Pour battre la droite, changer la gauche

Ainsi JC Cambadelis nous avait demandé le 16 octobre de voter en force pour l’unité de la gauche… dans le but de  l’imposer à nos partenaires. C’était pour se rassurer, car pour convaincre c’était la pire méthode.

Surtout après avoir théorisé le « tripartisme » FN, UMP, PS. Et après avoir reproché à l’UMP le « ni ni » afin d’accuser celle-ci de ne pas prendre ses responsabilités contre le FN dans un désistement républicain réciproque entre UMP et PS.

 

Ceux qui veulent suivre, à partir de là, la stratégie de la direction du PS, du gouvernement et de la présidence, doivent avoir un peu de difficultés.

Car J.C. Cambadelis s’est, depuis, ravisé : il a affirmé que, vu les propos de Bertrand et Estrosi contre les réfugiés, il n’est plus question de se désister pour eux et que le PS se maintiendra. Cette fois, quitte à laisser passer le FN car c’était pareil. C’est lui qui reprenait le « ni ni ». Pas question qu’il n’y ait plus d’élus dans le NPDC (Nord Pas de Calais) et dans PACA (Provence Alpes Cote d’Azur). D’autant que les listes PG-Verts pourraient atteindre plus de 10 % et se maintenir donc ravir les seuls élus à gauche en cas de désistement du PS pour l’UMP.

 

A partir de là tout va en vrille : l’idée s’impose de façon chaotique à la direction du PS, du gouvernement et de l’Elysée, que la bataille des élections n’est plus sur la « question sociale » mais sur celles « des valeurs ». Dans ce cas, la « valeur » c’est de faire barrage au FN et d’être second face à lui. Bataille politicienne qui n’enchante pas la tête de liste du PS dans le Nord : Pierre De Saintignon sait, lui, qu’il lui faut, pour gagner, parler social et il refuse explicitement toute présence de Macron  symbole anti social. Il est pour l’union sans Macron.

Mais ce n’est pas fini, car la droite UMP semble décidée à ne pas lâcher la 2° place – dans les sondages en tout cas. Que faire dans cette hypothèse sérieuse ?

Valls lâche Cambadélis visiblement : l’ennemi est bien le FN, pas l’UMP. Il re-grossit le danger de ce dernier frontalement : cela lui vaut à son tour d’être repoussé logiquement par Pierre de Saintignon qui considère que ce ne sont pas des choses qu’il faut dire « quand on fait campagne » et qu’on veut gagner, que ça accrédite le FN et que c’est préparer la défaite et qu’il ne restera plus alors qu’à laisser l’UMP devant et à rafler tout.

Résultat : Valls qui a annoncé un tour de France, ne va pas dans le Nord, c’est Cambadelis qui va à Lille.

D’ailleurs Valls voyant les difficultés de revenir au désistement inconditionnel, va jusqu’à étudier l’hypothèse de la fusion des listes anti FN. Donc d’une fusion des listes UMP-PS. Plus seulement un front républicain passif, mais un front républicain actif. Quitte à accréditer l’UMPS tant décrié par Le Pen. Plus question d’aller donner le change avec un alliance avec les Verts recentrés : Valls confirme donc, sans état d’âme, l’aéroport Notre Dame des Landes, et plus question d’unité à gauche, il confirme l’attaque contre le code du travail, contre la fonction publique, pour le « compte personnel d’activité ». Peu lui chaut que ça fasse perdre des voix puisque sa stratégie n’est pas l’unité de la gauche mais l’unité avec l’UMP.

En gros Valls propose à Pierre de Saintignon d’être élu sur une liste UMP, Cambadelis lui propose d’être élu sur une liste PS mais dans un CR UMP FN. Aucun des deux ne lui donnent les moyens de gagner alors que Pierre de Saintignon est le seul à faire une campagne « sociale ».

Là, à ce stade, ils ont fait deux fois le tour à 360° des ressources stratégiques possibles anti-FN  sur…  « les valeurs ». Ils lâchent « le social », creusant leur tombe, et tâtonnent vers une « union nationale » anti FN. Quitte à paraître paniquer et dans le cas évidemment probable ou l’UMP refuse, se retrouver seuls, nus, sans « valeur », sans « social » et sans… liste.

Dans tout cela, il y a un climat de déroute. Car pour affronter le Pen, en l’érigeant en ennemie principale dés le premier tour, il faut être assuré de participer au deuxième. Sinon, c’est bien de déroute qu’il s’agit. Transposé à la présidentielle, tout cela est catastrophique : certains vous diront qu’avec une stratégie comme ça, c’est déjà joué, le 2° tour sera entre Le Pen et le candidat UMP. Hélas !

Nous, nous voulons garder la ligne : battre la droite, changer la gauche.

Il  faut renverser le cours tragique de la déroute. Unifier la gauche sur une plateforme de gouvernement rose rouge, verte. Travailler coute que coute à l’unité de toute la gauche. Et plutôt que d’avoir un candidat résigné et brouillé des le départ avec tout ou partie de la gauche, et tentant de passer par contrainte au deuxième, il faut tenter un candidat unique enthousiasmant et unifiant la gauche dés les premier tour. Pour cela, il faut des primaires, c’est le seul moyen. Nous proposons donc, pour battre la droite et le Pen, une plateforme et un seul candidat désigné par des primaires de toute la gauche.

 

18 Commentaires

  1. 1956
    Posted 2 novembre 2015 at 23:20 | Permalien

    Pour battre la droite, il faut autant revenir ä gauche que la changer.

    Tant que les députés PS laisseront les pleins pouvoirs à Valls et Macron, il est illusoire de chercher à rassembler la gauche avec le PS.

    La gauche fait de la résistance pendant que le PS de Valls se destine à s’allier avec la droite.

    La seule manière de « renverser le cours tragique de la déroute » autant politique qu’électorale est que les députés renversent le gouvernement Valls.

    Les électeurs de gauche ne seront pas dupes: des candidats aux élections de 2015 que refusent le soutien de Valls et de ses ministres en régions alors que les élus de 2012 soutiennent sans reserve la politique Valls Macron: « Y a un loup… »

    Valls ne changera pas. Pour faire oeuvre d’unité à gauche, les députés doivent commencer par le démissionner.

