Le comble de l’anti socialisme : aidez les patrons à virer abusivement au plus bas prix, et forcer les jeunes à 3 CDD au lieu de 2

 

L’homme qui se paie un Falcon pour quitter le congrès de son parti et emmener ses enfants de Poitiers à Berlin pour 17 000 euros à un match de foot, ne recule plus devant rien : le voilà qui facilite les licenciements abusifs, sans cause réelle et sérieuse, boursiers, de façon à ce qu’ils coutent le moins cher possible aux patrons.

 

Et le candidat qui promettait de donner priorité à la jeunesse, la donne en effet : les jeunes auront le droit de faire trois CDD de suite au lieu de deux !

 

Tout cela facilitera précarité et chômage de masse : qui facilite les licenciements augmente le nombre de chômeurs mécaniquement, c’est vérifié avec certitude depuis trente ans. Qui assouplit les CDD fait reculer le CDI.

 

Avec Macron dont l’article 103 de son projet de loi scélérat prévoit que si un plan social est invalidé par les tribunaux, « cela n’a aucune incidence pour les salariés qui ne sont ni réintégrés ni indemnisés », on a une attaque brutale contre la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, contre la charte européenne des droits humains de 1999, contre la convention OIT n° 158. Car la protection des droits de l’homme prévoit que face à un licenciement, le salarié doit être informé du motif de son licenciement, avoir la capacité de se défendre, et pouvoir effectuer un recours afin d’obtenir réparation.

 

Le droit des humains doit prévaloir sur l’économie, et non pas l’inverse, cela fait un siècle qu’existe pour cela un Code du travail.

La délinquance patronale qui s’exerce le plus souvent par des licenciements abusifs et à la suite d’heures supplémentaires massives impayées, a désormais de beaux jours devant elle : elle est protégée par des barèmes, les juges ne pourront plus la sanctionner à la hauteur de la félonie commise et de la détresse qu’elle provoque sur les salariés ainsi jetés à la rue.

 

Valls et Macron ont épousé le point de vue du Medef : dans un licenciement, c’est le licencieur qu’il convient de protéger et non plus la victime. Ils choisissent de faciliter la débauche plutôt que l’embauche.

 

Et tout cela pour rien, c’est à dire seulement pour épouser le camp des patrons contre celui des salariés car chacun sait pertinemment que cela ne créera aucun emploi.

 

Il y a des limites à l’antisocialisme, à l’anti gauche, à la trahison des valeurs, à la provocation et à la soumission libérale, mais là Valls et ceux qui le cornaquent, les franchissent.

 

Ceux là même qui faisaient mine d’appeler à faire reculer la précarité, qui prétendaient, il y a encore deux ans, lors de l’ANI, puis de la loi Sapin du 14 juin, faire reculer les CDD courts, moyens et longs, en les taxant… et qui l’ont fait si mal que le nombre de CDD a explosé… les voilà qui choisissent maintenant de multiplier les CDD comme des petits pains ! Carrément !

 

Jeunes l’heure du CDI recule encore : les patrons vous faisaient marner – exprès – en CDD… là un champ supplémentaire s’offre à eux et votre précarité peut être prolongée : trois CDD au lieu de deux.

 

31 Commentaires

  1. sans ressources
    Posted 10 juin 2015 at 12:13 | Permalien

    tant mieux, plus vite on retrouvera 1789, 1848, 1871, 1936 et 1968
    si les salariés tolèrent ça, ils sont bons pour être esclaves
    ni dieu ni maitre

  2. Gilbert Duroux
    Posted 10 juin 2015 at 13:23 | Permalien

    En d’autres temps, le parti dit socialiste aurait appelé à aller à ce rassemblement. Aujourd’hui, c’est lui qui en est la cause. C’est autrement plus grave que d’aller voir un match de balle au pied aux frais de la princesse !

    Des amendement à l’Assemblée criminalisent
    les occupants sans droit ni titre
    Rassemblement jeudi 11 juin,
    à partir de 13h, jusqu’à la fin des débats (dans l’après midi, ou dans la nuit), Place Édouard Hériot, M° Assemblée

    Les députés examinent jeudi après midi ou jeudi dans la nuit, une proposition de loi UMP adoptée par le Sénat, qui renforce la protection du domicile d’autrui. La rédaction de la proposition de loi, que le DAL et les associations de défense avaient jugé équilibré, et que le rapporteur de cette PPL à l’assemblée estimait également suffisante avait donc toute les chance d’être adoptée conforme.
    C’était sans compter sur quelques députés récalcitrants et répressifs, du coté de l’UMP, et de manière surprenante et plus inquiétante du cote du PS. Ainsi, les associations et les collectifs de défense ont découvert hier soir 2 amendements présentés par le député JY Lebouillonec, au nom du PS, particulièrement retords et menaçants pour les occupants sans droit ni titre en général :

    2 amendements présentés par le député Lebouillonec au nom du groupe PS, ainsi que d’autres amendements de députés UMP ont pour conséquences de punir à un an de prison et 15 000 euros d’amende :
    · les occupants de logements vacants, notamment les squatters,
    · les occupants sans droit ni titre, autorisés à rester, de manière occulte et dissimulée, par le propriétaire, contre par exemple rémunération non déclaré,
    · les sous locataires non déclarés par le locataire en titre,
    · les occupants à titre gratuit non reconnus par un titre d’occupation,
    · les occupants sans titre escroqués par de faux propriétaires,
    · tout les habitants de locaux et logements qui ne peuvent démontrer qu’ils sont installés avec le consentement du propriétaire, tomberont ainsi sous le coup de cette pénalisation et pourront de plus être expulsés sans jugement ….

