Ils étaient 120 députés et nombreux socialistes « yes week end » pour défendre nos dimanches en décembre…2008

 

« Le combat de 2012, c’est de préserver le principe du repos dominical, c’est-à-dire de permettre aux travailleurs de consacrer un jour de leur semaine à leur famille, au sport, à la culture, à la liberté. Et j’y veillerai ! »  François Hollande, le 17 avril 2012. A Lille.

 

c’était en 2008, hier :

pour nos dimanches  : 120 députés dont 10 sont ministres aujourd’hui

Avec plus de 120 de mes collègues députés de gauche, j’ai cosigné la tribune parue aujourd’hui dans Libération pour nous opposer à la généralisation du travail du dimanche. Nous développons l’ensemble des arguments que nous nous préparons à avancer lorsque le texte viendra en débat à l’Assemblée nationale mardi prochain. Hier, Nicolas Sarkozy a tancé les députés UMP dont certains se montraient récalcitrants. Quelle audace dans notre république sarkozyste ! Daniel Goldberg

Vous pouvez télécharger cette tribune ci-contre ou bien en trouver ci-dessous le texte complet, avec des cartes contre le travail dominical diffusées par le Groupe socialiste de l’Assemblée nationale :

 

 

 

Tribune « Dimanche: Yes week-end ! » publiée aujourd’hui dans Libération :

Carte contre le travail dominical diffusée par le Groupe socialiste de l'Assemblée nationale« Déplafonnement des heures supplémentaires, fin des RTT et des jours fériés, disparition du repos compensateur, possibilité de travailler jusqu’à 70 ans… depuis deux ans, la liste des reculs sociaux présentés comme des avancées du modernisme ne cesse de croître. Mais elle pourrait encore s’allonger avec la fin annoncée du repos dominical des salariés. Plus de deux siècles de luttes sociales sont ainsi effacés en quelques traits de plume.

Loin de la prudence demandée à deux reprises par le Conseil Économique et Social (CES) sur ce sujet en 2007, le Gouvernement matraque une nouvelle fois le code du travail, officiellement au nom de la croissance contre la crise. En réalité, depuis des années la majorité souhaite supprimer le repos dominical. La crise n’est qu’une divine occasion de passer à l’acte. Pourtant, les pays les plus libéraux sont les premiers touchés par l’effondrement de ce modèle.

Cette proposition de loi révèle la vision mercantile inquiétante de la droite. Il s’agit d’une triple erreur : économique, politique et sociétale.

Une erreur économique tout d’abord. L’augmentation attendue de 30 % du chiffre d’affaire des commerces est mensonger. Il repose sur quelques cas d’entreprises hors-la-loi qui ouvrent le dimanche, avec la complicité et les encouragements du Gouvernement. Un comble en matière de civisme ! Mais qui peut croire qu’une ouverture généralisée des commerces conduirait à une augmentation globale du chiffre d’affaire du commerce français ?

Les Français ne dépenseront pas le dimanche l’argent qui leur manque la semaine. Au mieux, les achats dominicaux se substitueront aux achats de la semaine, sans gain pour l’économie comme le montre le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) dans un rapport commandé par Bercy et publié en novembre 2008.

Loin des créations d’emplois annoncées, c’est plutôt une destruction d’emplois qui nous attend, et particulièrement ceux du commerce de proximité. L’ensemble des organisations patronales de l’artisanat et du commerce de proximité l’a compris. Il en va de la survie de leurs entreprises. Car à chiffre d’affaire égal, les artisans et les commerçants de proximité emploient trois fois plus de personnel que la Grande distribution.

Autre soucis pour le gouvernement : les études économiques montrent que l’ouverture dominicale augmente les prix. Ouvrir un dimanche coûte trois fois plus cher qu’ouvrir un jour de semaine : charges salariales, frais de communication, charges de fournisseurs augmentées par les prestations dominicales. L’ouverture des commerces le dimanche entraînera donc un surcoût des prix chiffré à 5 % minimum, même pour ceux qui achètent en semaine.

Une erreur politique ensuite. Le Gouvernement décrète que les Français veulent cette réforme. Ils attendraient l’ouverture dominicale. C’est faux. Dans les sondages, les Français expriment des avis très partagés. Parfois favorables en tant que consommateurs, ils sont bien plus réservés en tant que salariés… Manifestement, l’apport du travail dominical est contesté par ceux qui le subissent. Les pauvres devront travailler toujours plus pour vivre, tandis que les autres pourront choisir de ne pas travailler, jouir de leur temps libre. Mettre en avant la liberté et le volontariat du personnel traduit une réelle méconnaissance de l’inégalité de la relation employeur-salarié, accrue en cette période de crise et de hausse du chômage. Il faut le rappeler : le contrat de travail est un contrat de subordination. Le salarié ne s’embauche pas, ne se licencie pas, ne se distribue pas des primes et ne s’accorde pas des jours de RTT. La majorité des salariés de la grande distribution est composée de mères de famille, employées à temps partiel pour un salaire net mensuel de 750 €. Dans ces conditions, a-t-on la liberté de dire oui, ou de dire non pour venir travailler le dimanche ? Si le gouvernement veut vraiment augmenter le pouvoir d’achat de ses concitoyens, c’est par la revalorisation des salaires qu’il devra le faire, et non par des primes aléatoires !