  2. Hervé
    Posted 3 novembre 2015 at 0:53 | Permalien

    Article à lire – Merci :

    « Ces différentes manœuvres nous amènent à poser cette question : A quoi joue Manuel Valls ? A-t-il le même agenda que François Hollande, ou joue-t-il sa propre carte dans un poker menteur, en utilisant le FN et les écologistes comme chiffon rouge ? Tout concourt à penser en effet que l’ancien maire d’Evry a enjambé allègrement l’échéance de 2017 pour se consacrer dès maintenant à 2022 et à son destin présidentiel… Un peu à la manière de Sarkozy durant le deuxième quinquennat de Chirac. Sa feuille de route ? La création d’un Parti Démocrate à l’américaine, qui remplacerait le Parti Socialiste et ses alliances à gauche par une formation souple sinon « liquide » rassemblant d’une part le centre droit, lié au Modem et à une partie de l’UDI inquiets de la droitisation des Républicains et, d’autre part, le centre gauche, nébuleuse de micro groupuscules qui se rassembleraient sous sa houlette. Cette stratégie de la « Marguerite », qui avait déjà fait imploser la gauche italienne pour aboutir à la domination sans partage d’un Renzi réinventant le blairisme à l’italienne, suppose la diabolisation de tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans la « macronisation » de la politique. Cela a un coût : la destruction du Parti Socialiste d’Epinay et de ce qu’a été la gauche, de François Mitterrand à Lionel Jospin et Martine Aubry. Cela nous ramène à 1965 et à la stratégie de « Monsieur X », sous laquelle se cachait Gaston Deferre qui avait piteusement échoué à l’époque. 50 ans plus tard, l’hypothèque communiste est levée, mais le refus d’une partie de la gauche ( entre 15 et 20 % ), de se soumettre à une domination culturelle et idéologique d’un libéral productivisme de moins en moins teinté de social, reste le même … »

    Article de M.Noël Mamère à lire sur Médiapart:

    http://blogs.mediapart.fr/blog/noel-mamere/021115/l-agenda-cache-de-manuel-valls

  3. crayencour
    Posted 3 novembre 2015 at 8:27 | Permalien

    Ce n’est pas la gauche qu’il faut changer, mais le PS, qui n’est pas la gauche … et dont on peut même se demander s’il est de gauche …

  4. socrate
    Posted 5 novembre 2015 at 13:09 | Permalien

    et la réforme du code du travail ?
    c’était un engagement de FH ,?
    meme pas
    il est vrai qu’a en croire M Valls ne pas tenir ses promesses de campagne n’est rien du tout , dés lors pourquoi faire encore des élections ?
    triste état de la démocratie que va laisser le PS au terme de ce quinquennat

  5. Richard G.
    Posted 5 novembre 2015 at 23:55 | Permalien

    Changer la gauche ? A un mois des élections, c’est mission impossible, d’autant plus que la gauche dont vous parlez mène une politique de droite. Depuis 2012, que font tous ces députés godillots qui ont été élus sur un programme bien défini, et qui aujourd’hui ne pensent qu’à défendre leurs intérêts de boutique, surtout s’ils considèrent que pour 2017, ils auront besoin d’aller se chercher un véritable travail.
    Je pense que je voterai pour une liste ne comprenant pas de cumulards. A un moment donné, faut essayer de mettre en pratique ses réflexions, car continuer à voter pour ces cumulards est un signe d’immobilisme, ou de recul pour tous ceux qui aspirent à voir la vraie gauche au pouvoir. Donc, le ps n’aura pas ma voix.
    Est-ce que vous irez voter pour ceux que vous critiquez depuis 2012 ?

  6. crayencour
    Posted 7 novembre 2015 at 10:14 | Permalien

    Toujours plus fort; pour répondre au procès en autorité qui lui est fait par la droite, Valls se fend d’une tribune dans laquelle il met sur le même plan les « violences à Air France » et les émeutes de Moirans ou encore une fusillade à Marseille … Mais bon sang; comment arrêter ce type qui nous a volé notre victoire de 2012 et pour qui le terme social est un gros mot à proscrire? Son seul programme c’est autorité vis à vis de ceux qui souffrent et ne peuvent pas se défendre et soumission envers les puissants du CAC 40.

  7. LOCCI Riccardo
    Posted 9 novembre 2015 at 2:43 | Permalien

    Expéditeur : LOCCI Riccardo

    Destinataire : Madame Christine LE COZ, Conseillère Municipale à Saint-Lô (50)

    Destinataire pour information : Le blog de Monsieur Gérard FILOCHE, France.

    (C’est mieux de ne rien changer, cher Monsieur Gérard FILOCHE ! Nous ne sommes pas n’importe quel pays, nous sommes la France. La vraie France, un pays que François HOLLANDE dirige admirablement car son unique souci c’est de rechercher toujours le bien commun et l’intérêt général de tous sans discriminations envers aucun. C’est bien comme cela, cher Monsieur Gérard FILOCHE et tous les élus de cette vraie France doivent rassembler tout à fait à son Président actuel : pas de place et nulle part, pour une certaine châtelaine dans cette vraie France qu’il faut seulement mettre en avant et… à bon entendeur, salut)

    Parcines, Italie, le 12 octobre 2015

    Objet : un Saint-Lô vraie France

    Madame la Conseillère Municipale de Saint-Lô,

    Bonjour à vous. Je vous écris encore une fois au sujet de votre ville de Saint-Lô. Je voudrais corriger et compléter mon courriel intitulé « la Vie à Saint-Lô » du 29 septembre 2015. Sur cet actuel courriel seulement une petite partie est identique au texte de « la Vie à Saint-Lô ». Merci de votre compréhension.
    En 2013 et 2014, demandeur d’asile en France, j’avais ma domiciliation postale chez France Terre d’Asile Manche de Saint-Lô, rue Houssin Dumanoir.

    Chez cette association, France Terre d’Asile, j’ai fait la connaissance de Mme DANAIS Catherine, la responsable, et de toutes les autres personnes qui y travaillent.
    J’ai un souvenir fantastique de tout ce qu’a été fait pour moi du mois d’octobre 2013 jusqu’au mois de octobre 2014 par le personnel de cette association, France Terre d’Asile Manche.
    Parmi ces personnes, surtout une employée, Pauline CORNEE, a été envers moi exceptionnelle.

    La première fois que je me suis rendu à la plate-forme d’accueil de cette association, rue Houssin Dumanoir, le premier octobre 2013, Pauline CORNEE m’a reçu avec une gentillesse et une courtoisie inoubliables.
    Pendant toute la période de sa présence comme employée de France Terre d’Asile Manche, Pauline CORNEE a été exceptionnelle avec moi. Elle ne m’a pas seulement aidé dans mes démarches de demandeur d’asile. En me comprenant et en me conseillant comme si elle avait été depuis toujours ma meilleure amie, elle a été beaucoup plus qu’une employée professionnellement efficace.

    Elle m’écoutait attentivement pour me corriger aussi, pour me solliciter à être toujours plus capable d’être autonome et indépendant. Elle voulait un moi-même différent car elle comprenait mes faiblesses, et elle m’incitait, par exemple, à chercher vite un emploi.
    Surement, je dois remercier tout le personnel de France Terre d’Asile Manche de Saint-Lô pour leur professionnalisme : Pauline CORNEE a été en plus une amie inoubliable. Elle me voulait du bien. C’est pour cela que je vous en parle à vous aussi, et j’écris donc à l’égard d’elle, car elle a quitté son poste à un certain moment, et elle a été remplacée par une autre personne.
    Celle-ci, la remplaçante, elle a été, elle aussi, professionnellement correcte et efficace. Mais Pauline CORNEE était toutefois très différente, si mystérieuse aussi, si fascinante.