    Ainsi ces amendements, ouvrent la voie à la pénalisation des occupants sans droit ni titre, dès lors par exemple que :
    · Le propriétaire personne morale, une société, prétend en faire un lieu d’activité, et présente quelques documents datés antérieurement à la” découverte “ des occupants qui se maintiennent de manière “occulte et dissimulée ».
    · Une personne morale ou physique, titulaire d’un bail signé avant d’avoir “découvert” l’occupation “occulte ou dissimulée”.
    · Le propriétaires prétend qu’il va en faire son domicile ou simplement sa résidence secondaire ;

    Ces députés ont trouvé un moyen commode d’éradiquer les squats et de fragiliser les personnes en situation de vulnérabilité, face à des bailleurs de mauvaise foi.

    Ils attaquent les sans logis qui occupent par nécessité des locaux et immeubles vacants en attendant d’être logés décemment, défendus par l’abbé Pierre avec détermination jusqu’à sa mort (notamment les squatters de la rue du Dragon ou les 1000 de Cachan), alors que selon la Fondation Abbé Pierre, la crise du logement s’aggrave de mois en mois, et que le nombre de logements vides progresse, et a atteint en 2014 le chiffre record de 2,64 millions.

    Ils attaquent les galériens du logement, les jeunes, les précaires, les personnes fragiles, qui occupent des logements vacants à cause de la crise, et pour ne pas rester sur le trottoir

    Ils s’attaquent aussi aux artistes , qui faute de locaux pour travailler occupent des espaces vacants. Les squats constituent de véritables pépinières d’artistes de renon.

    Cette proposition est du pain béni pour marchands de sommeil et bailleurs indélicats et cupides qui louent au noir des taudis. Ils pourront ainsi faire chanter les victimes, en les menaçant de les dénoncer à la police …

    Nous alertons les députés et le gouvernement sur les effets désastreux de ces propositions.

    Or le dispositif actuel, malgré ce que prétendent les auteurs de ces amendements protège très efficacement le domicile d’autrui : L’article 38 de la loi DALO combiné avec l’actuel article 226-4 du code pénal protège tout à fait efficacement le domicile d’autrui, y compris sa résidence secondaire (dès lors qu’elle est garni de meuble et un minimum habitée périodiquement).
    Des militantEs de Bordeaux en ont fait les frais injustement (voire ci dessous un exemple très récent de pénalisation) …

    Amendements déposés mardi soir par le député lebouillonec
    Amendement n°14
    Amendement n°15

    236-4 du code pénal : “L’introduction dans le domicile d’autrui à l’aide de manœuvres, menaces, voies de fait ou contrainte, hors les cas où la loi le permet, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.
    Le maintien ”occulte ou dissimulé” dans le domicile d’autrui ”ou dans tout autre lieu d’habitation réclamé légitimement comme domicile” à la suite de l’introduction mentionnée au premier alinéa, hors les cas où la loi le permet, est puni des mêmes peines.”

    On notera aussi que l’exposé des motifs de ces amendements ne mesure pas leurs conséquences et leur véritable portée.

  3. Gaudun Regis
    Posted 10 juin 2015 at 16:01 | Permalien

    ça pour du changement on est gâté la politique que SARKOZY n’aurait jamais osé faire de peur de mettre la France dans la rue comme en 1995 , la « gauche » l’a faite .
    J’espère que les syndicats et les Français ne vont pas laisser faire ça .
    surtout que la loi Macron va passer avec le 49/3 .

  4. FUNK
    Posted 10 juin 2015 at 20:42 | Permalien

    Respect d’une certaine éthique ???  » Je veux que la prochaine présidence soit celle de l’impartialité de l’état, de l’intégrité des élus et du respect des contre-pouvoirs »
    Si Valls n’est pas démis immédiatement alors il faut réintégrer Cahuzac, Thévenoud, Guérini et tous les autres!!!!Et qu’enfin Hollande nous montre son véritable visage !!! Nous attendons !!!

