Intervention au BN du PS du lundi 12 juin : appel au désistement réciproque à gauche, FI, PS, PCF, EELV

Bon, nous n’en sommes pas au bilan, on le fera la semaine prochaine, le 19 juin…

Interruption de Weber, Dray : « alors il ne faut pas le faire devant les cameras, comme tu viens de le faire, c’est pas décent, de mettre Hollande en cause… »

Mais on ne peut faire langue de bois et ne pas répondre aux questions des journalistes qui me demandaient « si c’était la faute à la gauche socialiste » !

Hé bien non, pendant cinq ans, nous gauche socialiste, MLG, motion B,  nous avons ici pédagogiquement, au fur et mesure, expliqué pourquoi ça se terminerait par une catastrophe,

Nous avons été longtemps, trop longtemps minoritaires, on avait dit que si nous ne menions pas une politique gauche, si on ne corrigeait pas l’orientation du quinquennat on irait tous dans le mur, que ce serait un désastre,

Voilà, on est dans le mur et ca fait mal, très mal, mais c’est votre faute, pas la notre

Mais on pouvait l’éviter, il fallait nous écouter, on a eu raison, vous auriez du accepter de modifier le cours des choses, à temps de ne pas dilapider le CICE, de ne pas casser le code du travail avec El Khomri…

Brouhaha des mêmes

Et inutile de m’empêcher de parler, vous n’y arriverez pas, surtout pas ceux qui ont le plus de responsabilités politiques dans la défaite, l’heure des bilans c’est l’heure des bilans…

 

maintenant vous venez nous dire, unissons nous, ne nous disputons pas, trop facile, il fallait pas nous couler comme vous l’avez fait pendant cinq ans par votre politique anti sociale,

maintenant pour redresser il faut clarifier, on veut bien etre unis et réunis avec vous, tous ensemble, mais pas recommencer la même erreur tragique d’orientation, plus jamais ça  !

Nous avons, la gauche socialiste été minoritaire 5 ans durant, et je le répète avec amertume, je le criais tout à l’heure, car on a pas pu empêcher le désastre final,

Nous avions raison, hélas, de bout en bout, nous avions proposé pas à pas une autre politique détaillée

Alors la décence c’est que ceux qui ont conduit à ce désastre par leurs choix faux archi faux et entêtés  se fassent modestes aujourd’hui…

Les plus grosses bêtises de ces quatre dernières semaines devant les médias sont venues, pas de nous, pas de moi, pas de la gauche socialiste, mais bel et bien  des pro macron, de ceux qui croyaient qu’il fallait faire alliance, ou rejoindre « en marche », renoncer a toutes nos valeurs, se soumettre a Macron, le « faire réussir »  au lieu de le combattre, de ces ex socialistes qui ont nui à la clarté du message de nos candidats

Mais on verra la semaine prochaine,

Là il faut savoir ce qu’on fait pour tenter de sauver le maximum de camarades sur les 60 qui restent encore en lice, (et je ne parle pas de ceux qui sont passés a travers les gouttes, en manoeuvrant un jour souris, un jour oiseau, un jour socialiste, un jour macronien).

Et pour sauver le maximum de camarades, il faut être clairs : unité de la gauche.

Unité de la gauche aujourd’hui comme hier et cela implique de nommer les forces politiques concernées : FI, PCF, Verts et nous. Et de dire « désistement réciproque »

Sans unité de la gauche le désastre sera plus grand et il durera plus longtemps.

Bien sur, on le sait bien et ce n’est pas d’aujourd’hui,  l’unité n’est pas facile avec des groupes qui vous cognent dessus, qui sont sectaires, mais ils existent, ils ont des voix, ils sont proches de nous, et nos électorats sont mélangés, ce sont les mêmes,  il faut qu’il s’épaulent en dépit de nos divergences et contentieux.  Il faut être unitaires pour deux, pour trois, pour quatre.

Parce que être unitaires là, face à un FI ou au PCF c’est sauver un de nos camarades ailleurs grâce aux voix de la FI et du PCF.

Pas d’accord avec ceux qui partent vers une nouvelle théorie prétendant que Mélenchon n’est pas n’est plus ou ne se dit plus de gauche.

Malgré son usage erroné du mot « peuple » il est de gauche, nous le savons tous, son positionnement aussi et son électorat aussi. Son origine, son histoire, sa dynamique, ses références sont de gauche en dépit des travers plébiscitaires, autoritaires. Même s’il a des déviations, c’est à nous de les discuter, de travailler à les corriger, et le ramener sur le terrain de la gauche unie. Ce n’est pas la première fois à gauche dans l’histoire de notre pays, que certains courants ont des déviations nationalistes,  ou autres, hier staliniennes par exemple. Quant on disait à tort à mes yeux que le PS était le « parti de la sociéte » et non pas le « parti du salariat », c’est le même type de divergence finalement.

Ce n’est pas la première fois qu’on a fait et qu’on ferait l’unité avec des gens qui nous critiquent, ils n’ont pas changé de nature, ni cessé d’être de gauche pour autant. L’unité ce n’est pas l’unité de pensée, ni le ralliement, l’unité c’est des actions communes et par exemple, le désistement systématique et réciproque.

Et même s’il n’est pas spontanément réciproque, il faut le proposer comme tel. Et même s’il est refusé comme réciproque, c’est plus intelligent, plus efficace, et plus constructif de le proposer quand même pour faire évoluer les choses. Car si on le propose les électeurs nous en seront gré. Et s’ils le refusent les électeurs ne leur en seront pas gré. Si on ne le propose pas on sera tous sanctionnés.