    Le premier octobre 2013, au moment de me recevoir pour la première fois à la plate-forme d’accueil de France Terre d’Asile Manche de Saint-Lô, rue Hussain Dumanoir, Pauline CORNEE a été si gentille, si courtoise, et si contente de me voir que j’ai un souvenir magnifique de ces instants.
    Je me présente et je demande de pouvoir présenter ma demande d’asile en France. Elle appelle alors la responsable de France Terre d’Asile Manche, Mme DANAIS Catherine, laquelle m’accepte formellement et me confie tout de suite à Pauline CORNEE.

    A partir de ce moment, Pauline CORNEE commence à se conduire envers moi de sa manière, très différente de celle qui sera la façon de se comporter envers moi de la personne qui la remplacera à un moment donné.
    Ce que je trouve très importante, ce que je tiens ici à souligner à l’égard de Pauline CORNEE, c’est que celle-ci a voulu toute de suite s’impliquer, de sa propre initiative, dans mon choix de vouloir présenter ma demande d’asile en France, et j’ai alors compris qu’elle était vraiment une personne exceptionnelle qui aimait me vouloir du bien.
    Pour s’impliquer, elle rend réelles des situations magnifiques pour moi. Son visage s’illumine devenant inoubliable. Son regard et son sourire expriment la complicité la plus fascinante qu’elle soit. Je dois alors m’ouvrir à elle car j’ai devant moi une personne qui veut me connaître et comprendre parfaitement.

    Son visage lumineux veut tout rendre claire entre nous, car elle s’attend de recevoir de ma part ce dont elle a besoin pour être une personne en mesure de me vouloir du bien au plus haut degré possible dans le contexte de notre situation chez France Terre d’Asile Manche de Saint-Lô.
    Dans la lumière, dans la clarté, il y a la connaissance réciproque, car pour se vouloir du bien il faut s’ouvrir réciproquement pour se connaître et se comprendre. Et bien, l’exceptionnelle Pauline CORNEE, dès le premier octobre 2013 a cherché cela avec moi qui, évidemment, j’ai accepté ce qu’elle me proposait.

    Jusqu’au mois de mars 2014 elle a été toujours la même, lumineuse, fascinante. C’est pourquoi, du mois d’octobre 2013 au mois de mars 2014, nous vouloir du bien réciproquement, cela a été possible et cela a été fait d’une façon pratique, la plus facile qu’elle soit, bien contents tous les deux d’être heureux à mourir ensemble dans nos rôles personnels chez France Terre d’Asile Manche de Saint-Lô.
    Heureusement, qu’ils existent des personnes comme Pauline CORNEE dans ce monde. Heureusement, qu’il existe la France et dans cette France des personnes comme Pauline CORNEE.
    Dans cette France actuelle où, malheureusement, il n’y a pas seulement que la vraie France des personnes exceptionnelles comme Pauline CORNEE car il est présente aussi la non-France xénophobe, ultranationaliste et fasciste personnifiée par une certaine châtelaine.

    Dans cette France composite, Pauline CORNEE a été exceptionnelle, et sans doute, pour ce qui la concerne, elle personnifie la vraie France puissante des personnes anti-xénophobes, antinationalistes et antifascistes.
    Pauline CORNEE aimait se considérer une enfant de la République, fière de l’être, et en se conduisant d’une façon exceptionnellement accueillante envers les étrangers chez France Terre d’Asile Manche de Saint-Lô, et en se conduisant d’une façon exceptionnellement accueillante aussi envers moi, l’étranger que je suis, elle a montré à plusieurs personnes, parmi lesquelles moi aussi, ce que c’est la vraie France. Quand elle a été remplacée par une autre personne, je me suis rendu compte d’avoir vraiment perdu cette vraie France.

    Parce que, en effet, la façon de se comporter avec moi de la remplaçante, malheureusement, n’a été jamais comme celle de Pauline CORNEE. Même si professionnellement correcte et efficace, la remplaçante ne m’a jamais montré ce qui est justement l’essentiel de la vraie France.
    L’essentiel de la vraie France c’est ce que Pauline CORNEE m’a montré : la volonté constante et même têtue de vouloir s’impliquer en amie dans ma situation personnelle de demandeur d’asile pour chercher toujours à établir entre nous la complicité des amis qui se veulent du bien.
    Cette complicité d’amitié qui est, au niveau des caractéristiques de la République française, l’essentiel de la vraie France dans tout contexte de l’existence, car c’est justement la République française ouverte à tous sans distinction, ouverte afin que l’interlocuteur, l’étranger, l’autre s’ouvre à son tour à elle, et que, dans l’ouverture réciproque, la vraie France puisse alors établir entre tous un échange amical visant au bien commun et à l’intérêt général.

    Pauline CORNEE a été une véritable enfant de la République, contrairement à sa remplaçante, car elle n’a été pas seulement professionnellement correcte et efficace. Elle a voulu devenir amicalement complice de moi pour découvrir mes capacités personnelles qui auraient pu m’être utiles dans ma situation de demandeur d’asile.
    Et en effet, si elle a voulu découvrir mes capacités personnelles c’est pour, après, chercher à me faire avancer par mes moyens. Evidemment, elle croyait en moi. Certainement, elle me voulait du bien car c’était moi celui qu’elle voulait voir capable de réussir. Elle ne voulait pas voir elle-même plus important que moi. Elle ne voulait pas voir ses capacités professionnelles utiles à moi avant que les miennes fussent utilisables en autonomie par moi-même.

    La vraie France qu’il faut écouter, encourager, et choisir chaque fois au moment venu, c’est la vraie France ouverte, celle qui accueille comme Pauline CORNEE a fait avec moi, celle qui établit, avec celles et ceux qu’elle accueille, une complicité amicale visant à la connaissance réciproque de tous pour rendre utilisables les capacités de tous avec le souci de rechercher toujours le bien commun, et l’intérêt général. Il ne faut au contraire nullement écouter la non-France personnifiée par une certaine châtelaine, cette non-France xénophobe, ultranationaliste et fasciste.

    Pauline CORNEE me voulait du bien, et la vraie France veut du bien au monde entier, car la vraie France est exclusivement internationaliste et elle n’est nullement nationaliste. L’internationalisme de la vraie France c’est la coopération internationale poussée, constante, têtue visant à rendre la planète un ensemble de pays capables d’utiliser leurs capacités respectives pour le bien commun et l’intérêt général de tous les habitants de la planète.
    Le centre des attentions de Pauline CORNEE c’était moi, le centre des attentions de la vraie France c’est le bien commun du monde entier, l’intérêt général de tous dans ce monde car le bien commun de tous dans ce monde c’est la condition nécessaire pour avoir le bien le plus poussé qu’il soit de celles et ceux qui vivent même en France. C’est pourquoi, la non-France xénophobe, ultranationaliste et fasciste personnifiée par une certaine châtelaine, c’est l’ennemi du monde entier avant que l’ennemi de tous en France.

