Aidons Syriza à faire accepter la seule politique réaliste pour l’Union européenne !

Jean-Christophe Cambadélis affirme « C’est un raz-de-marée contre l’austérité… Alexis Tsipras va renforcer le camp de ceux qui veulent réorienter la construction européenne et mettre définitivement fin à l’austérité ».  Emmanuel Macron s’aligne sur la politique de d’Angela Merkel qui clame : « Pas de réformes, pas d’argent ! » alors que ce sont justement les « réformes » exigées par la Troïka qui ont plongé la Grèce dans le marasme et augmenté, de façon aussi vertigineuse, la dette grecque.

Ces deux positions sont totalement contradictoires. Le Parti socialiste doit choisir et choisir de soutenir Syriza.

La proposition du gouvernement grec de restructurer sa dette en liant son remboursement à la relance de la croissance est la seule réaliste. La stratégie menée par l’Union européenne depuis le début de la crise de la dette publique a fait la preuve de sa nocivité.

Cette proposition est réaliste pour la Grèce, pour notre pays, pour l’Union européenne. Elle a le soutien de Barak Obama, à qui la stratégie de l’UE inspire de lourdes craintes pour l’économie mondiale et qui déclare : « La meilleure façon de réduire les déficits et de restaurer la solidité fiscale, c’est de faire de la croissance ». Matteo Renzi abonde dans le même sens en affirmant « Nous voulons déplacer la discussion sur la politique économique, de l’austérité, de la rigueur vers la croissance et l’investissement ». Le ministre britannique des finances, Georges Osborne, met en garde contre « une confrontation Grèce-zone euro » et les répercussions qu’elle pourrait avoir dans toute l’UE.

Une proposition réaliste pour la Grèce.

La dette grecque n’est pas remboursable. Aucun pays ne pourrait consacrer 6 % du PIB au service de sa dette pendant plusieurs dizaines d’années. Surtout pas la Grèce dans la situation où l’a précipitée la politique de la Troïka. Le prix Nobel d’économie, Paul Krugman, écrit que ce serait « vouloir tirer du sang à une pierre » !

Le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis demande « du temps pour respirer » et estime, à juste titre, que « la bonne stratégie pour Sisyphe est d’arrêter de pousser son rocher, pas de monter jusqu’en haut de la colline ».

Les « plans de sauvetage de la Grèce » n’étaient que des plans de sauvetage des banques. Les 207 milliards d’euros versés soi-disant à la Grèce ont été versés sur un compte spécial (à la demande de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel). Leur destination essentielle était la Finance : 58 milliards d’euros pour la recapitalisation des banques, 101 milliards versées aux créanciers de l’Etat grec (essentiellement des banques), 35 milliards d’euros de paiement d’intérêts sur les bons du Trésor en 2011 et 2012. Une Finance qui a, d’ailleurs, su profiter de la crise pour transférer les titres de la dette publique grecque qu’elle détenait aux institutions européennes et au FMI. Un grand classique depuis la crise financière de 2007-2008 !

La politique de la Troïka a provoqué une catastrophe économique et sociale en Grèce : 6 ans de récession et une baisse de 25 % de son PIB, un taux de chômage dépassant 26 % ; le licenciement de dizaines de milliers de fonctionnaires ; une chute de 33 % du salaire moyen et de 25 % de la retraite moyenne ; 36 % de la population sous le seuil de pauvreté ; des coupes de 40 % dans les dépenses de santé ; des dizaines d’entreprises privatisées pour le plus grand profit des firmes transnationales allemandes et françaises, notamment…

Tout cela au nom de la réduction de la dette ! Cette politique est donc un échec complet : la dette de la Grèce s’élevait à 113 % de son PIB en 2009, elle atteint maintenant 176 % de ce PIB !

Une politique réaliste pour notre pays

La politique de l’UE a fait la preuve de sa nocivité. Le gouvernement grec essaie de desserrer l’étreinte de l’austérité et des « réformes structurelles » qui, en France, a mis 500 000 personnes de plus au chômage depuis l’arrivée de notre parti au pouvoir. Il donne une nouvelle occasion à François Hollande de tenir les engagements pris en 2012 et de réorienter la politique de l’Union européenne. Avec son poids économique et politique, notre pays a les moyens de faire pencher la balance du bon côté s’il en entraîne d’autres pays dont les populations ne supportent plus les politiques imposées par la Commission européenne et la droite allemande.

La droite, en France, brandit la menace de ce que coûterait la restructuration de la dette grecque à notre pays. Elle est, cependant, bien silencieuse sur le coût autrement plus élevé d’un  défaut de la dette grecque si l’Union européenne n’acceptait pas la proposition de Syriza.

Une politique réaliste pour l’UE

Tous les pays européens, même l’Allemagne, pâtissent des politiques d’austérité qui sont en train de plonger l’économie européenne dans la déflation.

La restructuration des dettes publiques des Etats européens, la mise en œuvre d’un véritable plan de relance de plusieurs centaines de milliards d’euros, financé par des fonds publics, ceux d’une BCE délivrée de l’obligation d’appliquer les articles du traité européen qui lui interdisent de prêter aux Etats, ceux des Etats européens libérés du TSCG, apporteraient le souffle dont l’économie européenne a besoin,

Toutes les armes brandies par la droite européenne et la Commission contre la Grèce sont de véritables boomerangs.

Obliger la Grèce à faire défaut de sa dette ouvrirait une crise grave pour l’euro. Les marchés financiers craindraient pour leurs avoirs et augmenteraient les taux  auxquels ils prêtent à  l’Italie et à l’Espagne, la 3ème et la 4ème économie de la zone euro.

Obliger la Grèce à sortir de la zone euro (contre la volonté, qui plus est, du gouvernement grec) signifierait que l’adhésion à l’euro n’est pas définitive, comme l’affirme le traité européen. Là encore les marchés financiers auraient toutes les chances de prendre peur et l’écart de taux entre le Sud et le Nord de l’UE augmenterait, mettant en danger l’économie des pays du Sud et déclenchant une nouvelle crise de l’euro. L’Union européenne, elle-même, serait remise en question car la sortie de la Grèce de la zone euro pourrait en entraîner d’autres, à commencer par le Royaume-Uni où David Cameron aurait de plus en plus de difficultés à ne pas organiser de référendum sur l’appartenance à l’UE.

Déclencher une crise bancaire en Grèce, au moyen d’un refus de la BCE d’alimenter en liquidités les banques grecques, serait tout aussi risqué. Comme toute crise bancaire, il est difficile de savoir où elle s’arrêterait, malgré le désengagement des banques françaises, allemandes, belges et britanniques du système bancaire grec. Ce serait prendre le risque, au moindre signe d’alerte dans un autre pays européen, que les déposants, déjà échaudés par la crise chypriote, se précipitent pour retirer leurs dépôts des banques.

Accepter la proposition du gouvernement grec aurait aussi un autre mérite, d’une énorme portée : permettre à la souveraineté populaire d’avoir droit à l’existence dans l’Union européenne. La déclaration de Jean-Claude Juncker « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » signifie que les élections ne servent plus à rien. C’est une négation de la souveraineté populaire, tout particulièrement en France où 54,6 % des votants avaient rejeté ces traités, lors du référendum de 2005. Il sera toujours possible de se lamenter de la montée de l’Extrême-droite en Europe après lui avoir ouvert un tel boulevard !

44 Commentaires

  1. bugsy
    Posted 5 février 2015 at 18:28 | Permalien

    « La dette grecque n’est pas remboursable ». Voila c’est dit pas besoin d’enrober le truc de papier cadeau. Pas la peine d’épiloguer sur les gesticulations de la patronne de Hollande.

    « Les marchés financiers craindraient pour leurs avoirs ». « Là encore les marchés financiers auraient toutes les chances de prendre peur ». C’est nouveau, Filoche soucieux de la bonne tenue des marchés. Je pensais que tu voulais leur faire la peau ?

    La seule mesure juste émanant de « socialistes gouvernants » serait l’effacement dans le bilan de la France de la créance grecque de 11,4 milliards.
    Elle pourrait faire boule-de-neige en Europe sauf évidemment chez la maîtresse de la BCE.

    « C’est une négation de la souveraineté populaire… », c’est une découverte ?

    Pablo Iglesias : Tic-Tac, Tic-Tac… Et pas seulement en Espagne, le Portugal suivra, puis l’Irlande, l’Italie…

    Comme tu le répètes si souvent, les peuples sont de gauche, mesures donc la gronde anti austérité qui monte dans toute l’Europe. Les vieux partis vont être submergés. Adieu, droite, deuxième droite et extrême-droite.