Le ridicule Total Khéops c’est de décréter que FI n’est pas de gauche pendant que FI décrète qu’on n’est pas de gauche, c’est parti pour dix ans de désastre avec ce genre de bévues.

Je ne parle même pas de l’incompréhension et de l’hostilité que pareilles analyses provoqueraient pour des millions de nos concitoyens.

Ecoutez-moi ! Ne faites pas comme pendant tout ce quinquennat, vous ne m’avez pas écouté, et vous voyez où on est ! C’est un désastre historique pour tout le PS mais aussi pour toute la gauche.

Melenchon fait mine de se réjouir des résultats du 11 juin, mais ça n’a ni queue ni tête, il y a trois semaines, il se disait candidat pour « une cohabitation avec Macron » et pour être premier ministre, se décrivant « à la manoeuvre » comme « un général sur la colline ». A Avignon les « FI » le 1er mai, avaient une banderole « Mélenchon premier ministre » de Macron.Or il va avoir 4 à 7 députés. Quel bilan !

Il faut toutes et tous revenir sur terre. Pour sauver ce qu’on peut de la gauche au  niveau ou on peut, il FAUT appeler inconditionnellement  à l’unité, au désistement et en appelant à la réciprocité. Nous marquerons beaucoup plus de points qu’en inventant la théorie selon laquelle ils ne seront pas de gauche. Réfléchissez ! On écoeurerait les gens du haut de nos 6,5 % a dire aux 19 % qu’ils ne sont pas de gauche

Vouloir exclure 19 % de voix de la gauche dont sans doute 7 à 8 % de nos voix venues, au dernier moment, de façon évidemment insuffisantes, et en dépit du fait qu’il n’y avait pas d’accord Mélenchon Hamon, c’est affaiblir toute la gauche et nous condamner nous mêmes. C’est ridicule.

Et grave, car refuser d’appeler à voter Ruffin ou Melenchon dans la Somme et à Marseille c’est faire perdre d’autres camarades en France. C’est surtout diminuer le déjà trop faible d’élus potentiels de gauche rose rouge vert anti Macron à l’Assemblée nationale. Or il faudra bien un groupe rose rouge vert indépendant et uni si nous avons plus de 15 élus.

Car on sera bien dans le combat anti Macron, n’est ce pas ?

On ne votera pas la confiance,

On combattra les ordonnances anti travail,

On défendra le salaire brut,

On défendra l’ISF,

On refusera la hausse de 1,7 % de CSG,

On refusera de supprimer 120 000 fonctionnaires,

On ne votera pas leur budget,

Et avec quels députés fera t on cela à l’Assemblée nationale ?

Avec les nôtres, ceux du PCF de FI, d’EELV, pas avec les Macroniens ni les ralliés honteux à Macron.

Gérard Filoche

 

 

 

51 Commentaires

  1. barrau
    Posted 12 juin 2017 at 16:21 | Permalien

    Monsieur,
    Et les frondeurs qui ont été les pires opposants à Hollande n’ont aucune responsabilité dans cet échec???
    C’est trop facile d’accuser un seul homme.
    Les frondeurs ont écœuré une grande partie des sympathisants PS.
    Soyez honnête, reconnaissez-le aussi!

  2. Posted 12 juin 2017 at 16:47 | Permalien

    mais la gauche socialiste a combattu avant ce que vous appelez « frondeurs »
    des le congres de Toulouse ou nous avons eu 13,7 % des voix
    nous avons combattu l’ANI, la loi Sapin, la loi Ayrault, la loi macron, le CICE, la déchéance de nationalité, et la loi el Khomri,
    les frondeurs sont arrives en cours de route, entre 17, ou 40 ou encore 125 selon les cas,
    ce qu’il faut nous reprocher c’est de ne pas avoir combattu assez, pas assez fort,

  3. GREGORY
    Posted 12 juin 2017 at 17:48 | Permalien

    Le probleme etant que dans ma circonscription ( 10eme de seine et marne ), la candidate PS ( Juliette méadel – ex secretaire d’etat ), à appeler à voté macron contre hamon au 1er tour de la presidentielle, et la elle va certainement appeler à voté macron contre le candidat de la France insoumise

  4. Posted 12 juin 2017 at 18:11 | Permalien

    LUNDI 12 JUIN 2017 À 15:17
    Le coup de gueule de Filoche : « Si on va dans le mur, demandez pourquoi à Hollande et à Valls »
    Par Public Sénat (images : Stéphane Hamalian et Cécile Sixou)
    3mn
    Il fallait que ça sorte. Gérard Filoche, l’une des figures de l’aile gauche du PS, a laissé éclater sa colère, lundi matin, devant le siège du PS, rue de Solférino, à Paris, au lendemain d’une défaite historique pour les socialistes au premier tour des législatives.

    « Ça fait 5 ans que je dis on va dans le mur. Alors quand on va dans le mur, ça fait mal. Mais on pouvait changer à tout moment. (…) On pouvait ne pas faire la loi El Khomri, le CICE, ne pas s’engluer dans la déchéance de nationalité. On avait tout, la gauche, en 2012. On avait le Sénat, l’Assemblée nationale, les villes, les régions. Et Hollande nous a tout fait perdre. Hollande, pendant 5 ans, a trahi la gauche. Et pendant 5 ans, la gauche, au lieu de faire une politique de gauche, a fait une politique de droite. Et quand on fait une politique de droite, on perd comme on vient de perdre. J’ai essayé d’éviter ça avec toute la gauche socialiste pendant 5 ans. Mais qu’on ne vienne pas nous dire que nous sommes responsables » a lancé Gérard Filoche, avant le bureau national du PS qui se tenait ce matin (voir la vidéo).