    Pauline CORNEE cherchait à découvrir mes capacités personnelles pour les comprendre et pour me les rendre utilisables. Elle, dans le souci de l’intérêt générale et du bien commun, voulait avant tout ma réussite par mes moyens, tout comme la vraie France ne veut pas sa réussite nationale mais celle du monde entier.
    Ceux qui dans le passé ont cherché la réussite nationaliste, par exemple, d’un Etat, ils ont été la cause des tragédies les plus horrifiants de l’histoire humaine. La honteuse châtelaine de la non-France actuel, on peut sûrement la ranger parmi ces personnages criminels de l’histoire. C’est pour cela qu’il faut absolument éviter de lui prêter attention, de l’écouter, et de la considérer.

    L’exceptionnelle Pauline CORNEE, pour ce qu’elle a été envers moi, pour ce qu’elle a fait pour moi, elle mériterait d’être récompensée par la République française comme personne qui a servi parfaitement la cause de la République : une employée comme il faut, bien sûr, une employée de France Terre d’Asile Manche formée pour être efficace professionnellement et laquelle a été sans faute dans ce domaine, mais pendant qu’elle a été une personne qui justement a servi sans faute la cause de la République aussi, et c’est ceci ce qui la rend exceptionnelle.
    Elle, en enfant de la République, arrive donc à me rendre autonome, et puis, Pauline CORNEE, elle me lance dans la vie en me disant d’être moi-même en toute liberté pendant qu’elle-même disparaissait de tout lieu, joueuse de ne pas être plus là avec moi. Ceci c’est le côté mystérieux de cette personne qui fait tout ce qu’elle peut faire pour me donner la liberté et l’indépendance personnels, et puis s’écarte joyeuse, vraiment heureuse de me laisser aller loin d’elle. C’est fascinant ce qu’elle faisait en se conduisant comme cela, car moi, autonome et indépendant grâce à elle, je me rendais compte que la complicité d’amitié entre nous ne cessait jamais, même pas quand nous étions loin l’un de l’autre.

    Maintenant, en ce moment, en octobre 2015, même sans sa présence réelle où je suis, je vis encore dans ma complicité d’amitié avec cette inoubliable Pauline CORNEE, et je suis certain que même elle peut bien être dans une situation tout à fait réciproque avec moi en ce moment. A partir de notre première rencontre chez France Terre d’Asile Manche de Saint-Lô, le premier octobre 2013, Pauline CORNEE m’a conçu et elle m’a bâti selon ses conceptions de véritable enfant de la République française pour ma réussite personnelle, et elle m’a donné une vie nouvelle aux possibilités nouvelles qui sont mes capacités personnelles que désormais je suis dans la mesure d’utiliser en autonomie pour m’intégrer dans la collectivité de la société française, soucieux du bien commun et de l’intérêt général.

    Quand elle me disait de devoir me quitter ou quand elle me disait que moi j’aurais dû la quitter, elle était magnifique, car elle n’était nullement mécontente de me le dire. Au contraire, au visage lumineux et content, elle m’a toujours fasciné dans ces situations. A sa façon, elle me montrait de croire totalement en moi. C’est certain que si je trouve exceptionnel tout cela, si je trouve Pauline CORNEE une personne inoubliable, si je trouve son comportement envers moi si merveilleux, si encourageant, si puissant, c’est parce qu’elle est réussie à me faire croire en moi-même.

    Avant d’être remplacée, Pauline CORNEE est restée six mois à la plate-forme d’accueil de France Terre d’Asile Mance de Saint-Lô. Ces six mois, du premier octobre 2013 au mois de mars 2014, ont été une période de temps suffisante pour elle pour me connaître assez bien, pendant qu’elle-même pour moi est restée dans l’ensemble si mystérieuse.
    Si je j’écris à présent au sujet d’elle, c’est parce que le côté mystérieux de cette personne a été aussi son côté fascinant et séduisant à tel point de me faire retourner constamment sur mes souvenirs qui la concernent, pour y réfléchir et découvrir toujours avec plus de compréhension de ma part ce que cette personne a été réellement une personne si chère pour moi. Ceci c’est indubitablement le résultat qu’elle voulait obtenir, toujours dans le souci de l’intérêt général et du bien commun en véritable enfant de la République française.

    Et comme elle vit encore en moi grâce à mes souvenirs qu’ici je vous présente, elle a obtenu sûrement ce qu’elle voulait : ses convictions vivent encore en moi-même, elles sont en train de me changer sans cesse comme elle voulait afin que je puisse m’intégrer parfaitement dans la société française et devenir, comme elle voulait, un véritable enfant de la République tourné toujours vers bien commun et l’intérêt général.
    On pourrait exprimer ce qui ce s’est passé entre nous même de la façon suivante : elle ne voulait pas être pour moi, mais elle voulait moi pour elle ; un moi-même toujours nouveau, toujours meilleur selon ses expectatives. Si moi, comme en réalité j’ai fait, j’ai décidé de ne pas vouloir surtout elle pour ses capacités pour moi, si j’ai effectivement accepté de ne pas vouloir uniquement et principalement des avantages de ses capacités, si je me suis ouvert pour donner à elle moi-même et le reprendre d’elle avec sa volonté qui me faisait croire en ce que je recevais, c’est parce que j’ai accepté de devenir différent pour la rendre contente car c’était exceptionnel la voir heureuse pour moi.

    En acceptant d’être comme Pauline CORNEE voulait que je fusse, moi, dans ma situation de demandeur d’asile, je me présentais devant elle toujours sans prétentions. D’autre part, dés le premier octobre 2013, j’ai compris parfaitement que devant à Pauline CORNEE, il ne fallait pas avoir des prétentions. Elle était ferme, inébranlable, sévère là-dessous. Elle n’acceptait pas que je me montrasse prétentieux, car elle voulait entre nous une complicité amicale qui n’admette pas de prétentions.

    Différemment de sa remplaçante, Pauline CORNEE n’a été jamais méchante avec moi. La remplaçante de Pauline CORNEE je l’ai trouvée méchante au delà de toute attente de ma part, des fois. Dans les situations de sa méchanceté, la remplaçante, selon moi, elle pouvait se conduire différemment, mais ce dont il s’agit, ce sont des moments isolés, et donc loin de moi de considérer la remplaçante de Pauline CORNEE comme une personne méchante. La remplaçante de Pauline CORNEE a été une employée professionnellement efficace et correcte. Si elle m’a surpris des fois, si ses choix ont été des fois incompréhensibles, c’est peut être parce qu’elle remplaçait l’exceptionnelle Pauline CORNEE à laquelle j’étais habitué.