Mais ce texte ne se heurte pas seulement à l’ensemble de la gauche, aux organisations syndicales, aux associations familiales et aux responsables des cultes. Il trouve aussi des opposants dans la majorité, et non des moindres. L’actuelle Ministre de l’Economie, Christine Lagarde, avait elle-même émis des réserves à ce sujet, signalant qu’elle trouverait « dommage que le dimanche devienne un jour comme les autres ».

Cette opposition massive vient de la prise de conscience que cette réforme est aussi et enfin, une erreur sociétale. La loi de 1906 a fait société. Elle a permis à la France de développer un modèle envié de qualité de vie. Nicolas Sarkozy a décidé de la détruire avec sa « politique de civilisation ».

Une extension de l’ouverture dominicale des commerces entraînerait des modifications substantielles dans l’organisation du fonctionnement de la société. Nombre d’autres professions et notamment les services publics, les services à la personne (ouverture de crèches pour garder les enfants…), les services de logistique, de technique ou de maintenance seront touchés. L’ensemble des corps de métiers serait touché et c’est toute l’organisation de la société qui serait à revoir. Demain, le dimanche sera un jour de travail banal. Pourquoi le payer plus alors ?

Au lendemain du Grenelle de l’environnement, c’est aussi un recul formidable auquel nous assistons. Les grandes surfaces sont parmi les activités les plus énergivores, les plus polluantes : éclairages puissants entièrement artificiels, chauffages ou climatisations de volumes immenses, vastes rayons de réfrigération ouverts ou souvent manipulés. Il n’est donc fait aucune étude sur l’impact environnemental de la loi. Adieu Grenelle !…

Cette conception de la vie est une véritable menace pour la sphère familiale, amicale, culturelle, sportive, spirituelle ou associative. Nous refusons que la civilisation du caddie remplace la civilisation du loisir. La citoyenneté ne se résume pas à l’acte de consommation. Quelle vie privée, quelle vie de famille sans jours de repos hebdomadaire commun, alors que justement nos sociétés souffrent déjà d’une déstructuration des liens sociaux ?

Au « travailler plus, pour gagner plus » qui a montré son injustice depuis deux ans, les députés de toute la gauche (socialistes, radicaux de gauche, communistes et verts) opposent le « travailler mieux, pour gagner mieux » du prix Nobel de l’économie Joseph Stiglitz. Nous défendrons avec la plus grande énergie notre conception de la société et de la vie, lors du débat au Parlement. »

Les signataires : Patricia Adam, Marie-Hélène Amiable, Jean-Marc Ayrault, Jean-Paul Bacquet, Claude Bartolone, Delphine Batho, Chantal Berthelot, Gisèle Biémouret, Martine Billard, Serge Blisko, Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Marie-Odile Bouillé, Christophe Bouillon, Danielle Bousquet, Jean-Pierre Brard, François Brottes, Marie-George Buffet, Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Jacques Candelier, Martine Carrillon-Couvreur, Bernard Cazeneuve, Gérard Charasse, Jean-Michel Clément, Gilles Cocquempot, Yves Cochet, Catherine Coutelle, Michèle Delaunay, Guy Delcourt, Bernard Derosier, François de Rugy, Julien Dray, Tony Dreyfus, Jean-Louis Dumont, Laurence Dumont, Jean-Paul Dupré, Yves Durand, Odette Duriez, Philippe Duron, Olivier Dussopt, Henri Emmanuelli, Hervé Feron, Valérie Fourneyron, Jacqueline Fraysse, Jean-Louis Gagnaire, Catherine Génisson, André Gérin, Jean-Patrick Gille, Annick Girardin, Joël Giraud, Daniel Goldberg, Marc Goua, Pierre Gosnat, Maxime Gremetz, Elisabeth Guigou, David Habib, Danièle Hoffman-Rispal, Jean-Louis Idiart, Françoise Imbert, Michel Issindou, Serge Janquin, Régis Juanico, Marietta Karamanli, Jérôme Lambert, Colette Langlade, Jean Launay, Marylise Lebranchu, Gilbert Le Bris, Jean-Yves Le Déaut, Annick Le Loch, Jean-Marie Le Guen, Catherine Lemorton, Bernard Lesterlin, Michel Liebgott, Martine Lignières-Cassou, Albert Likuvalu, François Loncle, Victorin Lurel, Jean Mallot, Noël Mamère, Jacqueline Maquet, Jeanny Marc, Marie-Lou Marcel, Jean-René Marsac, Martine Martinel, Frédérique Massat, Gilbert Mathon, Didier Mathus, Sandrine Mazetier, Michel Ménard, Kleber Mesquida, Didier Migaud, Arnaud Montebourg, Pierre-Alain Muet, Roland Muzeau, Henri Nayrou, Alain Néri, Marie-Renée Oget, Françoise Olivier-Coupeau, George Pau-Langevin, Dominique Orliac, Daniel Paul, Jean-Luc Perat, Jean-Claude Perez, Sylvia Pinel, Philippe Plisson, François Pupponi, Marie-Line Reynaud, Dominique Raimbourg, Chantal Robin-Rodrigo, Marcel Rogemont, Alain Rousset, Odile Saugues, Christophe Sirugue, Christiane Taubira, Marisol Touraine, Philippe Tourtelier, Jean-Jacques Urvoas, Michel Vergnier, André Vezinhet, Alain Vidalies

34 Commentaires

  1. luc
    Posted 8 décembre 2014 at 19:46 | Permalien

    Le lauréat 2014 du prix Nobel d’économie, le Français Jean Tirole, a déclaré dimanche 7 décembre que la France devait suivre l’exemple de l’Allemagne et de la Suède et engager des réformes du marché de l’emploi et de l’Etat, lors d’une conférence de presse à Stockholm.