    « Si on va dans le mur, demandez pourquoi à Cambadélis. Si on va dans le mur, demandez pourquoi à Hollande et Valls » a continué l’ancien inspecteur du travail, « il ne faut pas confondre. Ce n’est pas la gauche qui est en cause. C’est ce que la droite, à la tête du PS, a fait pendant 5 ans, qui est en cause ». Pour Gérard Filoche, « les socialistes à la Macron, à la Hollande, à la Valls, doivent dégager ».

    Pour l’heure, en vue du second tour, il faut « sauver ce qui peut être sauvé entre la France insoumise, EELV, le PCF et le PS anti-Macron. Il faut faire un accord, le plus possible, pour se désister et avoir le maximum de députés pour un groupe parlementaire rouge-rose-vert, indépendant anti-Macron ». Gérard Filoche n’en est pas à son premier coup de gueule. Lors de l’affaire Cahuzac, il avait déjà exprimé son énervement, comme à de nombreuses reprises depuis.

  5. Posted 12 juin 2017 at 18:30 | Permalien

    Voter partout pour une gauche de résistance.

    La course en tête des candidats d’En marche doit être relativisée. Avec 50% d’abstentions, il n’y a pas d’adhésion au programme de droite néolibérale de Macron-Philippe.

    La majorité parlementaire sera minoritaire dans le pays

    Cette abstention massive et le score du candidat Macron au 1er tour de la Présidentielle (24%) marquent une absence de légitimité du programme annoncé par le Président et le gouvernement.

    Il n’y a pas de majorité pour une hausse de la CSG, pour la casse du droit du travail, pour la remise en cause du droit syndical, pour la remise en cause de nos systèmes de retraite, pour un état d’urgence permanent …

    L’effondrement de la gauche est patent.

    La responsabilité de la déroute de la gauche, c’est d’abord la politique menée par le gouvernement Hollande-Valls-Macron. La déchéance de nationalité et la loi El Khomri ont provoqué la rupture de l’électorat de gauche avec le Parti socialiste.

    La division entre des candidatures de la gauche du PS, du PCF, de FI, de EELV a entraîné une dispersion des voix dans nombre de circonscriptions. Et pourtant il y avait, comme à la Présidentielle, un accord possible à 80 ou 90% sur les propositions, les mesures à prendre pour les 5 prochaines années. Sans cette division, il y aurait de très nombreux candidats de gauche au second tour.

    Politique de Hollande-Valls-Macron et division à gauche ont été des multiplicateurs de l’abstention.

    Il y a besoin d’un maximum de députés de gauche

    Pour le second tour, il faut une remobilisation pour un maximum de députés de gauche contre les ordonnances, contre la hausse de la CSG.

    Avec toute la gauche rose- rouge-verte, on peut avoir un groupe parlementaire actif d’une gauche de résistance, écologiste et sociale, capable de combattre Macron.

    Sur ces bases, ensemble, nous reconstruirons une gauche démocratique, relevant les défis posés à la planète et au monde du travail, à la jeunesse, aux retraités. Et nous engagerons, dès le 19 juin, les mobilisations indispensables pour bloquer les projets anti-sociaux qui sont annoncés. Avec notre unité, tout est possible !

    Pour la Gauche démocratique et sociale (GDS)

    Gérard Filoche

  6. JEAN
    Posted 12 juin 2017 at 19:26 | Permalien

    Bon, pour une fois, je n’ai pas envie de polémiquer inutilement.

    Merci pour pas mal de vos mots, M.Filoche.

    Quand on voit tous ces bourgeois PS engraissés par nos votes pendant des décennies et qui ne subissaient jamais les lois pourries qu’ils votaient au parlement,c’est une bonne nouvelle de savoir qu’ils vont goûter eux aussi aux lois anti-sociales dites Macron/ El Khomri.

    Et entendre ces messieurs Dray & consort dirent que la F.I n’est pas de Gauche, on a envie de hurler.

    Surtout lorsqu’on apprend que Myriam El Khomry qui se réclame encore du P.S voulait s’allier à M.Bournazel de L.R, dans un « front républicain » pour contrer la France Insoumise (!) si celle-ci était parvenue à être en tête, ce qui n’est hélas pas le cas.

    Pour moi, pour l’avoir écouté à la radio l’autre jour, il est clair que Julien Dray est à Droite, alors qu’il se taise un peu et qu’il aille rejoindre Macron, Le Libertarien d’Extrême-droite, lui qui le conseillait souvent à Bercy, lorsque celui-ci était encore le ministre de l’Economie de M.Hollande.

    Bonne route à vous, Monsieur Filoche.

  7. LAURENT
    Posted 12 juin 2017 at 19:36 | Permalien

    Vous me demandez de voter pour un socialiste le 12 juin en cas de désistement d’un FI mais c’est pas facile de voter pour un socialiste de nos jours car on ne sait pas ce qui se cache derrière le costume. Un socialiste, c’est comme un caméléon, il est tantôt gauche socialiste puis tantôt social-libéral macron compatible. Il faut dire la vérité aux électeurs de gauche, la majorité des socialistes se sont convertis au néolibéralisme avec enthousiasme. Ainsi, ça serait bien pour la gauche que ces socialistes clarifient leur situation idéologique et fassent une fois pour toute leur coming out libéral au lieu de se prétendre progressiste alors qu’ils ne le sont pas et sèment partout la confusion. Donc avant de vouloir faire l’union de la gauche, faîtes en sorte que le PS redevienne ce qu’il était avant 1983.

