tout ce qui etait positif, les 60000 postes danś´en par es, elle a ajoute qu’il fallait faire la difference entre la gauche et la droite, elle a eu raison!
    Elle a ete vigoureusement applaudie par la salle sans doute plus que Cambadelis lui meme!
    Ceci est extremement important, on sait ce qu’est le mjs, c’est le futur reservoir des adherents du parti socialiste, la releve se trouve clairement sur des positions de la politique suivie en opposition! Jamais sans doute le mjs na ete aussi a gauche!
    Enfin l’intervention de Manuel Valls n’a pas ete un long fleuve tranquille
    Il a ete interrompu, interpelle , conteste a plusieurs reprises
    Il a du « changer de sujet » souvent pour ramener le calme. Effectivement ce chautage n’etait evidemmment pas du gout de tout le monde, nous sommes au coeur de la bataille et nous affrontons les socio-liberaux la ou ils sont c’est a dire la ou c’est utile a l’interieur de notre parti!
    Alors concluent les porteurs du « vous n’obtiendrez jamais rien »
    La seance s’est terminee dans l’euphorie du rassemblement!
    Que vouliez vous qu’il se passe, nous n’etions pas venu pour programmer, je ne sais quelle scission!
    Cette scission aboutirait a quoi?
    A la disparition d’une gauche eclatee en mille morceaux, a la dissolution de l’an et au retour de la droite et de l’extreme droite, a la fin du combat pour rassembler une majorite pour le vrai changement qui passe obligatoirement par le basculement du ps de ce cote, le mjs est bien ancre a gauche pourquoi pas le ps dans un avenir proche!
    Une derniere remarque, oeuvrer au renversement de Valls est une formidable erreur qui en plus que de braquer une partie des militants fideles a la legitimite ne ser en plus absolument a rien etant donne que c’est francois hollande qui definit la politique du gouvernement!
    Ce n’est d’ailleurs pas l’objectif des frondeurs!
    Vive Vive la gauche!
    C’etait le slogan a la mode lors de cette universite d’ete
    Le titre de l’appel que les huit cents militants presents dans cet amphiteatre de larochelle ont jure solennellement de faire vivre et d’etendre dans leurs federations!
    Un serment su jeu de paume de 2014 qui lie desormais les militants de ce parti aux parlementaires progressistes de notre parti!

  32. archerducher
    Posted 31 août 2014 at 17:57 | Permalien

    @Dominique Babouot,commme toutes les universités d’été,il n’en ressort rien,apparemment vous etes content qu’au PS ça se passe comme ça,car si les pas trop content que l’ont nomment frondeurs avaient giclés « Valls demission » …Mais non a chanté la Marseillaise,l’Internationale oubliée laissée aux prolos et retour au foyer

  33. Gilbert Duroux
    Posted 31 août 2014 at 19:47 | Permalien

    Babouot la girouette ne connait même pas l’histoire de son parti. Le MJS a toujours été beaucoup plus à gauche que le PS. C’est en vieillissant que les jeunes se droitisent, hélas. Le meilleur (le pire, plutôt) exemple de jeune qui a mal tourné, c’est Assouline. Lui n’était pas au MJS, mais dans un groupuscule trotskyste, la LOR, à la gauche de la LCR. Aujourd’hui il fait partie des plus droitiers du parti dit socialiste. Cet exemple n’est pas isolé. Combien d’anciens trotskystes à la tête et parmi les plus droitiers du parti « socialiste » ? La liste serait interminable.

  34. Posted 31 août 2014 at 20:57 | Permalien

    lecture exactement inverse a la réalité

  35. Posted 31 août 2014 at 20:57 | Permalien

    quelle reponse stupide, tu es de ce niveau

  36. Posted 31 août 2014 at 20:59 | Permalien

    va ecouter sur hexagone.fr

  37. Posted 31 août 2014 at 20:59 | Permalien

    Gérard,

    Malheureusement j’ai bien peur qu’il ne soit trop tard. Le Congrès du PS peut-t-il encore infléchir cette politique suicidaire et éviter cette mort annoncée? Pourra-t-on arriver à la dissolution pour enfin débarquer Hollande qui a trahi l’électorat de Gauche? Certes la dissolution est un gros risque mais de toute façon, foutu pour foutu il vaut mieux se battre que de subir!
    Il faut se bouger, se mobiliser et vite.
    Macron parle déja de déroger aux 35h. La casse du Monde du Travail continue de plus belle.
    L’augmentation de la TVA est également annoncée, les ménages seront encore plus pénalisés, ce n’est pas ainsi que l’on va relancer la consommation et amorcer la reprise.
    Dans les quelques jours qui viennent il faut absolument que l’ensemble des forces de la Gauche Prolétarienne se mobilise. Si rien n’est fait, tous les responsables politiques de Gauche, tous sans exception, tous les responsables syndicaux, tous sans exception, porteront la responsabilité de l’arrivée de Marine Le Pen à la tête de l’Etat en 2017. La colère sourde des classes ouvrières grossit, la révolte enfle mais avec elles aussi la vague Bleu Marine!
    Des jours bien noirs se profilent à l’horizon pour le Monde du Travail.
    Amicales salutations.
    Miche

  38. Posted 31 août 2014 at 22:09 | Permalien

    A La Rochelle, les Jeunes socialistes entrent « en résistance » contre Valls
    Historiquement plus à gauche que son grand frère, le mouvement des jeunes socialistes digère mal l’éviction d’Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.
    Un militant des Jeunes socialistes (MJS) pose une question à Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, le 29 août 2014 à La Rochelle (Charente-Maritime).Un militant des Jeunes socialistes (MJS) pose une question à Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, le 29 août 2014 à La Rochelle (Charente-Maritime). (THOMAS BAIETTO / FRANCETV INFO)

    Dans le train qui les emmène à La Rochelle (Charente-Maritime) pour l’université d’été du PS, une militante des Jeunes socialistes (MJS) tente vendredi 29 août de calmer ses camarades. « Vous n’avez pas pris vos brassards ‘Front de libération de l’intérieur’ ? Même Pierre Laurent – le patron du Parti communiste -, il est moins trash que vous avec le nouveau gouvernement », ironise la jeune femme.