  2. CRAYENCOUR
    Posted 5 février 2015 at 19:30 | Permalien

    En effet le PS doit choisir; mais pour l’instant il a surtout choisi de soutenir Hollande qui n’a pas renégocié le TSCG, qui bloque les salaires, réduit les services publics, qui dit que la Grèce doit rembourser sa dette et qui a choisi Valls et Macron !!!
    Alors j’espère que le but n’est pas de faire croire que Cambadélis représenterait une ligne de gauche face à un Macron qui serait la ligne de droite !!! Comme vient de dire François 70, ils sont ensemble; Cambadélis soutient Macron. Il va falloir trouver plus convainquant pour ramener les abstentionnistes de gauche aux urnes.
    Vivement le congrès dont Cambadélis a tout fait pour retarder la tenue pour aider ses potes du gouvernement.

  3. luc
    Posted 5 février 2015 at 19:44 | Permalien

    Déduire les dépenses, réduire les impôts.. ça marche.

    McKinsey vient de publier son dernier rapport sur la dette dans le monde.

    Les pays qui ont fait des réformes ont vu leur endettement total (public+privé) augmenter beaucoup moins vite que la France.

    L’un des pays où l’endettement total a le moins augmenté est………. l’Allemagne.

    Evolution de la dette totale (publique+privée) depuis 2007.

    France : +66 points de PIB.
    Canada : +39 points de PIB.
    Grande Bretagne : +30 points de PIB.
    Etats-Unis : +16 points de PIB.
    Allemagne : +8 points de PIB.

  4. lionel mutzenberg
    Posted 5 février 2015 at 19:44 | Permalien

    Le soutient de François Hollande à la décision de BCE est clair, limpide.
    Il à bonne mine aujourd’hui, le candidat socialiste, le Président de gauche, l’adversaire de la finance !
    Et Gérard Filoche qui voudrait nous l’imposer en 2017.
    JAMAIS !
    Avec Nicolas Sarkozy il ne sont pas aidé, à droite; mais nous ne sommes pas mieux lotis avec nos socialistes, qui ne sont plus socialistes, et encore moins, de gauche.
    Alors, Jean-Luc Mélenchon, le réveil pour Un parti Syrisa en France, c’est pour quand ?
    L’élite de vos ex camarades est irrécupérable.

  5. Posted 5 février 2015 at 19:59 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    En complément de ce qu’a écrit notre camarade Gérard Filoche, je vous invite à lire le communiqué intitulé « La BCE tente un coup d’État contre la Grèce », disponible à l’adresse suivante : http://www.atterres.org/article/la-bce-tente-un-coup-d’état-contre-la-grèce
    Solidairement.

  6. bugsy
    Posted 5 février 2015 at 20:31 | Permalien

    Gérard, ton papier est incomplet.

    Tu oublies les dernières déclarations de l’oncle Sam, le parrain des parrains :

    « Le président a dit que les États-Unis, en tant qu’amis et alliés de longue date, avaient hâte de coopérer étroitement avec le nouveau gouvernement grec pour aider la Grèce à retrouver le chemin de la prospérité à long terme », dit la Maison blanche dans un communiqué.

    Et la rencontre de Tsipras avec l’ambassadeur russe, le jour même de son entrée en fonction :

    « désaveu momentané de la prolongation des sanctions contre la Russie ; incitation des Russes à lancer une offre de crédit à la destination de la Grèce – tout ceci est sensé montrer aux dirigeants européens, et avant tout à Merkel, que la Grèce n’est pas seule contre tous, le dos contre le mur, mais pourrait se joindre au camp russe. »

    Tu oublies la banque des BRICS.

    Les Grecs s’en tapent de la Merkel, ils se sont préparés à gouverner et ont envisagé toutes les options y compris contribuer à l’éclatement de la zone euro.

    En ce moment Tsipras et son équipe s’amusent avec les ploucs accrocs à l’Euro et à la doxa ordo-libérale.

    Dans quelque temps, ils enverront l’ardoise de l’occupation allemande (164 milliards)à la maman de l’euro.

  7. CRAYENCOUR
    Posted 5 février 2015 at 20:46 | Permalien

    ça a dû m’échapper mais je n’ai pas entendu, durant sa conférence notre président s’insurger de l’agression de la BCE à l’encontre de la Grèce!
    Bugsy j’aimerais avoir ton optimisme, mais l’Europe libérale est bien défendue avec le PPE et le PSE et leur politique qui en entretenant la crainte du déclassement individuel pousse au repli sur soi et à l’immobilisme.

  8. Nemo
    Posted 5 février 2015 at 21:15 | Permalien

    Il ne s’agit pas d’un coup d’état contre la Grèce, la BCE a juste dit à Tsipras : »faites ce que vous voulez, mais si vous ne respectez pas vos engagements, nous arrêtons de payer « .
    La Grèce doit environ 800 euros (pour l’instant) à chaque contribuable français, j’aimerais bien payer 800 euros d’impôts en moins….
    Mais dans le cas où Tsipras a gain de cause, je demanderai à mon tour l’annulation de mon crédit maison. Après tout, ma vie serait moins austère si je ne le payais pas, et tant pis pour mes créanciers qui m’ont fait confiance en me prêtant, je les aurais bien baisé…

  9. bugsy
    Posted 5 février 2015 at 21:32 | Permalien

    Nemo : « La Grèce doit environ 800 euros (pour l’instant) à chaque contribuable français, j’aimerais bien payer 800 euros d’impôts en moins… »

    D’où tu sors ça ? Tes sources ?

    la somme, reconnue par Berger députée des Hautes -Alpes, économiste de formation et membre de la commission des finances, est de 11,4 milliards.
    Ma source l’émission Ce soir ou jamais du 30/01/2015 que tu peux revoir ici : http://www.france2.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais

    Donc Beauf Némo : 11,4 milliards/66 millions = 172,72 € sommes accordée sans consultation par référendum des Français. Comme pour les guerres coloniales.

    Lâche ton Shilom, Beauf Némo, ou change de produit, il est trop puissant. Elles doivent être terribles tes hallucinations !

    Qui, d’ailleurs, l’a débâillonné et sorti de sa cage ?

  10. Posted 5 février 2015 at 21:33 | Permalien

    Bonsoir Némo,
    Vous seriez bien inspiré de lire l’article intitulé « Questions sur la dette grecque », disponible à l’adresse suivante : http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-khalfa/040215/questions-sur-la-dette-grecque
    Solidairement.

  11. Posted 5 février 2015 at 21:37 | Permalien

    menteur nemo, pas un sou ca coutera aux francais pas un sou !

  12. luc
    Posted 5 février 2015 at 21:40 | Permalien

    Nemo a raison, comme toujours.

    Chaque Français paierait 735 euros pour l’effacement de la dette grecque.

    Source LEFIGARO
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/01/08/20002-20150108ARTFIG00011-grece-un-effacement-de-dette-couterait-478milliards-a-la-france.php

  13. Nemo
    Posted 5 février 2015 at 21:43 | Permalien

    Vous avez raison, je me suis trompé, ça n’est pas 800 euros par contribuable, mais 636 euros par français, ou encore 1166 euros par foyer fiscal :
    http://lci.tf1.fr/monde/europe/combien-vous-couterait-un-effacement-de-la-dette-grecque-8557277.html

  14. Nemo
    Posted 5 février 2015 at 21:54 | Permalien

    Merci Luc.

    Malgré les querelles de chiffre, qui peut croire qu’une carotte de plusieurs centaines de milliards d’euros ne coutera rien au contribuable ?
    Mais comme toujours pour les socialistes forcenés, le contribuable n’est là que pour payer, alors de quoi se plaint-il ? Et puis y’a qu’à faire payer le contribuable allemand, ça leur apprendra à avoir fait des réformes et à avoir un budget en équilibre, n’est-ce-pas ?

  15. bugsy
    Posted 5 février 2015 at 22:01 | Permalien

    Oh les 2 zozos (luc et nemo), apprenez à lire.
    Il y a prêts et garantie de prêts.
    les 11, 4 milliards de prêts, Hollande peut les effacer quand il le veut et le porte-monnaie des Français n’est pas touché. S’agissant des garanties de la France sur les prêts du FMI accordés à la Grèce pensez-vous une seconde que Lagarde frappera à la porte de l’Élysée et dira à Hollande : « rend le fric ». Vous rêvez les zozos. Ces infos du Figaro (Dassault) TF1 (Bouygues) et autres sont destinées à des neuh-neuh écervelés de votre accabit.

  16. JEAN
    Posted 5 février 2015 at 23:20 | Permalien

    « LA PHASE CRITIQUE, C’EST MAINTENANT !  »
    par François Leclerc :

     » D’ores et déjà, il peut être relevé le peu de cas qui est fait de la volonté exprimée par les Grecs et leur gouvernement élu. Ce sera la deuxième fois, après le refus du referendum que voulait organiser George Papandréou et qui l’a fait chuter.

