Contre le congrès de Dijon, contre le vote unanime du Parti socialiste, contre François Hollande, Manuel Valls approuve le lâchage de la retraite à 60 ans par la direction CFDT en plein combat unitaire en 2003

 

Valls n’en finit pas d’en rajouter pour liquider la gauche au plus profond de ses luttes, de son histoire, de sa mémoire, de ses revendications. Le voilà, qui, le 4 novembre, aux 50 ans de la CFDT , s’est lancé d’un mea culpa que personne ne lui demandait : après avoir salué le « courage » et le « pragmatisme » de la CFDT, « qui propose et qui noue des compromis », Manuel Valls a osé affirmer que la centrale avait eu raison de soutenir, seule contre tous, la contre-réforme Chirac-Fillon des retraites de 2003. Et que le PS avait eu tort :   »Vous aviez raison de soutenir cette réforme et nous aurions dû, nous, députés socialistes », être avec vous », a-t-il concédé sans ambages. « Je le sais, ce ne fut pas facile. Ca vous a coûté cher. Des adhérents ont claqué la porte par dizaines de milliers. Mais vous aviez raison. Et nous qui étions dans l’opposition, nous aurions dû être à vos côtés », a insisté Manuel Valls. Un retournement qui prend tout son sel quand on se sait qu’en mai 2003, le congrès du parti socialiste, réuni à Dijon, avait fait un triomphe à Bernard Thibault, chef de file de la CGT, fervent pourfendeur de la réforme Fillon, et qu’il avait conspué la CFDT.

Ce qui était naturel. Car cette année-là nous étions en plein combat, 140 jours de lutte, 11 journées nationales de grève enseignante, 9 journées interprofessionnelles, et, rompant, lâchement, en douce, le front syndical uni, le dirigeant de l’époque, Cherèque, dans le dos de son propre syndicat, était allé signé, sordidement, sa reddition dans le bureau de Jean-Pierre Raffarin. Cette trahison brutale avait été un choc terrible dans les rangs syndicaux, à commencer par ceux de la CFDT. Cette signature, avait cassé le mouvement en cours, cela avait fait perdre plus de 100 000 adhérents à la CFDT, des fédérations, des unions départementales et régionales entières, près de 6 à 7 % des voix aux élections professionnelles et mis la CFDT 10 points derrière la CGT aux élections prud’hommes suivantes. La droite UMP avait payé cher aussi, puisque la gauche avait gagné dans la foulée 20 régions sur 22 aux élections neuf mois après.

Manuel Valls s’en prend ainsi aussi à François Hollande car celui-ci au congrès de Dijon, en clôture avait fait adopter une motion qui défendait la “retraite à 60 ans à taux plein” et s’était écrié : « La France est confrontée à une offensive libérale de grande envergure. Ce qui est en cause, en définitive, c’est notre modèle social lui-même. Au nom de la démographie, il s’agit de remettre en cause la retraite à 60 ans, cette grande réforme de la gauche, de François Mitterrand, de Pierre Mauroy que je salue ici, cette réforme que nous devons défendre, qu’ils n’ont jamais acceptée et qui est aujourd’hui en péril ». La motion avait été votée à l’unanimité du congrès, personne n’avait entendu Valls à cette époque : en s’attaquant au vote de son parti, Valls se contredit donc lui-même mais n’hésite pas à surprendre les militants CFDT qui s’étaient rebellés ensuite contre Cherèque, et ont imposé que plus jamais leur direction ne leur impose pareille trahison. Au point que la direction CFDT avait fait autocritique, et qu’elle avait juré de ne plus recommencer : même dans son congrès de juin 2010 les militants qui se souvenaient encore de cette blessure, avaient contraints, par de nombreux votes, leurs dirigeants à rester jusqu’au bout dans la bataille unitaire de 2010 pour sauver la retraite à 60 ans pour tous. Cette année-là, en 2010, plus de 8 millions de manifestants avaient répondu à l’appel des 8 syndicats unis dont la CFDT. Ces 8 millions de manifestants n’ont pas été entendus par Sarkozy, mais la victoire de la gauche en 2012 est un effet différé de leur mobilisation.