    Son compagnon de voyage, Brian Mooroogen, 20 ans, préfère en rigoler. La veille, dans un communiqué, l’animateur de la fédération des Hauts-de-Seine du MJS a annoncé que le MJS 92 entrait « en résistance » face au nouveau gouvernement. « Stupéfaction », « coup de poignard », « décision antidémocratique »…. Les mots sont durs, mais assumés. Même si peu d’entre eux le disent en ces termes, ce communiqué illustre le malaise d’une grande partie des militants MJS rencontrés à La Rochelle.
    Sur la forme, « il y a un problème démocratique »

    C’est la violence du remaniement qui a d’abord choqué les Jeunes socialistes, historiquement proches de l’un des ministres congédiés, Benoît Hamon. « C’est la première fois dans un gouvernement de gauche qu’on musèle le débat comme ça », s’agace Manon Comte, 23 ans, responsable de la fédération du Val d’Oise.

    « On ne peut pas soutenir un gouvernement qui refuse le débat », martèle Brian Mooroogen, « pour qui la Ve République arrive à bout de souffle ». Hostiles à la constitution, les jeunes du MJS voient dans cette crise une nouvelle illustration de ses déboires. « Il y a un problème démocratique, avec trop de place pour l’exécutif et pas assez pour le Parlement », regrette Leila Frat, de la fédération du Nord.
    Sur le fond, « ce n’est pas la couleur annoncée en 2012″

    Les militants MJS ont le sentiment que François Hollande ne mène pas la politique pour laquelle il a été élu. « Ce n’est pas la couleur annoncée en 2012. Quand Marine Le Pen parle d’UMPS, elle est crédibilisée par la politique économique de François Hollande », déplore Brian Mooroogen.

    Le faible score de Manuel Valls (6%) et le discours du Bourget, où le candidat Hollande avait fait du « monde de la finance » son adversaire, reviennent régulièrement dans la bouche de ces jeunes militants. « Le Bourget, c’est le discours qui a donné le ton, rappelle Manon Comte. Ensuite, il y avait des marqueurs forts, comme la taxe à 75%. On voudrait retrouver ces marqueurs une fois au pouvoir ».

    Un militant des Jeunes socialistes écoute l’intervention du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, le 29 août 2014 à La Rochelle (Charente-Maritime).Un militant des Jeunes socialistes écoute l’intervention du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, le 29 août 2014 à La Rochelle (Charente-Maritime). (THOMAS BAIETTO / FRANCETV INFO)

    Plus mesurée que sa base, Laura Slimani, présidente du mouvement, se dit tout de même convaincue « que l’équilibre sur lequel se base le gouvernement n’est pas celui de la gauche ». Elle déplore le « signal contradictoire », lancé en pleine université d’été, avec l’abandon de l’encadrement des loyers en dehors de Paris. « On en arrive à reculer sur une de nos victoires », regrette-t-elle.
    Emmanuel Macron, « la ligne rouge »

    L’un des nouveaux ministres, Emmanuel Macron, fait l’unanimité contre lui dans les rangs des jeunes socialistes. Son parcours de banquier d’affaires ne passe pas chez ces militants qui organisent à cette université d’été un atelier « l’adversaire, c’est toujours le monde de la finance ». « Macron, c’est un affront, balance Manon Comte. Il a nommé l’un des plus grands financiers de la terre à l’économie ».

    Son interview, accordée au Point avant sa nomination, où il suggère d’assouplir les 35 heures n’a pas arrangé les choses. « Si Arnaud Montebourg a franchi la ligne jaune à Frangy, Emmanuel Macron a franchi la ligne rouge », peste Thomas Boudier-Pothier, 23 ans, de la fédération du Nord.
    L’impression d’être « retombés dans l’opposition »

    Conscients du malaise de leurs jeunes troupes, les hiérarques du PS tentent de calmer le jeu à La Rochelle. Alors qu’il n’était pas prévu au programme, le ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a fait une apparition dans la salle où le MJS organise des ateliers, pour discuter notamment avec Laura Slimani.

    « Je comprends qu’il y ait des questionnements, a-t-il expliqué à francetv info, avant de renvoyer le MJS à la dure réalité de la situation. « On est en responsabilité devant les Français, on a une obligation de réussir, a-t-il martelé, estimant que « la ligne n’a pas changé depuis 2012″. Emmanuel Macron ? »Il faut arrêter les procès d’intention. Sous prétexte qu’il a réussi ses études et bossé dans une banque, il ne pourrait pas être de gauche ? », feint-il de s’interroger. L’appel à la résistance ? « Il faut rester solidaire », lance-t-il.

    Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, s’est lui prêté au jeu des questions-réponses avec la salle. Un drôle de jeux où les questions – sur l’encadrement des loyers – ont été beaucoup plus applaudies que les réponses – « c’est une idée généreuse mais difficile techniquement à mettre en oeuvre ». « Il a botté en touche », regrette un militant, dépité.

    En off, un membre du MJS croisé quelques heures plus tard à la réunion du courant de Benoît Hamon prend encore moins de gants avec le gouvernement et le parti : »nos militants ont l’impression d’être retombés dans l’opposition ».
    Par Thomas Baïetto

    Mis à jour le 30/08/2014 | 08:40 , publié le 30/08/2014 | 08:18

  39. Dominique Babouot
    Posted 31 août 2014 at 22:47 | Permalien

    @Gilbert Duroux

    Mais je m’en fous de savoir si dans cinq ans les militants du MJS seront devenus des socio-libéraux!