    « Nous devons faire des réformes pour que les gens retournent au travail (…) et aussi réformer l’Etat, ce que beaucoup de pays ont fait. Si vous n’avez pas une économie viable, votre dette augmente, etc., puis à un moment vous devez en finir avec l’Etat providence ce qui à mon avis serait désastreux. »

  2. Posted 8 décembre 2014 at 19:58 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    Concernant Jean Tirole, je vous invite à lire le communiqué d’Attac intitulé « Prix Nobel d’économie : des cocoricos déplacés », disponible à l’adresse suivante : https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/prix-nobel-d-economie-des
    Solidairement.

  3. bugsy
    Posted 8 décembre 2014 at 20:16 | Permalien

    Gérard,

    Qui a déclaré en avril 2012 :

    « Le combat de 2012, c’est de préserver le principe du repos dominical, c’est-à-dire de permettre aux travailleurs de consacrer un jour de leur semaine à leur famille, au sport, à la culture, à la liberté. Et j’y veillerai! ».

    J’aimerai lire ta réponse

  4. LILI
    Posted 8 décembre 2014 at 20:18 | Permalien

    En effet, bonne analyse sur le travail du dimanche, travail qui ouvrira un peu plus la déréglementation du code du travail. Quel monde ! Ceux qui ne travaillent pas le dimanche imposent aux autres de travailler ce jour-là.
    Il faut espérer qu’enfin, cette fois, les députés socialistes voteront CONTRE ! un bon test!

  5. CATALAN
    Posted 8 décembre 2014 at 20:52 | Permalien

    ce qui sera achete le samedi ou le mercredi ne sera pas achete le dimanche et vice versa c est le bon sens
    au final la depense sera egale et bien sur ne va pas creer d emplois
    pour depenser plus il faut donc gagner plus…

  6. JEAN
    Posted 9 décembre 2014 at 5:46 | Permalien

    Pour information :

     » A Troyes, le PS subit une nouvelle déroute

    Avec 14,6 % seulement, le parti socialiste a été éliminé dimanche au premier tour d’une législative partielle à Troyes.

    Trois électeurs sur quatre ne se sont pas déplacés. Le Front national progresse de 10 points.  »

    Source Médiapart / 08/12/2014

    Je vous lis, monsieur Filoche.

    200 années de combat populaire  » rayées d’ un trait de plume  » comme vous le dites si bien

    Oui, et d’un trait de plume … »socialiste » & macrono-sarko-compatible.

    Dans le sillage du sarkosysme destructeur, des disciples sous fausse bannière poursuivent imperturbablement l’œuvre du petit maitre.

    Car, personnellement, je sais bien que Macron, Hollande, Valls, Sapin, Moscovisci sont des personnalités de droite, foncièrement de droite et qu’ils n’ont été au PS que par opportunisme ou entrisme de droite, afin de faire plier la classe ouvrière et de l’enfoncer dans le goulot étroit du capitalisme néolibéral financier selon la méthode qu’a bien analysée Naomi Klein dans son livre  » La Stratégie du choc, la montée d’un capitalisme du désastre  » publié en 2007.

    Je ne souhaite donc pas ici insulter les militantes et militants du PS que je sais parfaitement de Gauche. Je les respecte, ce sont mes camarades.

    Mais enfin !Quelle immense tristesse. Quelle honte et douleur cela doit être pour les militants PS que d’avoir promu cette élite de droite au sein de leur propre parti de Gauche. Cela doit être terrible de constater cela.De perdre la face.

    Il faudra bien un jour réfléchir là dessus. Comment se fait-il que le parti socialiste vomisse via le gouvernement actuel, non seulement le peuple français, son Histoire révolutionnaire, son Histoire sociale et politique, l’Histoire internationale du mouvement ouvrier et que ses membres élisent toujours les plus à droite de leur parti ?
    Ceux -là même qui renient tout ce qui faisant encore hier, il y a très longtemps, tout le sel du Parti Socialiste ?

    Des gens sont entrés dans votre parti pour le détruire de l’intérieur.

    Ne flanchez pas, Sortez-les au prochain congrès !