Manuel Valls, par ricochet, atteint ici les racines des victoires du PS de 2003 à 2006, puis celles du PS de 2008 à 2012. Il se situe plus à droite que la CFDT qui avait fait autocritique, et avait manifesté en 2010 pour faire oublier 2003. Il s’attaque à la mémoire, à l’histoire du coeur de la gauche en défense des retraites depuis au moins 20 ans : gageons que s’il avait eu l’occasion il serait aussi revenue sur la plan Juppé et la grande gréve générale de novembre-décembre 1995.

Cela classe le personnage : quoi d’étonnant à ce qu’il veuille enlever le nom de socialiste à “Parti socialiste”. Quoi d’étonnant à ce qu’il urge pour lui, d’accélérer le cours de son gouvernement vers la droite ? Ce qui commence a étonner c’est que pour cela, il faut aussi qu’il gomme ce que fit François Hollande, et bientôt il dira ce que fut à ses yeux l’erreur du “discours du Bourget”. Il a commencé spectaculairement en ce sens quand il avait dénoncé le “projet 2011” adopté par le PS. Il parcourt le chemin de la grande révision à marche forcée.

Tout socialiste a intérêt à ce qu’il chute dans cette course infernale à la liquidation de la gauche et du parti.

 

 

25 Commentaires

  1. Dim
    Posted 6 novembre 2014 at 12:27 | Permalien

    Faire le procès de la direction de la CFDT sur l’affaire de 2003 c’est bien, mais rappelons quand même que depuis le retour du Ps au pouvoir, Hollande a fait adopter une réforme des retraites qui empire les dix ans de réformes de retraites de la droite, réforme à laquelle pas un député ps (Y compris, Guedj, Romagnan…etc) ne s’est opposée

  2. Posted 6 novembre 2014 at 16:15 | Permalien

    pas vrai, il a fallu un vote bloqué car 18 députés manquaient a l’appel sur les plus gros articles

  3. axiome
    Posted 6 novembre 2014 at 18:35 | Permalien

    En 2003…
    1/ La CGT a imposé l’unité avec la CFDT dès le début: abandon explicite des 37,5 ans de cotisation…
    2/ Aschiéri de la FSU a fait sauter LUC FERRY, mais il a cédé devant SARKOZY, ce qui a largement contribué à l’élection de cet agent de l’impérialisme US et de la finance en 2007…Le minable secrétaire de la FSU n’a même pas demandé le paiement des jours de grève!!!
    3/ NB: La CFDT n’a accepté de faire semblant de lutter qu’en posant des conditions abjectes. Lorsqu’elle s’est retiré du « combat » cela n’a surpris et démoralisé personne: trop prévisible!

  4. Anonyme
    Posted 6 novembre 2014 at 19:09 | Permalien

    Pendant que tu réfléchis, je mets un peu à manger :

    POLITIQUE — Entretien

    «A Sivens, un drame était inévitable»

    06 novembre 2014 | Par Mathieu Magnaudeix

    Conseiller général divers gauche du Tarn, Jacques Pagès est le seul élu du département à avoir voté en 2013 contre le barrage de Sivens. Après une visite sur la ZAD le 3 septembre, il a alerté à plusieurs reprises le président du conseil général, Thierry Carcenac, sur le zèle des gendarmes. En vain.

    « Je n’ai jamais eu de carte dans un parti parce qu’il m’en aurait fallu plusieurs. » Jacques Pagès 3, proche des écologistes, de Nouvelle Donne et du Parti occitan, est le seul des 46 élus départementaux tarnais 3 à s’être opposé au barrage de Sivens en mai 2013. À l’époque, deux élus communistes s’étaient abstenus. Majorité de gauche et opposition de droite avaient voté pour.

    Depuis le décès de Rémi Fraisse, on n’a guère entendu cet élu discret, chargé des transports au conseil général, infirmier libéral dans le civil. Il a pourtant beaucoup à dire. Cet été, Jacques Pagès a alerté sur la violence des forces de l’ordre sur la ZAD du Testet. En visite sur le chantier du barrage le 3 septembre, il a même été renversé par un véhicule de la gendarmerie et « jeté dans un talus haut de quelques mètres », sans gravité. Effaré par le comportement des gendarmes, il avait alors dit son inquiétude au président socialiste du conseil général, Thierry Carcenac. « Je le lui ai dit clairement : toutes les conditions sont réunies pour un drame. »

    Dix jours après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade explosive lancée par les gendarmes, la réunion organisée mardi par Ségolène Royal à Paris a réuni partisans et opposants du barrage du Testet sans déboucher sur aucune décision. Le regrettez-vous?