    Ce qui m’importe c’est que ce matin, la longue liste des renoncements du gouvernement Hollande aient été énumérés par laura Slimani, les applaudissements à chacune de ces annonces n’émanaient pas que de la jeunesse.
    Les militants plus agés ont trouvé là un moyen de s’exprimer!
    Ils ont profité que leur sensibilité qui ne pouvait etre exprimée par aucun des dirigants du ps à la tribune, pour cette séance de cloture le soit par la présidente du mjs.
    La contestation était présente à la tribune grace à elle, cette énorme, il n’y a pas eu unanimité lors de la séance de cloture!
    Ce qui s’est passé en suite est surréaliste, on a vu un premier ministre, interpellé interrompu par des huées et des sifflets qui a du pas à pas s’expliquer sur chacun des aspects les plus négatifs de sa politique.
    On a vu un premier ministre remercier ouvertement pour son action un ministre de l’économie débarqué quelques jours plutot et dont il avait dit le plus demal qu’il pouvait dans une interview sur France 2!
    On a vu un premier ministre regretté presque le départ de son collègue de l’éducation, oui clairement et sans etre crispé.
    Jamais Manuel valls n’a prié qui que ce soit de setaire au cous de cette réunion, au contraire, il a argumenté, tenté de convaincre ses adversaires!
    Oui c’est une belle lecon de démocratie, le consensus qu’on nous reproche à la fin, j’ai le regret de le dire, bien qu’il ne nous ait pas convaincu, Manuel Valls l’a durement gagné et il le mérite!

    De toute facon tu ne peux pas comprendre Gilbert, tu n’y étais pas!

  40. Dominique Babouot
    Posted 31 août 2014 at 22:56 | Permalien

    Quel cinglant démenti aux médias qui la veille avait osé écrire que le premier ministre préférait faire le tour des multiples et cafés et restaurants de la ville que de s’intérésser à nos travaux!

  41. Dominique Babouot
    Posted 31 août 2014 at 23:11 | Permalien

    @ERWANN

    Si tu avais été espèce de crétin, tu saurais qu’on a payé chacun 50 euros que les boissons et sand-wichs étaient tous payants et que meme le banquet de samedi soir nous a couté 18 euros à chacun!

  42. Dominique Babouot
    Posted 31 août 2014 at 23:26 | Permalien

    @LAURENT

    Cette remarque devrait disparaitre d’ici, elle frise l’injure sexiste!

    On a beaucoup parlé à LaRochelle des discriminations et en particulier de celles dont la moyié de l’humanité est victime!

    allez Laurent va donc rejondre…..

    DSK

    vous ferez bien la paire, tous les deux, il te donnera des bons tuyaux, lui il en connait un rayon!

  43. JEAN
    Posted 31 août 2014 at 23:33 | Permalien

    Blog de Paul Jorion :

    « Une nouvelle aristocratie de l’argent, par François Hollande » :

    « « Une haute bourgeoisie s’est renouvelée. On est passé d’un patrimoine jusque-là détenu par l’actionnariat familial, et transmis par héritage, à un actionnariat managérial qui s’est lui-même autopromu, autorécompensé, auto-organisé et autosolidarisé. Or il s’est trouvé par un fait de circonstance – mais qui n’est pas sans conséquence sur le plan idéologique – que c’est au moment où la gauche arrivait aux responsabilités, en 1981, que cette mutation profonde du capitalisme s’est produite.

    Une génération – celle issue des cabinets ministériels des années 1980, de gauche comme de droite – s’est retrouvée aux commandes d’entreprises parce que le capitalisme lui-même n’avait plus de dirigeants, faute de familles suffisamment nombreuses, faute de compétences assez solides. C’est l’appareil d’Etat qui a fourni au capitalisme ses nouveaux bataillons, ses nouveaux cadres, ses nouveaux dirigeants. Ainsi est apparue cette situation inédite où des hommes, des femmes – plus d’hommes que de femmes – issus de l’Etat, de la haute fonction publique, sont devenus non seulement des responsables d’entreprise – cela s’était déjà produit dans le passé –, mais aussi des détenteurs – en quelques années – de fortunes considérables. Venus d’une culture du service public, ils ont accédé au statut de nouveaux riches, parlant en maîtres aux politiques qui les avaient nommés.

    Là est le fait nouveau. Un changement de hiérarchie s’est opéré dans l’ordre des pouvoirs : “Puisque nous, nous avons réussi, puisque nous, nous sommes les représentants du capitalisme mondialisé, nous savons aujourd’hui ce qu’il faut faire. Nous le savons mieux que vous.” Aux yeux de cette nouvelle aristocratie, l’argent est devenu une référence bien plus fiable des représentations sociales que le mode d’attribution du pouvoir politique. »

    François Hollande/  » Devoirs de vérité », 2006 – p. 159-160.

    Article : http://www.pauljorion.com/blog/2014/08/27/une-nouvelle-aristocratie-de-largent-par-francois-hollande/

  44. Dominique Babouot
    Posted 31 août 2014 at 23:33 | Permalien

    @LAURENT

    Ah oui je vois un des fachos de la manif pour tous!

    machiste, homophobe etc …

    Bas oui au ps et au mjs, on combat tout Ca

  45. Posted 1 septembre 2014 at 5:22 | Permalien

    Gérard Filoche croit au père Noël …
    par CHALOT (son site)
    vendredi 29 août 2014

    …. à moins que ce soit à la rédemption !

    Gérard Filoche, dirigeant sans grade de la Gauche du PS a toujours été droit dans ses bottes et est resté à gauche vraiment.

    Depuis des mois et des mois, voire des années il mène un double combat à l’intérieur et à l’extérieur du PS qu’il a rejoint au milieu des années 90 , rompant avec la LCR dont il avait été un dirigeant minoritaire.