    La remplaçante de Pauline CORNEE a été très différente par rapport à comment était Pauline CORNEE. Il est possible que je considère certaines de ses choix comme des méchancetés parce que la façon de se comporter de Pauline CORNEE était exceptionnelle. Pauline CORNEE n’a été jamais méchante dans aucune situation avec moi. Je n’arriverai jamais à écrire tout le bien d’elle comme ce serait nécessaire, mais je cherche ici à l’exprimer par écrit comme je suis capable, dans le souci toujours du bien commun et de l’intérêt général car j’ai envie de m’intégrer parfaitement dans la société française.
    Par exemple, pas de méchancetés de la part de Pauline CORNEE envers moi le jour où j’engage avec elle une discussion un petit peu animée. J’insiste en effet pour avoir un service de sa part, car je n’étais pas bien ce jour-là. Je suis prêt alors à lui donner 10 ou même 20 euro pour qu’elle puisse faire, à ma place, un déplacement jusque dans le centre ville de Saint-Lô afin qu’elle puisse puis retirer à ma place du courrier au bureau de poste local, et j’insiste avec un petit peu d’animosité là-dessous avec elle.

    Si c’était la remplaçante de Pauline CORNEE à la place de celle-ci, très probablement elle se serait tout de suite agacée et elle aurait appelé sans doute la responsable de France Terre d’Asile Manche, Mme DANAIS, pour me châtier, comme en effet elle a fait une fois dans une situation très semblable. Avec l’exceptionnelle Pauline CORNEE, cela ne pouvait pas se produire car elle n’était nullement attentive à soi-même, mais elle était intéressée seulement à moi. Le centre de toutes ses attentions c’était moi, pas son être à défendre de mon insistance un petit peu animée. C’est pourquoi, ce jour-là elle se ne s’est considérée jamais offensée ou en difficulté avec moi.

    Et en effet, elle me dit, d’une façon merveilleuse et inoubliable, en se comportant envers moi d’une façon que j’adore toujours me souvenir, elle me dit, nullement agacée, au visage lumineux, au regard séduisant, au sourire magnifique, elle me dit tout simplement que je n’aurais eu aucune chance d’obtenir ce que je demandais. Sans rien dire de plus. Et sans rien faire de plus. Elle est restée immobile et très sure d’elle-même à sa place, en attendant de moi ce qu’elle voulait dans cette situation si merveilleusement gérée.
    Moi, j’ai dû alors m’ouvrir à elle, comme l’on s’ouvre toujours à la personne la plus fascinante qu’elle soit, laquelle, dans le contexte de cette spécifique situation, est la magnifique Pauline CORNEE qui veut tout savoir au sujet des mes jambes. Eh oui, … mes jambes qui ne sont pas en mesure de me porter au centre ville : je les avais déjà trop utilisées dans les heures précédentes, trop chargés du pois de mon sac à dos, et elles étaient alors un petit peu épuisées pour pouvoir me déplacer aisément jusqu’au centre ville de Saint-Lô, éloigné d’un kilomètre environ du lieu où nous étions, rue Houssin Dumanoir à Saint-Lô. Moi, après toute mon insistance, j’ai dû quand même faire le déplacement, mais dans une souffrance joyeuse, car j’ai marché jusqu’au centre ville de Saint-Lô avec la joie de Pauline CORNEE en moi. Pauline CORNEE a été donc la personne qui a fait ce mi-miracle laïque.

    En d’autres occasions, dans les jours suivantes, Pauline CORNEE m’a demandé encore de mes jambes pour savoir si elles allaient bien ou pas, et pour se montrer toujours contente de comment elle s’était comportée ce jour-là de mon insistance un petit peu animée, car elle aimait infiniment rire et être heureuse en ma compagnie dans les moments de ma présence chez France Terre d’Asile Manche de Saint-Lô.

    Pauline CORNEE ce jour de mon insistance un petit peu animée, elle n’a donc pas appelé la responsable de France Terre d’Asile Manche. Elle n’a rien fait pour que je fusse châtié par Mme DANAIS Catherine. Et pendant qu’elle me disait, de sa façon si lumineuse, son impossibilité de faire ce que je lui demandais, elle était infiniment contente de répondre non à mes prétentions mais aussi de ne pas être méchante en appelant justement Mme DANAIS, heureuse de savoir maitriser parfaitement toute seule la situation dans le souci du bien commun et de l’intérêt général, car elle me voulait parfaitement intégré dans la société française.
    En me montrant sa joie inoubliable de ces instants de maitrise parfaite de la situation, je me suis rendu compte d’avoir devant moi une personne si exceptionnelle, et …enfin… je dois l’admettre : moi aussi je mourais de félicité, heureux d’être en définitive dans sa complicité amicale.

    Pauline CORNEE a été une personne exceptionnelle car elle n’était pas seulement une employée de France Terre d’Asile, et moi, grâce à elle, j’ai pu être pas seulement un demandeur d’asile en France, car, bien sûr, j’ai été bien plus que cela. J’ai acquis de la liberté, de l’indépendance, de la capacité à avancer par moi-même.
    Certes, à l’égard de Pauline CORNEE, ce qui est absolument inoubliable, c’est la luminosité de son regard et de son sourire, son visage fascinant, si fascinant car, en réalité, c’était le visage d’une personne qui se déchargeait de soi-même, le centre de ses attentions étant son interlocuteur. Pauline CORNEE ouvrait son interlocuteur à soi-même et changeait la donne des situations, mais pas à son avantage, car elle le faisait toujours pour l’intérêt général et le bien commun, en véritable enfant de la République.

    J’ai dit de comment elle me se montrait joyeuse au moment où elle me quittait ou moi je devais la quitter. Ces moments de joie ont eu une importance incontestable pour moi, car j’étais fasciné par une personne qui était toujours contente dans tous les instants avec moi, même au moment de nous quitter. Cette joie de dernières instantes était sa façon de me lancer dans ma vie à moi sans elle présente, cette joie c’était sa confiance joyeuse en moi qu’elle voulait me partager.
    C’est très rare de trouver des personnes comme Pauline CORNEE : grâce à la vraie France, cela a été possible pour moi. Si jamais Pauline CORNEE arrivera à lire cet écrit, elle comprendra que je n’exalte pas elle, mais que j’exalte uniquement la vraie France, les principes de base de la République française, en disant, certes, qu’elle-même, Pauline CORNEE, a été, selon moi, une véritable enfant de cette République française.

    C’est pourquoi, je vous souhaite encore, à vous aussi, Mme LE COZ, de faire sa connaissance, si vous ne la connaissez pas déjà, bien sûr. Si vous en aurez la possibilité, vous le savez ce que je voudrais de votre part. S’il vous plaît, parlez lui de moi en lui disant qu’elle sera à jamais dans mes souvenirs les plus chers que je garderai pour être heureux dans la vie que je vis et pour être un véritable enfant de la République française comme elle voulait.
    Vous êtes Conseillère municipal à Saint-Lô. Sachez que si c’était pour moi, Mme LE COZ, vous seriez Maire de cette ville depuis 2014, et je suis certain que cela aurait été une très bonne chose car depuis trop longtemps Saint-Lô est gouverné par des personnes qui ne font pas ce dont cette ville a surtout besoin.