    Jean-Claude Juncker l’avait annoncé en assénant « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».

    On ne peut donner un signal plus clair à tout les Européens qui vont voter dans les mois qui viennent.

    Symboliquement, c’est la BCE, en tant que membre de la Troïka et débordant le cadre de sa mission, qui est l’exécuteur des hautes œuvres, de manière parfaitement discrétionnaire quoi qu’elle en dise.

    Assemblée non élue, elle détient les clés du pouvoir suprême, celui de la finance, qui a la primauté sur celui du peuple !  »

    http://www.pauljorion.com/blog/2015/02/05/la-phase-critique-cest-maintenant-par-francois-leclerc-2/

  17. JEAN
    Posted 6 février 2015 at 1:40 | Permalien

    @ Vive la Gauche

    1/ La réponse à votre question est là :
    « L’ultimatum de Francfort » :
    http://russeurope.hypotheses.org/3397

    2/ La réponse à votre question est là :
    Paul Jorion :

    http://www.pauljorion.com/blog/2015/02/05/le-temps-quil-fait-le-5-ou-le-6-fevrier-2015/

    3/ la réponse à votre question est là :

    « Le cadeau de la BCE à la démocratie en Grèce  » : par Pierre Sarton du Jonchay

    http://www.pauljorion.com/blog/2015/02/05/le-cadeau-de-la-bce-a-la-democratie-en-grece-par-pierre-sarton-du-jonchay/

    Il est en tout cas bien clair que le masque de la dite  » Construction Européenne  » vient de tomber. Le début de la fin ?

    Il est bien clair que la BCE, M.Draghi, Madame Merkel, Monsieur Hollande et Monsieur Sarkozy qui a lâchement fuit au Qatar chez ses amis dictateurs, se torchent tous avec la volonté populaire et la démocratie.

    Sortie de la Grèce de la zone Euro ces prochaines semaines, fin de la zone euro, fin de l’Euro ? Effondrement général ?

    Autant d’hypothèses plausible.

  18. Posted 6 février 2015 at 12:44 | Permalien

    le contribuable est pas concerné imbécile c’est une histoire d’écriture entre banques privées et BCE, la BCE prete 1140 milliards aux banques sans aucune contre partie, celles ci pretent a 10 % a la grece, laisse tomber tes fantasmes agités de contribuables

  19. Posted 6 février 2015 at 12:44 | Permalien

    pure fable menteur !

  20. Jean Jolly
    Posted 6 février 2015 at 14:18 | Permalien

    Au moins, force est de constater que Syriza tient ses promesses… LUI, ce n’est pas comme un certain parti qui se dit « socialiste de gauche »…

    Toujours est-il que la méthode employée par Syriza est tout bonnement géniale et pourtant tellement logique.

    Répondre immédiatement aux besoins les plus élémentaires de la population souffrante (celle qui a voté massivement pour Syriza), tout en précipitant rapidement le bras de fer incontournable entre la démocratie et la dictature… Je dis tout simplement BRAVO !

    Prenons-nous à rêver une minute si ce scénario avait été appliqué en 2012 par François Hollande, en suite logique de son discours du Bourget… CLAP ! On arrête de rêver et on revient à la réalité… C’est tout le contraire du programme électoral qui a été mis en œuvre, à part quelques mesures qui ne mangent pas de pain… ELLES.

    Bref, je sens mon cœur à gauche (comme tout le monde en principe), mais surtout de gauche, battre la chamade en voyant les événements s’accélérer dans le bon sens.

    Merci au peuple grec qui aura souffert pour l’évolution de la démocratie en Europe et dont sa nation peut être fière d’en être la matrice dans le monde entier.

  21. Dominique Babouot
    Posted 6 février 2015 at 15:52 | Permalien

    Voici un article intéressant trouvé dans la Tribune qui prouve que ce que fait Draghi aujourd’hui a déjà été effectué auparavant au 20 eme siècle en France, c’est parait-il de cette époque que date l’expression « Le mur de l’argent » qu’on attribue à tort à 1936:

    L’ultimatum de la Banque centrale européenne (BCE) remet la pression sur le gouvernement grec et consacre son rôle politique dans la crise grecque. Mais le jeu est très serré et très risqué, pour tous.

    Le 21 juillet 1926 au matin, le président du Conseil français Edouard Herriot, qui vient de former un gouvernement, reçoit une lettre d’Emile Moreau, gouverneur de la Banque de France qui est alors une institution privée et indépendante. Cette lettre enjoint au président du conseil de réclamer un vote explicite du parlement pour augmenter le plafond des avances accordées par la Banque au gouvernement. Faute de quoi, la Banque cessera immédiatement ses paiements pour le compte du Trésor. La France sera alors immédiatement en faillite.

    Aussitôt connue, cette lettre provoque un vent de panique chez les épargnants qui, craignant un impôt forcé sur les dépôts, se ruent aux guichets. Le franc s’effondre, il faut 235 francs pour une livre sterling (contre 25 avant la guerre et 179 un mois avant). Tous savent combien la majorité du gouvernement est fragile. En fin de journée, Edouard Herriot se présente devant la Chambre et est renversé par 290 voix contre 237. Pour sortir de l’Assemblée, il doit attendre que la police disperse la foule hostile qui entoure le Palais Bourbon. Le Cartel des gauches, élu deux ans plus tôt, a péri définitivement sous les coups d’une simple lettre d’un gouverneur de la Banque de France. Quelques jours plus tard, Raymond Poincaré, l’idole des marchés, battu en 1924, revient aux affaires.

    Un souvenir de 1926…

    On ignore si Mario Draghi connaît cet épisode de l’histoire de France qui a donné naissance à une expression, le « mur de l’argent ». Mais les similitudes avec la situation de ce mois de février 2015 sont frappantes. Le « Cartel des gauches » avait en effet remporté – du moins en sièges sinon en voix – les élections de 1924 sur un programme qui n’est pas sans rappeler – toutes choses étant égales par ailleurs – celui d’Alexis Tsipras : rétablir l’équilibre budgétaire par l’application rigoureuse de l’impôt sur le revenu – voté en 1914 mais encore appliqué sans convictions – et renforcer les lois sociales, notamment sur le temps de travail, le respect du droit syndical et les assurances sociales.

    D’emblée, ce programme déplut aux puissances économiques françaises et aux banques américaines qui font alors la pluie et le beau temps sur le marché des changes. A l’instar du programme de Syriza qui déplaît aujourd’hui aux marchés. Pendant deux ans, la pression exercée sur les gouvernements du Cartel va en réalité les empêcher d’agir réellement et aggraver les dissensions internes entre socialistes, radicaux et républicains modérés. Jusqu’à ce que, le 21 juillet 1926, la Banque centrale porte l’estocade pour le compte des milieux d’affaires par un simple ultimatum qui n’est pas sans rappeler celui du 4 février 2015.

    La BCE, acteur politique

    Comme en 1926, ce 4 février 2015, le mythe de l’indépendance de la BCE a volé en éclat. La BCE, en tant que seule vraie institution « fédérale » de la zone euro, se considère comme le garant d’un ordre économique qu’elle veut défendre, semble-t-il, à tout prix. Ceci est logique : la BCE est la seule force capable, via les banques grecques, d’exercer une véritable pression sur Athènes. Rappelons en effet que les traités ne prévoient rien qui ressemble à une expulsion d’un mauvais élève budgétaire de la zone euro, même en cas de défaut sur la dette.

    En revanche, si la Grèce se retrouve dans l’impossibilité pratique de disposer d’assez de liquidités, elle devra de facto sortir. Le geste politique est d’autant plus éclatant que la BCE fonde sa décision de mercredi sur une simple interprétation, sur une croyance, celle qu’aucun « programme » n’est susceptible de voir le jour. A priori, une institution indépendante aurait dû attendre de constater un échec des négociations. La partie se joue donc au niveau politique entre Athènes et Francfort. Comme entre Matignon et la Banque en 1926.

    De quel jeu parle-t-on ?

    De quelle partie s’agit-il ? Il s’agit d’intimider le plus possible l’autre joueur pour le faire « craquer » et accepter de céder sur l’essentiel. La question centrale de ce jeu, c’est évidemment de savoir jusqu’où l’autre est prêt à aller. En réalité, le véritable enjeu qui n’est jamais évoqué directement par les parties prenantes, c’est le Grexit. Chacun fait le pari que l’autre ne le veut pas.