  8. Posted 12 juin 2017 at 19:53 | Permalien

    filoche gérard
    Mises à jour quotidiennes ⋅ 12 juin 2017
    ACTUALITÉS
    Résultats législatives: Gérard Filoche pousse un énorme coup de gueule contre Hollande
    L’Opinion
    Devant le siège du PS ce lundi, Gérard Filoche a laissé éclater sa colère après les résultats catastrophiques de son parti au premier tour des …
    Le coup de gueule de Filoche : « Si on va dans le mur, demandez pourquoi à Hollande et à Valls » – Public Sénat
    Législatives : « Hollande nous a tout fait perdre », accuse Gérard Filoche (PS) – Europe1
    EN VIDEO – « Hollande nous a tout fait perdre », s’emporte Gérard Filoche – SFR NEWS

    EN DIRECT. Législatives 2017: Après la débâcle du PS, Gérard Filoche pousse un coup de gueule …
    20minutes.fr
    Cela fait cinq ans qu’on va droit dans le mur », s’emporte le socialiste Gérard filoche au micro de BFMTV. Puis, celui qui fut un temps candidat à la …

  9. La lagune marina
    Posted 12 juin 2017 at 21:17 | Permalien

    BRAVO M. FILOCHE ! BRAVO pour votre coup de gueule, BRAVO pour votre sincérité, BRAVO à un VRAI socialiste ! Continuons à nous insoumettre

  10. JEAN
    Posted 12 juin 2017 at 21:42 | Permalien

    Une excellente analyse de M.Escalona, sur Médiapart ( pour abonné-e-s ).

    « PS: un cas rare d’effondrement partisan »
    publié le 12 juin 2017 Par Fabien Escalona.

  11. Pro-Filoche
    Posted 12 juin 2017 at 21:51 | Permalien

    Je n’ai perso pas pardonné au PS de vous avoir honteusement fermé la porte pour la primaire.

    Honnêtement, vous auriez peut-être réalisé un score modeste comme Hamon mais au moins on vous aurait vu débattre face à Macron et par conséquent, l’aplatir, devant des millions de téléspectateurs.

  12. Pro-Filoche
    Posted 12 juin 2017 at 21:55 | Permalien

    Félicitations pour votre coup de gueule, j’espère que les idées que vous portez seront portées au pouvoir.

  13. Posted 12 juin 2017 at 22:18 | Permalien

    Je vous avais prévenu qu’Hollande étant de droite (même si tout le quinquennat n’a pas été que Sarkozyste), son élection au primaires pour 2012 casserait la gauche.

    Hollande Attali et Valls (pour le moins, sas compter leurs amis) n’ont eu qu’une mission .. casser la gauche ..; et cela n’a pas commencé en 2012, mais contre Jospin en 2002 et peut-être même avant.

  14. Pro-Filoche
    Posted 13 juin 2017 at 0:17 | Permalien

    N’attendons pas 2022 ou 2027 pour relever la tête, déclarons des Communes à l’échelle des entreprises (réquisitions par les travailleurs des moyens de production sous le nez du patron), et établissons nos propres systèmes de sécu, retraites, etc, pour échapper aux contre-réformes Macron.

  15. Xavier Martin-Dupont
    Posted 13 juin 2017 at 4:49 | Permalien

    Voyez vous concernant la Phi vous n’avez jamais compris la nature de ce mouvement. Si JLM ne s’est pas désisté au profit de Hamon, les militant de la france insoumise ne l’aurait jamais permis et c’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont choisi la voie de se tenir bien à l’écart de la primaire du PS.

    Ce jour sur LCI Alexis Bachelay qui fut l’un des portes parole de la campagne Hamon expliquait sans vergogne que cette primaire avait été organisé pour sauver els meubles SIC tandis qu’il était parfaitement conscient allaient se faire balayer par l’électorat Re SIC. En conséquence c’est bien le parti socialiste tout seul qui porte l’entière responsabilité de la défaite de la gauche au premier tout de la présidentielle.

    Si vous êtes fait balayer à la législative c’est pour exactement la même raison c’est l’étiquette elle même du PS qui est devenue toxique, l’équivalent politique de la toxine botulique pour les raisons que vous l’un des rares à comprendre et à expliquer avec franchise. Ma position (Opinion personnelle) c’est que ce faisant le PS a commis la faute qu’il ne fallait pas faire et qui ne peut être pardonné

    La France insoumise ce n’est pas la gauche radicale ( voir le NPA ou LO ). Le programme de la france insoumise néo keynésien – antinomique d’une approche néo libérale – notre problème n’est pas que nous serions « nationaliste » c’est que nous avions la volonté de corriger les dérive d’une Europe dont l’exécutif, la commission européenne est en roue le moindre contrôle démocratique et dans une doxa néo libérale mortifère. La casse du droit du travail en france n’est qu’un copié collé de son agenda que Jupiter-Zeus Edouard Emmanuel-Philippe Macron n’a fait que reprendre tout en l’amplifiant. Nous avions la conviction politique que pour contrer cela il fallait renégocier les traités et aller à l’affrontement politique avec l’Allemagne (Il n’a jamais été question de l’envahir militairement en passant par la Belgique).Ce que nous voulons c’est que la logique européenne cesse de marcher sur la tête. Nous réfutons l’idée que l’Europe ce n’est qu’un grand marché et c’est tout et que pour ça il faut construire mais réellement une Europe politique et sociale.