  7. lionel mutzenberg
    Posted 9 décembre 2014 at 11:18 | Permalien

    Ce qui démontre qu’un socialiste dans l’opposition ne pense plus la même chose quand il est dans la majorité.
    Depuis 1981 nous en avons eu la preuve, par neuf, comme disait Ségolène Royal.
    Mais, rien n’est perdu, demain, de retour dans l’opposition, ils seront, de nouveau, du côté des salariés …jusqu’à la prochaine alternance.
    En attendant ils se repli en bon ordre, comme nous avons pu le voir ce dimanche, lors de la législative dans l’Aube. Viré !
    Il y des pertes, certes, mais elles seront compensés par des places, des postes, permettant d’attendre des jours meilleures.
    Quand aux français, ils peuvent d’ores et déjà compter sur les manifestations, les grèves, soutenus par Monsieur Gérard Filoche, pour s’opposer à toutes les lois, tous les décrets, toutes les régressions sociales, que nos vaillants députés socialistes auront voté pendant leur mandat 2012/2017.
    Ce que font les socialistes ne peut être faits par la droite, car justement, trop à droite. N’oublions jamais ce principe politique de François Mitterrand: toujours avoir deux fers au feu, l’un de droite, l’autre de gauche socialiste… afin de servir une même cause.
    Si vous avez du temps à perdre, chercher la différence !

  8. Posted 9 décembre 2014 at 11:48 | Permalien

    on a dejà publie cent fois cette phrase de F Hollande prononcée à Lille le 17 avril 2002, elle est le sujet d’une carte postale unitaire a renvoyer à l’Elysée

  9. Nemo
    Posted 9 décembre 2014 at 11:54 | Permalien

    Mais au nom de quoi voulez vous dicter aux gens le mode de vie qu’ils doivent adopter ? S’il y a des gens qui veulent travailler le dimanche et se reposer le mercredi, c’est leur problème, pas le vôtre; respectez au moins les libertés individuelles .

  10. Posted 9 décembre 2014 at 12:20 | Permalien

    protèger les libertés individuelles, c’est protéger les salariés de l’obligation que veulent leur imposer les patrons de travailler le dimanche
    ca fait partie de l’ordre public social,

  11. lionel mutzenberg
    Posted 9 décembre 2014 at 12:40 | Permalien

    Non bien sur, NEMO est comme tous les français: Il veut bien que les autres travaillent le dimanche !
    A moins que lui, ne travaille, que le dimanche ?
    Le travail du dimanche, ordre public social, oui, tout à fait.
    Et puis, les salariés concernés, ils en pensent quoi, du travail du dimanche ?
    Moi je suis contre. Il y a déjà assez de femmes et d’hommes contraints par leur activités spécifiques, santé, transports, services aux personnes, énergies…vous savez, ces membres de notre famille que nous ne voyons jamais lors du repas dominical, ou des fêtes familiales.
    Si encore cela avait un impact positif sur l’emploi, mais nous savons bien qu’il n’en sera rien.

  12. Posted 9 décembre 2014 at 15:00 | Permalien

    Le gouvernement grec met un terme à sa vie politique plus tôt que prévu
    Vangelis / Il y a 13 heures

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    Le gouvernement grec met un terme à sa vie politique plus tôt que prévu Dans les convulsions de son agonie, le gouvernement grec a décidé d’accélérer le processus de l’élection présidentielle, et ce immédiatement après que l’Eurogroupe a annoncé sa décision de prolonger de deux mois le programme de sauvetage, décision que le gouvernement tente désespérément de présenter comme une grande réussite.

    La coalition gouvernementale Samaras ­ Venizelos a donc décidé de raccourcir de deux mois lemandat du Président actuel, Karolos Papoulias, en joignant aux chants de Noël des ariettes électorales, puisque la porte parole du gouvernement vient d’annoncer que le premier scrutin aura lieu le 17 décembre.

    Si à la suite du premier vote la majorité requise de 200 voix n’est pas atteinte, il y aura un deuxième tour le 22 décembre nécessitant le même nombre de voix pour l’élection présidentielle. Si la majorité requise n’est toujours pas atteinte, il y aura un troisième tour le 27 décembre nécessitant cette fois une majorité de 180 voix. Si l’on échoue à élire un nouveau président après le troisième tour de scrutin, la Constitution prévoit la proclamation immédiate d’élections législatives dans un délai de 30 à 40 jours. Il est donc très probable que des élections législatives auront lieu le 1er ou le 8 février 2015.

    Selon l’annonce officielle de Mme Voultepsi, porte-parole du gouvernement, M. Samaras et M.Venizelos, après en avoir informé le Président, ont demandé au président du Parlement d’accélérer la mise en œuvre du processus d’élection présidentielle en fixant la date du premier vote le mercredi 17 Décembre.

    SYRIZA: La tenue anticipée de l’élection du président de la République est attendue et bienvenue.

    Le vote parlementaire d’hier sur le budget a montré qu’il n’existe pas une majorité pro-gouvernementale de 180 députés prévus par la Constitution pour l’élection d’un nouveau président. La décision – prise en accord avec la troïka – d’accélérer l’élection présidentielle est une tentative désespérée pour cacher les nouvelles mesures imposées par cette dernière et pour exercer un chantage sur les députés. Ils n’y arriveront pas. La tenue anticipée de l’élection du président de la République est attendue et bienvenue, car elle rend imminent le recours au verdict populaire, seule perspective de salut pour le peuple et le pays.