    A l’intérieur du PS, il pense possible que la gauche véritable prenne la direction du parti ;

    A l’extérieur il essaye en vain de convaincre le Front de Gauche et la gauche de la gauche de mener une politique de front unique avec le PS.

    Ces deux combats convergents sont voués à l’échec : le PS n’est pas redressable parce que de nombreux militants sincères l’ont quitté et parce que les caciques libéraux détiennent tous les leviers.

    Le Front de gauche joue au yoyo : entre le sectarisme et l’opportunisme.

    Voici ce que Gérard Filoche et son courant démocratie et socialisme viennent d’écrire et de publier le 28 août 2014 :

    « Il n’est pas trop tard pour réussir le quinquennat

    Pour changer de cap :
    Congrès extraordinaire du Parti Socialiste !

    Le gouvernement Valls 1 a échoué par sa politique d’austérité. Une politique que 40 % du BN du PS avait désapprouvée, le 18 février dernier, que 100 parlementaires avaient rejetée dès avril et que plusieurs ministres viennent de condamner.

    La « panne » est évidente

    Continuer la même politique avec un gouvernement Valls 2 c’est poursuivre la chute et conduire le Parti socialiste vers les 5 %. Cette politique d’austérité a conduit la gauche au désastre des municipales, le 30 mars, et pire encore lors des européennes du 25 mai. Jamais le gouvernement Valls 1 n’aurait dû être formé sur cette orientation : il fallait tenir compte des électeurs et choisir un cap à gauche. Ce gouvernement reposait sur une tête d’épingle, il ne rassemblait ni les socialistes ni la gauche. Il n’était pas assuré d’une majorité à l’Assemblée nationale pour le budget 2015. Il était minoritaire dans le pays, dans la gauche, et largement dans le Parti socialiste.

    La crise politique maintenant ouverte est saine et salutaire si elle donne l’occasion de reprendre un cap à gauche. Mais si l’exécutif s’entête, Valls étant reconduit, à poursuivre la MÊME orientation avec une équipe encore plus étriquée, la crise politique va rebondir et l’exécutif imploser. Ne pas changer une orientation qui perd, qui est « en panne » , tous feux rouges allumés, est suicidaire.

    Gouvernement rose-rouge-vert, gauche unie !

    Le Parlement doit l’emporter sur l’exécutif, sur le gouvernement et le président. C’est une exigence démocratique. C’est aux députés de faire entendre leur voix. Le Parlement doit s’imposer : sa majorité rouge-rose-verte est issue de la victoire des législatives de mai-juin 2012. Elle a mandat pour agir à gauche et rompre avec les choix néolibéraux des dix années précédentes, alors que le président est dans une impasse. Il ne peut pas gouverner sans majorité législative et, s’il dissolvait l’Assemblée, il en serait la première victime. La droite et l’extrême-droite refuseraient toute cohabitation et auraient sans problème, avec 20 ou 30 députés PS, le rapport de forces pour imposer le départ de François Hollande.

    L’austérité doit être mise en minorité, et un gouvernement de la gauche unie doit être constitué. Il s’agit ainsi de sauver la gauche. Les parlementaires de toute la gauche doivent se réunir : ils sont légitimes. Leur travail en commun pour obtenir la formation d’un gouvernement qui respecte leur majorité, sauvera la gauche. Plus que jamais, le Parti socialiste doit réagir, débattre et affirmer ses positions de façon indépendante. Cap à gauche ou cap suicide !

    Non à la baisse du coût du travail, haussons les salaires, baissons les dividendes !

    Le Parti socialiste n’a jamais voté la politique de l’offre, la politique de baisse du coût du travail, il n’a jamais choisi la politique d’austérité. Le projet adopté par le Parti socialiste se retrouvait dans le discours du Bourget, il se retrouvait dans la campagne des législatives de mai-juin 2012, dans les attentes des électeurs de gauche. Ce n’était pas le cas de l’orientation du gouvernement Valls 1 et ce sera encore moins le cas avec le gouvernement Valls 2. L’austérité est une impasse éprouvée.

    À peine mis en place, le gouvernement de Manuel Valls 2 vient de donner deux signes forts d’un approfondissement du reniement du discours du Bourget. Un ancien Banquier d’affaire devient ministre de l’Économie et se prononce aussitôt pour la remise en cause des 35 heures. La « standing ovation » saluant Manuel Valls et sa déclaration d’amour au patronat lors de l’Université du Medef est un autre symbole de ce reniement.

    Pour un congrès du Parti socialiste, vite !

    C’est pourquoi il faut convoquer un congrès extraordinaire du Parti socialiste. Il devait avoir lieu vite. Il a été repoussé. Il doit être remis à l’ordre du jour au plus vite. Démocratie ! Les militants doivent avoir la parole, débattre et choisir. L’avenir de la gauche se joue, avant tout, au Parti socialiste. »

    Je salue et respecte le courage politique et la fidélité aux principes de base du combat anti capitaliste de Gérard Filoche et de ses camarades.

    Oui il faut changer de cap, oui arithmétiquement une majorité rose rouge vert pourrait constituer une majorité pour gouverner.

    Malheureusement l’arithmétique et la politique ne font pas toujours bon ménage.

    La direction du PS ne veut pas tenir un congrès rapidement, elle est complètement inféodée à l’exécutif gouvernemental.

    Oui le parlement pourrait « l’emporter sur l’exécutif, sur le gouvernement et le président » mais malheureusement et Gérard Filoche éminent marxiste le sait : le régime n’est pas parlementaire mais s’appuie sur une constitution bonapartiste né du coup d’Etat de 1958 ;

    C’est une « monarchie » républicaine.

    Seul un mouvement social fort qu’il faut préparer à émerger peut changer la donne, approfondir la crise au sein du PS, faire éclater ce parti et par là même créer d’autres organisations politiques anti capitalistes de masse agissant de concert.