    Nous somme pas plus nationaliste que nous sommes populiste, à chaque décision rendue par un tribunal français elle l’est au nom du peuple français et ce n’est parce que vous appelez au peuple que vous êtes la, réincarnation de feu le, Général Boulanger. Notre offre politique est exempte de toute xénophobie ou de recherche du bouc émissaire alors quand on nous compare à un front national de gauche SIC il n’est pas la peine de vous expliquer ce que l’on en pense

    La réciprocité cela suppose la confiance et la fiabilité or ne peut ni vous faire confiance et vous avez fait la démonstration que vous n’étiez pas fiable (le vous ne vous est pas adressé personnellement mais au PS collectivement). au lieu d’essayer de reproduire une pale copie d’un mouvement citoyen comme s’apprête à le faire monsieur Hamon il fallait sortir du parti socialiste on a cessé de vous le répéter et tel des autistes vous ne voulez pas comprendre.
    A 7.23% le message devrait passer puisque vous allez être tué financièrement tandis que vos élus locaux ont déjà été très largement décimé que ce soit au régional ou au municipal. Nous n’avons pas vocation à devenir le radeau de la méduse.

    Je serai étonné que vous ayez la moindre réponse officielle à votre « réciprocité » … Par contre ce que je peut vous parce que j’en ai lu maintenant des centaines la réaction des militants au message de Julien Dray c’est : « dégager »

    parce que vous avez trahis votre électorat le PS est devenu un facteur de nuisance à gauche et il serait bon que cela cesse et ce n’est pas à nous de nous « réformer » et je ne discerne aucun intérêt à s’attacher comme vous le faite à vouloir sauvegarder un édifice en cours d’effondrement.

  16. Pierre LERMIGEAUX
    Posted 13 juin 2017 at 6:43 | Permalien

    Merci bravo de ce coup de gueule plein de sincérité et d ‘émotion où je me retrouve complètement.

    Les réunions du BN devraient ètre transcrites et publiées.

  17. Posted 13 juin 2017 at 8:04 | Permalien

    je publie toutes mes interventions au Bn depuis cinq ans sur mon blog

  18. Posted 13 juin 2017 at 8:06 | Permalien

    oui, bon vous recitez les éléments de langage de FI, c’est votre droit
    mais la gauche est plurielle et ne saurait etre réduite a votre groupe
    il faut l’unité respectueuse de chacun, 1800 60, 32, 20, 5

  19. Sébastien
    Posted 13 juin 2017 at 10:18 | Permalien

    Quelle blague ce coup de gueule, c’est vous, les frondeurs et autres utopistes qui êtes les seuls responsables de ce fiasco…. la preuve ? Regardez les résultats dans les urnes des Hamons et compagnies, c’est cette branche qui a pris cette déculottée !
    Mascarade médiatique et coup de gueule de caméra…..

  20. Posted 13 juin 2017 at 11:22 | Permalien

    vous ignorez tout de la chronologie
    le fiasco hollande valls a commence bien avant que les frondeurs ne decident d’agir,
    je leur en veux à cause de cela, ils se sont réveillés trop tard et pas assez pour empêcher le desastre hollande
    ensuite, les primaires ont permis, c’est vrai a la gauche socialiste de l’emporter le 29 janv ier 2017 et de présenter un candidat pour tenter de sauver la mise
    mais Hollande Valls et cie qui avait trahi nos électeurs de gauche entre 2012 et 1016 ont trahi une seconde fois les électeurs de gauche des primaires en mars 2017 en sabotant la campagne Hamon ce qui explique nettement le résultat

  21. socrate
    Posted 13 juin 2017 at 12:33 | Permalien

    que certains militant PS pensent que les frondeurs sont responsables du désastre du PS aux élections indique bien le manque de compréhension de ces personnes sur l’opinion générale du « peuple »
    Le peuple ne reproche pas aux frondeurs d’avoir rappelé qu ils avaient été élus sur un programme mais de ne pas avoir tiré toutes les conclussions de l’abandon du programme
    en restant solidaire des gouvernements Hollande ils sont solidaires dans la défaite…
    cette défaite est du aux « élites » du PS dont Hollande Valls Camba etc
    et je vous reconnais d’avoir tiré la sonnette d’alarme il y a longtemps
    malheureusement le PS est coupé pour beaucoup de ce qui se passe dans la France d’en bas

  22. Posted 13 juin 2017 at 12:58 | Permalien

    mais c’est toi qui dis qu’ils sont restés solidaires
    ils se sont battus,
    nous avons ecarte hollande et battu valls !
    les gens savent que la gauche socialiste ce n’est pas Hollande, et je le leur dis chaque fois que possible
    ne cherche donc a pas maintenir un amalgame qui n’a pas de sens

  23. Dominique Babouot
    Posted 13 juin 2017 at 14:20 | Permalien

    Et si on discutait au moins une fois du fond au lieu de pinailler sur des détails et s’envoyer des noms d’oiseau en travers de la figure?

    Ou la fin d’un malentendu qui dure depuis 1983!