  5. Gilbert Duroux
    Posted 11 juin 2015 at 4:19 | Permalien

    À propos de la dernière saloperie des socialistes, la barémisation et le plafonnement de la réparation des licenciements abusifs, voici la réaction du Syndicat des avocats de France, sous la forme d’un communiqué de presse et d’un argumentaire :
    http://0602.nccdn.net//000/000/0d7/d67/SAFCQE_150610_REPARATION_LICENCIEMENTS_ABUSIFS.pdf

    http://0602.nccdn.net//000/000/0d7/d66/SAF-NOTE-ARGUM_150610_REPARATION_LICENCIEMENTS_ABUSIFS.pdf

  6. step
    Posted 11 juin 2015 at 11:29 | Permalien

    bien. Todd avait raison sur la vrai nature inégalitaire du PS et ça se voit désormais clairement dans les actes de leurs dirigeants.

  7. Gilbert Duroux
    Posted 11 juin 2015 at 14:08 | Permalien

    Comment le dire en deux mots, comme Didier Porte (dans un tweet) ?
    Didier Porte : Je récapitule : Donc, les salaires délirants des grands patrons ne seront pas plafonnés mais les indemnités prudhommales, si? Allez le barça!

  8. Mohamed
    Posted 11 juin 2015 at 16:45 | Permalien

    Il me semble que le gouvernement va inverser la courbe de l’emploi! précarisation généraliser! Merci au gouvernement Macron-Valls-Hollande! Plus libéral tu meurt!
    Casse du CDI, destruction de l’Etat providence! aux prochaines élections je vais m’en souvenir!
    Mais le gouvernement pense que les français vont voter pour lui au prochaines élections? mais si c’est cela que ce gouvernement croit, et bien il se trompe! Il restera dans l’histoire ressente comme l’un ou le plus libéral de ces dernières années!
    Macron-Valls-Hollande où la république des copains et des coquins! Agnès Saal-Manuel Valls-Mathieu Gallet!

  9. Henri
    Posted 11 juin 2015 at 20:17 | Permalien

    Quelle naïveté (ou inconscience) chez tous ces militants qui ont soutenu la motion A car, comme vous l’écrivez « Tout juste votée, cette motion est aussitôt oubliée. » Et aucun de ces votants ne regrettera son vote, persuadé d’avoir soutenu un vrai gouvernement de gauche. Ce gouvernement est à désespérer, mais les militants du ps aussi, et ça c’est encore plus grave car il s’agit de gens qui le matin se lèvent pour aller bosser, et qui au final votent contre leurs intérêts.

  10. Greg
    Posted 12 juin 2015 at 0:43 | Permalien

    Valls a le culot de dire qu’il remboursera les 2500 euros de frais de déplacement de ses gosses alors que son périple à Berlin a couté bien plus cher. En plus, il se fout carrément de la gueule du monde ce mec.
    Et Platini qui le protège. Celui là même qui demandait aux brésiliens de se calmer le temps de la coupe du monde de peur que les heurts sociaux empêchent le bon déroulement d’une pompe à fric.
    Deux carriéristes!

  11. Gilbert Duroux
    Posted 12 juin 2015 at 3:38 | Permalien

    Un petit cadeau des auteurs des Nouveaux chiens de garde, qui régulièrement passent la benne à ordures médiatiques. Le dernier épandage est consacré au « trop grand nombre de jours fériés » :
    http://nada-info.fr/site/?p=324

  12. Dim
    Posted 12 juin 2015 at 11:15 | Permalien

    @ Gerard Filoche

    A quoi bon toutes ces critiques contre ceux qui mènent cette politique de droite si c’est pour nous appeler à les réélire la prochaine fois ?

  13. Posted 12 juin 2015 at 13:41 | Permalien

    toi tu veux voter UMP FN c’est ça ?

  14. camille
    Posted 12 juin 2015 at 18:23 | Permalien

    Je t’aime bien Gérard, mais tant que des gens comme toi seront dans la même structure, le PS, ils pourront faire ce qu’ils font.
    Le PS a encore des vieux militants honnêtes, une survivance affective mais pour le qualifier c’est devenu court : extrémisme en cravate.
    Alors le caractère de prédation sans limite et de racisme social qui caractérisent le PS et l’UMP ou le racisme ethnique du FN, à ce stade, ça finit par ne plus faire beaucoup de différence. Et ce n’est pas le FDG, étriqué et sectaire, qui va sauver la mise.
    Là où je vis le PS est presque mort, de 24 à 2 voix c’est dire. Les villages autour idem.
    La sortie est partagée dans les têtes c’est un CNR réel. Ça veut dire une alliance modifiée qui permet en plus de faire baisser le FN.
    Tu n’y es pas prêt, je m’en doute.
    Bonne chance au PS, en espérant que tu couperas les ponts avant d’être trop identifié à lui avec ou sans tes saines colères.
    Tu sais, le pays est dans une sécession calme et la population plutôt raisonnable, à toi de réfléchir.