    Déjà, tout le monde s’est mis autour d’une table, c’est une avancée. La discussion, c’est quand même mieux que les gendarmes mobiles et les CRS ! Mais à la sortie de cette réunion, personne n’est satisfait. Les points de vue des uns et des autres sont-ils conciliables ? Je ne suis pas très optimiste. Je sens de la part de mes collègues (du conseil général, opposés à tout arrêt des travaux actuellement suspendus – ndlr) une volonté de montrer leurs biceps qui me fait un peu peur. Ce n’est pas ainsi que les problèmes se résoudront. Il faut désormais que la tension retombe pour éviter à tout prix un nouveau drame. Rien ne vaut la vie d’un homme.

    Vous qui les côtoyez au conseil général, comment expliquez-vous l’attachement des élus du Tarn à ce barrage, malgré la mort de Rémi Fraisse et le caractère surdimensionné de l’équipement, désormais reconnu par l’État ?

    J’ai beaucoup de mal à l’expliquer ! La retenue du Tescou, c’est un très vieux projet, qui était déjà dans les cartons dès la fin des années 1980. Les élus du conseil général ne se le sont approprié qu’il y a un ou deux ans, tout au plus. Leur réaction, c’est de la fierté mal placée : ils estiment qu’on ne peut plus reculer sur ce projet, que si on recule alors on ne pourra plus construire aucun projet. Mais il serait heureux qu’on ne fasse plus ce genre de projets dans de telles conditions !

    Ségolène Royal peut en théorie annuler la déclaration d’utilité publique mais elle continue de renvoyer la décision au conseil général, le maître d’ouvrage du barrage. Faut-il tout arrêter ?

    Oui, il faut tout arrêter. Mais même si le barrage est arrêté, deux problèmes subsisteront : un problème d’eau et un problème démocratique. La résolution de ces deux problèmes ne passera que par le dialogue. Pourquoi ne pas faire de cette vallée une zone pilote à grande échelle de la mise en place de nouveaux processus démocratiques et d’une nouvelle approche de la gestion de l’eau ?

    Quand certains agriculteurs tarnais disent qu’ils ont besoin de ce barrage pour avoir plus d’eau et ainsi maintenir leurs exploitations, ont-ils raison ou tort ?

    Ils n’ont pas tout à fait raison, mais pas tort non plus. Je m’explique. Dans les années 1980, il y a eu une surestimation du débit d’eau nécessaire dans cette vallée. On a donc voulu construire des barrages imposants. Mais aujourd’hui, les besoins sont moins élevés. Les usines ont fait des progrès depuis trente ans, il y a moins besoin de dépolluer. Il existe désormais des façons d’irriguer beaucoup plus raisonnées et économes, même pour la culture du maïs. Cela dit, il est vrai que cette rivière a tendance à s’assécher. Sauf que la réponse, ce n’est pas construire de gros barrages ! Si l’eau manque, c’est à cause du drainage intensif des zones humides, de la végétation de rive qui a été éliminée, de l’imperméabilisation des sols. Résultat, les sols ont perdu leur substrat, leurs matières organiques. Et l’eau fuit à toute vitesse, ce qui devient problématique en été. Il est temps de s’atteler à une gestion intelligente du territoire et de l’agriculture !

    Minute de silence pour Rémi Fraisse au conseil général du Tarn, vendredi dernier © DR
    .
    Mais pourquoi êtes-vous le seul à dire ce genre de choses ?

    Au conseil général, nous avons pourtant travaillé sur une nouvelle gestion de l’eau, on a fait des choses bien sur la politique environnementale. Je partage 95 % de la politique menée par le département. Mais franchement, je ne comprends pas l’obstination sur ce projet-là. Cet entêtement, c’est de l’ordre de la croyance scientiste. Et puis c’est tellement plus simple de rajouter des retenues pour augmenter les volumes ! Sauf qu’on est arrivé au bout de cette logique. À l’avenir, ce genre de projets ne sera plus possible, ou alors par la seule force et avec l’aide des gendarmes. Ce n’est pas parce qu’une majorité d’élus ont pris une décision, que toutes les étapes de la légalité ont été franchies, que le projet est acceptable et légitime. Si c’est une bêtise, c’est une bêtise ! Il y a d’autres voies ! J’appelle à une autre façon de vivre la démocratie, où on prend le temps de prendre des décisions acceptables et acceptées.