    Traduction:Vassiliki Papadaki

    http://left.gr/news/17-dekemvrioy-i-proti-psifoforia-gia-tin-eklogi-proedroy-dimokratias

  13. Rêveur
    Posted 9 décembre 2014 at 15:18 | Permalien

    Et s’il y a des enfants qui veulent travailler pourquoi le leur interdit-on ? ET si on veut travailler plus de 60h par semaine…

    Mais enfin. Pourquoi nous empêche-t-on ?

    Et pourquoi interdire l’esclavage ?

    Si c’est ce que les gens veulent ….

    Ah NEMO, toujours au taquet pour défendre le moins disant social ?

    Ravi de pouvoir compter sur cette boussole qui m’indique constamment ce qu’il ne faut pas faire .

  14. Posted 9 décembre 2014 at 15:51 | Permalien

    Travailler le dimanche ne se résume pas uniquement à l’acte de travailler.

    Cela se situe avant tout dans la continuité castastrophique, pour la grande majorité, de l’idéologie dominante qu’est l’exploitation des forces de travail au seul profit des dividendes et des oligarques(dont les détenteurs et entités ne travaillent pas le dimanche…).

    Tout comme en 1992 (gouvernement Jospin PS), le travail de nuit des femmes a été autorisé afin de se mettre en conformité avec la nécessité (sic) de « l’égalité de traitement homme femme », et pour permettre la création d’emplois (aucun finalement, mais que de problèmes de santé).

    Mais Macron, le ministre PS, ne s’arrete pas en si bon chemin (on sait que dans ces cas là il s’agit de « lancer l’affaire » et comme le dit, le subtil, et grossier finalement car prend les gens pour des idiots, Cambadélis…il y aura des amendements…mais le fondement idéologique reste).

    Non non! Code du travail, seuils sociaux, dérèglementations diverses et variées autant que monstrueuses pour les travailleurs, sont au gout du jour. Le travail du dimanche n’en est qu’un acte posé et médiatisé.

    Si toute personne de bonne volonté, tout citoyen engagé (ou non), ayant intéret à résister et à combattre tous les reculs sociaux en cours, imposés par le gvt PS et sa majorité (s’abstenir c’est donner quitus), se prépare à l’action (quelle qu’elle soit mais à gauche…elle existe ailleurs), il est possible de faire reculer ce gouvernement réactionnaire.

    Si les affidés mandatés du PS (députés) qui ne cessent de geindre contre leurs amis du gouvernement, cessent la litanie du « tout faire pour faire réussir cette mandature » et « font justement ce qu’il faudrait faire », c’est à dire voter contre ce projet mortifère, et non nous la jouer « amendements », eh bien tout est possible…

    Pas d’autre alternative sur, au moins, cette saloperie Macronienne (qui a carte blanche…).

  15. Flourens
    Posted 9 décembre 2014 at 16:55 | Permalien

    La gomme folle à encore frappé, pourtant je n’avais rien dit de mal si ce n’est de citer Henri Lacordaire mais c’est sûrement trop pour GF qui s’est sûrement senti agressé
    Que faut il ne pas dire pour éviter la gomme?

  16. Gilbert Duroux
    Posted 9 décembre 2014 at 17:51 | Permalien

    Le préambule de la constitution stipule que « la société doit à chacun de ses membres des moyens convenables d’existence ».
    En conséquence de quoi, Lionel Jospin est nommé au Conseil constitutionnel. Elle est pas belle la vie des « socialistes » ?
    Lionel Jospin avait répondu aux mouvements de chômeurs et précaires de 1997/98 en envoyant partout la police contre les occupations, et en déclarant, à rebours de toute tradition de solidarité, ouvrant la voie au travailler plus de Nicolas Sarkozy : « je préfère une société de travail à l’assistance ».
    Il a finalement été obligé de concéder la « prime de Noël » (1000 francs à l’époque, elle est aujourd’hui à … 152€).
    Comme quoi il faut leur secouer les puces, aux socialos, si on veut avoir quelques miettes. Malheureusement, Gérard, malgré son langage qui fait croire qu’il est dans l’opposition, a choisi d’être du côté du manche en méprisant les « sans dents » venus demander des comptes aux bourgeois réunis à La Villette.

  17. Antoine
    Posted 9 décembre 2014 at 23:43 | Permalien

    A tous les arguments contre le travail le dimanche, il y en a un que je vois rarement et qui est autant de droite que de gauche.
    L’Etat, les régions et les collectivités territoriales payent très cher des musées, des parcs et des sites naturels. Ces attractions sont à visiter en famille car c’est souvent une visite d’une journée, avec les courses et les activités diverses le samedi, seul le dimanche s’y prête.
    Donc si une part plus importante des salariés travaillent le dimanche, cela ne servira plus à rien de financer un musée, un parc ornithologique ou un château car les visites baisseront et il ne restera plus que les vacances.
    Or, en France, il existe un patrimoine extrêmement riche dans toutes les Régions. L’entretien de ce patrimoine donne lieu à des débats des élus, à l’engagement des associations, etc…
    Je demanderai donc aux salariés souhaitant travailler le dimanche et aux consommateurs en particulier et à tout le monde en général, il faudrait que nous sachions ce que nous voulons.
    Si nous souhaitons consommer et gagner un peu plus, il faut le dire clairement pour que le Conseil Régional cesse ses subventions à des sites que nous ne visiterons jamais et l’oriente plutôt vers le nouveau centre commercial puisque c’est là que nous voulons nous rendre.
    Pour rendre plus explicite mon propos, je donne un exemple qui peut être reproduit à l’infini, dans chaque ville, région ou village.
    Le 1er dimanche de chaque mois les musées de la ville de Paris sont gratuits.
    Or, ça coûte des ronds.
    Si de moins en moins de français s’y rendent parce que nous travaillerons, autant remettre payant car au moins les touristes paieront.

