Les jeux vains du cirque Macron et ses adulateurs

Ça fait longtemps qu’on n’avait pas vu un tel déferlement médiatique aussi cru et aussi vide.  Certes 95 % des médias sont entre les mains de 7 milliardaires et ces 7 milliardaires, les banques, le Medef sont « emballés » par le prédicateur Macron, une sorte d’OVNI libertarien qui figurerait brillamment à l’aile droite du parti républicain US, mais à ce point, c’est étonnant.

48 h non stop d’images, de sons, de papiers, de directs à temps perdu, de gros titres vides de contenu, de commentaires creux, d’exégèses interminables, de sottises, de ridicules pseudo-débats, sur un type qui ne dit rien, n’a aucune assise sociale,  aucun parti, aucun avenir.

En fait, les grands médias fêtent leur « capture » : ils ont enlevé à Hollande son mentor et sa créature, et le propulsent de toutes leurs forces, pour forcer ce dernier à ne pas se présenter, pour casser ce qui reste du PS, pour éclater au maximum le paysage politique en leur faveur, contre la gauche, avant la présidentielle.

Macron chasse sur les mêmes terres que les Valls, Le Guen et Cie, les voilà qui détournent plusieurs dizaines de députés PS, forçant Cambadélis à piquer des fausses colères et à les menacer d’exclusion… L’aile droite du PS est explosée et s’entretue, auto-entrainée dans une course folle au leadership dans la liquidation du PS, l’alliance à droite et la rupture avec toute la gauche.

Jean-Marie Le Guen, brutal ministre vallsiste, enfonce sur BFM le clou dans le cercueil du PS  pour « que la gauche se dépasse », afin de « rassembler le camp républicain » au sein d’une « nouvelle offre politique » qui aura pour but de « reconstruire la République ». « Je pense, ajoute t-il, qu’il faudra à un moment ou à un autre, et j’espère assez rapidement, dépasser les structures. Je pense que la structure Parti socialiste – ça a été dit d’ailleurs en son temps par Manuel Valls, par Jean-Christophe Cambadélis -, c’est une structure usée« .

Ce sont ces gens-là qui sont usés et essaient de se sauver du désastre qui les guette et où ils veulent nous emmener. Macron, c’est 4 ans de pouvoir et 1,3 million de chômeurs. Macron n’a rien de « neuf », c’est un vieux Rastignac de bazar, un Guizot de retour, un libéral XIXème siècle,  et en 4 ans, il se sera vite usé jusqu’à la corde, avec son créateur, Hollande, qui avoue : « Il m’a trompé avec méthode ». Oui, Macron, c’était un « favori », comme il y en eut tant, de Raspoutine à Tapie, il sera aussi éphémère et rejeté. Comme, on peut l’espérer, la Vème République, où décidément il urge d’en finir avec le « pouvoir personnel » et ses parodies déliquescentes.

Macron, ce n’est pas seulement l’obligation du travail le dimanche pour les femmes pauvres et précaires et les étudiants désargentés, c’est le banquier aux 12 points de « dette » officielle de plus, c’est les 41milliards donnés au Medef sans contrepartie, c’est le bradage de l’industrie façon Arcelor-Mittal, c’est une loi de 308 articles de destruction de centaines de droits sociaux, la casse du Code du travail, des 35 h, de la protection face aux licenciements boursiers, de la médecine du travail, des prud’hommes, et avec Sapin, de l’inspection du travail. Macron, c’est l’anti-écologie, qui, en pleine année COP 21, remplace les trains par des autocars. On s’épuiserait à redire ici les dizaines d’aphorismes réactionnaires, pro Thatcher, anti-sociaux, qui sont sortis de sa bouche depuis qu’il est en Cour. L’homme défend, comme les libertariens aux États Unis, une « société sans statut », les contrats zéro heure, les indépendants loueurs de bras, tacherons, journalisés, payés à la mission, au chantier, sans protection sociale.

Mais il le fait avec la complicité des plus grands donneurs d’ordre : ainsi il s’invite encore une fois à TF1 au journal télévisé et parle 21’ sans RIEN dire. Il le fait exprès : il crée le dérèglement, le suspens, l’attentisme, la manœuvre, et fait durer les révélations, comme savent si bien faire les prédicateurs. Et il se moque de ses adorateurs en prétendant créer un mouvement bidon, « de 15 000 », puis de « 50 000 », puis de « 100 000 personnes », avec des sondages fabriqués, et, des « porte-à-porte », tous ses représentants faux néophytes illuminés répétant mot à mot les mêmes éléments de langage magiques : « Le calendrier est d’interroger les Français, puis nous rendrons une analyse de leurs réponses, puis nous dirons ce que nous proposons, puis…». Comme si tout le monde ne savait pas d’où il vient et où il va. Comme si on ne voyait pas tous que ce cirque lent, méthodique, manipulateur est soutenu puissamment par les banques et le Medef.

Mais heureusement notre peuple, l’écrasante majorité du salariat sont éduqués, assez pour résister à cette embrouille, à cette pantomime. Nous allons aider à ce que ça fasse « flop » le plus vite possible. En sachant quand même que ça nous oblige, nous les socialistes, nous la gauche à être responsables pour offrir une alternative, à cette sinistre et déviante perspective présidentielle des Le Pen, Sarkozy, Juppé, Macron.

A bas les caricatures de « sauveur suprêmes », d’« egos illuminés », d’« ordo-libéraux » intégristes, à bas ce cirque minable, défendons l’honneur, la culture, l’intelligence collective, citoyenne, de notre grand pays pour une VIème République sociale, démocratique, parlementaire, écologique, féministe, pacifiste, internationaliste.

 

Gérard Filoche

 

 

90 Commentaires

  1. socrate
    Posted 1 septembre 2016 at 17:58 | Permalien

    l’épisode démission de Macron qui a monopolisé les médias est un épiphénomène.
    Que Macron trahisse Hollande qui lui meme a trahi ses millions d’électeurs n’a jamais été prononcé au cours de ses heures de blablabla que Bfm Itélé Lci ont produit ces dernières heures…
    Que Valls mette en avant sa loyauté a lui alors que la loyauté de son président n’existe pas me fait plutot penser que nous sommes déja dans la bataille de la présidentielle de 2017 ou les belles déclarations vont nous etre servies…
    Il fut donc a chaque fois que c’est possible rappeler les promesses de 2012 et les réalités de 2016 pour que le peuple comprenne et ne se fasse pas avoir une seconde fois…

  2. 1956
    Posted 1 septembre 2016 at 18:56 | Permalien

    Ce texte constitue une analyse qui peut rassembler la gauche.
    En fait, ce qui bloque l’union, en dehors des egos, se résume à la fin de l’avant dernier paragraphe:
    « …Le Pen, Sarkosy, Juppé, Macron. », auquels GF se refuse à y ajouter « Valls, Hollande et leurs disciples » au regard du sinistre et déviant exercice du pouvoir depuis 2012.
    L’union ne pourra se faire que dans la clarté et à cette condition préalable.

  3. l'avis de zouzou
    Posted 1 septembre 2016 at 19:02 | Permalien

    M. Filoche est bien content de toucher son chèque du PARTI SOCIALISTE.
    S’il croyait en ses paroles, il aurait quitté le PS depuis longtemps ne croyez-vous pas ???!!

    Il est de la bande à Hollande et compagnie !!!!

  4. Anonyme
    Posted 1 septembre 2016 at 19:06 | Permalien

    Les candidats à la gauche du PS n’ont aucune idée sur les sujets de sécurité….. Monsieur Filoche a-t-il une fois parlé de la Syrie, la Russie, la campagne américaine ?

    Il n’y a pas que la loi travail dans la vie les français sont passé à autre chose.

  5. françois 70
    Posted 1 septembre 2016 at 19:20 | Permalien

    Le seul fait que 95% des médias soient aux mains de 7 milliardaires montre que ton parti, au pouvoir depuis bientôt 5 ans, n’a plus de socialiste que le nom.

  6. cyril
    Posted 1 septembre 2016 at 20:29 | Permalien

    Oui, il faut changer les choses. Cependant, que proposent les économistes hétérodoxes? La relance à la Keynes qui a montré au bout de quelques dizaines d’années que cela ne fonctionnait pas?

    Ce que vous ne direz jamais c’est que le système capitaliste est un système absurde et détruisant tout sur son passage.

    Que peut faire la politique là-dedans? Elle est subsumée a ce système (Karl Marx l’a montré il y a 150 ans comme il avait prédit l’agonie du capitalisme à cause notamment des gains de productivité et donc de la destruction de travail humain).

    Comme je l’ ai déjà dit, la valorisation du capital a de plus en plus de mal à se faire dans ce que vous appeler l’économie réelle ou productive. Vous n’y pourrez rien changer!

    C’est pourquoi, le système s’attaque à tout ce qui peut être transformé en marchandises et laisse de côté ce qui n’est pas rentable.

    Dire que la finance est le mauvais côté du capitalisme, c’est ne pas voir que l’essor de l’industrie financière et la spéculation ne sont que les symptômes du malade capital (c’est encore Marx qui l’avait démontré pour la crise de 1857, mais à son époque, le système pouvait encore rebondir car l’innovation en produits était largement supérieur à l’ innovation en procès, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui).

    Bien sûr, M. FILOCHE, nous devons nous battre contre l’hydre et contre ses fonctionnaires (encore un terme de Marx); oui, il faut assurer l’ essentiel pour tout à chacun.

    Cependant, quoi que nous fassions, nous ne pourrons aller contre la déferlante du capitalisme
    qui est entré depuis plusieurs décennies dans sa lente agonie.

    Si nous restons dans les présupposés capitalistes que sont le travail abstrait, la valeur, la marchandise, l’économie, le droit, l’ Etat, la démocratie libérale, nous ne nous sortirons jamais de ce désastre.