    Ce genre de mobilisation contre les retenues d’eau n’est pas nouveau dans le Sud-Ouest…

    Non, j’ai d’ailleurs vécu la même chose, copie conforme, à la fin des années 1980. Je suis même entré en politique à cause de ça ! Il était alors question de construire un barrage beaucoup plus imposant chez moi, sur la rivière Gijou 3. À l’époque, il y avait déjà les mêmes acteurs qu’à Sivens : la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG, une société d’économie mixte chargée des études et de la construction du barrage de Sivens, lire ici), l’agence de l’eau Adour-Garonne décidant qu’il fallait tel débit à tel endroit, etc. On parlait alors de noyer 70 maisons, l’église, le cimetière, etc. Face à la mobilisation, ce projet a été abandonné. Mais depuis, on est resté dans les mêmes schémas. Par exemple, l’agence de l’eau Adour-Garonne estime qu’il manquera 100 millions de mètres cubes dans la vallée de la Garonne d’ici 2050 3. Selon moi, c’est un chiffre théorique, mal calculé : il part du principe qu’on ne fera pas d’économies et qu’on resterait d’ici là sur une agriculture productiviste. Pour combler ce besoin, la réponse est systématiquement la même : faisons des réserves, faisons des barrages. Ces dernières années, plusieurs très grands projets dans la région ont été balayés par la mobilisation des habitants. Du coup, les décideurs régionaux promeuvent des choses un peu plus modestes, des retenues du type de Sivens. Des Sivens, il y a en potentiellement une soixantaine dans la région !

    Vous vous êtes rendu plusieurs fois sur la ZAD ces derniers mois. Aviez-vous senti un climat de tension ?

    C’est toujours facile de dire après coup qu’on avait tout prévu, et je m’en garderai bien. Mais malheureusement, un drame était inévitable. Face aux militants anti-barrage, qui portent des convictions que l’on a méprisées, les forces de l’ordre n’avaient manifestement pas le souci de l’apaisement. La gauche est au gouvernement, comment ne pas être dans le dialogue et vouloir passer en force le plus vite possible ? Cela me semble invraisemblable. Nous, élus de gauche, ne pouvons pas être du côté des matraques.

    La journée du 3 septembre a été particulièrement agitée…

    Le 3 septembre, je me suis rendu sur le site. J’y suis allé en ma qualité de conseiller général, avec d’autres élus (des conseillers généraux et régionaux écologistes et du Front de gauche, alors que le chantier venait de démarrer – ndlr). Nous voulions voir ce qu’on faisait sur le chantier en notre nom, au nom de nos assemblées. Pour y entrer, j’ai dû faire preuve d’une détermination très forte. La gendarmerie bloquait et ne voulait pas me laisser entrer. J’ai été conduit comme certains élus régionaux et généraux présents à dire aux gendarmes : « Soit vous nous arrêtez, soit vous nous laissez passer ! » Nous voulions voir. Et ce que nous avons vu ne nous a pas plu. Nous nous sommes interposés à plusieurs reprises entre les gendarmes et les militants. Ce jour-là, il n’y avait que des militants pacifiques. Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu des gens sur la ZAD qui voulaient en découdre avec les forces de l’ordre, et j’ai personnellement toujours condamné ce genre de violences. En tout cas, ce jour-là, ils n’étaient pas là. Et ce jour-là, la violence que j’ai vue, c’était celle des gendarmes. J’ai interpellé leur responsable, à plusieurs reprises. Je lui ai dit qu’ils cherchaient l’incident et que j’allais en témoigner.

    L’incident du 3 septembre, brièvement rapporté par La Dépêche du midi
    .
    Vous-même avez eu affaire aux gendarmes…

    À un moment, je me suis interposé entre une cinquantaine de manifestants, désarmés je le précise, et le convoi de la gendarmerie. Nous avons parlementé. Les gendarmes, habillés comme des Robocops avec leurs épaulières, ont fait semblant d’accepter de repartir par l’autre côté. Mais dès que nous avons tourné le dos pour en informer les manifestants, les gendarmes ont avancé sur nous. Ils tenaient à passer à un endroit où ce n’était pas raisonnable de le faire.