    Là où la partie est un peu vicieuse, c’est que pour faire craquer l’autre, on avance vers le Grexit pour tenter de lui faire croire que l’on est prêt à tenter ce saut. D’où une stratégie de la tension permanente… Tout ceci se fait évidemment très diplomatiquement, jamais explicitement. La question reste de savoir si ce jeu de dupes peut mal tourner ou non.

    Le coup grec et la réplique de la BCE

    Ainsi, vendredi, la Grèce avait pris l’initiative en « tuant » la troïka. Elle mettait une pression certaine sur la BCE qui a conditionné le soutien à la Grèce à un accord avec la troïka. Dès lors, le choix pour Mario Draghi était soit d’accepter le fait accompli et d’engager des négociations, mais alors sur la base grecque et acceptant la mort d’une troïka dont elle fait partie, soit de répondre au coup de force par un autre coup de force, celui de menacer de couper les vivres à Athènes. C’est cette dernière voie qu’elle a emprunté. L’équilibre est donc rétabli.

    Un jeu de bluff

    Certes, si on y regarde de près, les deux joueurs, tout en durcissant leur jeu, laissent des portes ouvertes à un accord, à un « match nul » par accord mutuel, comme il en existe aux échecs. Athènes a ainsi fait des propositions lundi et la BCE n’a pas coupé le robinet puisqu’elle a maintenu jusqu’au 28 février l’accès du système financier grec au programme d’accès à la liquidité d’urgence (ELA). Mais si les ponts ne sont pas coupés, à chaque fois qu’un joueur tente un coup de bluff, on se rapproche d’une fin que ni l’un, ni l’autre ne souhaite officiellement : que la table soit renversée. La BCE menace désormais clairement Athènes d’un Grexit, comme Athènes a menacé d’un défaut unilatéral vendredi.

    La situation grecque

    Après la décision de la BCE, la balle est dans le camp d’Alexis Tsipras. La question est de savoir si, comme le disait le ministre des Finances Yanis Varoufakis, « le gouvernement Syriza ne se comportera pas comme le gouvernement irlandais en 2010. » Autrement dit, s’il cédera comme Dublin voici 4 ans ou comme Edouard Herriot en juillet 1926. Mais la situation du nouveau Premier ministre grec semble plus forte. Il vient d’être élu, 70 % des Grecs le soutiennent et il dispose d’une majorité parlementaire qui semble solide et unie sur la question européenne. Cette force lui donne des obligations : celle de ne pas faiblir. S’il le faisait, il perdrait la confiance d’une partie de son électorat et sans doute de son allié de droite et d’une partie de son propre parti. S’il cède trop, il pourrait certes s’allier avec les « pro-européens », mais il sanctionnerait alors sa conversion en nouveau George Papandréou et celle de Syriza en nouveau Pasok. Le parti communiste et les néo-nazis pourront se frotter les mains. Compte tenu de ses forces intérieures, Alexis Tsipras ne peut guère faiblir. Mais s’il joue le durcissement, le gouvernement grec devra désormais préparer concrètement les esprits au Grexit – sans en parler ouvertement pour ne pas couper les ponts – pour faire croire qu’il ne bluffe pas. Au risque de se laisser emmener plus loin qu’il ne voudrait…

    La situation de la BCE

    La BCE est-elle mieux lotie ? Pour le moment, oui. Mais à mesure que la date du 28 février s’approchera et le risque du Grexit se précisera, la pression deviendra de plus en plus forte sur Mario Draghi dont on voit mal comment il pourrait accepter la responsabilité d’une rupture de l’irréversibilité de l’euro. La position de force de la BCE n’est que temporaire. Et Athènes pourrait être tentée de jouer la montre pour réduire les exigences de Francfort qui, du coup, sortirait perdante de l’affaire, surtout si elle doit accepter une renégociation de la dette et une remise en cause de l’austérité. Mario Draghi devra aussi prendre garde à ne pas apparaître comme le bourreau de la démocratie, mais il ne pourra pas non plus donner l’impression d’avoir trop reculé après s’être montré ferme. La crédibilité de la BCE est en permanence sous l’œil des marchés.

    Le jeu est donc plus équilibré qu’en 1926. Il est aussi plus confus. Les deux parties recherchent sans doute un compromis, mais à leur avantage. Et la marge de manœuvre des deux acteurs est fort limitée. Un « Happy End » n’est pas certain dans ce jeu grec.

    Alexis Tsipras n’est pas seul, non seulement en Grèce ou il dispose d’un accord largement majoritaire pour résister au chantage du banquier central pantin d’Angela Merkel mais aussi en Europe. Particulièrement les yeux se tournent vers la France ou le président a été élu en 2012 sur la promesse de résister à la finance et d’inverser la donne au niveau européen.
    Les forces progressistes françaises dont le parti socialiste ont un rôle à jouer pour pousser Francois Hollande a choisir son camp dans le bras de fer qui oppose Alexis Tsipras aux libéraux et conservateurs européens, je salue ici l’initiative de Jean-Luc Mélenchon qui a demandé à rencontrer le président de la république pour cette affaire (voir ce qu’il écrit sur son blog)
    Notre part ne doit pas être en reste, tel est le sens de la missive que j’ai envoyé au président de la république sur le site de l’Elysée en voici la teneur.

    Monsieur le Président, cher Camarade
    L’objet de cette lettre est de vous parler de notre avenir, l’Europe.
    Dimanche 25 janvier 2015 le peuple grec a élu une majorité profondément de gauche et extrêmement proche dans l’esprit de ce qui nous anime en France et que nous aussi avons su porter au plus haut sommet de l’état en 2012.
    Après de longues années d’austérité inutile imposée par des instances européennes et des gouvernements européens proches des conservateurs, le nouveau gouvernement grec a la volonté d’aller de l’avant mais il ne peut le faire sans la solidarité sans faille de nous autres européens.
    Mr Mario Draghi président de la BCE a pris 4 février 2015 une décision extrêmement grave, celle de retirer aux banques grecques les moyens de faire face à leurs obligations, menaçant le système bancaire grec d’effondrement. Il s’agit d’une agression qui plus est constitue une décision politique en violation des statuts de la BCE a qui il est interdit d’intervenir dans le domaine politique, c’est tout à fait normal puisqu’il s’agit d’une instance non contrôlée par le peuple européen dont les dirigeants sont nommés et non élus ! En démocratie les décisions politiques émanent du peuple et de ses représentants.
    Alors Monsieur le président je m’adresse non seulement au président de la république que nous avons élu mais à celui qui fut pendant de longues années à la tête de l’organisation politique à la quelle j’appartiens. Non les socialistes au pouvoir en France, ne peuvent laisser massacrer dans l’indifférence, nos camarades grecs ! L’échec du gouvernement grec amènerait les néo-nazis d’Aube dorée au pouvoir à Athènes, nul ne peut l’ignorer ! Il ne s’agit pas d’ailleurs seulement de la Grèce, depuis des années les libéraux qui détiennent à la fois le pouvoir, dans les pays les plus puissants de l’union en Allemagne notamment et à Bruxelles, imposent une politique injuste et inefficace, qui plonge peu à peu l’ensemble des peuples européens dans le désespoir. Qu’on ne vienne pas dire que les caisses sont vides ! Il y a des milliards d’euros qui sont camouflés dans les paradis fiscaux, ils y ont été placés par des citoyens fraudeurs de nos états, parmi eux il y a bien sur des citoyens grecs mais pas uniquement !
    Le coup de force du président de la BCE contre la démocratie est gravissime, on peut espérer que les dirigeants grecs acculés et poussés par les citoyens en colère ne commettront pas l’irréparable, en sortant de l’euro et en suspendant sine die tout remboursement. Cela pourrait avoir des conséquences en cascade, l’éclatement de la zone euro et à terme la fin de l’union européenne.
    Ce serait dramatique à l’heure ou les menaces pointent à l’est, vous êtes bien placé pour le savoir, vous qui prenez des initiatives courageuses pour mettre fin aux tensions et ainsi assurer notre sécurité à nous tous européens.
    Non des décisions aussi importantes pour notre avenir que celles qui concerne la Grèce ne peuvent être prise par des personnalités non élues qui ne représentent qu’elles-mêmes, seul le parlement européen instance élue par les citoyens de nos nations devrait avoir la responsabilité de trancher cette question. A un pouvoir élu démocratiquement dans un état on ne peut imposer ni les décisions de chefs d’états étrangers, ni celles de fonctionnaires qui quelque soient leur mérite ou leur valeur ne sont pas élus !
    Alors Mr le Président, j’attend de vous que vous fassiez honneur à la France, que vous fassiez honneur à l’organisation dont vous êtes issu et dont vous avez été le porte-parole pendant de longues années !
    La France a toujours été du coté de la justice et de la démocratie, les socialistes français n’ont jamais failli à leur devoir de solidarité internationaliste !
    Avec mon profond respect !