    Jean-François Chalot

  46. Posted 1 septembre 2014 at 8:32 | Permalien

    S’il doit n’en rester qu’un 02/07/2014 à 12h51
    Christophe Léonard, le seul député frondeur qui ne s’est pas dégonflé
    Rémi Noyon | Journaliste Rue89

    Son nom est un prénom. Pas de quoi le prédestiner à bouffer le micro, à mouliner de la fiche sur les chaînes d’info ou à faire sa star aux Quatre-Colonnes, où les journalistes avides d’un bon mot s’agglutinent autour des ténors de l’Assemblée.

    Christophe Léonard n’est pas le plus connu des « frondeurs ». C’est pourtant un acharné dans son genre. Ce mardi, il est le seul député du groupe socialiste à s’être abstenu sur le budget rectificatif. Ses collègues, supposés impertinents, jurent ne pas s’être dégonflés : c’est sur le projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale (PLFRSS) que ça va swinguer. Le vote est prévu le 8 juillet. Et si les « frondeurs » décident encore de se ranger derrière les légitimistes, que fera Léonard ?

    « Comme on dit : “S’il doit n’en rester qu’un, je serai celui-là.” »

    « Une ligne cohérente »

    A l’issue du vote sur le budget rectificatif, c’est la journaliste de LCP qui l’informe qu’il est le seul à s’être abstenu au sein de son groupe. A-t-il eu un haut-le-cœur ? Le sentiment de se retourner pour se rendre compte que les meneurs se sont carapatés ? Retenu en circonscription, il n’avait pas pris part à la réunion de calage, le matin, avec ses collègues. Mais il affirme à Rue89 qu’il était au courant de leur décision :

    « Il est toujours surprenant d’être le seul, mais je ne me détermine pas en fonction des autres. »

    Un peu bravache, il explique « tracer une ligne cohérente ». Le député des Ardennes avait déjà pris des libertés avec la ligne majoritaire de son groupe. Il a ainsi voté contre la ratification du pacte budgétaire européen (TSCG), contre la loi sur la « sécurisation de l’emploi » et s’est abstenu sur les retraites et lors de la présentation par Valls, le 29 avril, du pacte de stabilité.
    Christophe Léonard répond aux questions de LCP
    Le CICE ? De « l’argent de poche »

    Lui qui a fait des études de comptabilité à l’université de Valenciennes déroule l’argumentation classique des frondeurs : il n’est pas question de transférer les « charges » des entreprises vers les ménages sans aucune garantie sur l’emploi.

    Lors des discussions en séance, il prend la parole pour demander un mécanisme de contrepartie au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Il parle du groupe Electrolux, installé à Revin, qui fabrique des machines à laver. L’entreprise a décidé de délocaliser sa production en Pologne, « non pas en raison de l’improductivité des salariés de Revin, dont l’entreprise gagne de l’argent, mais parce que le groupe veut en gagner plus ». Le groupe bénéficie du CICE :

    « Lors de notre rencontre avec le ministre du Redressement productif, en mars 2013, le directeur Europe du groupe Electrolux a indiqué que, en définitive, le CICE était de l’argent de poche et qu’il ne servirait pas à maintenir les emplois dans les Ardennes et en France ! »

    Le dernier des Mohicans

    Le primo-député, au PS depuis 1993, évoque aussi les 34 plans industriels d’Arnaud Montebourg – ces filières prioritaires dans lesquelles il faudrait investir –, le mauvais exemple de Radiall, l’entreprise de Pierre Gattaz, patron du Medef, qui a augmenté ses dividendes après avoir profité du CICE et les électeurs de sa circonscription, « dramatiquement touchés par la crise ». Derrière ses lunettes carrées (les mêmes que François Hollande), le bonhomme est bavard, un brin dramatique.

    Pour l’instant, il n’aurait pas reçu d’appel de Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste, ou de Jean-Marie Le Guen, le ministre « des Tensions » avec le Parlement. Sur son site de campagne, qui n’est plus mis à jour, Léonard s’affiche encore avec François Hollande. Sa fiche de présentation fait désormais sourire :

    « Christophe Léonard est soutenu par le président de la République François Hollande et l’aidera à appliquer son programme pour changer la France. »

  47. Dominique Babouot
    Posted 1 septembre 2014 at 9:22 | Permalien

    Pourquoi j’aime le parti socialiste, pourquoi j’ai envie de rester au parti socialiste?

    Il y aura un avant et un après Larochelle, quelque chose a changé!
    Nous étions venu pour nous exprimer, demander des comptes, nous avons eu de fortes surprises;
    nous avons engueulé les dirigants du ps, les ministres, nous leur avons dit mot pour mot ce que certains d’entre vous écrivent sur ce site et au lieu de nous répondre par le mépris, ils nous ont écouté!
    Oh ils n’ont pas changé d’avis mais se sont justifiés ont engagé la discussion avec nous.
    Au lieu de parler aux médias, ils nous ont parlé à nous!
    Le ps a l’habitude de mettre les journalistes devant et ses supporters derrière dans tous ses meetings, cette fois c’était différent c’est nous qui étions devant, les journalistes se sont meme fait rappelés à l’ordre parfois parce qu’ils tentaient d’occuper les places réservées aux militants.
    les journalistes présents ont d’ailleurs assimilé rapidement ce changement, ce n’était pas seulement les responsables politiques, ministres députés ou sénateurs qui étaient interrogés mais les simples militants, les simples participants!
    La veille Manuel Valls avait été accueilli aux universités d’été dans un silence glacial, pas un applaudissement, des contacts rapides de la main ,c ‘est tout, le service d’ordre avait manifesté sa mauvaise humeur en indiquant que si le gouvernement ne revenait pas sur ses prises de positions sur les 35 heures, il refuserait d’assurer la sécurité de Manuel Valls à l’intérieur de l’université d’été!
    Manuel Valls a du réaffirmer solennellement d’abord dans la presse en suite dans son discours le lendemain qu’il ne toucherait pas aux 35 heures!
    Alors va-t-on dans le bon sens, va-t-on assister rapidement à un redressement du ps?
    On ne peut bien sur rien affirmer, on ne lit pas dans le marc de café bien sur!
    Mais il y a des signes qui ne trompent pas , la pression militante s’accroit devient pressante, particulièrement la jeunesse se mobilise.
    Quelle émotion de voir ces jeunes reprendre le flambeau de la révolte anti-capitaliste contrairement à la génération précédente qui était tournés quand ils étaient à leur place vers la soit disante modernité néo-libérale.
    Le sketch du fils réac du soixanthuitard illustrait bien ce propos.
    Cela fait chaud au coeur d’entendre les jeunes socialistes chanter l’internationale!
    A cause d’eux l’espoir est revenu j’ai envie de me battre dans ce parti, cela en vaut la peine!