    Cela ne se fera pas car nous toutes et tous avons été éduqués dans ce système mensonger qui fait croire qu’il faut travailler pour se nourrir, se loger, se vêtir (travailler au sens capitaliste).

    Cela fait plusieurs siècles que l’on manipule les gens et qu’ils ont intériorisé tout cela. Voyez la réaction de ce qui ont encore la chance de se faire exploiter, d’être assujetti au travail vis à vis des chômeurs, des demandeurs d’emploi (oui faites-moi l’aumône d’un emploi).

    D’autre part, vous osez parler d’écologie alors que ce système nous détruit! Ce n’est pas en démocratisant le TGV que vous réglerez ce désastre.

    L’industrialisation, le prétendu progrès, le développement sont en fin de compte une destruction méthodique de conditions de survie en ce bas monde.

    Et que nous propose les politiques? D’aller encore plus loin dans la destruction soit-disant pour pallier les nuisances que ce système engendre.

  7. Posted 1 septembre 2016 at 21:44 | Permalien

    bien sur, le PS est de gauche, Valls et Hollande sont a l’extreme droite de la gauche, mais a gauche, et il faut travailler beaucoup pour que 6 millions de leurs électeurs de gauche le comprennent bien

  8. Posted 1 septembre 2016 at 21:45 | Permalien

    connard, je ne touche aucune cheque d’aucune sorte, et même je cotise au PS…
    si tu savais le mepris que j’ai pour des types comme toi et ce genre de post, apres 50 ans de militantisme bénévole, tu t’enfuirais

  9. Posted 1 septembre 2016 at 21:47 | Permalien

    oh si pauvret, je parle et j’écris sur tout ça, t’as jamais lu D&S chaque mois depuis 23 ans ?
    t’as jamais lu ma bio sur mon blog ?
    et la loi el khomri,JAMAIS les salariés français ne passeront a autre chose car elle va piétiner leur vie intime jour apres jour jusqu’a ce la révolution la balaie

  10. Posted 1 septembre 2016 at 21:48 | Permalien

    pauvret, ca prouve rien, et apprends un peu le materialisme, la sociologie, l’histoire, la culture, lis quoi, l’histoire du PS par exemple, ca te fera du bien

  11. Posted 1 septembre 2016 at 21:49 | Permalien

    t’as jamais lu le programme de transition toi hein ?

  12. CRAYENCOUR
    Posted 1 septembre 2016 at 22:09 | Permalien

    Comment peux tu nous asséner que Valls est de gauche alors qu’il a mené une politique libérale antisociale. A ce rythme là, Bayrou aussi est de gauche puisque moins à droite que Sarko, qui est lui même à gauche puisque moins à droite que Le pen. C’est ce genre de confusion qu’il faudrait éviter afin de clarifier les choses et de ramener les électeurs de gauche vers le PS.
    Leguen réitère en affirmant que le PS est mort et que les deux camps politiques ne sont plus droite et gauche mais républicains et FN … Il est de gauche lui???
    Inutile de maintenir l’illusion de l’unité; l’unité de la gauche ne peut pas exister avec des hommes de droite comme ceux qui nous dirigent depuis 2012.

  13. Posted 1 septembre 2016 at 22:23 | Permalien

    l’appartenance a la gauche est déclarative, il n’y a pas tribunal pour en juger, c’est fini staline
    sans unité de la gauche, rien de grand ne sera fait, jamais

  14. Roubachoff
    Posted 2 septembre 2016 at 4:29 | Permalien

    Si tout ça n’était pas si triste, on pourrait rigoler en songeant que cet illuminé de Macron se suicide politiquement. Que peut-il espérer? Des voix de droite? Sûrement pas. Des voix de gauche? Encore moins. Quelques voix du centre? Peut-être, qu’il prendra éventuellement à Hollande. Mais même pas, si Sarkozy, et c’est probable, réussit à enfumer Juppé et à gagner la primaire. Dans ce cas, c’est Bayrou qui récupérera ces voix-là…
    Décidément, M. Hollande est un génie quand il s’agit de choisir ses collaborateurs. Heureusement, il lui restera le probable soutien d’Aubry, s’il se présente à la primaire du PS hélas truquée d’avance par M. Cambadélis et consorts.
    PS : Malgré nos divergences passées (et sûrement futures) je vous soutiens à cent pour cent, monsieur Filoche, contre les déficients mentaux qui vous accusent de « toucher des chèques du PS ». Faut-il que ces gens vivent dans le monde cauchemardesque de BMFTV…

  15. Posted 2 septembre 2016 at 9:12 | Permalien

    « l’appartenance a la gauche est déclarative »
    Vous nous avez déjà servi cette phrase que je comprends pas.
    N’importe qui peut donc se déclarer de gauche, vous direz qu’il est de gauche. Si Sarkozy ou LaPeine demain nous disent qu’ils sont de gauche, ils seront de gauche. Bravo.
    Personnellement je ne juge pas les gens sur l’étiquette qu’ils se donnent, mais sur leurs actes. Et les actes de Valls, Hollande, Macron et du PS en général ne sont pas des actes de gauche. La seule qui agissait un peu à gauche a été assez honnête pour quitter le navire.

  16. socrate
    Posted 2 septembre 2016 at 10:02 | Permalien

    l’appartenance a la gauche est déclarative…..
    mais les électeurs ont suffisamment d’intelligence pour discerner qui est de gauche ou pas
    et ceux qui ont participé a ce gouvernement de la gauche déclarative ; pour moi ne sont pas de gauche en tous cas avec les valeurs de la gauche ; c’est a dire le soutien aux plus faibles.
    Quand un gouvernement se félicite que les entreprises ont retrouvé leurs marges en faisant un CICE pour moi il n’est pas de gauche.
    Et hors de question que je glisse un bulletin de vote pour cette clique ; ou je voterai pour quelqu un de gauche s’il s’en trouve un ou je m’abstiendrai.

  17. sans ressources
    Posted 2 septembre 2016 at 10:33 | Permalien

    Gérard, non non et non, être de gauche se conçoit par ses actes et non ses paroles, trop facile, et puis tu te trompes, il y a un juge, le peuple et un tribunal, les élections

  18. Eli
    Posted 2 septembre 2016 at 14:03 | Permalien

    Tout à fait d’accord sans unité de la gauche rien n’adviendra de grand ni même de petit

    Mais comment ne voyez vous pas que le PS empêche cette unité : je suis élu dans le Tarn (sivens…) le Ps a appeler à manifester sur le cadavre encore chaud de Rémi Fraisse avec la FNsea et la droite contre les opposants aux barrage , Carcenac (PS président du Conseil départemental) a pris comme vice président un représentant LR pro barrage (barrrage déclaré ilégal depuis et tout le monde savait que le dossier était pourri)….
    Seul Quilès ici a gardé à propos de Sivens quelque réflexes humaniste mais dans sa communauté de commune il se comporte lui aussi comme un autocrate et a laissé crever le centre social ( 17 personnes sur le carreau) pour préférer des investissement pharaonique totalement inutiles

    La corruption dans les commandes publiques, le clientélisme etc sont notre lot quotidien et en plus avec bise, sourrir et que je t’appele par ton prénom car bien sur on est de gauche … et je ne parle pas de Vals ou Hollande mais des élus PS, petits notables et petits barrons qui font voter FN par dégout et sentiment de trahison

    L’unité ici se fait à droite et ici comme ailleurs le PS et à droite.
    J’en suis désolée et éspère que bientôt nous pourrons tus ensemble reconstruire la gauche

  19. Toto
    Posted 2 septembre 2016 at 14:08 | Permalien

    Souffriraient-ils d’hyperventilation?

    Un appatride politique de plus…

    A quand « des camps de rééducations » pour les appatrides du médef et leurs complices politique?

    Pas d’inquiétude….au vu de leur grand emballement, de leur grande frénésie et du chemin emprunté ce jour arrive. Petit pas, par petit pas, action après action de leur part…, le peuple n’en pouvant plus clora le débat avec dicernement ou pas.
    Puis on entendra certains dire…. « Je vous l’avait bien dit », mais il sera trop tard… les castes du haut et du bas confondues de notre bel occident n’auront plus que les yeux pour pleurer…
    Les erreurs:
    NON! La France n’est pas une entreprise.
    NON! Les français ne se réduisent pas à des consomateurs.

    Ce qui n’aurait jamais du changer:
    La France porte un rêve… plus grand qu’elle…
    Les Français sont des citoyens… acteurs du rêve en lequel ils croient…
    Ce rêve est le mortier de la nation… le contrat tacite… trahir ce rêve c’est trahir la nation et plus…
    Pourquoi plus?
    La France c’est 274 000 000 de francophone qui malgré les difficultés et les trahisons n’ont jamais cessé de croire en elle.
    Alors escusez moi monsieur Filoche celui là, par pitié, même pas la peine d’en parler….il faut le rejeter à l’eau, il ne fait pas la maille…

  20. 1956
    Posted 2 septembre 2016 at 14:45 | Permalien

    Votre position est de définir l’appartenance à la gauche de manière déclarative et que personne ne peut en juger la réalité.
    Je pense que s’il peut effectivement être hasardeux de qualifier les personnes (quoique il faudrait alors ne plus affubler les Le Pen d’appartenance à l’extrême droite raciste puisqu’ils le refusent et les définir des qualificatifs dont ils se drapent…), on peut néanmoins qualifier leurs actes et leur politique de gauche ou non.
    Ainsi je pense que vous serez d’accord pour refuser comme acte de gauche, pour ne citer que citer qu’un des derniers, l’arrestation à leurs domiciles de deux militants CGT au Havre le jour d’un événement syndical de rentrée avec la venue de P.Martinez.
    Et bien c’est cela que je refuse de cautionner dans les règles de la primaire du PS si Hollande ou ses disciples sont candidats. Le PS n’obtiendra pas mon engagement moral de soutien à cette politique d’un gouvernement et d’un parlement constitués de ces représentants « de gauche ».