    Donc, la loi Macron me dérange car elle tronque le débat. Cela devrait être, sachant que nous, collectivités nous avons claqué tant d’argent sur la liste suivante de musées sites :
    liste des sites

    en pensant que nos concitoyens en profiteraient et que maintenant cela ne sera moins le cas, parlementaires qu’en pensez-vous ? Là, oui je suis d’accord pour voir qui sera pour et qui sera contre à droite comme à gauche.

  18. JEAN
    Posted 10 décembre 2014 at 5:56 | Permalien

    @Némo

    Vous dites :

     » Mais au nom de quoi voulez vous dicter aux gens le mode de vie qu’ils doivent adopter ? S’il y a des gens qui veulent travailler le dimanche et se reposer le mercredi, c’est leur problème, pas le vôtre; respectez au moins les libertés individuelles . »

    Je vous pose la question suivante :

     » Au noms de quoi la liberté individuelle d’une poignée d’individus devraient mettre en danger la liberté individuelle d’une majorité d’individus ?  »

    Réfléchissez-y bien ?

    Au nom de quoi une majorité d’individus devrait subir  » les nuisances  » d’une minorité et voir leurs libertés abolies ?

    Au nom de quoi je vous le demande Némo ?

    Le pouvoir démocratique est un pouvoir de décision majoritaire. Il ne faudrait pas l’oublier. Le temps du féodalisme a été abolie par le peuple en 1789.Rafraichissez-vous un peu la mémoire. Le peuple Français a réitéré l’exploit en 1945 contre la tyrannie néoféodale nazie. Le temps des saigneurs est bien fini.

    Comprenez bien Némo, que si une poignée d’individus remettent en cause le cadre général du travail, notamment le fait de travailler le Dimanche et en banalise le phénomène, c’est la liberté individuelle de la majorité des salariés qui va en pâtir.Leur confort de vie et et leur salaire aussi.

    Essayez, voulez-vous, de faire un effort de compréhension, s’il vous plait :

    En banalisant le travail du Dimanche – au delà de l’horreur économique et de la vacuité spirituelle qui s’attacherait à cette vilénie – c’est la majoration du salaire ou le doublement du salaire qui disparaitrait.

    Le travail du Dimanche existe déjà pour les fonctionnaires – Infirmiers et médecins hospitaliers, policiers, pompiers, conducteurs SNCF et personnels SNCF, etc – ainsi que pour les salariés de la restauration notamment et aussi pour les salariés des petits commerces de proximité à qui la mesure serait fatale si le diktat contre la volonté du peuple français était actée par ce gouvernement de plus en plus extraterrestre.

    L’Exception du travail du Dimanche existe déjà, il ne faut pas l’oublier et le propre d’une « Exception » c’est d’être peu étendue, momentanée, circonscrite dans le temps et l’espace et concernant un petit nombre de personnes, la plupart du temps réquisitionnées par nécessité vitale.

    Étendre l’Exception c’est proprement l’éteindre, la tuer, la faire disparaitre.

    Voudriez-vous que les salaires de ces gens qui se dévouent corps & âmes pour le bien de la nation soient amputés par la banalisation du travail du Dimanche ?

    Voulez-vous que leurs salaires baissent en plein crise économique ?

    L’état d’Exception que représente le fait de travailler le Dimanche doit le rester pour le bien de celles et ceux qui se reposent et pour le bien de celles et ceux qui travaillent EXCEPTIONNELLEMENT pour garantir le bon fonctionnement des services auxquels ont droits les citoyen-e-s de la nation française.

    D’un point de vue de la légalité démocratique, il serait étonnant de voir
    environ 5000 individus en tout et pour tout commander à 70 millions de Françaises et de Français attachés à leur unique jour de repos et à leur confort de vie ! Ne croyez-vous pas ?

    J’image la chose : Banaliser le travail du Dimanche et l’étendre à tout le monde , ce serait comme en faire un second lundi. Au delà de la désolation que cela serait, cela irait avec la paie qui va avec. Une paie d’un pauvre lundi.

    Non seulement les congés du Dimanche seraient annulés mais en plus il y aurait déperdition du salaire pour tous puisque ce que l’on gagnait avant en six jours devrait l’être en sept ! Un jour de repos serait annulé et un jour de salaire serait perdu. Je ne parle même pas des problèmes de santé afférents pour les salariés et de la baisse de productivité que cela entrainerait pour la nation entière tout le reste de la semaine. Un désastre morale et économique.

    Tout le monde y perdrait. Philosophiquement inepte, humainement détestable, cette mesure serait économiquement non seulement contre-productive mais à rebours de l’Histoire tandis que nous devrions partager le travail avec 6 millions de chômeurs et passer à la semaine de 32 heures, comme en Allemagne.