  15. Posted 12 juin 2015 at 20:33 | Permalien

    ca y est les fachos pro ump et FN se repandent ici : acourte

    qu’ils sachent qu’ils seront virés

  16. Posted 12 juin 2015 at 20:35 | Permalien

    mais non, les 6 a 9 millions d’électeurs PS n’ont pas de cravates,
    ton mépris pour la réalité su salariat est insupportable,
    s’il n’y avait pas eu de « socialistes contre le NON » en 2005, le « non » n’aurait pas gagné

  17. Posted 12 juin 2015 at 23:02 | Permalien

    unite podemos PSOE

  18. Posted 12 juin 2015 at 23:09 | Permalien

    Gérard Filoche au chevet de Prémontré

    « Dans le Macron, tout est mauvais. » Il en a fait son adage, parce que selon lui « c’est Macron qui dirige la France ». Le socialiste Gérard Filoche a tiré à boulets rouges sur la loi du ministre de l’Économie jeudi à Prémontré. Invité par l’UD CGT santé, ce membre du bureau national du PS a décortiqué les 106 articles en question, avec la précision de l’ancien inspecteur du travail, qu’il a longtemps été. « Mise à mort du code du travail », « anglosaxonisation des rapports au travail » et « victoire de l’économie sur le travail », il n’a pas mâché ses mots. Gérard Filoche sort par exemple du congrès des socialistes de Poitiers, avec le sentiment de s’être fait promener, voire poignardé dans le dos par les nouvelles annonces de la semaine autour de la loi Macron. « C’est un coup de force supplémentaire, dit-il. Ils ont joué à rouler le congrès, puisqu’ils ont dit qu’il n’y aurait pas de loi Macron 2, et qu’ils ne toucheraient pas au CDI. Mais s’il faut trois CDD pour être embauché, et qu’on facilite le licenciement, c’est un changement total de l’approche des contrats. » Concernant l’hôpital de Prémontré, il se veut presque fataliste. « L’objectif de Marisol Touraine, c’est 22 000 emplois en moins, elle ne l’a jamais démenti. Alors qu’il y a 6 millions de chômeurs. On est fou ! »

  19. camille
    Posted 12 juin 2015 at 23:57 | Permalien

    Gérard, j’ai un salaire, faible, j’ai été au PS puis au PG, donc stp, essaie de répondre. Ca peut être rugueux sans être du slogan vide.

    1 J’ai séparé les uns des autres dans mes lignes. Donc argument à côté.

    2 Il n’y a pas 6 ou 9 millions de personnes liées avec le PS en tant que structure. En dehors des « métropoles » et de leur couronne aisée, les pourcentages de vote ps sont devenues très faibles. C’est à dire là où vit l’immense majorité des classes populaires c’est une sécession radicale mais dans le calme qui a lieu et le PS est l’adversaire alors essaie de le comprendre au lieu de hurler que « c’est pas bien ».
    Et considérer le PS comme extrémiste ce n’est pas adhérer au FN à l’UMP ou aux martiens. Tu fais des décryptage hors pairs pour le monde du travail alors arrête de fermer ton esprit par peur et essaie de saisir ce qui se passe car tu es dans un bateau qui va mal finir.

    3 Quant au non de 2005, enlève les gens de droite ou enlève ceux de gauche (même si c’est 1/3 2/3) le non perdait. Ton argument ne convainc que les hémiplégiques ou les borgnes.

    4 Gérard, nous entrons par cran dans une vraie guerre, économique contre les populations ici et partiellement militarisée envers des pays entiers, les BRICS. Regarde les choix de politique extérieures de ce gouvernement, elles sont le pendant de sa politique intérieure.

    Relis Blum, relis Mayer, il ne disent rien d’autre, il fallait faire scission, ils ont regretté trop tard. Reste à gauche, ne va pas au FDG mais sors de ce piège.

  20. Posted 13 juin 2015 at 9:04 | Permalien

    70 % des électeurs socialistes sont fideles depuis des decennies, et là ils s’abstiennent, ils ne vont pas voter ailleurs, ils s’abstiennent

    bien sur que notre campagne celle du trio socialiste Dolez genereux Filoche appellant au « non socialiste » en 2005 a fait basculer une grande partie de voix socialistes pour le « non », il fallait que des socialistes parlent aux socialistes pour y parvenir, personne ne pouvait le faire sans ça, sans nous

    ceux qui a gauche cassent du PS toute la journée n »attirent pas ces électeurs socialistes, au contraire

    seule une bataille unitaire peut réussir là ou les insultes anti socialistes primaires échouent

    Syriza a tout le temps été unitaire, constructif, positif, de l’anti Melenchon

    Podemos s’allie au PSOE c’est normal il faut l’unite de la gauche, en France comme à Madrid, Barcelone, et au Portugal

  21. camille
    Posted 14 juin 2015 at 1:19 | Permalien

    1) SYRIZA s’est allié avec l’ANEL (droite indépendante), pas à PODAMI (ce que voulaient les adversaires européens de Tsipras) ni évidemment le PASOK qu’ils rejettent totalement comme des traîtres. C’est explicite et dit publiquement.