  21. Posted 2 septembre 2016 at 18:25 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    En complément de ce qu’a écrit notre camarade Gérard Filoche, je vous invite à lire l’article intitulé « Emmanuel Macron superstar médiatique », disponible à l’adresse suivante : http://www.acrimed.org/Emmanuel-Macron-superstar-mediatique
    Solidairement.

  22. CRAYENCOUR
    Posted 2 septembre 2016 at 19:07 | Permalien

    J’avais oublié la fameuse appartenance déclarative à la gauche!!!
    Sans avoir jamais été stalinien, ni juge d’ailleurs, je me permet de dénoncer ton camarade de parti Valls comme n’étant pas de gauche et effectivement, si tu compte créer une unité de la gauche dont il serait membre, tu rêves, mais libre à toi de le considérer comme un homme de gauche, mais dans ce cas, le terme de gauche n’a plus aucun sens et il n’est donc pas étonnant que nombre de prolétaires en perte de tout repère politique à cause de ce genre d’ambiguités se rallient au FN.

  23. gege
    Posted 2 septembre 2016 at 19:08 | Permalien

    Si le président Hollande avait fait une politique de gauche, aujourd’hui il n’y aurait pas de phénomène MACRON. Il porte en lui cette lourde responsabilité et …. sa défaite qui va suivre

    Moi, de gauche, je trouve intéressent la bouffée d’oxygène que représente le phénomène Macron parce que ce retrouver entre S. et H. au 2 ème, moi je vais à la pêche.

  24. socrate
    Posted 2 septembre 2016 at 19:39 | Permalien

    A lyon on teste des minibus sans chauffeur
    Uber c’est déja dépassé….
    bonjour l’humanité dans nos vies
    des robots partout , la pauvreté aussi

  25. andré
    Posted 3 septembre 2016 at 9:21 | Permalien

    « l’appartenance a la gauche est déclarative, il n’y a pas tribunal pour en juger »
    Il ne s’agit pas de tribunal mais de faits, Macron s’est d’ailleurs déclaré de gauche dans une déclaration.Les gens retiennent les faits à savoir la politique menée.Il en va différement pour les cartés de partis, qui ont une vision quasi religieuse de leurs partis.
    En prétendant que le contenant prime avant le contenu, vous perdez toute crédibilité, vous ne voyez pas l’absurdité de ce propos? Ou alors, on comprend mieux votre rôle au PS, de caution de gauche.

  26. Posted 3 septembre 2016 at 11:25 | Permalien

    qui juge des faits ?
    il existe des critères pour juger de la nature de classe d’un parti

  27. Posted 3 septembre 2016 at 11:25 | Permalien

    mais non, y a du tac pour les taxis et pour longtemps, et on forcera les patrons a continuer de verser des cotisations sociales, un salaire brut

  28. Posted 3 septembre 2016 at 11:27 | Permalien

    micron, c’est une bouffée d’arsenic, rien d’autre, une mixture honteuse et malsaine pour celles et ceux qui l’avalent

  29. Posted 3 septembre 2016 at 11:29 | Permalien

    l’appartenance a la gauche est déclarative, et ensuite, la gauche debat, Valls est l’extreme droite de la gauche,e ils se battent sur les mêmes plate-bandes, Micron, lui, Le Guen, Hollande, etc …
    unite de la gauche au coeur de la gauche, pas a ses extrêmes

  30. Posted 3 septembre 2016 at 11:31 | Permalien

    l’appartenance a la gauche st déclarative, aucune autre façon d’en juger sinon sectarisme total
    ensuite Valls et Hollande par exemple, a nous yeux mènent une politique droitiere neo libérale

  31. Posted 3 septembre 2016 at 11:32 | Permalien

    je ne crois pas vraiment à la « France » mais davantage au salariat français qu’au patronat français

  32. Posted 3 septembre 2016 at 11:33 | Permalien

    Le Ps est de gauche et aujourd’hui son appareil majoritaire et ses notables mènent une politique archi droitiere
    mais on a des Corbyn capables de les chasser

  33. Posted 3 septembre 2016 at 11:34 | Permalien

    non les tribunaux populaires ne sont pas compétents pour contredire l’appartenance a la droite ou a la gauche, mais ils se sont pour savoir qui doit représenter la gauche,

  34. Posted 3 septembre 2016 at 11:34 | Permalien

    les électeurs ont compétence pour avoir qui représente le mieux la gauche, par pour denier de qui appartient ou non a la gauche

  35. Posted 3 septembre 2016 at 11:35 | Permalien

    oui n’importe qui peut se déclarer de gauche, adhérer ou partir,
    les actes ensuite les électeurs de gauche les jugent, bien sur,

  36. Christelle
    Posted 3 septembre 2016 at 17:27 | Permalien

    Je suis désolée mais la vraie gauche, c’est monsieur Macron.

    Le PS ne vous ressemble plus monsieur Filoche, et vous devriez vraiment le quitter car vous donnez une image de divisions.

  37. Posted 3 septembre 2016 at 18:01 | Permalien

    quelle folie, prendre Macron une variété française de prédicateur libertarien de la droite du parti republicain US, pour la « vraie gauche » ici, vous êtes sérieuse ?

  38. 1956
    Posted 3 septembre 2016 at 19:26 | Permalien

    P36 et GF : L’arroseur arrosé!
    Après plus de 4 ans de confusion et d’impostures, voilà ce qui arrive lorsque n’importe qui se prétend autorisé à préempter la gauche.
    Il y a des fondamentaux à retrouver et une plateforme minimale commune à proposer avant d’envisager un désistement pour une candidature individuelle puisque le parti en est dessaisi.

  39. Posted 3 septembre 2016 at 19:28 | Permalien

    la plateforme cela fait depuis le 21 janvier qu’on la discute, elle devrait paraitre bientôt (JLM et PG ont refuse mais le reste de la gauche y est) ce fut un long combat depuis « a l’appel des cent »

  40. Christelle
    Posted 3 septembre 2016 at 20:40 | Permalien

    Je suis sérieuse, j’aime beaucoup monsieur Macron et ses idées modernes.

    Je suis de gauche et je ne crois pas une seconde aux 32h, aux milliers de fonctionnaires en plus et au SMIC à 1500 euros. Promettre cela aux plus précaires, c’est leur mentir, ça n’arrivera jamais.

    De la même manière vous vous battez contre les bus ? Mais qui sont les 9 millions de passagers qui en ont profité, sinon ceux qui ne peuvent plus payer le train ? Voilà une vraie mesure de gauche.

    Désolée d’être directe.

  41. andré
    Posted 3 septembre 2016 at 20:51 | Permalien

    « qui juge des faits ?
    il existe des critères pour juger de la nature de classe d’un parti »
    Les citoyens jugent des faits, ils voient l’action du gouvernement PS au pouvoir.
    Le critère pour la majorité des gens, c’est l’action entreprise, la politique menée est au service de qui? C’est bien plus convaincant qu’une déclaration, seuls les faits comptent!
    C’est mon critère de jugement qui est celui de beaucoup de gens rencontrés.

  42. socrate
    Posted 3 septembre 2016 at 20:59 | Permalien

    qu’appelle t on vraie gauche?

    est ce la défense des intérets des exploités ou des exploiteurs ?
    du capital ou du prolétariat ?
    su commerce le dimanche ou du repos dominical pour tous ?

    il me semble qu on devrait pouvoir facilement se mettre d’accord sur ce qu’est la vraie gauche….

  43. Serge
    Posted 4 septembre 2016 at 1:14 | Permalien

    Étonnant comme je fus crispé la première fois que j’ai vu Macron. C’était lors du passage de flambeau avec Montebourg, qui, lui, faisait bonne figure. Loin de moi le délit de sale gueule, mais en un instant, je fus pris d’effroi en voyant ce jeune freluquet, déjà si sûr de lui, souriant comme un conquérant vainqueur. Pour moi, puant dès cet instant le mépris, l’auto-satisfaction de celui qui croit savoir et l’ambition destructrice. Vous savez Gérard, je suis DP et CHSCT dans l’entreprise que je vais devoir quitter dans un mois, à cause de ce capitalisme délirant ou le travail n’a aucune valeur. Mon service est externalisé et on nous l’a faite bien à l’envers. Comme il se doit. Un 1224-1 dégainé alors RS qu’aucune condition n’était réunie. C’est un piégé grossier. Alors je pars. La mort dans l’âme parce que plus que mon boulot, c’est mon engagement en IRP qui me fait le plus mal de quitter. Alors croyez-moi bien, ce système, je le vomis de plus en plus. Chaque jour. Nous avons besoin de gens comme vous pour combattre cela. La démocratie, c’est l’égalité des pouvoirs. Et ils sont en train de tout détruire, ceux-là. S’il faut que je prenne une carte du PS pour voter pour vous aux primaires, je le ferai. Mais ne nous laissez pas tomber. Merci de votre engagement.
    PS : Christelle. Franchement … Vous êtes sérieuse là ?