    En 1971, le parti socialiste actuel s’est reconstitué au congrès d’Epinay sur la base d’une rencontre majoritaire entre des courants qui avaient rompu avec la politique de troisième force et de collaboration de classe pratiquée par la SFIO depuis 1947. Les courants minoritaire de la SFIO n’ont pas quitté le nouveau ps, cela conformément à la tactique admise dans les partis socio-démocrates depuis leur fondation qui consiste à accepter qu’une minorité au sein du parti puisse continuer à exprimer ouvertement une ligne politique contraire à celle déclinée officiellement par la majorité issue des congrès.
    Deux lignes politiques antagonistes, deux projets de société cohabitent au sein d’un meme parti politque et lq synthèse entre les deux est impossible, car l’application de l’une entraine mécaniquement le rejet de l’autre. Ce n’est pas de la politique c’est scientifique, mathématique, le zeo et le 1 ne peuvent subsister ensemble le + et le – non plus!
    Tant que les solutions proposées ne sont pas mises en application, on peut à la fois dire tout et son contraire sans que cela porte à conséquence, dès qu’il s’agit de mettre en application cela devient impossible!
    Alors que de 1981 à 1983 le ps au pouvoir essaie pour la première fois de son histoire d’appliquer la politique révolutionnaire que sa majorité a préparé depuis 1971, la pression extérieure empeche la poursuite de l’expérience, en 1983 les caisses de l’état sont vides et bon gré malgré le gouvernement au pouvoir doit y renoncer, c’est l’ouverture de la fameuse parenthèse libérale, l’application des théories de 1972, de ce qui était contenu dans le programme commun signé avec le pcf, ne sont pas abandonnées, elles sont différées, le pc quitte le gouvernement. A l’intérieur du ps un nouveau compromis s’installe, la perspective révolutionnaire qui a donné naissance au nouveau parti est seulement différée mais pas abandonnée, les révolutionnaires s’en contentent, les anciens collaborationistes de la sfio qui rongeaient leur frein voient là une occasion unique de reprendre la main, en rejoignant les « modernes » autour de Michel Rocard.
    Pour faire passer la pilule, on ajoute quelques fioritues ou sociétales par ex autogestion etc… mais la sortie du capitalisme débutée en 1981 avec un programme rigoureux de nationalistations et le progrès social qui va avec sont arretées!
    La droite de retour aux affaires se chargera de défaire ce que la gauche avait commencé!
    Lors des alternances les gouvernements socialistes, ne reprendront jamais ce que la droite a repris c’est d’abord le Ni Ni puis les privatisations avec le gouvernement Jospin.
    dans cette période les acquis sociaux ne sont pas trop remis en cause ni par la gauche ni meme par la droite quand elle revient aux affaires à la faveur des alternances.

    Puis dans les années 2000 le capitalisme change, l’émergence des nouveaux acteurs du tiers monde impose au système occidental d’évoluer pour survivre, il ne peut plus accepter le statut quo!
    Cette nouvelle révolution néo-conservatrice a d’ailleurs précédé dans les pays anglo-saxons avec Reagan et Tatcher vers les années 1984-1985, date de l’ouverture de la parenthèse libérale en France!
    D’autre part la crise écologique d’abord relativement faible s’aggrave d’une facon exponentielle!

    Le référendum sur le TCE qui veut graver dans le marbre ce capitalisme et dont de fait interdire la fermeture de la fameuse parenthèse libérale provoque le réveil brutal des militants de 1971 et de leurs héritiers idéologiques le fragile compromis trouvé en 1983, vole en éclat, les révolutionnaires socialistes savent maintenant qu’ils ont été dupés, s’ensuit alors une drole de danse à l’intérieur du ps on reste mais les uns et les autres n’ont qu’un seul objectif, se duper les uns les autres et mettre l’autre devant le fait accompli, à partir de 2008 une partie importants de militants quittent le parti.
    Au fil des années l’atmosphère devient irrespirable, les réconciliations et les ruptures succesives contribuent à créer une atmosphère délétére au sein du parti.

    Las le quinquennat Hollande est l’apothéose l’aboutissement final du processus. La gauche du ps accuse l’aile droite d’etre responsable des défaites électorales alors que l’aile droite lui renvoie cette accusation.
    L’une voit comme cause de ne pas etre allé assez loin dans un sens alors que l’autre y voit le fait de ne pas etre allés assez loin dans l’autre sens.
    Au dela du ps, la société se fracture et c’est finalement le compromis proposé par le ps qui est le moins soutenu.
    Par suite d’une émergence forte de l’extrème droite, plusieurs majorités sont possibles!

    Conclusion: Solutions d’avenir

    On ne mélange pas l’huile et l’eau qui ne provoque qu’un mélange instable l’émulsion l’heure est à la reconstruction sur des bases solides à condition de metre ensemble les gens qui sont proches et de ne pas essayer de marier les contraires, le parti socialiste sous sa forme actuelle doit cesser d’exister, les libéraux doivent rejoindre les autres libéraux à l’extérieur, c’est le projet En Marche, les anti-libéraux doivent aussi rejoindre ceux qui sont à l’extérieur pour constituer sur une base nouvelle un mouvement à définir.
    On en a des esquisses chez nos voisins, notamment avec Podemos en Espagne et Siryza en Grèce.

    Affirmer comme j’ai pu le lire sur ce blog que tant qu’on n’a pas franchi les frontières du parti, on reste membre de la famille politique de la gauche est un non sens, elle consiste à rejeter certains qui sont dehors qui le sont authentiquement d’autres qui sont dedans et ne le sont pas!

  24. Dominique Babouot
    Posted 13 juin 2017 at 14:34 | Permalien

    L’article que j’ai écrit n’est pas un plaidoyer pour la théorie des deux gauches irréconciliables, car à mon sens une partie des militants du ps ne sont tout simplement pas de gauche!

  25. phil
    Posted 13 juin 2017 at 14:38 | Permalien

    salut,

    merci Gérard, il fallait que cela soit dis et bien médiatisé, reste
    plus qu’a tes camarades weber, dray, cambas à comprendre et agir.

  26. Dominique Babouot
    Posted 13 juin 2017 at 16:19 | Permalien

    @SEBASTIEN

    Disons que Hamon et CIE ont pris des déculottées parce qu’ils ne sont pas à leur place!

    Comme par hasard la FI ne prend pas elle de déculottée!

    Gageons que si Hamon va militer ailleurs qu’au ps il recommencera à engranger des victoires!