    Ne pénalisons pas celles et ceux qui assurent un service exceptionnel – parce que nécessaire & vital – le Dimanche, pour la sécurité et le confort des citoyens, et ne pénalisons pas la majorité de nos concitoyens qui refuse une telle barbarie, une telle régression sociétale.

    Et comme le dit si bien Gérard Filoche :

     » Les Français ne dépenseront pas le dimanche l’argent qui leur manque la semaine.  »

    Oui, cela tombe sous le sens et même pire ! Car pour certains, d’argent, ils en auraient encore moins qu’avant et ils ne pourraient même plus le dépenser ni le lundi, ni le mardi !

    Résistez Némo à l’idéologie nihiliste qui assaille une certaine catégorie d’employeurs belliqueux qui rêvent de subordonner les personnes 7 jours sur 7 comme autrefois à Rome, sous Jules – César ou Néron, les masses d’esclaves « muettes ».

    Résistez Némo au nihilisme ! Reprenez-vous!

  19. JEAN
    Posted 10 décembre 2014 at 6:02 | Permalien

    ( Correction du texte ci-dessus )

    Je vous pose la question suivante :

    « Au nom de quoi la liberté individuelle d’une poignée d’individus devrait mettre en danger la liberté individuelle d’une majorité d’individus?»

  20. Nemo
    Posted 10 décembre 2014 at 9:26 | Permalien

    Mais non Jean, il ne s’agit pas de travailler un jour de plus, il s’agit de répartir autrement le travail sur la semaine, en ne faisant plus du dimanche un jour de repos obligatoire mais en pouvant choisir ce jour de repos n’importe quand dans la semaine…. souplesse, jean, souplesse…
    Comme il y aura plus d’heures d’ouverture alors que le temps de travail ne change pas, il faudra plus d’employés, ça créera de l’emploi.
    Enfin, vous oubliez le phénomène d’achat d’impulsion, combien d’objet avons nous acheté non par besoin mais juste parce qu’on pouvait l’acheter, on avait l’occasion à ce moment là de le prendre alors qu’on était pas venu spécialement pour ça ?
    Dernière chose: il ne faut par principe pas empêcher les gens qui veulent travailler de le faire , et mieux vaut travailler, même le dimanche, que de ne pas bosser. C’est l’évidence même.

  21. Posted 10 décembre 2014 at 9:49 | Permalien

    la « souplesse » c’est de permettre a toutes et tous de se rencontrer le meme jour, se subordonner l’économie aux besoins des humains et pas l’inverse

  22. Posted 10 décembre 2014 at 12:34 | Permalien

    nous empêchons les salariés de travailler plus de 10 h par jour et plus de 48 h par semaine,
    nous les empêchons de travailler sans chaussures de sécurité et sans gardes corps,
    nous les empêchons de se faire exploiter par leurs patrons sans hygiène, sans securite, sans protection, sans smic, sans examens médicaux, etc…

  23. Flourens
    Posted 10 décembre 2014 at 13:16 | Permalien

    Mais enfin GF, s’ils veulent travailler plus de 10h par jour, pourquoi tu les empêches, c’est leur choix, comme les femmes voilées, je ne doute pas que Némo qui n’est pas un assisté travaillé 12h par jour 7 jours sur 7
    Mieux, reprenons le concept de choix et de liberté de Némo, pourquoi devrais je m’arrêter au feu rouge, pourquoi on m’empêche de rouler à 120 en ville, enfin si je veux le faire, c’est du bolchevique que de m’imposer ça, pareil si je me fais refourguer de la m….. Par des voyous, si Maddof m’a piqué mon blé, c’est ma liberté que de lui refiler, il ne faut pas le mettre en prison
    Et enfin, une question à Némo, bien, admettons que par souplesse on ouvre 7 jours sur 7, et je ne parle pas encore de 24h sur 24 mais c’est la prochaine étape, il faudra donc trouver plus de salariés, une règle de trois me donne un accroissement de 40% du personnel et donc, sans parler des primes du dimanche, une masse salariale augmentée de 40% à minima alors que le chiffre d’affaire ne bougera pas ou peu de l’avis unanime des spécialistes
    Bref un ÇA qui est stable et des dépenses en augmentation, que va t il se passer d’après toi?
    Moi j’ai la réponse qui n’est pas bien difficile mais j’attends la tienne

  24. Nemo
    Posted 10 décembre 2014 at 13:59 | Permalien

    Laisse faire le marché, Flourens, si c’est rentable ça continuera, si c’est pas rentable ça s’arrêtera … aussi simple que ça.
    Mais pour le savoir avec certitude, il faut essayer…

  25. Flourens
    Posted 10 décembre 2014 at 14:28 | Permalien

    Ha la main invisible du marché, quelle croyance, tu dois aussi être mormon et ne pas te soigner quand tu es malade et laisser faire dieu, qui est la version bigote de la main invisible
    Je recommande aussi pour les inondations de ne pas faire de digues et laisser faire le darwinisme, des branchies vont finir par pousser
    Quel moyen âge

  26. bugsy
    Posted 10 décembre 2014 at 15:37 | Permalien

    Bonjour Gérard,

    Demain, pour toi, est-ce pan-pan cu-cul au coin ou coups de fouet et exclusion ?
    As-tu pris un avocat ? Quelle sera ta ligne d’attaque face à cette « haute autorité chancelante » comme la nomme le Canard du 03/12.
    Une petit billet serait le bienvenu.