  44. Posted 4 septembre 2016 at 5:31 | Permalien

    pour soutenir ainsi Micron, vous êtes de droite et c’est un canular, presque drôle
    mais svp on a autre chose a faire

  45. Posted 4 septembre 2016 at 5:33 | Permalien

    ce n’est pas la première fois, ici, dans le temps et dans le monde, qu’un parti de gauche trahit nos espoirs, hélas
    et que le rapport de force social ne l’emporte pas suffisamment
    s’il trahit c’est justement parce qu’il est de gauche
    si trahison il y a cela exige précisément une pédagogie pour dénoncer cette trahison et s’adresser aux millions d’électeurs concernés
    sans cette pédagogie spécifique, liée à la nature du parti, le travail de dénonciation et de remplacement n’aboutit pas, et seule l’abstention l’emporte.. d’où la défaite de toute la gauche,

  46. Posted 4 septembre 2016 at 5:35 | Permalien

    la vraie gauche n’existe pas c’est une notion de sectaire,
    un seul salariat une seule gauche,
    sans entrainer la majorité du salariat rien n’est possible

  47. Posted 4 septembre 2016 at 5:36 | Permalien

    oui, surtout allez sur http://www.filoche2017.fr aidez a la campagne par tous les moyens

  48. andré
    Posted 4 septembre 2016 at 8:11 | Permalien

    « sans cette pédagogie spécifique, liée a la nature du parti, le travail de dénonciation et de remplacement n’aboutit pas, et seule l’abstention l’emporte.. donc la défaite de toute la gauche »
    les gens n’ont pas besoin de pédagogie, ils ont compris depuis 4 ans la trahison.
    S’il y a trahison, c’esy bien parce que le PS esty devenu un parti au service de la finance, vous expliquerez comment on peut être neolibéral et de gauche.
    Votre seule ambition est purement électoraliste, vous ne pensez qu’à votre boutique.
    Vos propos sur la gauche déclarative n’est qu’une porte entrouverte pour un ralliement à Hollande dans quelques mois.
    Ce que vous reprochez à Melenchon, c’est simplement sa sincérité et son non ralliement.
    Tout est clair pour moi

  49. Posted 4 septembre 2016 at 9:20 | Permalien

    Si on fait le compte, entre l’élection de Mitterrand en 1981 et la fin du mandat de Hollande en 2017, le PS aura eu le pouvoir législatif pendant 20 ans.
    En 20 ans, il aurait eu le temps d’en passer des lois qui auraient permis de vivre dans un pays plus juste, plus égalitaire, moins pourri par l’appât du fric à tout-va.
    Force est de constater qu’en 20 ans de pouvoir, le PS n’a pas rempli les espoirs qu’il a suscités.
    La majorité des députés a voté, ou au moins ne s’est pas opposée, aux mesures les plus réactionnaires.
    Je n’ai pas entendu parler d’une fuite en masse des adhérents.
    J’en déduis donc bêtement que la majorité du PS est satisfaite de ses 20 ans de pouvoir.
    Donc de 2 choses l’une.
    Soit le pouvoir législatif est bloqué par un autre pouvoir (la commission européenne pour ne pas la nommer)
    Soit le PS n’a absolument aucune volonté de changer la société.
    Dans le premier cas, ça légitime hélas tous les populismes nationalistes.
    Dans le deuxième cas, il est grand temps que le PS convoque un congrès de scission.

  50. Posted 4 septembre 2016 at 9:41 | Permalien

    c’est pas de l’argument, c’est de la méthode Coué
    l’ego de JLM le pousse a diviser et a briser toute les chances de gagner dans l’unité
    tout est clair pour nous

  51. Posted 4 septembre 2016 at 9:43 | Permalien

    40, 39, 35 h, et en fait de 1936 à 2002 c’est dans l’unité de la gauche que notre pays a progressé,
    et chaque fois, la droite a remis en cause les « conquis »
    cette fois, exception en un siècle, avec Hollande, tragédie, aucune avancée sociale décisive
    mais si sa politique de recul traverse, fait éclater le PS, son sort final n’est pas joué,
    aucune majorité nulle part n’a vote la sale loi el khomri au PS,
    c’est comme le Labour, apres Blair, il y a Corbyn

  52. Posted 4 septembre 2016 at 9:48 | Permalien

    faies un effort promouvez les diligences, ca fera aussi du boulot pour les pauvres

  53. CRAYENCOUR
    Posted 4 septembre 2016 at 10:26 | Permalien

    Christelle, vous parlez de gauche sans savoir manifestement de quoi il s’agit tant votre jugement a été modelé par les média dominants aux service des intérêts du capital. Vous parlez de gauche moderne; ça ne veut rien dire; les notions de gauche ou droite modernes n’ont aucun sens; les analyses du XIXème s. de Proudhon ou Marx sont toujours pertinentes, même si bien sûr le contexte a évolué et si certains points de détail et de vocabulaire sont à actualiser. Dans le fond, il y a toujours des classes dont les intérêts sont différents; le but n’est pas que l’une détruise l’autre, mais que les intérêts de l’une soient soumis à ceux de l’autre classe. Pour Macron et la droite, ce sont les intérêts de la minorité dominante riche qui doivent être préservés; pour la gauche, ce sont les intérêts de la majorité qui doivent s’imposer à la minorité. Hollande est de ceux qui pensent qu’il ne faut rien bouger et que les miettes que les plus riches voudront bien laisser aux plus pauvres suffiront bien; ça n’en fait pas un homme de gauche.
    Quand à votre exemple de car Macron; c’est tellement de gauche que de faire en sorte que riches et pauvres ne se croisent même pas; les riches voyageant confortablement installés, rapidement, sans risque et les pauvres, se tuant le dos dans des cars qui mettront 2 fois plus de temps à les mener à bon port avec les risques inhérents à la route! En plus pour un gouvernement se disant préoccupé par le réchauffement climatique, c’est sûr que relancer le transport routier au lieu de réduire les tarifs scandaleusement élevés de la SNCF depuis qu’elle est devenue dans les faits une entreprise commerciale avec des clients cessant de fait d’être un service public pour usagers (ça aussi c’est être de gauche que de penser que les services publics sont un moyen de lutter contre les inégalités).

  54. luc
    Posted 4 septembre 2016 at 11:32 | Permalien

    Contrairement à ce que dit Gérard Filoche, l’Etat n’a rien donné au MEDEF.

    Ce que l’Etat a donné avec le CICE, il l’a repris en augmentant les cotisations sociales.

    Voici les chiffres de l’INSEE.

    Bilan des sociétés non financières.

    2012
    Cotisations sociales : 170,7 milliards d’euros.
    Impôts sur la production : 56,4 milliards d’euros.
    Subventions sur la production : -16,9 milliards d’euros.
    Impôts sur le revenu : 37,6 milliards d’euros.
    Total : 247,8 milliards d’euros.

    2015
    Cotisations sociales : 180,9 milliards d’euros.
    Impôts sur la production : 60,1 milliards d’euros.
    Subventions sur la production : -30,4 milliards d’euros.
    Impôts sur le revenu : 38,9 milliards d’euros.
    Total : 249,5 milliards d’euros.

    Source
    INSEE Compte des sociétés non financières
    http://www.insee.fr/fr/themes/comptes-nationaux/tableau.asp?sous_theme=5.3.1&xml=t_7101

  55. socrate
    Posted 4 septembre 2016 at 11:50 | Permalien

    si on part de tes postulats :

    1°est de gauche quiconque se déclare de gauche
    2° la vraie gauche n’existe pas

    je conclus qu’effectivement qu’un Macron peut se déclarer de gauche et faire la politique qu’il a fait …

    comptes tu réellement rassembler des électeurs avec de tels propos ?
    Tu voudrais faire voter JLM que tu t’y prendrais pas autrement
    Je constate que tous les intervenants sur ce blog ont la meme réflexion que moi : le gouvernement Hollande n’est pas de gauche et a conduit une politique contraire aux idées de gauche .
    Et il ne s’est pas trouvé au sein du PS l’opposition qui aurait du etre pour l’empecher de réaliser les lois injustes qu’il a fait passer contraire aux engagements de 2012

  56. socrate
    Posted 4 septembre 2016 at 11:55 | Permalien

    faies un effort promouvez les diligences, ca fera aussi du boulot pour les pauvres

    réflexion idiote
    mais entre un bus conduit par un salarié , fut il pauvre , et un bus sans chauffeur mon choix est fait

  57. Posted 4 septembre 2016 at 16:29 | Permalien

    En fait le 49.3 vous a bien arrangé, ça a évité de voir qu’une majorité de députés PS aurait voté El Khomri.

  58. Toto
    Posted 4 septembre 2016 at 16:43 | Permalien

    P23@gege

    C’est justement son utilité, une simple sécurité, un calcul hors sol, rebelotte…

    Râtisser les déroutés de gauche, du centre, de droite , indécis… en perte de repères…pris de panique, choqués, hébétés, tétanisés par la peur au moment de voter.

    Comme d’habitude….

    En fait, il ne faut présumer de rien… Il a de grandes chances d’être élu…

  59. andré
    Posted 4 septembre 2016 at 17:01 | Permalien

    « pour soutenir ainsi Micron, vous êtes de droite et c’est un canular, presque drôle
    mais svp on a autre chose a faire »
    Mais non Macron se dit de gauche de même que Christelle, ils le sont puisque c’est le mode déclaratif, c’est vous même qui le dites.

  60. Posted 4 septembre 2016 at 17:09 | Permalien

    il s’est dit « ni droite ni gauche » a quel moment a t il menti ?

  61. Posted 4 septembre 2016 at 17:10 | Permalien

    mais non, la vie sociale et politique française est structurée

  62. Posted 4 septembre 2016 at 17:14 | Permalien

    pourquoi écrire ici cette stupidité , j’ai fait 130 meetings dans 70 départements, écrit des centaines d’articles, de videos, deux livres, plus que n’importe qui contre cette loi ignominieuse
    tu crois qu’on fait joujou ?
    on a tout fait pour faire censure, meme si on avait eu 2 signatures de plus… et pourtant elle serait pas passée,
    en fait 123 deputes étaient contre, 88 pour… et le marais on sait pas, ce parti est totalement partagé,
    et t’es assez bête pour croire que valls et cie n’auraient pas préfère une large victoire que d’être obliges a ce diktat ?
    t’es un complotiste a vision étroite
    svp vous pouvez arrêter ce genre de post

  63. Posted 4 septembre 2016 at 17:16 | Permalien

    idiotie ! ca supprime 17 000 postes a la SNCF, soit 40 % des TER pour un transport lent, polluant, inconfortable, dangereux
    et quant au prix, il va augmenter quand les décrets sécurités seront publiés
    tout ça l’année de la COP 21

  64. Posted 4 septembre 2016 at 17:19 | Permalien

    oui la gauche est très diverse, y’a des gauchos analphabètes et des quasi libéraux qui se disent de gauche,
    et le salariat est très divers, de la CFDT à la CNT, entre 8 syndicats et des 30 positions dans chacun de ces syndicats,
    il y a 19 partis de gauche et aussi 30 orientations, les mêmes débats dans chaque parti,
    ca fait + d’un siècle que ca dure
    et pour faire l’union de la gauche c’est en son coeur, pas ses marges, ni gaucho ni libéraux
    quand ca se fait, l’unité fait dynamique, sans ca elle stagne

  65. Posted 4 septembre 2016 at 17:21 | Permalien

    désastreux ! la totalité des « aides » aux entreprises, atteint 220 milliards, (état, régions dpts, villes…) elles sont assistées, et n’embauchent pas
    la seule chose qui se soit produite c’est que la france atteinte le record de dividendes distribués l’an passé

  66. Posted 4 septembre 2016 at 17:47 | Permalien

    OK je n’insiste pas.
    Je vous dirai juste que ce n’est pas en traitant d’idiots tous ceux qui expriment des points de vue qui vous contrarient que vous allez faire l’union à gauche.