    Ce sera probablement la prochaine fois que Saint-Lô pourra enfin avoir, avec vous, une Maire à la hauteur de ses expectatives, pendant plusieurs années. C’est mon souhait de tout mon cœur pour un Saint-Lô plus tourné vers la mise en avant des principes de la République française, c’est-à-dire, bien sûr, le bien commun et l’intérêt général, un Saint-Lô toujours engagé contre la xénophobie, l’ultranationalisme et le fascisme. La France a besoin de ce Saint-Lô dirigé politiquement par vous, Mme LE COZ.
    Vous le savez. Je ne suis pas socialiste car j’ai n’ai pas la Carte de ce Parti. Malgré cela, à Paris, j’ai été reçu deux fois, rue de Solferino, dans le siège du PS, en 2013 et plus récemment en 2015, deux occasions importantes, pour moi, pour remettre des écrits relatifs à ma demande d’asile au personnel de ce parti.

    A mon avis, en 2017, François HOLLANDE pourra être réélu, même sans la présence au deuxième tour de celle que moi j’appelle la châtelaine, expression de l’ultranationalisme et du fascisme de la non-France actuelle car, malheureusement, vous le savez, il n’existe pas que la vraie France des personnes comme Pauline CORNEE, dans la composite France actuelle. Sinon, on aura, comme président, peut être l’actuel Maire de Bordeaux, mais, en tous cas, jamais au deuxième tour des fascistes comme déjà cela ce s’est passé il y a une quinzaine d’années.

    Si je vous écris encore ce courriel c’est parce que Saint-Lô, c’est une ville que j’aime, et vous êtes saint-loise et dans le Conseil Municipal, et bien sûr parce que tout ce qui ce s’est passé entre moi et Pauline CORNEE, ce s’est passé exclusivement à Saint-Lô.
    En vous remerciant encore pour votre attention, je vous prie d’agréer, Madame LE COZ, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

    LOCCI Riccardo

    Naissance : le 7 mai 1959 à Pistoia, Italie
    Adresse : 20, rue Gerold – 39020 – Parcines – Bolzano – Italie
    Tel : 00 33 (0)7 86 65 54 05
    Courriel : locci.riccardo@outlook.fr ou riccardolocci.france@gmail.com

    Parcines, Italie, le 9 novembre 2015

    A l’attention de Monsieur Gérard FILOCHE, France

    Monsieur,

    En vous remerciant infiniment pour votre attention, je souhaite, à vous aussi, de faire la connaissance de Mme Pauline CORNEE, si vous ne la connaissez pas déjà, bien sûr.

    Avec moi elle a été la personnification citoyenne de la vraie France, de la République français que, selon moi, le Président HOLLANDE dirige admirablement avec le Gouvernement VALLS aussi.

    Monsieur,

    Je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments les meilleurs.

    Riccardo LOCCI

  8. Alix
    Posted 9 novembre 2015 at 20:45 | Permalien

    « Pour cela, il faut des primaires, c’est le seul moyen » NON, le seul moyen c’est de virer cet opportuniste de VALLS!!

  9. Alix
    Posted 9 novembre 2015 at 20:47 | Permalien

    La preuve, aux « primaires » les idées droitistes de VALLS avaient été balayées. Cela ne l’a pas empêché d’être premier sinistre (oups, faute de frappe)

  10. turlututu
    Posted 10 novembre 2015 at 17:26 | Permalien

    il va falloir faire un choix. Tuer le gouvernement avant qu’il vous tue. Par là je veux dire que dans tous les cas, vous serez morts pour la prochaine election, mais vous aurez emporté avec vous cette sombre gôche qui n’a de social que la carte. Ensuite pourra être fait ce qu’il faut pour reconstruire. Un long et douleureux ajiornamento que ce soit sur l’euro, la libre circulation (de la finance, on a bien vu que les gens, c’est facultatif), les traités économiques européens, les restrictions de la liberté d’expression que le gouvernement mène actuellement en scandant « je suis charlie ». Bonjour, l’angoisse pour ceux qui voudront rallumer cet astre mort qu’est le PS. du travail en perspective.

  11. Gilbert Duroux
    Posted 13 novembre 2015 at 18:49 | Permalien

    Tu crois que j’ai pas vu que tu as censuré mon commentaire ? Mais c’est vrai que nous sommes en période électorale…

  12. crayencour
    Posted 14 novembre 2015 at 9:31 | Permalien

    En attendant, force est de constater que l’entrisme de Macron a malheureusement été bien plus fulgurant et efficace que celui de Gérard Filoche !

  13. Posted 15 novembre 2015 at 1:00 | Permalien

    si tu crois cela….tu dois pas croire à grand chose

  14. Posted 15 novembre 2015 at 1:02 | Permalien

    libération finit par ecrire à force d’avoir forcé la porte du silence : article bienvenu mais non dédié

    Accidents
    Intérim à ArcelorMittal, le salaire de la peur
    Par Pierre Benetti, Envoyé spécial à Grande-Synthe (Nord) — 11 novembre 2015 à 18:36
    Azdine, le 8 novembre, face au site ArcelorMittal de Grande-Synthe. Intérimaire, il tente de faire reconnaître par la justice son accident du travail datant d’avril 2013. Photo Aimée Thirion pour Libération
    Depuis un an, quatre personnes sont mortes sur les sites français de l’aciériste. Trois d’entre eux étaient intérimaires. Des travailleurs ultra-précaires de plus en plus sollicités.

    Intérim à ArcelorMittal, le salaire de la peur

    Son poste de chef de manœuvre était «une fierté» pour Daniel Ryckebusch, racontent ses parents dans leur maison de Loon-Plage, à quelques kilomètres de l’aciérie ArcelorMittal de Grande-Synthe, près de Dunkerque. Ce dimanche 12 avril, «loué» par la société Temis au sous-traitant Lamblin, ce «gamin sérieux, pas bête et courageux» de 21 ans charge et décharge depuis 13 heures des wagons de castine, une pierre calcaire utilisée comme fondant et épurateur pour le minerai de fer. Vers 18 h 20, écrasé entre deux wagons, Daniel est tué sur le coup.

    Trois mois plus tard, le 13 juillet, une déflagration a lieu dans un haut fourneau. Jérôme Domaërel, fondeur intérimaire de 41 ans, tombe dans une rigole d’acier en fusion. Ancien électricien embauché par la société Interconseil, il travaillait là depuis février. «Cette hécatombe révèle les effets de la réduction de la masse salariale au profit de contrats intérimaires», estime aujourd’hui Bernard Colin, délégué CGT au comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail (CHSCT). «Des tragédies qui auraient pu être évitées», se borne à dire la communication d’ArcelorMittal (1). L’aciériste a beau multiplier les journées d’étude sur la sécurité au travail, quatre accidents mortels ont eu lieu en un an sur ses sites français : le 26 décembre 2014, à Grande-Synthe, une chargeuse a percuté Patrice Maiguy, un agent d’exploitation de 36 ans, et le 10 septembre, un géomètre intérimaire est, lui aussi, tombé dans de l’acier liquide, sur le site de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Ce jeudi, le tribunal administratif de Dunkerque dira si l’expertise demandée par le CHSCT et refusée par la direction doit avoir lieu sur ce site Seveso classé «seuil haut», où travaillent 6 000 personnes dont 3 000 intérimaires en moyenne.
    «À sa place»

    C’était le huitième jour de Daniel Ryckebusch chez le plus gros employeur d’une région où le chômage avoisine les 20 %. Le garçon n’avait jamais trouvé de poste correspondant à sa formation de chauffagiste : pas assez d’expérience, répondaient les boîtes d’intérim l’une après l’autre. Le bac pro obtenu avec mention, il travaille dans un champ de lin malgré ses allergies, enchaîne les missions de meuleur chez Ascométal puis Sollac, filiale d’ArcelorMittal. Lors de l’entretien chez le sous-traitant Lamblin, on lui demande s’il aime sortir. Oui, comme tout le monde… «Il voulait être indépendant» raconte sa mère, animatrice, qui ne connaît pas «le monde de l’usine» et l’aurait «bien vu instituteur, il avait les capacités pour».