  27. Posted 13 juin 2017 at 17:03 | Permalien

    Ecarter Hollande et battre Valls n’est-ce pas un résultat à la Pyrrhus quand on voit ce qu’il reste du PS après le premier tour qu’il s’agisse du sort de candidats frondeurs ou de plus ou moins réformateurs ?
    Plus préoccupé par ses motions, ses synthèses… le PS n’a pas travaillé sur son identité.
    A droite LR n’a rien fait mon plus

  28. Djoub
    Posted 13 juin 2017 at 17:04 | Permalien

    Eh, on se réconcilie maintenant Mr Filoche! L’appel de FI à voter pour les frondeurs qui tentèrent de déposer une motion de censure contre la loi travail est une porte ouverte à l’unité que vous appelez de vos voeux depuis des mois. Pas sur que ceux contre qui vous bataillez sur ce fil (en écorchant au passage systématiquement un mouvement aussi hétérogène que la FI) ne soient pas des trolls du FN, de LREM voire du PS. Et quand bien même ils seraient vraiment de la FI, le PS a autant d’ayatollah que nous. Et il faudra faire avec! Par contre vous, avec votre exposition médiatique, ça serait bien que vous soyez capable de vous extraire de ces polémiques. Parce que qualifier un mouvement militant aussi important que FI de secte, je vois pas vraiment où ça va nous mener.
    Allez, pour un groupe d’opposition de gauche, social et écologique à l’assemblée! Chiche?

  29. fant0
    Posted 13 juin 2017 at 18:25 | Permalien

    @Sebastien => Nan mais sortir que Valls qui gagne et que Hamon qui perd c’est la preuve de la responsabilité des frondeurs la défaite du PS … lol
    Valls gagne parce qu’il n’a pas de candidat en marche en face et que le gars est apprécié localement. ça témoigne pas du rejet national à son encontre. Et Hamon perd … comme tout le monde, ni plus ni moins.

    Et sinon dans ma circo encore 7 ou 8 candidats de la vrai gauche … allez y, continuez à partir chacun de votre côté… vous y êtes presque. ça c’est une vraie raison de l’effondrement de la gauche. Merci Hamon Mélenchon pour l’unité …

  30. Posted 13 juin 2017 at 18:28 | Permalien

    oui et non, le PS a toujours entre 2,4 millions de 6 millions de voix, 1 ville sur 3, 30 % des départements et 6 régions sur 13
    sur 17 000 élus il vient d’en perdre 2 ou 3 000
    on en a exclu plus de 1000

  31. Posted 13 juin 2017 at 18:59 | Permalien

    le parti socialsite n’a jamais change de nature depuis 1905
    c’est un parti de gauche sa genèse son histoire, sa référence, sa base sont a gauche, ses liens syndicaux aussi
    un « parti ouvrier bourgeois »

  32. Posted 13 juin 2017 at 19:01 | Permalien

    la nature de classe du PS ne fait aucun doute

  33. Posted 13 juin 2017 at 19:03 | Permalien

    au contraire pour la premiere fois depuis cent ans le 29 janvier 2017 la gauche socialiste avait réussi l’emporter sur l’appareil
    c’était une occasion en or, une fente de 11 semaines a la fois pour gagner l’élection et a la fois pour refondre la gauche, mais melenchon a refuse et nous a fait tout perdre,
    le monstre macron a profite de cette division

  34. Posted 13 juin 2017 at 19:15 | Permalien

    Vous est marrants : écarter Hollande et battre Valls c’était un travail de titan
    une chance inouïe de gagner entre le 29 janvier et le 2″ avril
    que ni Hamon ni melenchon n’ont su saisir, ils n’étaient pas a la hauteur
    j’etais certain qu’on y arriverait par analyse des rapports de force et contradictions du quinquennat

  35. Posted 13 juin 2017 at 19:19 | Permalien

    mais ce n’est pas une question de sentiment, de réconciliation, ou autre,
    je suis en désaccord sur plein de points avec FI, mais je suis pour l’unité d’action
    et en l’occurence électorale et donc pour un désistement réciproque

    le PS a exclu plus de 1000 responsables qui se disaient pro macron

    ah non soyons le plus précis le plus possible dans les termes, FI en tant que telle n’est une « secte » c’est un mouvement de gauche visiblement heterogéne, qui a des traits sectaires, et il y a des sectaires intolérables dedans (ceux qui insultent, et les dirigeants ne font pas ce qu’il faut ni pour réprimer ces voyous, ni pour faciliter le débat a gauche )

    moi je ne suis pas comptable du PS
    seulement de la gauche socialiste, je ne rends des comptes que pour ce qu’il y a dans D&S depuis 24 ans, et bien sur plus précisément pour ce que nous défendons depuis 5 ans
    je suis pour un groupe parlementaire rose rouge vert uni indépendant et anti macron, j’écris cela depuis des mois et plus précisément ces derniers jours, je le défends au BN du PS

  36. Posted 13 juin 2017 at 20:27 | Permalien

    non
    sans unité de la gauche pas de victoire

  37. Dominique Babouot
    Posted 15 juin 2017 at 21:09 | Permalien

    Unité? un marché de dupe de la merde!
    oui de la merde!

    On commence à y voir plus clair!

    C’est absolument écœurant, à vomir!

    Ainsi il est plus que probable que comme ils en ont l’habitude les caciques socialistes ont tout fait pour faire battre leur candidat parce que « la base » à qui on demande son avis pour qu’elle dise Amen n’avait pas adoubé Mr Hollande ou à défaut Mr Valls.

    Cela n’a rien d’extraordinaire, cela s’était déjà produit en 2007, avec Ségolène pourtant elle n’était pas une foudre de révolutionnaire mais elle ne correspondait pas à l’idéal du candidat qu’ils imaginaient ou plutôt elle ne faisait pas partie de cette « mafia » dont le seul objectif est de s’auto-cooptés les uns les autres!

    Bien il a terminé bien bas c’était fatal et ce n’est pas la faute de la FI!