    2) SYRIZA a fait ce que font les populations écrasées de l’extérieur et de l’intérieur qui posent une hiérarchie, ce qu’avaient fait la Résistance et la France libre : la libération en 1er. Je ne parle pas en creux d’alliance avec le FN, on peut raisonner sans gros sabots.

    3) Tu as fait campagne pour le non mais localement moi j’ai vu Mélenchon que tu zappes (avec Bové, Billard et Nikonoff notamment). Franchement quel intérêt ce genre de bidouilles que tu me fais…

    4) Bien sûr que le FDG n’attire pas, pas plus que le NPA. Je t’ai dit exactement la même chose, évite moi ces réponses qui ne sont pas un échange Gérard. Pour toi, hop une seule analyse : ils attendent une unité intégrant le PS ou un PS retrouvé.
    Le rejet est en bloc.
    Une des raisons c’est que le FDG prônait une union avec un PS soumis à l’attraction du FDG ou une logique d’union de la gauche (Y ‘en a d’autres des raisons et pas légères parce que côté enfermement ça se pose là aussi).
    Le rejet est patent. Ça pourrait porter un nom, une sécession avec l’ensemble des forces politiques en place, dit autrement une crise de régime.
    Mais même ça c’est trop court. Cette conjonction de crises globales percutant le pays de l’extérieur et de l’intérieur génère un effondrement de l’ensemble et c’est pour ça que ce qui ressort vient du plus profond, mêle anthropologique, historique dense, symbolique. Le réflexe gaullien est logique, il nous fait puiser dans un mythe, le plus récent, le plus sensible.
    Du FDG, au FN en passant par l’UMP et le PS tous l’ont ressenti et l’utilisent mais aucun n’est en phase.

  22. Posted 14 juin 2015 at 11:20 | Permalien

    revises ton histoire, enleves tes oeilleres
    pour ce qui est de 2005 nous avons fait avec le trio socialiste Dolez Genereux Filoche la seule campagne « pour un non socialiste », 80 meetings, 20 regions, 36 000 dans les meetings du 29 mars au 29 mai
    melenchon c’était « pour moi c’est non »
    emmanuelli « cette fois c’est non »

    Syriza a regroupe 19 groupes, et a toujours ete unitaire
    21 deputes du Pasok ont été exclus en 2011 par le pasok, rejoignant Syriza, enmenant la majorité de l’electorat pasok
    Syriza n’est pas podemos, et podemos ce n’est pas « que la troika aille se faire voir » au portugal ( 1, 7 millions de manifestants en 2013, soit 11 millions chez nous)

    Podemos s’allie avec le PSOE, normal

    en france l’electorat socialiste s’abstient mais ne va pas voter ailleurs, il faut dire que, s’il en avait envie, les anti socialistes primaires bornés le repoussent chaque jour

  23. camille
    Posted 14 juin 2015 at 13:22 | Permalien

    Gérard… où tu vas comme ça ?

    1) Ok c’est la campagne du « pour un non socialiste ». Et alors ? Localement dans mon département ce n’est pas elle que j’ai vu au meeting principal où étaient de nombreux socialistes. Et honnêtement on s’en fiche, tout le monde a travaillé, vous et les autres.
    Un être raisonnable se fiche de ces histoires de boutiques du genre « c’est moi qui ait fait basculer les socialistes! – non c’est moi! ».
    Vous avez des problèmes de personnes c’est connu, bon on s’en fiche…

    2) Tu n’as pas répondu au type d’alliance choisi en Grèce. Tu me récites que c’est unitaire. Et alors ? Oui je n’ai pas dit le contraire, je te dis autre chose, c’est unitaire contre le PASOK le PS de Grèce.
    Tu me dis que c’est en partie un transfert du PASOK. Oui je sais et alors ? Aurais tu oublié que le PS a perdu le courant Chevènement, puis une partie de gauche et de ses écolos (utopia partiellement) en 2008, puis là un autre bout de gauche depuis quelque jours (LAFORGE n’est qu’un des noms). La majorité étriquée qui vient de gagner se fait des à peine 70 000 votants et exprime la même dérive que le PASOK.
    C’est ce qu’on appelle une nécrose. Des bouts en moins et l’électorat fait le même mouvement.
    Tu serais en Grèce tu ne pourrais pas tenir ce genre d’acrobaties de langage.
    En Espagne c’est différent, tout à fait. Ils verront par eux même le résultat, puisque les stratégies sont différentes.
    D’ailleurs en Grèce, nul ne sait le jeu de SYRIZA-ANEL, c’est des plus ambigüe. Donc je ne présage de rien.

    Gérard, tu réponds à des nuances dans les critiques par du binaire.
    Je ne prétends pas avoir la vérité mais tu n’arrives pas à dialoguer. Tu ne réponds pas à ce que j’avance mais sur des choses affectives dont je me fiche et sur des bouts que je ne conteste pas. Et tu finis en me disant en bloc tout est : « intolérable » ; « antisocialiste primaire » et à l’avenant.
    Où ça te mène de faire ça à part t’enfermer dans des certitudes ?
    Moi je veux bien mais j’ai l’impression de parler avec une personne qui n’écoute pas un seul argument et répond en mode mitrailleuse automatique.
    Maintenant tant pis, ma porte est ouverte, je verrai si tu réponds.