    Le fils fera les nuits et les week-ends, selon un planning donné la veille pour le lendemain, pour un Smic horaire et sans congés payés. En attendant qu’on l’appelle, il reprend chez Ascométal et, enfin, commence chez ArcelorMittal. Ce dimanche-là, Daniel Ryckebusch travaille avec deux autres intérimaires et un employé de la maison. «S’il y avait eu un autre salarié fixe, il aurait été à sa place», veut croire son père, chauffeur routier depuis vingt-cinq ans. D’ordinaire, le garçon est accompagné de son oncle, intérimaire, qui ne travaille pas ce jour-là.
    «Sale et dangereux»

    Les résultats de l’enquête de police et de l’inspection du travail seront rendus début 2016. «Ces lieux de travail nécessitent une formation extrême, explique le procureur de Dunkerque, Eric Fouard. Les deux cas posent la question du déplacement du salarié à un endroit où il ne devait pas être. L’un des axes principaux de l’enquête est de savoir s’il y a un lien entre le statut d’intérimaire et l’accident, c’est-à-dire si une violation du droit du travail est à l’origine du décès.» Pourquoi Daniel Ryckebusch se trouvait-il entre les wagons ? Pourquoi Jérôme Domaërel a-t-il quitté son poste à l’abri pour nettoyer le fourneau, bloqué entre celui-ci et la rigole de fonte ? «Une telle usine est dangereuse par définition. Mais de plus en plus d’intérimaires sont formés en dehors du lieu de travail et se mettent à couler de l’acier avec quelques semaines, voire quelques jours d’expérience», répond William Lamirand, fondeur entré en 1998.

    Le CHSCT avait alerté la direction à propos du poste de Jérôme Domaërel : quelques jours avant l’accident, un autre intérimaire était tombé à côté de la rigole de fonte après un malaise sans doute lié à la chaleur dégagée par le métal en fusion (1 200 degrés). Il a démissionné depuis, comme plusieurs autres. Le 29 octobre, Randstad, le numéro 2 mondial de l’intérim, a retiré du site 28 personnes de postes «à risques». Cela n’a pas empêché neuf d’entre eux de pointer dans les agences concurrentes pour reprendre le travail chez ArcelorMittal. «Ici il n’y a que les usines. Le jour où il n’y a plus Arcelor, il n’y a plus rien», acquiesce la mère de Daniel Ryckebusch.

    Chez Ascométal, le jeune intérimaire avait le vertige : son supérieur lui avait conseillé de ne pas regarder en bas. «On lui avait dit d’arrêter si c’était trop dangereux. Il avait répondu : « Si je m’arrête, ils ne me rappelleront plus jamais. »» Il ne leur avait pas montré, comme à un copain d’enfance qui le dira plus tard, la blessure qu’il cachait sous son pull depuis une chute lors de ses premiers jours chez ArcelorMittal. Et si, comme le salarié mort en décembre, Daniel Ryckebusch téléphonait au moment de l’accident ? La rumeur a circulé avant que le portable du jeune homme soit retrouvé dans sa BMW garée devant l’usine. «La seule chose à lui reprocher : être allé travailler ce jour-là, poursuit son père. Nous voulons simplement dire que Daniel n’est pas coupable. La formation, c’est ça le problème. Comment savoir combien de temps il faut pour arrêter un train, si on ne te l’a pas montré avant ?» Le jeune homme avait suivi un «stage» dans les bureaux d’ArcelorMittal et de Lamblin : trente-cinq heures en tout – le même poste nécessitant plus de quatre cents heures pour un employé.

    «En intérim, on a du travail mais on a peur, explique Samy (2), pontier de 27 ans. On essaie de correspondre à l’offre et à la demande. On sait que le travail est sale et dangereux, mais on ne peut pas parler, parce qu’on n’a que ça. Ici, c’est comme ça : l’intérim, tu es viré, tu es au chômage, puis l’intérim, tu es viré, etc. Et si on t’appelle pour une mission, tu es obligé de venir.» Né en Algérie, le père de Samy a été fondeur à Usinor, l’ancêtre d’Arcelor, durant vingt ans. «Nos pères non plus ne parlaient pas de ce qu’ils subissaient au quotidien.» Lui a passé quatre entretiens en deux mois pour de l’intérim chez ArcelorMittal, en vain. Il vient de finir sa mission de dix-huit mois, faite de contrats de deux ou trois jours.
    «cacher les accidents»

    Azdine, lui, a enchaîné les missions chez ArcelorMittal pour la société américaine Manpower, le numéro 3 mondial. Lui-même formé en huit jours par un employé, le jeune homme a formé d’autres intérimaires au bout de six mois. Un, puis deux. «Je faisais deux jobs en un, raconte-t-il. On m’a dit que je n’avais pas le choix.» En plus des plannings aléatoires, il faut s’adapter à des machines qui coupent, brûlent et vont vite. Un jour d’avril 2013, son dos se bloque alors qu’il nettoie des bandes à la pelle. La direction rechigne à reconnaître l’accident, lui propose un poste aménagé, c’est-à-dire assis dans une salle de contrôle, ce que refuse le médecin de l’usine. «C’était juste une question financière : ils ne voulaient pas payer quelqu’un d’absent.» Un intérimaire remplace Azdine à la fin de sa mission. Lui sera en procès contre Manpower, le 18 novembre, pour faire reconnaître son accident de travail. Depuis, il a bossé sur un chantier en plein ramadan, un mois comme saisonnier, postulant en vain dans les agences d’intérim du coin. «Un gars comme lui est grillé : impossible de retrouver du boulot si on veut faire reconnaître un accident de travail en intérim», reconnaît un syndicaliste.