  67. Posted 4 septembre 2016 at 17:59 | Permalien

    c’est sur mais votre agressivité hostilité est patente : dire que le 49 3 nous a « arrangé » sic vous êtes insupportable !

  68. socrate
    Posted 4 septembre 2016 at 19:06 | Permalien

    je vois pas le rapport entre les bus de ville sans chauffeur ( testé a Lyon ) et la sncf…

    et meme bus et train doivent se compléter plus que se concurrencer
    Mais je constate que depuis 40 ans la sncf a fermé énormément de ligne de chemin de fer pour y mettre des bus et que depuis ce sont le régions qui ont repris le flambeau.On arrive a la situation suivante dans certaines petites villes de province pour prendre un train qui va a Paris le matin de bonne heure pas d’autre possibilité que de venir le prendre en voiture….

  69. 1956
    Posted 4 septembre 2016 at 20:58 | Permalien

    Le 49.3 n’est que l’expression de leur accord tacite sur la loi El Kohmri pour 90% des parlementaires socialistes.
    Cette imposture de plus leur permet de rentrer dans leurs circonscriptions sans avoir à se justifier et de pouvoir préempter à gauche (déclarative) l’investiture pour les prochaines élections. CQFD.

  70. Posted 4 septembre 2016 at 21:00 | Permalien

    non, M… alors c’est un coup de force, vous pouvez comprendre le mot coup de force,
    et de toutes façons ça ne change rien ni investiture ni desastre électoral inevitable

  71. Posted 4 septembre 2016 at 21:01 | Permalien

    j’ai écris dix articles de fond contre ces choix archaïques rétrogrades voyez en arrière sur mon blog (sept 2015…)

  72. Mimet
    Posted 5 septembre 2016 at 7:10 | Permalien

    Mais 85% de Français ne veulent plus de F.Hollande ça c’est fait , donc pas de Valls non plus.

  73. 1956
    Posted 5 septembre 2016 at 17:29 | Permalien

    Si c’est un coup de force,… en face ce serait alors un aveu de faiblesse et d’allégeance aveugle des ministres, des parlementaires et de la direction PS à Monsieur 5%. Prenez les pour des imposteurs mais pas pour des idiots.
    Comment leurs faire confiance pour 2017?, ne serait ce que pour s’en remettre à eux dans l’organisation d’une primaire de toute la gauche…

  74. Dutour Lucien
    Posted 5 septembre 2016 at 18:30 | Permalien

    dites vous,et moi qui conteste au vue des actes et des faits l appartenance à la gauche des HOlande,Vals etc,je suis un stalinien fallait y penser.Mais à ce compte là êtes vous de gauche ??

  75. Posted 5 septembre 2016 at 21:56 | Permalien

    « J’ai du mal à croire Cahuzac quoi qu’il dise, les yeux dans les yeux », a lancé Gérard Filoche, en référence à la célèbre question posée par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV le 8 février 2013. L’ancien ministre du Budget assurait alors ne pas avoir de compte caché. « Je ne parierai pas un kopeck sur le fait que ses propos d’aujourd’hui soient plus justes que ceux d’avant-hier. C’est peut-être pour donner une coloration politique à son forfait. Le gars était ministre du Budget, il avait une pancarte sur le ventre ‘luttez contre la fraude fiscale’ et il fraudait lui-même », s’est-il indigné.

  76. Posted 5 septembre 2016 at 21:57 | Permalien

    passez votre chemin svp

  77. Lucien Dutour
    Posted 6 septembre 2016 at 9:17 | Permalien

    Non je ne passerais pas mon chemin. Que vous le sachiez je fais partie de ces gens qui croient à la gauche antilibérale et anti capitaliste qui pour moi est la seule ayant valeur .Vous devriez pouvoir comprendre qu’il est fortement désagréable de ce voir traité de Stalinien, avec tout ce que cela comporte, pour la simple raison que l’ on considère que des HOLANDE,VALS et consort ne peuvent ,à l’épreuve des actes, être considères comme des gens de gauche !!
    En toute modestie si les gens comme moi doivent passer leur chemin :A qui vous adressez vous? C’était là le sens de ma question, peut être un peu maladroite, mais pas plus que de ce voir traité de Stalinien !!

  78. Posted 6 septembre 2016 at 9:37 | Permalien

    votre ton agressif, ne peut que nous insupporter, y’en a marre des quelques donneurs de leçons arrogants qui s’auto sélectionnent et viennent ici nous répéter inlassablement sur tous les tons et sans argument, que notre parti n’est pas de gauche
    si hollande et valls qui se disent de gauche depuis des décennies ne sont pas, d’apres vous seuls, de gauche, pourquoi ont ils obtenu 6 millions de voix de gauche, le 5 dec 2015 ? soit 66 % des voix de gauche exprimées ce jour là..
    c’est agaçant, cet a priori, votre a priori, de juger a la place des faits,
    ils sont de gauche mais mènent une politique de droite, et c’est justement pour cela que c’est plus difficile, nécessaire de la combattre avec une stratégie particulière,

  79. 1956
    Posted 6 septembre 2016 at 13:32 | Permalien

    Désolé Monsieur Filoche, mais votre argumentation politique n’est pas convaincante et n’inspire pas confiance pour 2017.
    Sans engagement de programme partagé, tout reste déclaratif et cela ressemble trop à l’imposture de ce quinquennat.
    … Tout de même toujours avec vous contre la loi travail de ce gouvernement et de ce parlement que vous qualifiez de gauche.

  80. Dutour Lucien
    Posted 6 septembre 2016 at 13:36 | Permalien

    Si j’ai bien compris les actions de l’actuel gouvernement sont des actes de gauche,la loi travail est une loi de gauche,excusez moi je n’avais pas bien compris……

  81. Posted 6 septembre 2016 at 13:57 | Permalien

    vous jouez à quoi ? a faire l’âne pour avoir du son ?
    ce n’est pas la première fois depuis 150 ans ici et ailleurs que des partis de gauche mènent une politique droitière ou de droite, voire pire, sans changer de nature de classe
    Lénine qualifiait déjà le « Lloydgeorgisme » (Labour) de « parti ouvrier bourgeois », allez voir « les suffragettes » ça vous aidera à comprendre
    ou meme réfléchissez sur le parti de Blair et celui de Corbyn
    qu’était selon vous le PC espagnol pendant la guerre civile… qui assassinait les opposants à sa gauche ?
    qu’étaient selon vous le PC et le PS qui votèrent ensemble les « pouvoirs spéciaux » en 1956 ?

  82. Posted 6 septembre 2016 at 13:58 | Permalien

    l’appel sort, c’est six mois de travail unitaire il est prêt et sera à la fete de l’huma

    tenez :

    suite au 1er mai 2016 – et à lappel des 100

    5priorités,50mesures !
    Ensemble, favoriser l’irruption citoyenne, sociale, démocratique et écologiste
    Pour une alternative majoritaire à gauche

    Le texte ci-dessous constitue une série de propositions destinées à être débattues, amendées, enrichies avec l’ambition de parti- ciper à la construction d’une alternative de Gauche. C’est un socle, une base commune partagée entre toutes celles et tous ceux qui veulent y prendre part : citoyen-ne-s, intellectue-le-s, militant-e-s, responsables d’organisations ou élu-e-s. Elles peuvent être pleinement intégrées dans les propositions dès candidat-e-s aux élections présidentielle et législatives de 2017. Elles constituent notre bien commun pour mener une campagne et construire des candidatures d’unité lors de ces échéances électorales.