  48. Posted 1 septembre 2014 at 9:35 | Permalien

    A La Rochelle, les leaders des Verts et du Parti communiste ovationnés par les militants socialistes
    Pierre Laurent, le numéro un du PCF, et Emmanuelle Cosse, son alter ego des Verts, ont reçu un accueil chaleureux à l’université d’été du Parti socialiste.
    Robert Hue (MUP) , Jean-Michel Baylet (PRG), Jean-Christophe Cambadélis (PS), Emmanuelle Cosse (EELV), Jean-Luc Bennahmias (ex-MoDem) et Pierre Laurent (PCF), le 30 août 2014 à La Rochelle (Charente-Maritime). Robert Hue (MUP) , Jean-Michel Baylet (PRG), Jean-Christophe Cambadélis (PS), Emmanuelle Cosse (EELV), Jean-Luc Bennahmias (ex-MoDem) et Pierre Laurent (PCF), le 30 août 2014 à La Rochelle (Charente-Maritime). (JEAN-PIERRE MULLER / AFP)
    Par Thomas Baïetto

    Mis à jour le 30/08/2014 | 20:43 , publié le 30/08/2014 | 20:43

    « Il y a de la place sur la gauche de la salle ». A quelques minutes du début de la conférence sur l’union de la gauche, l’organisateur de l’université d’été du PS, David Assouline, a un petit problème. « Si certains, à droite de la salle, peuvent migrer à gauche, ce serait plus équilibré », insiste le responsable socialiste. La phrase a dû faire sourire ses invités du jour.

    Pour cette dernière « plénière » – grande conférence dans le jargon socialiste – de l’édition 2014, le PS a en effet convié l’ensemble des dirigeants de la gauche, du communiste Pierre Laurent au radical Jean-Michel Baylet, en passant par l’écologiste Emmanuelle Cosse, l’ex-communiste Robert Hue, le chevénementiste Jean-Luc Laurent et l’écolocentriste Jean-Luc Bennahmias.
    « Le Medef, les promoteurs immobiliers… Cela fait beaucoup pour une première semaine »

    Si les autres sont moins critiques, Pierre Laurent et Emmanuelle Cosse aimeraient justement que le PS attache autant d’importance à rééquilibrer la salle qu’à faire bouger la politique du gouvernement. « Depuis quand la seule feuille de route de la gauche est celle du Medef et des promoteurs immobiliers ? (…) Est-ce à Pierre Gattaz de nous aider à penser le monde de demain ? », feint de s’interroger Pierre Laurent.

    (FRANCE 2 ET FRANCE 3)

    « La politique du nouveau gouvernement conduit par Manuel Valls est une voie sans issue », tonne-t-il, sous les applaudissements du public, ponctués de quelques sifflets. Et d’insister : « Le contrat de 2012 a été rogné jour après jour. Aujourd’hui, il n’est pas rogner bout par bout, il vient d’être déchiré cette semaine devant les Français ». Une militante tente bien un « on est au PS ici, pas au PC, merde », mais ses voisins lui intime de la boucler.

    A la fin de son intervention, une partie de la salle, composée d’élus et de militants socialistes, se lève et scande « Unité, unité, unité ! ».

  49. Dominique Babouot
    Posted 1 septembre 2014 at 9:46 | Permalien

    oui Pierre Laurent nouvelle coqueluche des militants socialistes de La rochelle!

    Inoui, impensable!

    On aura désormais du mal à dire que les militants du ps sont tous des petits fonctionnaire ou ancien fonctionnaires planqués avides de profiter du confort offert par l’accès au pouvoir de leur parti!

  50. Dominique Babouot
    Posted 1 septembre 2014 at 9:59 | Permalien

    Effectivement suite à cette séance, le staff de l’université d’été s’est méfié pour l’intervention de valls le lendemain. Les places devant avaient été occuoées à l’avance par les membres du gouvernement et les parlementaires surs!
    Mais malgré cela, justement parce que le vent de la révolte emporte tout, on ne sait plus qui est sur ou qui ne l’est pas, tel parlementaire qui ne s’est jamais distingué, se lève brutalement, s’emporte, se radicalise au contact de l’ambiance, malgré qu’ils étaient derrière en majorité les contestataires ont mené la vie dure à Manuel Valls, j’ai bien cru un moment que son discours allait se terminer dans la cacaphonie la plus effroyable!
    puis tout le monde s’est repris, le premier ministre a cherché le dialogue, les contestataires se sont montré responsables ont refusé de commettre l’irréparable, la scission qui aurait abouti au retour de la droite dans les semaines qui auraient suivis.
    Ils ont eu raison!
    cette merveilleuse aventure de La Rochelle va pouvoir se poursuivre et nous obtiendront des résultats bien avant 2017, j’en suis persuadé!