    Comme j’étais en première ligne, j’ai été renversé par le car et me suis rattrapé au pare-buffle. Quatre malabars m’ont sorti du dessous du camion et m’ont jeté dans un talus, haut de quelques mètres (l’épisode a été brièvement rapporté, en passant, au bas d’un article de la Dépêche du Midi) 3. Ce jour-là, j’étais avec des collègues élus, j’étais en costume, j’ai montré à plusieurs reprises ma carte d’élu. J’ai dit aux gendarmes : « Vous savez ce que vous êtes en train de faire ? » Ils m’ont répondu « oui, oui ». Les gendarmes auraient dû chercher l’apaisement plutôt que la confrontation. Encore une fois, je condamne les violences, d’où qu’elles viennent. Mais la violence d’État n’est pas plus acceptable que celle de groupuscules qui cherchent l’affrontement avec les forces de l’ordre. J’espère qu’on remontera la chaîne des responsabilités, que l’on nous dira qui a donné aux gendarmes des ordres d’une telle fermeté. Notre démocratie ne peut pas s’accommoder de ce genre de choses.

    Avez-vous parlé de cet épisode avec le président du conseil général, Thierry Carcenac ?

    Peu après, j’ai eu en ligne le président du conseil général. Je lui ai expliqué ce qui m’était arrivé, lui ai dit : ce qui se passe n’est pas normal. Je lui ai envoyé un courrier électronique après cette conversation téléphonique puis un second message électronique avec des témoignages du terrain. Je le lui ai dit clairement : toutes les conditions sont réunies pour un drame. Il n’a pas répondu. Je tiens évidemment ce message à disposition de la justice.

  5. jeankevin1er
    Posted 6 novembre 2014 at 19:28 | Permalien

    C’est marrant cette obsession que semble avoir Valls d’afficher en permanence qu’il est un traitre là ou beaucoup d’autres, de honte, tenteraient de le cacher.
    On pourrait, ceci dit, faire le même constat au sujet de celui qui l’a placé là ou il est…

    En ce qui concerne la CFDT, même s’ils n’ont pas été aussi lamentables en 2010 qu’en 2003, il faudrait tout de même rappelé que Chérèque a été le 1er a baisser son froc dans les médias tout comme ses militants dans les manifs.

  6. axiome
    Posted 6 novembre 2014 at 21:36 | Permalien

    NB: les idées de droite sont d’une stupidité-crasse… Les riches sont très malheureux et souffrent beaucoup à cause des impôts et des « charges sociales » + les pauvres sont des salopards qui ont trop de droits : ça c’est la pensée de droite et elle pulvérise tous les records de la bêtise! Pour que de tels poncifs ne provoquent pas des fous-rires irrévérencieux et un haine sociale acharnée contre la bourgeoisie, il importe que des gens de gauche valident ces idées de droite qui puent…
    MACRON, VALLS, REBSAMEN, SAPIN, LE GUEN font une magnifique carrière politique en accomplissant cette besogne pourrie…

  7. Gilbert Duroux
    Posted 6 novembre 2014 at 22:14 | Permalien

    À l’instant, face à Hollande sur TF1, une chef d’entreprise qui couine (trop de charges, trop de textes, trop de syndicats) et un Hollande qui lui répond qu’il la comprend et qui fait un tas d’annonces qui vont dans son sens.
    Pour la salariée âgée et au chômage qui précède : des miettes.

  8. Posted 6 novembre 2014 at 23:37 | Permalien

    en effet

  9. Posted 6 novembre 2014 at 23:41 | Permalien

    cf D&S toute l’année 2003 ET LE LIVRE PARU, RETRAITES REPONSE AU MEDEF

  10. Gilbert Duroux
    Posted 7 novembre 2014 at 1:44 | Permalien

    Gérard, si tu veux vraiment faire tomber Valls, il faut commencer par exiger la démission du ministre de l’intérieur. C’est la première carte du château de cartes pour faire tomber Valls. Cazeneuve est responsable de la mort de Rémi Fraisse et en plus, alors qu’il avait connaissance dès le début des circonstances de sa mort, il a essayé de faire diversion pendant deux jours, laissant les parents dans l’incertitude, laissant même supposer que les manifestants pouvaient être responsables du décès :
    https://1fichier.com/?1mjx8elcyi
    Je suis pour ma part persuadé que Cazeneuve va finir par démissionner. Je ne saurais trop conseiller aux socialistes qui sont encore à gauche (s’il en reste) de s’associer aux manifestations qui auront lieu samedi à Toulouse et à Paris et d’exiger la démission du ministre de l’intérieur.