    Le monde est déchiré par de multiples crises, des violences sociales, la multiplication de con its armés, la montée du racisme et de la xénophobie attisée par un prétendu «choc» des civilisations auxquels s’ajoute l’incapacité de celles et ceux qui nous gouvernent à répondre à l’urgence écologique.
    Le capitalisme est en crise mais il est présenté comme
    seul système viable. L’Union européenne est menacée de dislocation. La crise écologique ne trouve pas de solutions à la hauteur. Guerres et tensions internationales sont instru- mentalisées pour alimenter replis nationalistes et
    refus d’accueillir dignement migrants et réfugiés.
    La crise politique est exacerbée par des querelles
    d’égos et des batailles d’appareils, coupées des
    réalités des citoyens auxquelles s‘ajoutent une
    surenchère et une droitisation extrême des solu-
    tions.
    Pour autant, de nombreuses forces et énergies citoyennes sont disponibles pour construire d’autres possibles. Le mouvement extraordinaire contre la loi travail marque un refus de subir l’hégémonie libérale et d’accepter les dérives d’une gauche qui s’y soumet.
    Les mobilisations citoyennes, sociales et écologistes, celles de la jeunesse, expriment l’exigence d’une société plus juste, plus démocratique, plus égalitaire.
    Elles sont au cœur de multiples aspirations [nouvelles mo- dalités de production, appropriation et partage des richesses produites – nouvelles formes de démocratie – rupture des liens de subordination entre les salarié(e)s qui louent leur force de travail et celles et ceux qui l’exploitent...] quant aux nalités, le rôle et la place du travail.
    Dans l’espace-monde, les échanges de toute nature se sont démultipliés mais la « globalisation » nancière met en danger l’avenir même de l’Humanité.
    Ce monde est fondé sur la compétition du tou-te-s contre tou-te-s. 62 individus (53 hommes et 9 femmes) pos-
    sèdent plus que 50 % de la population de la planète, soit 3,5 milliards d’êtres humains. L’aggravation des inégalités est le facteur premier des crises politiques, économiques, sociales et écologiques. Dans le même temps, le salariat n’a jamais été
    Ensemble, favoriser l’irruption citoyenne pour construire l’alternative
    Nous propo- sons d’ouvrir le débat autour de 5 priorités déclinées en 50 mesures d’urgence pour un autre monde
    aussi important dans le monde. Après tant d’in- novations et d’évolutions technologiques depuis plusieurs décennies, l’avènement de la numérisa- tion est instrumentalisé pour ébranler et détruire le lien social, les droits et les garanties collectives du salariat au lieu de générer de nouveaux progrès sociaux
    Nous refusons le fatalisme ambiant et voulons contribuer à l’émergence d’une alternative crédible, mobiliser les 99 % de la population pillée par le
    1 % les plus riches et ouvrir de nouvelles voies et notamment celle de la redistribution des richesses, de l’accès aux droits fondamentaux et de la paix
    partagée, du respect de la justice et de la démocratie.
    Nous ne tolérons plus que des pans entiers de la population soient stigmatisés dans les quartiers populaires où les discri- minations se cumulent.
    Nous devons brandir les drapeaux de l’égalité et de la fraternité entre les peuples, du droit des êtres humains de vivre et travailler décemment, de résister à l’oppression et aux destructions de la planète par les multinationales avec la complicité des gouvernements.
    pour nous joindre, merci d’envoyer un mel à : 1ermaiappeldes100@gmail.com
    Les propositions d’urgence de l’Appel
    des 100
    Cinq priorités
    pour un autre monde possible
    50 mesures d’urgence applicables
    1- Répondre à l’urgence sociale
    2- Urgences environnementale et économique
    3- Droits et urgences démocratique pour rendre la parole aux citoyens
    4- Pour une nouvelle Union européenne au service de la solidarité entre les peuples
    5- Urgences pour un monde de paix et de liberté pour les peuples
    1-Répondre à l’urgence sociale
    Des pans entiers de la population ne vivent pas dé- cemment. Aucune société démocratique ne peut l’ac- cepter. La précarité concerne des parts croissantes de la population. Les femmes et les populations discriminées en général en sont les premières victimes.
    Lutter contre la pauvreté et la précarité constitue aussi des luttes politiques. Il faut réhabiliter le droit au travail et à un salaire digne, le CDI comme norme d’embauche et la loi pour protéger les salarié-e-s comme l’évolution du droit du travail y a toujours conduit.
    Le travail n’est pas un coût mais une richesse. Ce qui coute c’est le capital.
    Une conférence sociale devra être convoquée a n d’engager avec les organisations syndicales un plan de progrès social pour toute la durée de la législature qui passe par la mise en place d’une démocratie sociale et notamment de nouveaux droits pour les salarié-e-s et leurs représentant-e-s, la sécurité sociale profession- nelle, les politiques salariales, une réduction signi cative du temps de travail et la création de nouveaux emplois.
    Des réponses nouvelles doivent également être ap- portées par nos systèmes de protection et de sécurité sociale y compris pour prendre en charge des besoins nouveaux comme la perte d’autonomie.
    • Pour répondre à l’urgence sociale
    Mesure n°1 : Augmenter immédiatement le SMIC, les minima sociaux, les allocations-chômage, les salaires et les retraites de manière signi cative et inscrire leur évolu- tion sur celle du salaire moyen.
    Le SMIC sera porté à 1 800 euros dans la législature avec une augmentation immédiate de 10 % soit 150 euros brut.
    Aucune retraite et aucune pension ne seront inférieures au niveau du SMIC. Elles seront calculées sur la base d’un taux de remplacement de 75 % de l’ensemble des éléments constitutifs de la rémunération.
    N°2 : Rétablir le CDI comme norme légale et convention- nelle d’embauche et d’emploi ; interdire le temps partiel im- posé ; plafonner le nombre de contrats à durée déterminée ; de recours à l’intérim et aux stagiaires, négocier un nouveau plan de titularisation des précaires de la fonction publique avec les syndicats.
    N° 3 : Plafonner les rémunérations les plus élevées à 20
    fois le SMIC, sous peine de sanctions dissuasives.
    N°4 : Mettre en œuvre de façon e ective l’égalité salariale entre les femmes et les hommes par l’introduction de sanc- tions dissuasives notamment en matière de recrutement, de salaires, de formation professionnelle et de déroulement de carrière.
    N°5 : Rendre e ciente la lutte contre la pauvreté par la gratuité des premières tranches de consommation d’éner- gie et des premiers m3 d’eau ; des tarifs sociaux pour les transports de proximité, le gel des loyers sociaux,…
    N°6 : Mettre en place des garanties de revenus pour les jeunes. N°7 : Soutenir la reprise des entreprises par les salariés-es et l’économie sociale et solidaire.
    N°8 : Interdire les licenciements collectifs dans les entre- prises qui versent des dividendes à leurs actionnaires.
    N°9 : Dresser un bilan des aides publiques versées aux entreprises a n d’évaluer leur utilisation et leur e cacité ; supprimer les aides allouées sans contreparties et mettre en place des mesures pour les TPE et PME réellement
    2 indépendantes des donneurs d’ordre.
    N°10 : Abroger les lois dites « travail » et « sécurisation de l’emploi » et négocier une sécurité sociale professionnelle tout au long de la vie et le renforcement des droits des sala- riés et de leurs représentants notamment en matière d’orga- nisation et de santé au travail ou encore de contrôle des aides publiques.
    Elire sur listes syndicales les représentants des salariés en activité ou en formation, sans emploi et retraités, aux di é- rentes caisses de la Sécurité sociale.
    N° 11 : Réduire la durée du travail en généralisant immé- diatement les 35 heures e ectives par semaine sans perte de salaire, payer les heures supplémentaires à des tarifs dissuasifs (au moins 50%), rétablir le droit à la retraite à 60 ans et mettre en place de réelles mesures d’incitation à l’embauche, instaurer une sixième semaine de congés payés. La réduction du temps de travail à 32 heures heb- domadaires avec la création des emplois nécessaires sera e ective au terme de la législature.
    2-Urgences environnementale
    et économique
    Il convient de changer notre
    rapport au monde vivant et aux ressources. L’approche écologique
    ne se préoccupe pas seulement de la protection de l’environnement et de la planète mais inclut leur dimension économique et sociale. Elle ne
    peut notamment pas être séparée de la répartition des richesses entre les personnes et les territoires.
    Cela passe par une transformation ou une reconversion des modes de production, de consommation, d’éducation et des rapports au monde vivant et au temps.
    Les biens durables sont un enjeu essentiel. L’air et l’eau ne peuvent faire l’objet d’aucune appropriation lucrative. L’obsolescence programmée des biens technologiques doit être interdite.
    La transition environnementale, écologique et sociale doit permettre la relance de l’activité et la création massive d’emplois soutenables grâce à des aides publiques sélectives et la préservation des ressources non renou- velables.
    Un plan de reconquête industrielle est nécessaire en ce sens.
    Une nouvelle répartition des richesses et des moyens budgétaires doit permettre de conduire d’autres poli- tiques publiques qui renouent avec l’ambition sociale et faire de l’éducation, de la santé, du logement, de la justice et de la culture des investissements pour l’avenir.
    Cela passe nécessairement par une réforme scale de grande ampleur pour établir la justice en redonnant la priorité à la progressivité de l’impôt, pour nancer des politiques publiques au béné ce de toutes et de tous : services publics, emploi et investissements publics né- cessaires pour mettre en œuvre de nouvelles logiques de développement économique et social intégrant la néces- saire transition écologique.
    A cet effet, une conférence écologique devra se tenir rapidement en vue d’établir une plani cation écologique, économique et sociale : elle devra permettre d’ouvrir un large débat à travers tout le pays.
    Mesure N°12 : Réhabiliter le rôle de l’impôt et mettre en place une réforme scale de grande ampleur concernant tant les impôts nationaux que la scalité locale : impôts sur le revenu, sur le patrimoine, renforcement de l’ISF, réduction de la TVA, révision et suppression des niches scales, lutte contre la fraude et l’évasion scale.
    N°13 : Redonner la priorité aux politiques et aux services publics pour toutes et pour tous et dans tous les territoires.
    N°14 : Instaurer une scalité écologique qui privilégie les biens de consommation durable et dissuade des consom- mations nuisibles et des gaspillages.
    N°15 : Augmenter la scalité des grandes entreprises et moduler celle des ETI, PME,TPE pour en faire un outil favorisant l’emploi, la formation professionnelle, les investis- sements et la protection de l’environnement.
    N°16 : Réaliser rapidement un audit de la dette avec instauration immédiate d’un moratoire sur ses intérêts et refus d’en payer la part illégitime.
    N°17 : Programmer rapidement une vraie réforme bancaire avec séparation des banques de dépôts et d’investissement, missions de services publics et sélectivité du crédit, dé ni- tion d’un nouveau périmètre de nancement public via une réforme de la BPI ou un nouveau pôle public nancier.
    N° 18 : Instaurer un plan national de développement d’activités socialement et écologiquement utiles décliné dans les territoires : logements sociaux de qualité, plan de rénovation thermique des bâtiments, transports publics, agriculture paysanne, nouvel aménagement du territoire au service de la proximité.
    N° 19 : Investir massivement dans les énergies renouvelables et instaurer un moratoire sur toute nouvelle exploration d’énergies fossiles. Ouvrir un grand débat public sur la tran- sition énergétique portant notamment sur la part de l’énergie nucléaire qu’il faut réduire.
    3
    construire ensemble des réponses citoyennes nouvelles
    N° 20 – La mise en place ou la rénovation de services publics territoriaux, nationaux et européens au service de tous
    sur l’ensemble des territoires. Les moyens de nancement nécessaires à la mise en œuvre de services publics de pleine compétence et de proximité seront dégagés avec notam- ment les créations d’emplois statutaires nécessaires. Le Statut général des fonctionnaires et leurs statuts particuliers seront renforcés.
    N° 21 : Mettre en place des politiques publiques de l’énergie démocratiquement contrôlées, développer la recherche pour la transition énergétique, promouvoir
    la sobriété, le traitement et le recyclage des déchets, la
    conception de nouveaux matériaux.