  51. Dominique Babouot
    Posted 1 septembre 2014 at 10:06 | Permalien

    Quand nous serons parvenu à faire bouger les lignes, nous pourrons alors nous militants revenir vers les francais et leur dire oui cela n’allait pas mais cela va changer nous avons réussi à faire entendre raison à nos dirigants.
    Quand nous discutons avec la population nous ne rencontrons aucune agressivité mais un grand scepticisme sur notre action.
    Cela ne sert à rien nous dit-on, on ne vous écoute pas!

  52. Posted 1 septembre 2014 at 10:24 | Permalien

    il ne faut pas avoir peur de mettre valls en minorite question de survie, sinon il fera des ordonnances, il nous fera encore reculer dans l’opinion, il nous chassera du parti, fera battre la gauche et essaiera de s’emparer des ruines

  53. Dominique Babouot
    Posted 1 septembre 2014 at 12:12 | Permalien

    Vois tu Gérard, au terme de mise en minorité de Valls, je préfére comme tu le fais pour Hollande celui de réorientation de la politique qui ne mets pas en cause la personne!
    Je remarque d’ailleurs que lorsqu’à l’été 2009 Martine Aubry alors première secrétaire du ps avait sommé Manuel Valls de choisir entre son appartenance au parti et les critiques incessantes de ce même parti dans les médias, tu avait pris la défense de Manuel Valls lui accordant le droit à l’expression!
    J’avais alors admiré ton attitude!
    Dimanche je me trouvais dans la partie centrale de la salle juste derrière les pupitres des journalistes, il y avaient des personnes autour de moi qui n’étaient pas très contestataires, j’ai pu m’en rendre compte, je ne me suis pas gêné pour rester assis quand ils se levaient pour défendre Manuel Valls et l’applaudir alors qu’au fond ou le huait et le sifflait pour ses propos sur l’entreprise. Je ne me suis pas gene non plus pour me lever seul et applaudir vigoureusement quand il a du annoncer le maintien des trente cinq heures!
    Oui il faut combattre la politique incarnée par Manuel Valls, oui il faut le reprendre chaque fois qu’on le peut et qu’dit quelque chose qui ne va pas dans le bon sens, mais il faut se garder d’un affrontement mortifère à l’intérieur du parti!
    Ensuite ce n’est pas juste politiquement car c’est Hollande qui définit la politique de Valls, il ne t’as pas échappé qu’il a fait acclamer le président de la république, demande à la salle de réaffirmer à sa loyaute comme si il voulait indiquer que ce n’était pas lui qui était en cause, c’est d’ailleurs une constante depuis qu’il a perdu la primaire en faisant 5 pour cent.
    Il faut se garder de reproduire la situation de 2008 ou les militants des deux bords s’invectivaient rue de solferino, physiquement dans la rue, le pire des cauchemars, la dessus je partage à cent pour cent ce qu’on dit Assouline et Cambadelis!
    Et puis en 2008, nous avons gagné, cela ne nous a pas empêché de perdre en 2011 et de revoir à l’occasion des primaires par la fenetre avec Francois Hollande et … Manuel Valls ce qu’on avait chassé par la porte quelques années auparavant, car ce sont les memes qui soutenaient Hollande en 2011 que ceux qui soutenaient Ségolène Royal en 2008!

    Bien sur nos camardes du front de gauche nous poussent à la faute car ils ne revent que de l’éclatement du parti socialiste et de sa disparition!

  54. Posted 1 septembre 2014 at 12:22 | Permalien

    mais la c’etait la « coordination rurale », le gars etait militaire et directeur d’assurance, pas agriculteur, mais,il exploitait ds immigres

  55. Posted 1 septembre 2014 at 12:24 | Permalien

    ce texte des 200 etait signé avant et est instrumentalisé hors de son contenu

  56. Dominique Babouot
    Posted 1 septembre 2014 at 13:45 | Permalien

    Je crois finalement il y a un jeu pervers des médias qui tendent à passer sous silence toutes les mesures prises y compris par le gouvernement Valls et qui vont dans le bon sens pour mettre l’accent sur les mesures qui valident le tournant libéral qu’ils souhaitent ouvertement!

    L’une des victoires qu’on a remporté à Larochelle est justement obtenir de Manuel Valls qu’il réaffirme solennellement qu’il cite pour se défendre face au procès dont il est l’objet justement les mesures sociales que les médias passent volontairement sous silence.

    Cela présente l’avantage énorme de modifier justement l’image de Manuel valls et de la réintégrer dans la gauche dans le parti socialiste dont ils essaient sans cesse de l’éloigner.
    Cela diminue d’autant son attrait parmi les électeurs et sympathisants de droite et le ramène inexorablement devant les militants et sympathisants socialiste ou il ne peut pas faire n’importe quoi!

    C’est du gagnant-gagnant

  57. Gilbert Duroux
    Posted 1 septembre 2014 at 14:28 | Permalien

    GF : « ce texte des 200 etait signé avant et est instrumentalisé hors de son contenu ».

    Peu importe le moment où il a été signé, c’est un texte qui est pour le pacte de responsabilité et il a été signé par 20 « frondeurs » à propos desquels, je le rappelle, aucun n’a voté contre le budget rectificatif élaboré pour complaire au MEDEF.
    Alors l’ancrage à gauche, tu m’excuseras…

  58. Renaud
    Posted 1 septembre 2014 at 14:42 | Permalien

    cher Babouot, toujours aussi simpliste dans l’utilisation des termes, « gagnant gagnant », c’est bien la novlangue libérale, mets y aussi la main invisible, faut des riches pour faire travailler les pauvres, plus les riches seront riches moins les pauvres seront pauvres et autres calembredaines que les patrons font avaler à leur « collaborateur »
    le CICE c’est gagnant-gagnant, l’ANI 2013, c’est gagnant-gagnant, le gel des salaires, c’est gagnant-gagnant, le déremboursement des médicaments, c’est gagnant-gagnant, la retraite à 70 ans, c’est gagnant-gagnant, le travail de nuit et du dimanche, c’est gagnant-gagnant et j’en passe
    non ce qui n’est pas gagnant-gagnant se sont les 32h, le smic à 1700, la retraite à 55 ans, et autres utopies car se sont les ouvriers feignasses et rapaces qui en profiteraient
    tu n’as jamais été syndicaliste en entreprise privée car tu saurais qu’il n’existe aucun accord gagnant-gagnant, c’est de la doxa libérale
    mais bien entendu il semble que se soit la tienne et celle du PS
    le peuple jugera

  59. Dominique Babouot
    Posted 1 septembre 2014 at 15:18 | Permalien

    @renaud
    Hors propos, hors sujet ?