    A Grande-Synthe, les accidents de Daniel Ryckebusch et de Jérôme Domaërel ont rappelé qu’un mort au travail sur huit concernait un intérimaire en France. En 2013, l’assurance maladie a compté dans le secteur 35 000 accidents et 35 décès (67 avec les accidents de trajet). «La sécurité est pour ArcelorMittal un critère aussi important que la productivité pour son image, donc le groupe externalise les risques vers les sous-traitants, explique le sociologue Cédric Lomba. La mise en concurrence des usines, la pression sur les sous-traitants, la multiplication des « primes sécurité » poussent à cacher les accidents, même les plus minimes. Les intérimaires connaissent moins bien les installations et l’organisation du travail, alors que ces compétences s’acquièrent avec le temps.»

    Après la mort de Daniel Ryckebusch, ses collègues et sa famille ont déposé chacun une fleur à l’usine. «Après, on n’a plus eu de nouvelles de personne.» Son oncle n’a pas renouvelé sa mission. Son père a dit à son deuxième fils de ne pas devenir chauffagiste ni intérimaire. Le 21 avril, Daniel Ryckebusch a été enterré dans le cimetière de Loon-Plage. Ses parents ont demandé à ce qu’on l’habille avec les vêtements qu’il portait quand il sortait avec ses copains : «On n’allait pas le laisser dans son bleu de travail.»

    (1) Contactée, la direction du site n’a pas souhaité répondre à nos questions.
    (2) Le prénom a été modifié.

  15. Posted 15 novembre 2015 at 1:18 | Permalien

    Élections régionales du 6 et 13 décembre
    Voter à gauche pour battre la droite et l’extrême droite, changer la gauche en l’unifiant
    Édito de La Lettre de Démocratie & Socialisme N°255 – 5 novembre 2015
    vendredi 6 novembre 2015

    Si l’on en croit certains sondages, le Front national pourrait conquérir une, deux, voire trois régions lors des prochaines élections régionales. Ce ne serait pas sans redoutables conséquences, aussi bien pour les habitants de ces régions que pour la présidentielle de 2017. Il ne faudrait pas, pour autant, minimiser la gravité du danger de voir la droite s’emparer de plusieurs régions. Mobilisons-nous pour battre la droite et l’extrême droite !
    Le premier enjeu, c’est de faire gagner la gauche !

    Le bilan des régions gérées par la gauche est bon. Les politiques mises en œuvre ont permis « d’amortir » la crise et les effets de l’austérité. Politiques énergétiques, politiques de développement économique, politiques en faveur des services publics, des lycées, des circuits courts… on pourrait multiplier les exemples ! De nombreuses régions sont dirigées par des exécutifs regroupant toute la gauche.

    Du fait de compétences renforcées, et avec ce bilan, laisser de telles institutions aux mains de la droite, voire de l’extrême droite signifierait un coup d’arrêt à ce qui a été engagé. Ce seraient des régressions considérables pour les citoyens des régions et des moyens considérables laissés entre les mains de l’extrême droite ou d’une droite ultralibérale qui n’a eu de cesse de combattre les politiques régionales de gauche.

    Il faut donc faire gagner la gauche !

    Une élection n’est jamais jouée à l’avance. Si le rassemblement le plus large de la gauche est à rechercher dès le premier tour, il faudrait aussi que cette unité se fasse sans condition au deuxième : diriger ensemble un Conseil régional, ce n’est pas la même chose que de participer ou non à un gouvernement dirigé par Manuel Valls et Emmanuel Macron !

    Certes, la politique gouvernementale handicape la campagne des régionales de toute la gauche. Les divisions de la gauche au plan national se répercutent dans les différents territoires, souvent dans une grande confusion. Mais des alliances claires à gauche sur un bilan et un projet partagés constitueraient un élément du rapport de force pour des inflexions au plan national. Il faut y travailler encore et encore… Les reculs de Manuel Valls sur une fiscalité qui frappait les plus modestes, sa fébrilité de plus en plus visible, indiquent que sa situation n’est pas aussi solide que certains l’estimaient.
    Il faut unifier la gauche sur une plateforme commune

    L’enjeu d’accords de premier tour, et dans tous les cas de second tour, dépasse la seule question des régionales.

    Travailler à l’unité de la gauche aux régionales sur un projet partagé, c’est aider à travailler à unifier nationalement sur une plateforme de gouvernement rose-rouge-verte !

    Ainsi, réaffirmer le conditionnement des aides régionales aux entreprises, c’est dire son désaccord avec les 41 milliards de CICE sans contreparties.
    Affronter Le Pen

    Il n’y a pas de meilleure manière, dans la situation où nous nous trouvons, de combattre la montée des intentions de vote pour les listes FN que d’affirmer des projets régionaux répondant aux attentes sociales, environnementales du plus grand nombre.

    La politique du gouvernement est responsable du gonflement des intentions de vote pour le FN. C’est vrai ! Raison de plus de travailler à des projets de gauche partagés dans les régions et de contribuer à une alternative au plan national. Les deux sont liés.

    Le débat politico-médiatique semble se polariser sur le deuxième tour avant même que la bataille du premier ait eu lieu. Attention ! Cela ne peut que faciliter les opérations politiques qui visent à tuer la stratégie d’union de la gauche et à la remplacer par un rapprochement avec le centre. Les déclarations de Manuel Valls et son annonce, à 40 jours des élections régionales, de la reprise des travaux à Notre-Dame des Landes, sont là pour nous rappeler que cette tentation existe bel et bien.

    Il faut tenir les deux bouts : battre la droite et l’extrême droite et, du même coup, changer la gauche en l’unifiant.

    C’est pourquoi au premier tour, nous voterons pour les listes conduites par les présidents de gauche sortants (ou celle ou celui qui les remplace) . C’est pourquoi, aussi, nous mettons tout en œuvre, dès maintenant, pour qu’au second tour la gauche, toute la gauche (du PS au FDG en passant par EELV…) puisse se rassembler.

  16. 1956
    Posted 15 novembre 2015 at 12:16 | Permalien

    Il faut gagner ä gauche :
    Pour cela le PS doit poser des actes clairs sur la politique Valls/Macron et les projets d’alliance avec PR.
    Il faut effectivement « travailler ä l’unité de la gauche aux régionales sur un projet partagé ».
    La gauche n’est pas divisée, c’est la gouvernance du PS qui divise la gauche.
    Tant que les députés donneront la confiance à ce gouvernement, à ses orientations et que le rapprochement du gouvernement PS avec la droite est l’objectif, cette situation s’oppose à toute alliance claire à gauche aux premier et second tours des régionales.
    La politique gouvernementale actuelle comparée aux promesses de campagne du candidat Hollande gonfle les intentions de vote au FN et sera sanctionnée dans les urnes. les projets régionaux aussi sociaux et séduisants soients ils sont regardés par les électeurs comme le programme Hollande de 2012 et ses conséquences.

  17. Posted 15 novembre 2015 at 17:22 | Permalien

    oui, battons nous pour l’unité aussi difficile que ce soit, unité à gauche

  18. Posted 15 novembre 2015 at 22:10 | Permalien

    Le principal obstacle à l’unité de la gauche, c’est le PS et son gouvernement.
    Et Hollande qui veut faire durer l’état d’urgence 3 mois sans consulter le parlement.

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