  22. Posted 6 février 2015 at 20:01 | Permalien

    À propos de Mc kinsey comme référence …

    http://argent.canoe.ca/nouvelles/affaires/mckinsey-un-cabinet-controverse-26042010

  23. Posted 6 février 2015 at 20:13 | Permalien

    A propos du prix à payer :

    Quand une dette n’est pas remboursable , exiger son remboursement revient à créer les conditions de la révolte face à un ordre établi . Personne ne peut justifier le chaos au détriment de la paix entre les peuples.

    J’en vois qui on peur de payer 800 euros par foyer fiscal , c’est le chiffon rouge que le figaro agite sous leurs cervelles de gobeurs .
    Ceux là ont ils seulement idée de combien ils perdraient si une guerre devait éclater ?
    Regarder du côté de l’Ukraine pour voir où mène l’intransigeance .

  24. Posted 6 février 2015 at 20:19 | Permalien

    Monsieur Filoche,
    je suis un jeune adhérent du PS.
    Je voulais vous remercier sincèrement pour votre engagement et vos positions courageuses qui fait qu’aujourd’hui une poignet de militants continuent de rester au lieu de ne pas claquer la porte.
    Si je claque la porte de ce parti, ça ferait plaisir à trop de gens… Je ne suis pas systématiquement sur votre ligne politique, mais je prend conscience de vos précieuses analyses. Merci continuez ainsi, s’il vous plait. Merci.

    Salut et Fraternité.
    Rémi

  25. Posted 6 février 2015 at 21:18 | Permalien

    « Beaucoup de commentateurs, tant libéraux que souverainistes, ont, depuis les élections grecques, répété à l’envi que si la Grèce suspendait ses remboursements, ce seraient les contribuables français ou allemands qui « paieraient » via leurs impôts, ou les citoyens via l’inflation déclenchée par le QE. Il faut prendre des pincettes avec ces affirmations qui soit sont fausses, soit méconnaissent ce qu’est une banque centrale. »

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2015/02/05/la-bce-aux-grecs-mourir-de-faim-ou-mourir-etouffe/

  26. Posted 6 février 2015 at 23:00 | Permalien

    Un petit message au sujet de votre intervention chez « là bas si j’y suis », je n’ai pas pu m’empêcher d’applaudir! (Je crois même que je vous aurez embrassé si j’avais pu!)
    J’ai écouté avec grand intérêt tout ce que vous avez dit et dénoncer au sujet de la loi Macron, ce qui est train de se passer me révolte et me dégoute à un point que vous ne seriez imaginer.
    Je travaille dans le commerce (Printemps Haussmann), j’ai participé à la manifestation du mois de Décembre… Quelle déception! Très peu de salariés étaient présents. Peur des représailles de la part de leurs employeurs? Manque d’information de la part des syndicats? Comme si les gens ne se sentez pas concerné par cette régression. Je n’arrive pas comprendre et à faire comprendre à mon entourage la gravité de ce qui est en train de se mettre en place, aussi je vais diffuser un maximum cette vidéo ainsi que l’adresse de votre blog.
    Encore un grand merci pour votre soutien et vos paroles sensées, cela fait vraiment du bien d’entendre la vérité.
    Cordialement.

  27. luc
    Posted 7 février 2015 at 18:39 | Permalien

    Oui, oui, les Grecs sont bien responsables de la situation actuelle.

    6 fois moins peuplée que la France, la Grèce a reçu 68 milliards d’euros de fonds structurels européens depuis 1981.

    Malgré ces 68 milliards d’euros, les Grecs ont continé de vivre largement à crédit, même pendant les périodes de croissance.

    La dette est passée de 20% du PIB à 100% du PIB au début des années 90.

    Aujourd’hui, l’addition arrive.

  28. Posted 7 février 2015 at 21:36 | Permalien

    elle a RIEN recu la grece rien, rien, rien
    pas un seul centime
    menteur
    ce sont les colonels qui ont multiplié la dette par 4
    ensuite elle est passée de 113 à 175% du PIB A CAUSE de la politique de la troika

  29. Posted 7 février 2015 at 21:38 | Permalien

    Ami-e-s et camarades
    Nous avons la tristesse de vous annoncer le décès de notre camarade Gilbert Marquis à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.
    Gilbert aura fait montre d’une constance dans son engagement au service des travailleurs.
    Son histoire nous ramène aux périodes les plus actives du mouvement trotskyste et autogestionnaire. Elle rappellera à beaucoup d’entre nous nombre d’évènements qui ont marqué notre propre vie et bien des amis qui sont aussi partis…
    En souvenir de lui, et des combats qu’il avait menés, nous lui rendrons un dernier hommage à la salle du crématorium du cimetière du Père-Lachaise jeudi 12 février à 13 h 30.
    Bien cordialement.
    Ses camarades et sa famille.

  30. Posted 7 février 2015 at 21:42 | Permalien

    De : COORDINATION
    Objet : Découvrez les contributions au débat du Congrès de Poitiers
    Date : 7 février 2015 18:01:07 HNEC
    À : undisclosed-recipients:;
    CCi : conseil-national-titulaires-au-17-11-12groupe@parti-socialiste.fr

    Cher-e camarade,

    Les 27 contributions générales enregistrées par le Conseil national qui s’est tenu ce-jour, sont, dès maintenant, accessibles sur le site du Parti en cliquant sur l’adresse: http://congres.parti-socialiste.fr/contributions?type=generale.

    Les contributions thématiques d’ores et déjà enregistrées (près de 180) sont également accessibles sur l’adresse: http://congres.parti-socialiste.fr/contributions?type=thematique

    Sur la proposition du Premier secrétaire, le Conseil national a décidé de prolonger la période de dépôt des contributions thématiques jusqu’au 20 février, minuit.

    Cordialement,

    Bertrand DRUON
    Délégué général
    Coordination

    Pour vous désabonner de ce groupe et ne plus recevoir d’e-mails le concernant, envoyez un e-mail à l’adresse conseil-national-titulaires-au-17-11-12groupe+unsubscribe@parti-socialiste.fr.

  31. Posted 7 février 2015 at 22:35 | Permalien

    Cher monsieur Filoche
    Vous mettez les mots à ma colère! Nos valeurs se confondent
    Grace à vous ma colère, ma tristesse ont des mots. Je crois que nous sommes très nombreux dans ce cas. En face, les médias développent leurs écrans de fumée dont le dernier exemple vu est l’intervention de Proust à Salut les Terriens qui laisse dans l’inconscient mou collectif l’argument que la dette grecque ne serait que le mouvement d’humeur d’un mauvais payeur…
    La folie libérale ne tient que par l’ignorance maintenue avec des arguments hollywoodiens de réussite crasse dans des décibels abrutissant et des images HD… C’est une indigestion! Je n’en peux plus depuis que mes fils, à qui j’ai dit bêtement « passe ton bac et décroche un diplôme pour avoir un choix de carrière » sont, pour l’un chômeur ou stagiaire et l’autre émigré au Canada… et moi chômeur sénior en fin de droit, ex cadre révolté.
    Monsieur Filoche, il y a une énergie volcanique qui bouillonne devant la dérive ultra-libérale (et la pression du magma augmente). Cette énergie ne sait pas encore s’organiser en dehors de réflexions sur facebook et autres forums avec toutes les exploitations fumeuses pseudo religieuses ou ultra nationales.
    Vos interventions sont très très très importantes. Nous ne sommes pas dupes du contexte médiatique. D’ailleurs beaucoup préfèrent se renseigner via le net plutôt que sur l’ensemble des médias possédés par les banques.
    Il n’y a plus de parti socialiste qui défende l’humain. La trahison est accomplie avec la loi Macron
    Vers quel horizon se tourner alors que les risques de guerre mondiale sont si réalistes? que les derniers peuples libres sont clochardisés (guaranis, boshimans, dongria kongs…). A nous qui ne votons plus, vers qui se tourner? qui est fiable?