    N° 22 : Développer une nouvelle politique des transports publics au béné ce des populations, de la proximité et res- pectueuse de l’environnement notamment par de nouvelles priorités au fret ferroviaire et uvial et au ferroutage.
    N° 23 : Promouvoir l’agriculture paysanne en favorisant les circuits courts et une politique d’installation de jeunes paysans
    N° 24 : Favoriser un plan national d’investissement pour l’économie numérique.
    3-Droits et urgences démocratiques pour rendre
    la parole aux citoyens
    Sans égalité réelle, seuls les dominants sont libres comme le
    renard dans le poulailler.
    Nous voulons l’égalité pour de bon : pas seulement l’éga- lité des droits, mais l’égalité réelle qui permet à chacune et à chacun de se sentir libre et respecté-e.
    C’est parce que le combat pour l’égalité a été abandonné que nous vivons le recul de nos droits et de nos libertés.
    Au nom de la lutte contre le terrorisme, un état d’ex- ception permanent se trouve installé. Nos démocraties sont menacées dans leur capacité à associer sécurité et libertés. C’est un des dé s les plus sérieux à relever pour la République.
    Le droit à la sécurité, mais plus encore le droit à la sû- reté, doivent être garantis. Les mesures prises doivent respecter les droits fondamentaux et les principes de nécessité et de proportionnalité par rapport à l’objectif visé. Nous refusons d’assister à une fuite en avant « sécuritaire » dont l’ef cacité n’est jamais démontrée. Les principaux acteurs professionnels ne cessent de dire que c’est de moyens matériels et humains dont ils ont d’abord besoin.
    Vivre ensemble
    Le débat de plus en plus prégnant sur la «préférence identitaire» masque l’aggravation des inégalités. L’ex- trême-droite (et d’autres) en exploite les conséquences : la peur et la haine de ce qui est différent, aujourd’hui
    les musulman-e-s, les Roms, les migrants, hier les juifs, demain les femmes, les homosexuels, les intellectuels et qui d’autres ?
    Toutes les discriminations, toutes les formes de sexisme, de xénophobie et de racisme doivent être combattues. Aucune hiérarchisation ne peut être faite entre les victimes de racisme et de discrimination. Nous voulons construire une société « fraternelle » qui permette le vivre ensemble, quels que soient les appartenances, les origines philosophiques, culturelles, religieuses. L’égalité réelle de toutes celles et de tous ceux qui vivent sur nos territoires doit être le l conducteur de toutes les poli- tiques publiques. La laïcité en est le meilleur garant.
    Egalité réelle, droits étendus, et démocratie sont liés. Les inégalités et la négation des droits réels dégradent la participation politique citoyenne et la vie démocratique.
    Les élections présidentielles en sont la caricature : elles nous enferment sur les questions de personnes avant les questions de fond. C’est le piège des institutions de la Vème République. Il y a donc urgence à réformer la Constitution pour mettre n à cette monarchie présiden- tielle.
    Cette réforme devra faire l’objet d’un large débat pu-
    blic sur l’évolution du rôle de la puissance publique et conduire à des propositions pour engager une nouvelle organisation des pouvoirs publics tant au niveau de l’État que des collectivités territoriales et de
    nouvelles formes de coopération.
    Mais sans attendre, des me- sures d’urgences démocratiques peuvent être prises.
    Mesure N°25 : Combattre
    toutes les formes de racisme et de discrimination quelles qu’elles soient sans hiérarchisation.
    4
    co-or- ganiser des débats en
    territoire
    contribuer
    à la transformation de notre
    société
    N°26 : Assurer l’égalité réelle entre les femmes et les hommes notamment en faisant de la lutte contre les violences faites aux femmes une réelle priorité en commençant par faire de la lutte contre les stéréotypes de genre une priorité dès le plus jeune âge (voir également proposition n° 4).
    N°27 : Renforcer le droit à la contraception et
    à l’avortement.
    N°28 : Défendre le droit à la libre orientation sexuelle et lutter contre l’homophobie.
    N°29 : Mettre en n en œuvre le droit de vote et d’éligibili-
    té des citoyens étrangers résidant sur notre territoire. N°30 : Investir massivement pour refonder le service public de l’art, de la culture et de l’éducation a n de permettre, à l’école, dans la cité et l’espace du travail l’exercice citoyen des droits à l’éducation, à la culture, l’appropriation des œuvres et des savoirs, le développement d’une démocratie culturelle dans tous les territoires, par tous et pour tous, dans le respect de la pluralité et de la diversité des expressions artistiques et culturelles.
    N°31 : Investir massivement pour un logement social de qualité. Faire du droit au logement une réalité et interdire toute expulsion sans relogement des familles en di culté.
    N°32 : Abroger les mesures d’exception qui renforcent les pouvoirs de police au détriment de la justice et ceux du par-
    quet au détriment du siège.
    N°33 : Supprimer la concentration des pouvoirs entre
    les mains de quelques-uns et redonner la priorité aux assemblées élues sur les « chefs » de l’exécutif et toutes les mesures qui empêchent la démocratie parlementaire de s’exprimer.
    Inverser le calendrier institutionnel, limiter les pouvoirs présidentiels, supprimer le 49-3.
    N°34 : Etablir la représentation proportionnelle, la limitation des mandats dans l’espace et dans le temps, le recours au référendum local.
    N°35 : Favoriser l’irruption citoyenne dans les proces- sus de décision en développant des droits et pouvoirs nouveaux dans les quartiers, dans les entreprises, dans les services (droit de se réunir et de délibérer) …
    N°36 : Proposer et convoquer une Assemblée constituante pour une 6ème République démocratique, sociale et écolo- gique.
    N°37 : Abolir les réformes territoriales qui concentrent les pouvoirs au béné ce des plus grandes collectivités
    et au détriment de la démocratie de proximité et mettre en place de nouvelles coopérations et complémentarités entre les collectivités territoriales, entre celles-ci et l’Etat.
    4-Pour une nouvelle Union européenne au service de
    la solidarité entre les peuples
    L’Union européenne est menacée d’éclatement. Alors que la construction européenne a représenté un espoir de paix, de démocratie, de progrès social, elle n’est plus aujourd’hui que symbole de régression. C’est ce qui ex- plique, au-delà des manœuvres politiciennes de la droite britannique, le vote pour le Brexit.
    Les pays du Sud mais aussi de l’Est sont ceux qui ont le plus fait les frais des politiques austéritaires. La Grèce en est le triste symbole : laboratoire des dogmes ultrali- béraux, subissant un déni de démocratie et portant tout particulièrement le poids des égoïsmes nationaux devant le drame des réfugiés.
    François Hollande, à peine élu, s’est inscrit dans les orientations ultralibérales des gouvernements conser- vateurs, refusant de renégocier le Traité budgétaire et le faisant même rati er par le Parlement français.
    Des sources d’espoir naissent en Espagne, au Portugal. Nous devons nous appuyer sur ces expériences, avec l’appui du mouvement social européen pour mobiliser les
    opinions publiques, construire de nouveaux rapports de
    forces pour changer l’Europe.
    Le gouvernement français doit être moteur pour porter une refonte des Traités européens a n notamment de
    faire primer la solidarité et la coopération sur la libre concurrence, de mettre en place un fonctionnement démocratique des institutions européennes, de redé – nir l’ensemble de leurs compétences et d’en assurer le contrôle.
    L’Union européenne ne doit pas, pour autant, devenir
    le bouc émissaire de politiques portées ou anticipées
    par les gouvernements nationaux dans les instances européennes. Le Parlement national doit contrôler en amont les positions du gouvernement français au Conseil européen.
    La France doit être prête à désobéir aux injonctions des institutions européennes qui vont à l’encontre des droits
    sociaux, des services publics, des économiques et écologiques.
    La France doit agir dans une optique de solidarité avec tous les peuples européens, et non de
    repli national, a n d’isoler les tenants d’une Europe basée sur les dogmes nan-
    5 ciers.
    urgences
    l’indispen- sable transfor- mation de notre société passe par
    la mobilisation la plus large
    Mesure N°38 : Abolir le traité budgétaire et engager la refonte des Traités européens en convoquant une large conférence citoyenne appuyée sur les institutions élues (parlements nationaux et européen) et les initiatives citoyennes existantes (syndicalisme, réseaux européens et notamment AlterSummit,…) avec en priorité la réforme du statut et des compétences de la BCE a n qu’elle puisse prêter directement aux Etats ; le renforcement du rôle
    du Parlement européen et le contrôle des Parlements nationaux sur les décisions prises par les chefs d’Etat et de gouvernement au niveau européen,..
    N°39 : Organiser rapidement une conférence européenne sur la dette.
    N°40 : Agir pour l’instauration d’une taxe sur les tran- sactions nancières, l’abrogation des paradis scaux, l’harmonisation des assiettes et des taux de la scalité des pays membres de l’Union européenne (plus de scalité
    directe et progressive, moins de scalité indirecte, harmoni-
    sation de la scalité des entreprises -voir aussi n°15)
    N°41 : Bloquer toutes les négociations sur les accords de libre échange qui ne tiennent pas compte de l’intérêt des popula- tions concernées et notamment le TAFTA, le TISA, l’ALECA, les APE et refuser la rati cation du CETA.
    N°42 : Mettre en œuvre de nouvelles politiques migra- toires respectant les conventions internationales (conven- tion de Genève sur le droit d’asile, conventions sur les tra- vailleurs migrants,…) et la liberté de circulation et mettre en place des politiques d’accueil respectant la dignité des personnes migrantes ou réfugiées.
    N°43 : Développer une politique d’investissements massifs pour les besoins sociaux et écologiques.
    N°44 : Réformer la PAC au béné ce des petits agriculteurs et du respect de l’environnement.
    5-Urgences pour un monde de paix et de liberté pour les peuples
    Les «grandes puissances « économiques et mi- litaires continuent de hiérarchiser le monde, les continents et les Etats en fonction de leurs intérêts géos- tratégiques et de ceux de leurs multinationales. Elles continuent de faire des dégâts humains, économiques et environnementaux y compris via des acteurs étatiques régionaux et des interventions militaires mortifères aux effets dévastateurs (Irak, Afghanistan, Libye, Mali,…) avec ou sans le soutien de l’OTAN.
    Les con its, les catastrophes – naturelles ou provoquées par l’homme – produisent des mouvements de population sans précédent depuis la Première Guerre mondiale.
    Les enjeux planétaires doivent être réellement discutés au niveau mondial en prenant en compte l’avis des socié- tés civiles. Cela vaut tout particulièrement pour les confé- rences climatiques, les ressources alimentaires, l’accès à l’eau et à l’énergie. Il faut prendre au sérieux la COP 21 et mettre en œuvre effectivement les options prises.
    Les Etats du Nord doivent cesser d’imposer leurs déci- sions. Le point de vue des populations des pays du Sud doit être pris en compte y compris au regard des dégâts occasionnés par la colonisation et ses suites.
    L’enjeu est de remplacer cinq siècles de domination dite occidentale par de nouveaux rapports avec les pays
    du Sud basés sur la con ance, le partenariat et l’intérêt réciproque des peuples.
    Mesure N°45 : Annuler la dette des pays du Sud et notam- ment celle des anciennes colonies africaines de la France.
    N°46 : Construire de nouvelles politiques internationales en mettant un terme aux logiques de guerre fondées sur les intérêts géostratégiques des Etats du Nord, et notam- ment des anciennes puissances coloniales, de leurs alliés et des multinationales.
    N°47 : Respecter les engagements internationaux en matière d’aide publique au développement (0,7% du RNB) et bloquer les accords dits de partenariat économique avec les pays du Sud.
    N°48 : Lutter pour le désarmement partout dans le monde en montrant l’exemple, en arrêtant la production et l’exportation d’armes (en premier lieu nucléaires, chimiques et biologiques) et en les remplaçant par des échanges favorisant les besoins essentiels des populations.
    N° 49 : Soutenir les peuples qui luttent contre les dictatures, pour leur droit à l’autodétermination et contre l’accapare- ment des terres ; agir pour le respect des droits du peuple palestinien.
    N° 50 : Mettre en cause les relations commerciales et di- plomatiques avec les pays qui ne respectent pas
    les standards internationaux en matière de droits de l’Homme.