  27. Nemo
    Posted 10 décembre 2014 at 15:44 | Permalien

    Comparaisons stupides, Flourens.

  28. Gilbert Duroux
    Posted 10 décembre 2014 at 15:52 | Permalien

    @ NEMO
    Pas si stupides que ça. Parce qu’avec des libéraux dans ton genre, qui n’ont que le profit en tête, qui ne voient qu’à court terme, pour qui c’est « chacun pour sa gueule », jamais on ne construirait d’infrastructures collectives pour la prévention et pour le bien commun, jamais on n’aurait inventé la sécu, les retraites, les congés payés. Tout cela a été obtenu par la lutte contre des gens comme toi.

  29. Flourens
    Posted 10 décembre 2014 at 16:52 | Permalien

    Et non Némo, pas stupide, la main invisible est une farce et une fable jamais démontrée au même titre que Dieu
    Dis nous une seule fois ou la main invisible a frappée
    C’est la croyance en une fable qui est stupide mais quand on a plus d’argument on tente de ridiculiser son opposant, c’est bien de droite!!!!!!

  30. Nemo
    Posted 10 décembre 2014 at 17:45 | Permalien

    Ok, donc tu es contre le travail le dimanche parce que tu es pour les digues et contre le darwinisme…
    moi je te dis qu’un magasin qui ouvre le dimanche et qui s’aperçoit que ce n’est pas rentable, il fera vite marche arrière, c’est tout; le but est quand même de gagner de l’argent et de faire de la croissance, et avec 5 millions de chômeurs, il faut tout tenter.

  31. Flourens
    Posted 10 décembre 2014 at 17:57 | Permalien

    Si tu n’as pas compris que c’est idéologique, que c’est un cheval de Troie pour détruire le code du travail et qu’ils savent bien que cela ne créera aucun emploi si cela ne n’en détruit pas, c’est que tu le fais exprès ou que tu ne comprends rien à rien

  32. crayencour
    Posted 10 décembre 2014 at 20:28 | Permalien

    La main invisible du marché, on a déjà testé; c’était le XIXème siècle (le début); pas de règle; a liberté absolue. Résultats; des employeurs riches et gras et des employés pauvres, maigres et à l’espérance de vie réduite. Pas de limite au travail (ni en temps, nie en âge des employés), pas de salaire minimum, pas congés (on ne va quand même pas payer des gens qui ne travaillent pas).
    Sans compter une bonne crise de régulation qui remet tout en ordre une fois tous les 15 ans, au prix juste de quelques millions de chômeurs. Cette main invisible du marché n’a jamais causé que misère pour la plus grande masse pour le plus grand profit de la minorité privilégiée. J’ai une solution à la crise: on ne rembourse pas la dette et on nationalise les banques en faillite. (l’argument selon lequel on ne peut pas car ensuite on ne pourrait plus emprunter ne tient pas car les rentiers cherchent toujours à prêter (voire l’Islande).

  33. JEAN
    Posted 11 décembre 2014 at 23:06 | Permalien

    @Némo

    Vous dites :

     » Enfin, vous oubliez le phénomène d’achat d’impulsion, combien d’objet avons nous acheté non par besoin mais juste parce qu’on pouvait l’acheter, on avait l’occasion à ce moment là de le prendre alors qu’on était pas venu spécialement pour ça ?  »

    Voici donc toute votre philosophie humaine !

    En ouvrant le dimanche, cela permettrait aux personnes addictives la semaine, de l’être encore le dimanche !

    Les fameux objets qui n’auraient pas été achetés de façon compulsive la semaine, pourraient ainsi l’être le dimanche…

    Médiocritas! Face à une telle vacuité que voulez-vous que je vous dise cher Némo ?

    Votre nihilisme vous aura dévoré en entier, même vos paroles sont de plus en plus consternantes. J’avais cru dans un message antérieur que vous vous décaliez un peu, mais non. Pour vous, la tyrannie du marché est tout et tout se résume à elle.

    Je vois que vous n’avez toujours pas répondu à la question suivante :

    « Au nom de quoi la liberté individuelle d’une poignée d’individus devrait mettre en danger la liberté individuelle d’une majorité d’individus ? »

    J’attends toujours votre réponse.

  34. Posted 18 décembre 2014 at 9:41 | Permalien

    Tant que vous utiliserez des formules archaïques telles « l’exploitation des forces du travail », cela confirmera que vous n’avez vraiment pas évolué depuis Marx, entretemps le monde a évolué, mais pas la France. Le marxisme et le socialisme tel que vous le pratiquez ont fait choux blanc dans le monde, mais la France est toujours à la traîne. N’oublions pas que ce sont les socialistes qui ont ruiné la France, l’exemple actuel le démontre encore, un pas en avant, et trois en arrière. Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’ils ne se feront plus élire la prochaine fois. Qu’ils aillent pointer au chômage à leur tour !

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