    Cette crise provoquée sera peut-être le catalyseur qui nous fera muter vers une société de partage de compétences?
    En tout état de cause merci pour votre rôle qui est pour moi une force sur laquelle je m’appuie

    Fernand Chedru

  32. Posted 7 février 2015 at 22:36 | Permalien

    Camarade
    Merci pour ton intervention face à ce journaliste libéral de Libe Ce type est écœurant avec son sourire dédaigneux sur la misère du peuple grec et sa jouissance face aux difficultés de Siryza face à ce pouvoir criminel des Banques et de la finance
    Courage
    Andre Etrillard

  33. Posted 7 février 2015 at 22:37 | Permalien

    d’accord j’approuve votre démarche ! je signe des deux mains ; mais que vaudra la signature d’un demissionnaire etant donné que les paroles d’un macron souhaitant que tous les jeunes socialistes soient milliardaires n’ont crréé aucune emotion dans les ranggs des militants.. SANS PARLER DE VALLS QUI VOMIT jAURES

    andre mazure

    http://www.filoche.net/wp-admin/edit-comments.php#comments-form

  34. Posted 7 février 2015 at 22:38 | Permalien

    Bonjour,

    Je viens de prendre connaissance de ton intervention qui circule de boite mails en boites mails…

    http://www.cgtvdn.com/2015/01/filoche-demolit-macron.html

    Ce qui confirme ma question mais que fait tu encore au PS. Ce parti a abandonné la lutte des classes, il est devenu une organisation de notables qui se partage les bénéfices de la république que dire de plus !

    Ils sont prisonniers de la sociale démocratie et prisonniers de la finance internationale qui fait peser sur les peuples entre autre européens des conditions d’existence toujours plus indignes.

    Le PS ne sera pas de la fête dans les prochains mois et années mais il l’aura bien cherché pour ma part je ne fais utiliser mon bulletin de vote comme un cahier de doléance, au moins déjà ce ne sera pas un vote FN, de la haine et de l’exclusion.

    Le vote comme cahier de doléance c’est déjà l’expression d’un espoir, c’est certains que ceux qui sont actuellement aux affaires ne seront pas épargnés pour leur inconsistance.

    Salut l’ami continue ta lutte à l’interne moi je pense qu’il ne faut plus perde son temps au sein d’une organisation viciée dont tu représentes le faire valoir mais ne t’inquiète pas il vont le faire passer le projet MACRON.

    Et une fois de plus le PS va trahir la cause des salariés…

    Comme peut le faire le député Denys ROBILIAR avocat de formation qui dénonce, dénonce encore mais finit par voter… quand l’intérêt personnel prime sur l’intérêt général !

    Cordialement Xavier Goguey

  35. Posted 7 février 2015 at 22:40 | Permalien

    et de quels grecs tu parles ? d’onassis et niarchos ?

  36. Posted 8 février 2015 at 4:11 | Permalien

    CN PS 07/02/15: « Un gars qui veut tout ménager finit toujours par ne rien dire »
    Gérald Elbaze 8 février 2015 Dans le PS 0 commentaires

    Et voici le Parlement du Parti Socialiste réuni à l’Assemblée Nationale pour son Conseil National:
    À l’ordre du jour, 3 points:

    Le rapport du Secrétariat National
    La présentation des contributions
    La ratification des têtes de listes socialistes aux élections régionales de fin 2015.

    Un mois jour pour jour après les évènements de Charlie Hebdo, nous voici donc réunis.
    On perçoit d’un côté la sur-utilisation du fameux « esprit du 11 janvier », d’un autre côté le sentiment que cette République que l’on souhaite forte, on lui laisse de moins en moins de moyens pour être présente en tout point du territoire. Le dire et le faire.

    1- Le rapport du Secrétariat National:
    … et l’état du monde nous est servi par Guillaume Bachelay. Livré ici en document joint. Bref.
    2- La présentation des contributions générales:
    Avec ce point 2 de l’ordre du jour, nous voilà projetés dans la séquence du Congrès de Poitiers.
    contributionsIl me semble nécessaire, avant d’aller plus loin, et pour celles et ceux qui souhaitent comprendre, de fournir une nécessaire explication dans le processus d’un congrès socialiste qui n’est pas le numéro de claquettes que nous servent les médias.
    La première étape, les contributions: les militants formulent et affichent ce qu’ils pensent.
    L’expression est organisée en deux formats :

    les contributions générales : ce sont des lignes politiques globales
    les contributions thématiques: il s’agit de traiter des points spécifiques. Qui viendront très logiquement nourrir la réflexion globale.

    Les militants peuvent apporter leur soutien en apposant leurs signatures.

    La seconde étape, le débat autour de ces contributions. C’est sur la base de ces débats que sont construits les regroupements plus formels pour bâtir ce qu’on appelle des motions. Ce sont ces motions qui seront présentées au Congrès de Poitiers du mois de Juin.

    C’est là-dessus que les militants voteront. Ce qui permettra de déterminer la ligne politique officielle du Parti Socialiste.

    Le cru 2014 se trouve garni de:

    178 contributions thématiques
    27 contributions générales.

    Chaque contribution générale dispose d’un référent qui devient l’interlocuteur pour la commission d’organisation du congrès.
    La caractéristique des contributions générales de ce congrès pourrait se résumer à un curseur entre le soutien sans faille à la politique gouvernementale et l’exigence d’une réorientation complète de cette politique. Au milieu, nuances, arabesques et circonvolutions.
    Au coeur du débat la disparition possible du Parti Socialiste.
    En filigrane certains ont l’oeil rivé sur 2017, d’autres sur les urgences des concitoyens. En réalité la plupart sont dans un strabisme divergent en voulant avoir un oeil sur chacun. L’un est conditionné par l’autre pourtant. Très simplement finalement.
    L’endroit d’où je parle est forcément subjectif donc je le précise:

    Je suis signataire de deux contributions générales : celle présentée par Maintenant la Gauche (Contribution générale de Maintenant la Gauche – Le sursaut républicain, Un coup de jeune pour le socialisme !), courant structuré depuis le Congrès de Toulouse (2012). Et celle de Vive la Gauche (Le choix de l’espoir, Vive la Gauche!), collectif qui rassemble au-delà de Maintenant la Gauche. Vive la Gauche se structure pour une ré-orientation de la politique gouvernementale. La contribution de Vive la Gauche constitue l’ébauche de ce que pourrait (devra) être un rassemblement plus large pour le Congrès de Poitiers affirmant que cette politique n’est pas menée au nom des socialistes, exigerait un accord avec toutes les expressions politiques de gauche, qui s’appuierait sur un indispensable changement de cap politique. Soit cet axe est majoritaire, soit nous serons réduits à l’état de commentateurs de la probable déconfiture de ce Parti.
    Je suis également dans les premiers signataires de 4 contributions thématiques : une sur le logement, une sur la culture, et une sur la fiscalité et une sur l’Europe:
    sur l’Europe: Engager la rénovation de la gauche européenne
    sur la culture: La culture est un combat et c’est le nôtre.
    sur le logement: L’habitat: vecteur central de la transformation sociale
    sur la fiscalité: « Une réforme fiscale urgente pour une meilleure redistribution, garante de notre Pacte social »

    Je vais également m’engager sur d’autres contributions thématiques dans les prochains jours, pour lesquelles je n’ai pas pris part au travail en amont, mais pour lesquelles je souhaite apporter mon soutien.
    La plupart des 27 représentants des contributions générales ont donc présenté leurs contributions générales.
    Morceaux choisis.
    Forcément subjectif.
    Christian Paul (pour Vive la Gauche)

    « Nous sommes à l’heure des choix, pas des évitements »
    « Le cas échéant, ce serait un congrès pour rien, un signal irréversible du déclin »
    « Parler non pas à huis clos, mais à coeur ouvert «
    « Ce texte n’est pas le texte d’un courant, mais d’un rassemblement, de ceux qui, sans se renier, se dépassent ».
    « La gauche ne doit pas agir à contre-emploi ou à contre-sens »
    « Quand le droit du travail est affaibli, quand on veut s’attaquer à la rente, c’est normal pour les socialistes, mais qu’on passe à coté de celles du système bancaire, quand les inégalités disloquent les territoires, nous avons la responsabilité de la gauche au pouvoir »
    « Ce serait une faute d’assigner à résidence les socialistes dans une seule politique possible »
    « Le chômage de masse ne se combattra pas avec les réponses tièdes du libéralisme ».
    « Nous voyons dans cette enfermement à une seule politique possible une offense à l’intelligence collective des socialistes, des militants et des parlementaires »
    « Une politique de l’offre, lorsqu’elle est faite de baisse massive de prélèvements sans contrepartie en investissements et en embauches est vouée à l’échec. Et nous laisserions comme jamais la distance se creuser avec les syndicats, les salariés, avec les grandes associations, avec le monde de la culture et d’abord avec les citoyens… le peuple se détourne. »
    « La République est en danger, elle se fracture. Et c’est incompatible avec la baisse continue des dotations des collectivités locales. »
    « Nous proposons une vision offensive, fidèle à nos engagements, pas une simple adaptation à la mondialisation »
    « La France ne gagnera pas en s’affichant comme un pays low-cost, revendiquant le dumping social à Paris ou à Pékin »
    « La France a besoin pour cela, en 2015, d’un nouveau contrat de majorité »