    les textes des bulles de ce document sont des extraits de l’appel publié le 1er mai 2016. Le texte intégral peut être consulté sur ; appeldes100.org
    6
    notre
    bien commun pour mener une campagne et construire des candidatures
    d’unité

  83. Posted 6 septembre 2016 at 14:25 | Permalien

    ca ne s’auto-proclame pas, ca se démontre… dans une primaire par exemple

  84. sans ressources
    Posted 6 septembre 2016 at 17:19 | Permalien

    GF
    c’est agaçant, cet a priori, votre a priori, de juger a la place des faits,
    dis tu, mais non, on ne juge pas, les faits sont la, le CICE, la loi Macron, la TVA, la retraite, les cadeaux aux patrons, la dettes qui s’envole, 1 millions de chômeurs de plus et cerise sur le gateau, la loi belle connerie, ça se sont des faits, net précis incontestable et qui ne sont pas de gauche, et puis il faut bien dire que si on ne juge pas, on va le faire en 2017 et si tu n’as pas compris qu’on ne veut plus voir un élément issu du PS, c’est que tu es aveugle, les faits, rien que les faits et les faits sont tétus, c’est une politique de droite que même Sarko n’aurait pas osé faire
    maintenant il veut faire pire, la faute à qui?

  85. Posted 6 septembre 2016 at 17:51 | Permalien

    si vous le dites,
    alors pas de danger a une grande primaire, hollande serait battu a plate couture, hein ?

  86. Posted 6 septembre 2016 at 20:33 | Permalien

    Echange sur Facebook, à partir d’une question de Michel Monbeig, question délicate, mais je n’ai pas éludé.
    J’ai répondu en commençant par le cas du second tour où ils ne sont que deux et où Hollande serait opposé à Le Pen : il y a certainement un accord assez général sur la réponse. Le cas suivant (Hollande contre Sarkozy) appelle la même réponse. Le chemin est alors tracé pour aborder les cas suivants. On peut compléter en défendant la nécessité de choisir face au vote blanc : nous devons faire barrage au pire.
    PR

    Michel Monbeig
    Michel Monbeig, 2 septembre, 16:20
    Pierre, avant tte considération stratégique ou tactique, dis-moi : si Hollande est le candidat unique de la gauche, tu votes pour lui ?

    22266_260136704735_90892_n.jpg
    Pierre Ruscassie
    En 2002, contre Le Pen, j’ai voté Chirac, Jospin étant arrivé troisième lors du premier tour.
    Supposons que, chose pourtant impossible mais hypothèse utile pour réfléchir, Hollande puisse être candidat au second tour et soit opposé à Le Pen, alors je voterai Hollande. Pour choisir dans un tel cas, on a besoin d’établir un classement de la meilleure candidature jusqu’à la pire : si a été éliminée la candidature que nous préférons, alors il ne nous reste qu’à éliminer la pire des deux restantes.
    Malgré ma colère contre sa trahison, je voterais Hollande, si par impossible il était opposé à Le Pen, à Sarkosy, à Juppé, à Bayrou : ces quatre feraient encore pire, quand Hollande donne 41 milliards aux patrons, ils donneraient les 100 milliards que réclame Gattaz. Mais je ferais tout pour que la gauche ne soit pas représentée par Hollande, Valls, ou Macron : entre ces trois-là je m’abstiens, ils nous disent qu’ils sont DE gauche (je crois qu’ils nous mentent mais je ne peux pas faire de procès d’intention), mais ils ne sont pas À gauche.
    Ces trois traitres n’oseront pas se présenter à la primaire de toute la gauche (en décembre), car ils y seraient battus. Mais s’ils s’y présentaient, pour leur faire barrage, je voterais par ordre de préférence croissante (qui évoluera au cours de la campagne) pour : Montebourg, Aubry, Duflot, Hamon, Mélenchon, Lienemann, Filoche. Choisir la primaire de toute la gauche, comme Filoche (mais j’espére que les 6 autres s’y rallieront), c’est choisir l’unité de la gauche et non sa division.

    Robert Baradat
    Robert Baradat
    Ben moi en 2002 j’ai voté nul… et Le Pen n’est pas passé… j’ai méme boycotté le 1er Mai dont le thème central était non au FN… ce qui permettait à certains faucialistes de se la jouer antifasciste…

    Fran Cois Setgros
    Fran Cois Setgros
    Il n’est pas difficile de comprendre que si nous n’avons pas un seul candidat alors on sera battu. Le fn est unis et la droite le sera à l’issue de sa primaire. Donc si nous avons 2 candidats de gauche, peu importe qui, nous ne passerons pas le second tour. Il faut s’appuyer sur le mouvement anti loi El Khomri et son monde pour pousser une plate forme commune à ce mouvement, faire comprendre aux socio libéraux qu’ils seront battus lors d’une primaire car en opposition au mouvement, et aller avec un candidat regonflé par la mouvement et la primaire battre la droite.

  87. sans ressources
    Posted 8 septembre 2016 at 9:35 | Permalien

    GF
    si vous le dites,
    alors pas de danger a une grande primaire, hollande serait battu a plate couture, hein ?

    Si ça ce passait à la régulière oui, mais connaissant le talent de Hollande et du PS pour les magouilles, on peut avoir les plus grandes craintes

  88. Posted 8 septembre 2016 at 9:43 | Permalien

    marre de me repeter : la grande primaire avait été organisée « aux conditions envisagées » (discutées, mises au point, communes) avec le PCF, les verts, ensemble,
    etc… évidemment le pluralisme permet le controle ainsi que la multiplicité des candidatures

  89. sans ressources
    Posted 8 septembre 2016 at 14:19 | Permalien

    n’empêche Gérard, n’empêche, chat échaudé craint l’eau froide et quand la confiance est morte, c’est mort et pour la faire renaitre il faudra plus que des paroles, j’ai, nous avons les plus grandes craintes sur cette primaire
    au fait as tu lu le canard, le PS a déjà acheté la voiture pour trimbaler le président candidat, c’est bien qu’ils comptent bien faire tout pour qu’il soit désigné (ou élu comme tu veux) à la primaire, tu en penses quoi?

  90. Posted 8 septembre 2016 at 15:24 | Permalien

    mais ma confiance envers les dirigeants de la gauche elle est morte depuis…mai 68
    il y en a eu des « biens », depuis, des « moyens », et des très mauvais, qui se plantent à 100 % comme Hollande
    et alors ?
    on lutte, il faut l’unité,
    sans ça rien

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