  11. Gilbert Duroux
    Posted 7 novembre 2014 at 1:45 | Permalien

    Oups, le lien ci-dessus n’est pas bon. Voici le bon lien :
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-de-remi-fraisse-la-famille-demande-a-hollande-de-faire-toute-la-lumiere-06-11-2014-4271211.php

  12. rêveur
    Posted 7 novembre 2014 at 4:52 | Permalien

     » Vous êtes de mauvaise foi, il a annoncé un nouveau genre d’emplois aidés pour les seniors sans emploi, afin de les amener à l’âge de la retraite… Cela signifie donc encore une hausse de la dépense publique.  »

    Oui, ou bien est-ce vous NEMO qui êtes d’une mauvaise foi totale.
    Ce que vous proposez a déjà été proposé dans l’histoire et … NE MARCHE PAS.
    Des relances keynésiennes en revanche, la régulation de l’économie, un prélèvement plus important sur la rente (et un peu moins sur le travail … ce qui devrait vous réjouir … taxer ces assistés de rentiers et desserrer un peu l’étau sur les travailleurs) … A PORTE ces fruits (cf. le programme du CNR qui a relevé une france à genoux).

  13. archerducher
    Posted 7 novembre 2014 at 8:10 | Permalien

    En fait, notre chef d’État n’a pas annoncé grand chose des promesses insignifiantes qu’il ne tiendra pas,à part faire plaisirs à la couineuse chef d’entrprise,qui paie trop de ceci, trop de cela.C’est la honte quand même.
    TF1 a perdu 2,5 millions d’euros de pub en moins,c’est bien fait pour leurs gueules.

  14. jean-jacques
    Posted 7 novembre 2014 at 9:10 | Permalien

    Cambadélis trouve qu’Hollande a assumé .Quelle pantalonnade ! Je ne l’ai pas regardé et j’ai bien fait . le plus tragique pour lui fut la décapitation d’Yves Gourdel mais rien sur l’assassinat par sous officier de gendarmerie d’un jeune de 21 ans . Comment la vérité peut-elle éclater alors que le ministre de l’intérieur a caché les circonstances de la mort pendant 2 jours . Selon un journal,le cadavre avait été autopsié seulement 2 heures après son décès ?
    Comment se prétendre socialiste après ce mensonge ?
    Nous allons vers la dictature avec cette équipe !

  15. milan
    Posted 7 novembre 2014 at 11:06 | Permalien

    trop de censure sur ce blog
    que je quitte
    si la critique déplait a quoi sert
    d’ouvrir un blog ?
    démocratie et socialisme !!!!
    mon oeil

  16. axiome
    Posted 7 novembre 2014 at 15:03 | Permalien

    Ne soyez pas naïfs… La FNSEA négocie ses happenings, d’où l’impunité dont elle bénéficie systématiquement… +complaisance des média qui aiment ces gesticulations mises en scène: SCOOP à 3francs50 !!!
    Le comportement abject qui consiste à maltraiter des bestioles avait pour but de faire oublier la MORT un milliard de fois plus scandaleuse de Rémi FRAISSE…
    La FNSEA au service de CAZENEUVE-BAVENAZE !!!

  17. Axnon
    Posted 7 novembre 2014 at 19:55 | Permalien

    Non, c’est ridicule ; j’ai vu la video comme vous : les coups de pied sont pour faire rentrer les ragondins dans l’enclos ; rien de plus.
    Par contre, j’ai beaucoup lu : les agriculteurs semblent s’étonner que l’on s’offusque devant des coups de pied donnés et que l’on oublie les suicides de plus en plus fréquents des agriculteurs ; cela semble laisser imperturbable les commentateurs : les agriculteurs sont faits pour être suicidés et les ragondins(si prolifiques et nuisibles) sont faits pour être protégés

  18. Posted 7 novembre 2014 at 20:13 | Permalien

    de façon ostensible nous coupons les grossieretes et vulgarités, les fachoteries de bas niveau, les excès imprécateurs, ridicules et provocateurs, les post sans intérêt ou argument de café du commerce, de second rang, il y a trop de trolls qui se croient tout permis,
    mais quand c’est correct et argumenté, et pas facho, les points de vue divers et contradictoires sont respectés, mais un peu de tenue intellectuelle !
    nous voulons le débat d’idées argumentés pas les crachats ni taches de mouches, ceux qui insultent les socialistes en bloc n’ont pas cité, nous sommes socialistes !
    nous restons assez larges : car il y a 22878 post et 1144 pages !