    Emmanuel Maurel (pour Maintenant la Gauche)

    10502160_10202573731665103_2101275603618128019_n« Notre congrès pourrait paraître bien dérisoire au regard de l’actualité internationale, des urgences européennes qui nous ont beaucoup occupés à la suite de l’heureuse victoire de Syriza, au regard de l’immense défi posé à notre pays suite aux évènements de début janvier. Et en même temps si nous sommes là ce matin c’est parce que nous prenons notre Parti très au sérieux, nous prenons ce congrès très au sérieux, et puis parce que nous avons très majoritairement le sentiment, la conviction que notre parti politique a un rôle à jouer aujourd’hui pour répondre aux exigences du moment, pour répondre à tous ces défis. Et ce congrès ne sera utile que si nous arrivons à contruire une réponse adaptée et ambitieuse aux exigences portées par les manifestations du début d’année. »
    « L’unité ça n’est pas le consensus mou; ça n’est pas non plus l’unanimisme de façade ou même la fuite devant des débats essentiels. Au contraire nous devons une démocratie ouverte, qui aime le débat, qui aime la controverse. Et ça c’est au coeur de notre identité socialiste ».
    « Nous avons toujours eu à coeur, à Maintenant la Gauche, de dire ce que nous pensons. De nous féliciter quand la gauche au pouvoir fait des choses formidables. Mais aussi de dire clairement quand nous sommes en désaccord. Et nous avons été en désaccord depuis deux années et demi: la ratification du TSCG sans renégociation, le Pacte de Compétitivité et le Pacte de Responsabilité qui a suivi.
    « Moi je trouve ça bien que chacun s’assume. Et quand je regarde la liste des contributions, je regrette même qu’il n’y ait pas de contribution d’Emmanuel Macron ou de Manuel Valls, parce qu’on ne peut pas à la fois dire il faut un aggiornamento, et jamais l’assumer devant les militants quand on leur demande leur avis au moment d’un congrès »
    On ne peut pas invoquer à tout bout de champ « la République, la République, la République » sans lui donner un contenu précis. Ce ne sont pas seulement des réponses d’ordre, d’autorité et même pas seulement des réponses strictement éducatives. Ce qui doit nous motiver, nous socialistes, c’est donner des réponses économiques et sociales des français et notamment des français qui souffrent. Et nous, nous pensons que le sursaut républicain ça passe par une rupture avec les politiques d’austérité: on ne peut pas à la fois dire, il faut financer plus d’écoles, plus de services publics, plus de politique de la ville, et continuer à dire « la priorité ça reste la lutte contre les déficits publics et la baisse de la dépense publique. On ne peut pas dire à la fois « nous socialiste, nous nous reconnaissons dans Jaurès qui disait « sans la République le socialisme est impuissant mais sans le socialisme la République est vide. On ne peut pas dire ça et à la fois ne pas avoir le débat sur concrètement comment la République sociale elle défend les travailleurs ».
    Et oui au Congrès nous poserons la question: Est-ce qu’il est normal que des députés socialistes votent la dépénalisation du délit d’entrave pour des militants syndicaux. Est-ce qu’il est normal que nous votions des lois qui facilitent les procédures de licenciement? Et bien nous nous répondons non ! »

    Paul Alliès : Contribution de L’Hérault

    « Nous n’avons pas été élus pour cela et nous n’en avons jamais débattu dans notre parti ».

    Sortir du gouvernement semble être le meilleur moyen de renouer avec les valeurs socialistes… Exemple, la motion portée par une ancienne ministre
    Dominique Bertinotti:

    « Nous devons sortir des politiques d’expertise comptable de nos vies. Et donner plutôt du sens à nos sociétés. La société de la défiance a un coût économique et social considérable et cela empêche les citoyens de se projeter dans l’avenir « .
    « Nous devrons avoir et assumer le débat sur la PMA et la GPA ».

    Julien Dray:

    « Le PS sut être, un temps, le carrefour, le réceptable des mouvements sociaux. Cette incapacité, la SFIO l’a vécu… on a mis 20 ans à reconstruire. »
    Nous avons perdu la bataille culturelle et idéologique.

    Hamon: « L’optimisme de la volonté »

    « Aujourd’hui bon nombre de compatriotes, alors que nous gouvernons, ce qui n’est pas neutre, n’éprouvent plus la République, ne font plus l’expérience de la République, mais font trop souvent l’expérience des inégalités, de la discrimination et de la relégation ».
    « La nécessité de rassembler toute la gauche ».
    « La gauche qui gouverne n’est pas sans responsabilité sur la situation qui est celle du pays et sur l’état de la République »
    « A force d’inégalités et de politiques publiques qui réduisent le périmètre de l’état, la République est en danger et nous nous préparons à une catastrophe démocratique. Cela m’avait valu des réactions courroucées. »
    « Ce qu’il faut, c’est une lutte acharnée contre les inégalités »
    « Cela appelle des engagements forts et pas seulement dans le long terme »
    « La France ça n’est pas l’Allemagne, ça n’est pas la Suède, ça n’est pas la Grèce: on ne démantèle pas, on ne diminue pas impunément le périmètre de l’Etat sans que cela ait des conséquences sur la promesse républicaine de Liberté, d’égalité et de fraternité »
    « Il nous faut trancher des débats. Et chacun devra prendre ses responsabilités. Et nous savons le jeu qui sera celui des médias de la spectacularisation de nos débats, de les réduire ou de les raccourcir à tel ou tel enjeu de pouvoir, c’est une figure imposée de chaque congrès. Libre à nous de jouer avec ou d’en faire autre chose ».
    « Et moi je prendrai mes responsabiilités pour que ces débats qui ont eu lieu dans le gouvernement, qui ont lieu au sein de notre groupe à l’Assemblée Nationale et au Sénat, ces débats qui ont lieu dans notre parti, pour que ces débats puissent être démocratiquement tranchés par les militants socialistes »
    « Il faudra revoir certains choix et certains arbitrages économiques et financiers ».

    Karine Berger : cohérence socialiste

    « Diviser par 2 la fiscalité sur la distribution d’actions gratuites ç’est-à-dire celles qui sont essentiellement distribuées aux cadres dirigeants des entreprises du CAC40: je voudrais savoir qui dans cette salle aurait voté l’article 34 à 2h du matin sur cette proposition, qui s’inscrit en décalage à un certain nombre d’engagements que nous avons pris lors de la campagne présidentielle »
    « Nous sommes en responsabilité dans ce pays, mais la responsabilité est-ce de respecter les engagements que nous avions pris auprès des militants puis des citoyens ou est-ce d’être fidèle à notre gouvernement, y compris quand certaines des décisions sont en décalage avec ces engagements: c’est cette question que nous voulons porter dans ce congrès ».
    « Au travers de cet article 34 on distribue 200 millions d’euros à des personnes qui ont déjà des revenus très confortables et dans le même temps on essaye de construire un plan de reconstruction des quartiers de notre pays avec un fonds d’investissement qui se limite à 50 millions d’euros »

    Jean-Marc Germain:

    « Nous devons démontrer que nous sommes capables d’être un parti de gouvernement, mais au final d’être un parti au gouvernement »

    Liêm Hoang-Ngoc: Socialistes affligés

    « Notre contribution montre deux regrets:
    Premier regret : que le choix d’un seul – le Président – puisse s’imposer à tous
    Deuxième regret : ce choix en plus n’est ni juste ni efficace »
    « 85% des profits sont distribués en dividende »
    « 42 milliards d’euros pour les entreprises d’un coté. 50 milliards en moins pour les collectivités, pour la protection sociale et pour les services de l’Etat de l’autre. »
    « Nous ne devons pas céder à la doctrine de Berlin: L’État est le problème et la baisse des salaires la solution »
    « La liberté d’expression ne doit pas s’arrêter à la porte du Parti Socialiste »

    Gérard Filoche:

    « Si nous ne voulons pas que notre Parti soit balayé par nos électeurs, ou au moins par leur abstention, ne pas connaitre le triste sort du Pasok »
    « Nous sommes mal à l’aise quand Macron dit à Las Vegas aux jeunes « devenez milliardaires » et quand il dit à ces jeunes à Paris « prenez l’autocar puisque vous ne pouvez pas vous payer le train »
    « Est-ce que c’est le moment quand on a 40 000 emplois de moins le mois dernier de faciliter le licenciement. Ce n’est ni la tradition du socialisme ni son avenir »
    « Chaque fois qu’on dérégule, le chômage augmente ».
    « C’est le droit DU travail qui augmente le droit AU travail ».
    « Comment peut-on vouloir faire l’unité nationale quand on n’arrive pas à faire l’unité des socialistes au gouvernement, à fédérer la gauche dans le pays. »
    « Sarkozy va chercher son argent au Qatar puis revient en France taper sur les intégristes. »
    « Ce qui peut permettre de faire reculer la dette, c’est pas dépenser moins, c’est dépenser plus. »
    « Junker, pendant 30 ans il était à la tête du Luxembourg. 2400 milliards d’euros ont disparu, blanchis au Luxembourg. 340 multinationales dont 58 entreprises françaises. Donc il y a eu près de 200 milliards. Donc pourquoi on va toucher à la Sécurité sociale, pourquoi on va toucher aux collectivités territoriales, pourquoi on va enlever de l’argent dans les communes, dans les départements, si on peut aller le chercher chez ces tricheurs, qui ont pris de l’argent et qui ont été les blanchir au Luxembourg et ça, c’est l’argent de notre République. Il y a 80 milliards de fraude fiscale, il y a 600 milliards dans les paradis fiscaux. Les 500 premières familles ont 440 milliards, 1 fois et demi le budget de l’Etat. »
    « Vous voulez des équilibres budgétaires, vous voulez faire plaisir à Merkel, j’y arriverai: embauchons les inspecteurs des impôts nécessaires, menons la lutte contre la fraude fiscale… Mais pour cela il faut s’opposer à l’oligarchie. Comme en Grèce. C’est par ce bout-là que l’on peut redistribuer les richesses. Remobiliser le peuple. »

  37. JEAN
    Posted 8 février 2015 at 5:18 | Permalien

    A propos de « LUC »

    Ce que ne nous dit jamais « LUC » c’est que ce sont ses amis, les corrompus de droite & autres « libéraux » de tout poil, qui pillent les économies, détournent l’argent public, vide les caisses des Etats et paupérisent les populations. Ce sont eux, les amis idéologiques de  » Luc  » qui s’en mettent plein dans les poches et « profitent » sur le dos, la souffrance et la sueur des citoyennes et des citoyens.

    C’est le système idéologique funeste et radicalisé des amis de  » LUC  » qui nous a amené dans cette impasse européenne où le néolibéralisme fait sa loi contre les populations européennes. Tout cela,  » LUC » se garde bien de nous le dire.

    Toute cette maffia, tous ces amis de  » LUC » toute cette corruption à la tête des Etats & des banques,  » LUC » s’en moque. Comme pour l’ancien voyou de la V° république, Nicolas Sarkozy et ses détournements d’argent public, il s’imagine  » comme d’habitude, que ça ne se verra pas « .

    N’est-il pas étonnant que le principal voyou dans cette histoire greco-européenne, ce soit précisément un banquier, M.Mario Draghi. L’homme qui a trafiqué voici plusieurs années, les comptes de la Grèce pour la faire entrer de force dans le club de l’ Euro et qui maintenant s’arroge des droits impériaux sur les populations européennes en général et les populations grecques en particulier ?

    Conflit d’intérêt ? Combien l’escroc a t-il touché à l’époque ? combien de millions d’euros de commission a t-il touché hier pour maquiller les comptes de la Grèce et combien le paye t-on aujourd’hui pour ruiner les citoyennes et les citoyens grecs ?

    Il est temps d’en finir avec les assassins de la démocratie comme Mario Draghi & consorts, comme cet ancien Premier ministre du Luxembourg, M. Junker qui autorisait hier des dizaines de multinationales à s’affranchir des législations fiscales des pays membres de l’UE et qui aujourd’hui proclame la dictature néolibérale :

    J.C Junker : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

    En finir avec ces sombres crétins, c’est aussi en finir avec les mensonges de « LUC ». Finissons en avec tous les crétins qui nous gouvernent en Europe et à la BCE. Oui, Nous Pouvons !

  38. JEAN
    Posted 8 février 2015 at 7:39 | Permalien

    A LIRE : Article de  » LA TRIBUNE  » :

    Pourquoi la Grèce est déjà en position de force par Romaric Godin :

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150202trib8cbf2dbf0/pourquoi-la-grece-est-deja-en-position-de-force.html

  39. bugsy
    Posted 8 février 2015 at 12:21 | Permalien

    @28 Triste nouvelle. Jeudi je rendrai hommage à celui qui fut l’un de mes formateurs, mon camarade.

  40. Posted 8 février 2015 at 12:34 | Permalien

    Il faut qu’ils paient

    Publié le 6 Février 2015

    Le f-haine s’affiche bas les masques

    Les masques tombent : le f-haine si prompt à se parer de toutes les sources lumineuses qui traînent pour s’éclairer la façade garde dans l’ombre ce qui dans sa nature en fait le troisième coté du triangle enfermement des peuples.

    Comme l’UMP et ses satellites, comme le PS et les siens, dès que parlent les banques, dès que le capital donne le « la », dès qu’il faut s’en prendre aux peuples, ils chantent en chœur : « il faut qu’ils paient »

    La déclaration de la direction du f-haine que le Figaro reproduit avec une gourmandise non dissimulée montre s’il était besoin où ces chevaux léger du capital ont leurs écuries :

    « La Grèce a le « devoir éthique » de rembourser sa dette, a estimé aujourd’hui le FN qui juge « irresponsable » les propositions d’annulation de 50% de la dette publique grecque mais se dit favorable à un « éventuel moratoire » avec un rééchelonnement.

    « Si le Front national, qui ne partage pas le programme politique de Syriza, est favorable à un éventuel moratoire sur la dette avec un rééchelonnement de la durée et des intérêts pour permettre un nouveau départ à la Grèce et ainsi éviter une crise humanitaire, en revanche une dette est une dette ».

    Vous ne pensez quand même pas que le parti fondé par d’anciens SS et collabos va aller demander aux héritiers du Reich de payer leur dette à la Grèce et de rendre le fruit de leurs pillages ? S’il fallait réparer les actes de l’occupant, les faits, imprescriptibles, pourraient par ricochet ternir le blason de quelques-uns des piliers du parti du racisme, de l’anti-judaïsme et de l’anticommunisme en France.

    En plus comment imaginer qu’un parti de notaires, d’avocats et de patron irait faire du mal aux banques qu’ils ont vocation à défendre ?

    « Ne pas rembourser le principal de sa dette est un risque de réputation inacceptable et rembourser est un devoir éthique pour un « état de droit ». La dette grecque devient alors une question de politique étrangère », écrit dans un communiqué le FN, dont la présidente Marine Le Pen avait salué la victoire de Syriza comme une « gifle démocratique monstrueuse » administrée à « l’Union européenne ».

    Noter le style où le racisme perle sous chaque mot :

    « Une annulation de la dette publique de 50% comme proposée au gouvernement grec par Matthieu Pigasse, le banquier-conseil de Lazard (conseil du gouvernement grec sur la dette, Ndlr) ou autre Barack Obama, est irresponsable. Cet effacement d’environ 100 milliards d’euros de créances dont 23 pour la France, équivaudrait à un défaut partiel qui mettrait le feu au poudre des finances publiques européennes », poursuit le parti de Marine Le Pen.

    « De même, la solution financière grecque, de substitution d’obligations anciennes par des nouvelles, est inepte car elle correspond à une dette perpétuelle sur le dos du peuple », juge le f-haine

    C’est ce qui s’appelle un soutien ferme et sans faille à la troïka, donc à l’UE et la BCE que pourtant ils disent combattre.

    C’est ainsi que les masques tombent,

  41. JEAN
    Posted 9 février 2015 at 1:02 | Permalien

    Article à lire :

     » SwissLeaks : révélations sur un gigantesque système de fraude fiscale  » par Mathieu Deslande

    Rue 89 : http://rue89.nouvelobs.com/2015/02/08/swiisleaks-revelations-gigantesque-systeme-fraude-fiscale-257583

  42. JEAN
    Posted 9 février 2015 at 1:06 | Permalien

    Article à lire :

     » Gad Elmaleh, Jacques Dessange, Arlette Ricci : trois visages de la fraude fiscale  » /LeMonde

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/02/08/gad-elmaleh-jacques-dessange-arlette-ricci-trois-visages-de-la-fraude-fiscale_4569764_3234.html

  43. Posted 9 février 2015 at 19:54 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    En complément de ce qu’a écrit notre camarade Gérard Filoche, je vous invite à lire l’article intitulé « Malgré la pression, Tsipras ne recule pas », disponible à l’adresse suivante : http://www.okeanews.fr/20150208-malgre-la-pression-tsipras-ne-recule-pas
    Solidairement.

  44. Posted 10 février 2015 at 12:19 | Permalien

    l’hommage de Serge marquis à son père :
    http://blogs.mediapart.fr/blog/serge-marquis/090215/gilbert-marquis-mon-pere

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