  24. Posted 14 juin 2015 at 19:41 | Permalien

    1) non on s’en fiche pas, on a travaillé fort en 2005 et sur des lignes politiques, pas sur du vent, Je ne sais quel est ton département, moi, j ai fait 20° régions sur 20 avec le trio socialiste

    2) non si Syriza avait fait comme le PG campagne contre le Pasok ils n’auraient pas gagné ! si comme le PG, ils avaient refusé de manifester contre l’ANI et appelé a manifester sur « du balai », (6 mars 6 mai 13) s’ils avaient refuse de faire campagne pour défendre les retraites (sept 13) affirmant que c’était foutu d ‘avance et appelant a manifester contre la TVA (1er decembre 13) s’ils avaient « oublié » de faire campagne active contre Macron pendant 6 mois, SYRIZA n’aurait pas gagné appui sur le mouvement social comme le PG et se serait réduit de 12 000 à 1200 comme le PG. il ne s’agit pas du tout de question de personne ni affective ni binaire mais d’une question politique fondamentale : front unique : unité ou non ! unité du salariat ou non – J’étais en Gréce et je pouvais tenir ce discours devant des dirigeants informés et cultives qui critiquent parfaitement le PG la dessus.

  25. camille
    Posted 14 juin 2015 at 23:10 | Permalien

    Non non, je ne me fiche pas de votre action je te l’ai écrit textuellement, je dis que vouloir ramener à son groupe le fruit d’une action large est un mode de raisonnement à bannir, quand bien même on a des griefs sérieux.

    Ensuite tu reviens encore sur le PG alors que je te parle de l’alliance en Grèce. Tu vois c’est parlant et donc tu n’as toujours pas répondu.

    Ces divergences te focalisent l’esprit mais quelle personne retiendrait ce genre de collier de perles hormis le petit nombre de gens très impliqués dans des partis et syndicats (c’est très respectable mais tu le sais nous sommes peu nombreux à être militants). Aucune chance que ça ait joué en profondeur dans l’incapacité à embrayer dans la population en dehors de la Présidentielle. Dans le nombre de militants du PG, possible mais, puisque je connais de l’intérieur, je constate que le turn over réel que j’ai vu sur plusieurs années est à 1OO% des cas dû à d’autres raisons.

    Par contre la sensation de guerre civile du côté « front », le caractère sectaire qui semble se dégager, la base sociologique très restreinte, fonction publique plutôt de classes moyennes supérieures, ouvriers syndiqués plutôt de la grande industrie et somme toute urbains (pas tous je sais, c’est la tendance lourde), les cantonne à puiser dans le même vivier que le PS et rester entièrement isolés de l’immense majorité des classes populaires qui vivent ailleurs.
    De même l’incapacité à donner une ligne claire sur l’Euro, le protectionnisme, le rapport à la Nation, l’adhésion plus que tout à l’UE, et même le refus de voir que 83, donc le choix de l’homme Mitterrand est perçu (à tort ou à raison concernant l’intéressé puisqu’on connait mieux par recoupements les principaux acteurs de la bascule) comme une rupture impardonnable… ça oui ça fait mal.

    Tu devrais écarter

  26. Posted 14 juin 2015 at 23:22 | Permalien

    je t’ai répondu et c’est la centième fois ici sur la Grèce
    je ne reviens pas vraiment sur le « PG » (???) mais surtout sur le front unique, question centrale niée et esquivée sans cesse et qui le tue…
    marc dolez, claude debons, jacques rigaudiat, n’ont eu de cesse de le dire, et aussi christian picquet de son cote
    la question du front unique n’est pas une question de happy few, mais la question théorique, politique pratique, centrale profonde qui concerne des millions d’electeurs, de militants, et qui taraude, et fait éclater le PG et le FDG comme hier la LCR et le NPA
    les différentes questions politiques que tu soulèves nous les avons selon nous toutes résolues, dans D&S mensuel depuis longtemps or elles n’oblitèrent pas cette question de stratégie centrale l’unité
    on s’en fout de la « suprématie » de notre groupe D&S ou d’un autre groupe, tout le monde compte et agit, c’est bon, nous respectons tout le monde à égalité
    mais cela n’a de sens que dans la perspective de l’unite qui est le moteur
    JLM a cru qu’une gauche devait l’emporter sur l’autre, au lieu de se battre pour l’unité de la gauche, l’erreur est majeure et fatale perdure et vous coule
    focaliser sur 83 est bete purement et simplement, depuis il y a eu les 35 h

  27. camille
    Posted 15 juin 2015 at 10:07 | Permalien

    Non tu n’as pas répondu et c’est logique : SYRIZA a fait alliance avec la DROITE.
    Toi tu nous parles d’alliance de GAUCHE.