  19. Axnon
    Posted 7 novembre 2014 at 20:42 | Permalien

    @ gerard filoche n°17
    Vous devriez le faire de façon plus ostensible et plus souvent car les trolls lassent et semblent faire fureur sur votre blog

  20. Dim
    Posted 7 novembre 2014 at 23:15 | Permalien

    Bon,
    Ben rappeler sur ce blog que la réforme des retraite d’Hollande empire dix ans de réforme de droite et que cette réforme a été adoptée sans qu’aucun député PS sur les 290 qui composent le groupe ne s’y oppose, vaut censure, c’est dommage pour le débat argumenté.

  21. Posted 8 novembre 2014 at 0:39 | Permalien

    c’est faux et cela a déjà eté dit sur ce site,
    18 voix ont manqu sur les amendements essentiels, et il a fallu un vote bloque sur cette honteuse loi contre les retraites

  22. gauchiste
    Posted 8 novembre 2014 at 0:58 | Permalien

    Qui a nommé Valls premier ministre ?

    N’est-ce pas le même que celui qui déclarait « Au nom de la démographie, il s’agit de remettre en cause la retraite à 60 ans, cette grande réforme de la gauche, de François Mitterrand, de Pierre Mauroy que je salue ici » avant d’enterrer en hâte la dite grande reforme ?

    Mérite-t-il pour cela plus de respect que son ministre qui au moins assume ses choix ?

    Vous croyez qu’on va se payer de mots, une fois de plus ? Peine perdue, la ficelle est usée, les français n’y croient plus. Ils ont tourné la page Hollande.

  23. Lionel mutzenberg
    Posted 8 novembre 2014 at 10:45 | Permalien

    Mais, dis nous Gérard, c’est quoi un socialiste aujourd’hui ?
    Un socialiste, c’est une personne qui est membre d’un parti qui n’est pas de gauche ?
    Un socialiste c’est une personne qui n’est pas de gauche ?
    Un socialiste, n’est, ni de gauche, ni de droite, mais simplement pour le pouvoir en place ? Socialiste, Gérard, cela ne veut plus rien dire, les français viennent de s’en apercevoir avant hier soir. C’est injuste pour toi, et tes camarades, je te l’accorde, mais, c’est encore plus injuste pour toutes ces femmes et ces hommes de gauche, qui vous ont élus, et que vous avez trompé au point de démolir cet espoir qui, de tout temps, à fait que, les plus faibles, pouvaient encore croire en un avenir meilleur… quand ils pensaient à la gauche.
    Vous ne vous en relèverez pas, c’est trop tard!
    Pour ma part, je n’ai pas regarder le spectacle jeudi soir sur la télé du fric. Etre trompé par un menteur une première fois, cela peut se concevoir; mais, écouter un menteur professionnel, ce serait tout de même un comble pour un homme de gauche; un peu comme si j’accordais le moindre crédit au cirque Sarkozyste que nous mettent en place nos médias indépendants de tout…enfin, presque.
    Nous allons payer très cher vos saloperies, je dis vos, car, à ma connaissance, tu es toujours membre dirigeant de ce parti.
    Malgré tous tes discours, ta présence donne encore l’illusion, à certains, que ce parti de défroqués, est de gauche. De moins en moins, il est vrai, mais encore de trop !

  24. milan
    Posted 8 novembre 2014 at 13:11 | Permalien

    trop de censure sur ce blog
    que je quitte
    si la critique déplait a quoi sert
    d’ouvrir un blog ?
    démocratie et socialisme !!!!
    mon oeil

    voici un exemple de message supprimé
    il est ni injurieux , ni excessif
    je constate que depuis plusieurs semaines on efface toutes mes interventions critiques
    ce blog est donc devenu un média de la pensée unique

  25. Posted 8 novembre 2014 at 13:21 | Permalien

    ici c’est un « media de la pensée unique » ? sic vous êtes à côté de vos pompes, littéralement, quel intérêt à ce genre de délire ? dans quel monde êtes vous ? bye bye

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