    Ce n’est pas. Parceque j’ai employe maladroitement ce terme qu’il faut caricaturer!
    Effectivement il est habituellement employe pour justifier des accords dans le domaine du travail ou les gagnants sont d’un seul cote!
    Il s’agissait de donner une petite lecon de tactique, domaine qui vous semble totalement etranger a vous autres militants (?) de la gauche de la gauche!
    Vous arriverez difficilement a constituer des majorites pour appliquer vos idees si vous refusez de faire cet effort de calcul sous pretexte de purete ideologiques, je continue a croire qu’il vaut mieux enfermer un probable adversaire chez soi que de lui permettre d’aller chercher des appuis exterieurs, d’autant plus qu’il y a toujours une part de doute dans le domiaine politique chez tout individu si sur de lui qu’il parait etre et quelle que soit la place qu’il occupe, meme si on pense qu’on arrivera pas a le convaincre il n’est jamais inutile de tenter de le faire.
    Nous avons combattu Manuel Valls dimanche, il en restera forcement quelquechose dans sa construction ideologique personnelle!

  60. Renaud
    Posted 1 septembre 2014 at 16:28 | Permalien

    Je ne connais que l’humain et aucune idéologie, si vous voulez des appuis, allez les chercher au Modem ou à l’UMP, quand on veut faire une politique de droite, il faut assumer et ne pas demander aux victimes qu’ils fournissent la corde pour les pendre

  61. Renaud
    Posted 1 septembre 2014 at 16:32 | Permalien

    Je ne connais que l’humain et aucune idéologie, si vous voulez des appuis, allez les chercher au Modem ou à l’UMP, quand on veut faire une politique de droite, il faut assumer et ne pas demander aux victimes qu’ils fournissent la corde pour les pendre
    Quand a combattre MV, on verra lors de la confiance, mais j’en doute

  62. Gilbert Duroux
    Posted 1 septembre 2014 at 17:00 | Permalien

    GF : « Oui, Valls est un homme de gauche. L’appartenance à la gauche est déclarative. Si Manuel se dit de gauche, c’est qu’il est de gauche ».

    Quelle connerie majuscule. Alain Soral, comme d’autres bas du front, se dit de gauche. « Gauche du travail », il appelle ça, ça devrait te plaire. Chez les nationalo-identitaires, beaucoup se disent comme lui à gauche. Tu vas manifester avec eux ?
    Tu vois bien que l’appartenance déclarative c’est une fumisterie. On ne peut pas s’allier à n’importe qui sous prétexte que, pour tromper son monde, il se dise de gauche.
    La gauche, c’est avant tout la défense de certaines valeurs, parfaitement définies, et complètement étrangères à Bénito Valls, copain des patrons du MEDEF, anti-syndicaliste et et chasseur de Roms .

  63. archerducher
    Posted 1 septembre 2014 at 18:38 | Permalien

    A Babouot en 52,pas besoin que les camarades du FdG vous poussent à la faute,c’est vous autres qui vous vous précipitez les yeux fermés,heureusement que les municipales vous ont alertés.
    Gentil Babouot pas besoin de balancer des vannes ce n’est au goût du jour !!!!!!

  64. Dominique Babouot
    Posted 1 septembre 2014 at 21:13 | Permalien

    Je viens de voir sur France 2 un reportage surréaliste.

    On y voit autour d’une table 7 personnes, 7 députés socialistes qui discutent de la « stratégie » à adopter aussi bien pour la réunion à la fac de lettre que pour la venue de valls le lendemain.
    Doit-on siffler, se contenter de ne pas applaudir, rester assis etc…

    On croit rever, soit les journalistes ne comprennent rien soient pire ils intoxiquent volontairement les téléspectateurs!

    Comme si c’était si facile, comme si il suffisait de quelques personnes déterminées pour manipuler des centaines de personnes pour faire agir une foule et décider à sa place!

    La théorie du complot qui marche à plein!

    Cela ne me surprend d’ailleurs qu’à moitié, il est à noter qu’à la suite de la victoire de Hollande avait été diffusée sur une des grandes chaines de télé, un reportage du meme type.

    Il prétendait que la victoire contre Sarkozy avait été l’oeuvre d’une équipe d’une dizaine de personnes dont le chef d’orchestre n’était autre que Manuel Valls et aidée par une centaine de personnes connectées à internet!

    Eh dire que Mr tout le monde qui ne comprend rien à la politique gobe ce type d’information!

    Scandaleux!

  65. Thibaud
    Posted 15 octobre 2014 at 0:33 | Permalien

    Je viens de voir en replay ce révoltant reportage sur Sylvie et Daniel, les paroles insensés de ces agriculteurs ! … ET oui que dire du discours atterrant de Monsieur André Daguin ! Non ils n’ont pas de coeur !

  66. admin
    Posted 15 septembre 2015 at 10:49 | Permalien

    Votre post est publié avec retard, mais publié, la modération est une obligation de responsabilité pour l’éditeur du Blog…. Un blog tenu par des bénévoles qui n’ont que leurs convictions à défendre

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