    Désolé de te dire que tu peux reprendre tes posts, nulle part tu ne réponds sur ce point.
    C’est une logique de libération or toi tu es sur une logique où tout reste dans un cadre normal où la souveraineté est préservée.
    Erreur radicale qui te fait rester avec ceux qui ne sont plus que des valets.

    C’est ça qui nous sépare, tu te crois dans une crise classique alors qu’elle est aussi profonde et radicale que 1940.
    La situation a bien des différences mais les mécanisme de clivage transversaux sont visibles. Tu restes, tu gardes tes idées et pourtant tu te retrouves dans le même sac que les pillards. Il existe beaucoup de cas de ce type à l’époque, destin tragique.
    La peur d’une scission, grand cauchemar socialiste depuis les débuts fait marcher sur des chemins sombres.

    En clair Mélenchon est exactement comme toi, vous êtes persuadés que tout est resté normal quand la situation impose un changement de courte durée pour rétablir un cadre où la population peut choisir enfin son chemin.
    Tu sais, c’est depuis 2005 que ceci est en cours.

    Relis « A l’échelle humaine » de Blum, certains passages au début sont lumineux.

  28. Posted 15 juin 2015 at 11:21 | Permalien

    mais c’est absolument grotesque il n’y a aucune sorte « d’alliance » de syriza avec la droite, seulement un accord technique pour obtenir 2 députés qui votent !

    et comparer avec la guerre nazie de 40 n’a aucun sens non plus

    oui, je suis pour une alliance de gauche, un front unique, un mouvement commun, peu importe le nom, avec une dynamique qui mobilise des comites d’action, des collectifs partout, des podemos ou syriza ou « que la troïka aille se faire voir  » comme au portugal, une alchimie qui entraine partis et syndicats dans une dynamique unitaire sur un programme de transition au coeur de la gauche

  29. Posted 15 juin 2015 at 11:26 | Permalien

    Loi Macron : un doute « réel et sérieux » !

    A l’Assemblée, Dans la Presse

    de Philippe Noguès

    La loi Macron revient à l’Assemblée Nationale. Le gouvernement a d’ores et déjà clairement indiqué ses intentions : aucun compromis ne sera possible sur les points qui ont fait débat en première lecture ! Pour mieux se faire comprendre il y rajoutera même un certain nombre de mesures, présentées « en faveur des PME-TPE », qui limiteront notamment les indemnités des salariés licenciés sans cause réelle et sérieuse, et qui accentueront encore les orientations de cette loi de plus en plus fourre-tout, et de plus en plus libérale.

    Emmanuel Macron peut se rassurer, les responsables du Parti Socialiste, à commencer par le Premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, qui viennent de gagner le congrès en prenant un certain nombre d’engagements, comme par exemple, « l’opposition à une nouvelle extension du travail du dimanche » sont d’un silence assourdissant. Depuis le début du quinquennat, pas à pas, loi après loi, la transformation de la France est en marche, loin de celle que nous avions annoncée en 2012. « Mais si vous n’êtes pas d’accord, pas de problème : nous avons le 49.3 ! »

    Cette « loi cadre » de la politique du gouvernement n’aura sans doute aucun impact sur l’emploi, c’est du moins ce que confirme la plupart des avis autorisés, mais elle va, et c’est évidemment son objectif principal, continuer à imprégner les esprits et accentuer encore le brouillage idéologique pour mieux tourner le dos à tous les combats et acquis sociaux du XXème siècle.

    Tout le monde est pourtant d’accord : développer une politique économique ayant pour objectif la croissance, l’activité et l’emploi est le rôle de tout gouvernement, même s’il doit se poser parallèlement la question du type de croissance souhaitée et souhaitable.

    Mais vouloir, pour atteindre ces objectifs et sous prétexte de faire sauter des verrous et de lutter contre les « conservatismes », mélanger dans un même texte des mesures concernant les professions réglementées, les transports par autocars, les concessions autoroutières, le permis de conduire – et j’en passe -, remettre en question dans le même temps le repos dominical, le rôle des prudhommes, des pans entiers du code du travail ou celui de l’environnement, tout cela ne peut créer qu’un sentiment de flou, d’incertitudes, d’inquiétudes, et, au final, un doute « réel et sérieux » sur l’objectif de ce projet de loi.

    Je suis indigné qu’un gouvernement, issu des rangs du Parti Socialiste, mène et prolonge aujourd’hui cette politique d’adaptation de notre pays aux normes du néo-libéralisme ambiant. En renonçant définitivement à la mise en place d’une politique économique alternative, en capitulant devant les injonctions du patronat, sans contreparties, sans résultats, sans bénéfices pour les classes moyennes et populaires, c’est l’avenir même de notre modèle social et de notre pacte républicain que nous hypothéquons. Ne l’oublions pas, les lois votées aujourd’hui seront aussi celles de demain, même quand la crise sera passée !

    D’ailleurs, si nous devions finir de nous convaincre de l’origine idéologique de cette loi, il suffit de regarder vers Bruxelles. Où l’on voit, comme par hasard, ressurgir la menace d’une directive européenne pour protéger « le secret des affaires » contre le droit à la liberté d’information… que le ministre de l’Economie français, Emmanuel Macron, aurait bien voulu voir inscrit dans son texte en janvier dernier.

    Je suis socialiste, je le reste, et si l’occasion m’en est donnée, je voterai contre cette loi.

    philippe nogues depute du morbihan

  30. camille
    Posted 15 juin 2015 at 18:24 | Permalien

    1 Ta réponse sur ANEL (droite indépendante)

    Tu as raison, oui oui oui… juste un accord technique pour avoir 2 députés :

    ANEL :
    - Ministre de la Défense (ministère régalien je te signale) : Panos KAMMENOS
    - Ministre adjoint pour la Macédoine et la Thrace : Maria KOLLIA-TSAROUCHA (dépend du Ministère de l’Intérieur)
    - Ministre Adjoint du développement agricole : Panagiotis SGOURIDIS
    - Ministère d’Etat pour la coordination des opérations gouvernementales : Terence QUICK (un nom pareil ça fait moyennement Zorba le grec)

    Toi Gérard tu étais au moins « œil de lynx » chez les scouts.

    2 Ta réponse sur 1940

    Je te parle de mécanismes identiques pas d’un copié collé.

    D’abord, en 2008 (vote la main dans la main PS et UMP), on nous refilé le texte de 2005 bricolé pour être illisible. On pourrait parler de haute trahison mais plus simplement c’est une sortie de la démocratie. Depuis ils n’ont plus réussi à revenir. Ceci dit, lorsqu’on connait un peu l’histoire de a construction européenne au XXème siècle, elle a peu à voir avec la démocratie dès ses débuts.

    Ensuite, sur les 4 points qui font un Etat il ne te reste rien car les décisions ne peuvent concerner que des marges ou la forme, mais la ligne générale, non :
    justice, législation, monnaie et défense (décision de faire la guerre), nous n’avons plus la main. Ils ne subissent pas,un grand nombre sont en accord.
    Cela s’appelle une occupation avec des gouverneurs locaux. Grand classique dans l’histoire.

    Donc population mise hors jeu et Etat vidé de sa substance grâce aux élus.

    A cela tu ajoutes :
    Des partis de gouvernements assis sur moins de 25% et en chute libre côté militance. Des politiques identiques sur le fond par les détails je sais. Pour exemple la libéralisation a été menée de manière continue depuis le milieu 80, mais de manière nette ce fut plus sous l’impulsion du PS. Le triptyque français CAMDESSUS, DELORS CHAVRANSKY étant les concepteurs de la mondialisation actuelle et non les américains.
    Des personnalités qui changent aisément de partis ou de camp en 2007. La multiplication des affaires de corruption de deux côtés.
    Une politique mêlant par exemple baisse des salaires et blocage des loyers ça ne te rappelle rien… 1935. Une hystérisation gauche droite sur des thèmes sociétaux mais un accord sur l’Euro, l’UE, l’OTAN et la politique extérieure belliciste alors que les partis bien qu’en cours d’homogénéisation restent divisés.

    Si ça ne suffit pas. Je ne dis pas que nous auront de nouveaux DUMOULIN, SPINASSE, MARION et autre BELIN. Mais on voit parfaitement un paysage politique en décomposition rapide, en décalage complet avec la population, une dérive autoritaire et agressive vers l’intérieur et l’extérieur, une scène internationale dans une spirale guerrière.

    40 c’est la résolution de la décennie avec l’implosion de tous les partis, leur disparition au début totale, puis une recomposition droite gauche contre droite gauche (c’est même plus complexe à cause du courant technocratique). Ensuite certains partis se réorganisent.
    Tout ça subi une dynamique qui porte l’ensemble à gauche sur un projet largement inspiré des socialistes et du milieu syndical.

    Il faut regarder en détail les parcours des uns et des autres, résistants et collabos, c’est édifiant (inutile de parler de ZEMMOUR et ses excès). Aucun rapport avec le paysage d’avant guerre sauf si on regarde d’autres clivages.
    Exemple le pacifisme à la SFIO. Faut quand même voir la réaction de nombreux socialistes résistants qui refusent catégoriquement de contacter les anciens pacifistes munichois considérés comme traîtres ou simplement dangereux. Des Felix GOUIN ne sont pas légion.

    Actuellement il suffit de voir pour exemple le débat entre LORDON et COUTROT d’ATTAC pour voir la violence des arguments et l’éloignement de plus en plus net entre les deux. La violence des propos rappelle celle que s’envoyaient à la figure les socialistes en région parisienne sur la question du pacifisme.

  31. Posted 16 juin 2015 at 9:43 | Permalien

    oui, c’est un accord technique avec Anel y’avait pas le choix, vu le KKE

    developpement quasiment hors sujet sur 1940

    etudies plutôt le portugal d ‘aujourd’hui

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