    Qu’observe-t-on au premier tour des législatives?

    Tous les candidats plus ou moins frondeur sont battus alors que ceux qui ont soutenu le quinquennat tirent leur épingle du jeu!

    Rebolote, ces messieurs sont à l’oeuvre (je me retiens par peur d’etre censuré d’employer des termes plus orduriers plus proche de la réalité), enfoncer la gauche pour en finir avec elle et favoriser la droite! La complicité avec les copains qui ont franchi récemment la frontière et qui ont rallié Macron est évidente.

    Menucci exige que Mélenchon soutienne les anciens ministres pro-loi travail du quinquennat pour lui accorder son soutien à Marseille!

    Mr Caseneuve l’ancien premier ministre le gars qui était chef de la police quand Remi Fraisse a été tué se permet de critiquer Hamon parce qu’il soutient l’adversaire de Valls à Evry!
    On voit bien tout.
    Il semble que Hamon et les autres aient fini par comprendre, c’est pas trop tot!

    Qu’ils continuent!

    Pas une seule voix pour ceux qui ont soutenu ce quinquennat!

    Unité de la gauche contre Valls, Hollande, Menucci et Caseneuve!

    Et puis la suite j’espère qu’on en restera pas là.

    Tous ces maires socialistes, tous ces présidents de collectivités territoriales doivent payer pour l’attitude qu’ils ont au national, on ne peut trahir ses camarades quand il s’agit d’élections nationales et continuer à engranger leur soutien quand il s’agit de garder un fauteuil de maire et peu importe le travail qu’ils font au niveau local, la trahison a un prix et ils doivent payer personnellement tous.

    Quand je pense à Mr Cristophe Lubac maire de Ramonville qui s’est permis de faire distribuer dans nos boites aux lettres vendredi dernier soir un tract ou il soutenait Cristophe Borgel avec empressement?
    Est-ce vraiment la place de quelqu’un sensé incarner un rassemblement municipal de gauche plurielle!

    Nul doute qu’il y est pour quelque chose dans la décision d’appeler à voter blanc dimanche prochain dans notre commune!

    La vengeance est un plat qui se mange froid!

    S’ils veulent gouverner avec la droite qu’ils le fassent du quartier à l’élysée mais que au moins ce soit clair!

    RAS LE BOL DES CRABES QU’ILS RETOURNENT DANS LEUR PANIER!

  38. Annie Stasse
    Posted 15 juin 2017 at 23:54 | Permalien

    Gérard,

    Je viens de relire avec attention ce billet. Tu m’as lu (j’espère) critiquer Mélenchon… j’ai des raisons vécues de l’intérieur :

    Orpheline de parti depuis nov. 2005, en 201O je me suis décidé à adhérer au PG, j’y suis resté (trop longtemps) environ 2 ans, dégoûtée de l’autoritarisme y régnant je l’ai quitté pour « rester » au FdG jusqu’aux municipales de 2014. Mais décidément le PG n’était vraiment pas ma tasse de thé : aucune démocratie, et j’aurais beaucoup de détails à raconter… (que j’ai raconté sur Mediapart du temps où j’étais abonnée). J’en ai lu plein d’autres ayant vécu au PG des attitudes similaires.

    Je n’attendais rien de la présidence de Hollande… je le savais depuis au moins 2005.

    … je passe…

    quand on se déclarait pro-Hamon à partir de décembre 2016 au moins on a commencé à recevoir les insultes de pire en pire des FI sur les réseaux sociaux…

    je sais que ça ne va pas être « simple » au PS pour qu’il redevienne de gauche… les pro-macron vont vouloir prendre le pouvoir…
    En fait c’est la crise 2005 qui ne s’est jamais résolue qui va maintenant trouver son aboutissement dans un sens ou dans un autre…

    (j’aimerais bien que tu prêtes attention à ce commentaire particulièrement.)

  39. Posted 16 juin 2017 at 14:03 | Permalien

    Cher(e) Camarade,

    La Fédération de la Somme, fidèle aux principes de désistement qui ont toujours été les siens (barrage au Front National, appel à voter pour le candidat de gauche le mieux placé), appelle les socialistes à voter pour François RUFFIN et Cédric MAISSE dans la 1ère et 2e circonscription, seuls candidats de la gauche présents au second tour et pour Jean-Claude LECLABART, candidat de La République En Marche qui se trouve opposé au Front National dans la 4e circonscription.

    Dans la 3e circonscription, elle ne soutient aucun des deux candidats libéraux.

    Elle appelle les électeurs de gauche à se mobiliser pour désigner des députés qui pourront s’opposer, à l’Assemblée, à la casse programmée du code du travail et à l’affaiblissement de la puissance publique.

    Cette décision a été prise à l’unanimité du Bureau Fédéral qui s’est réuni le mercredi 14 juin 2017.

    Philippe CASIER Premier secrétaire fédéral PS

  40. Posted 16 juin 2017 at 16:02 | Permalien

    Bien chers camarades. Gérard Filoche

    J’ai l’honneur et le plaisir de t’envoyer ces quelques observation personnelles :

    1 – le pouvoir et l’opposition ont leur logiques qui poussent inéluctablement a choisir un camp, tout au moins tant que ne sera pas mis en place une forte dose de proportionnelle.
    Il résulte de l’ampleur excessive de la majorité législative d’Emmanuel Macron qu’il ne recherchera pas une alliance avec des pans de l’ancien parti socialiste quels que soient les affinités sociales-libérales.
    Par conséquent la dynamique naturelle de l’existence politique et des oppositions aux projets de loi de l’exécutif pousseront a la reconstitution d’une forme nouvelle d’ »unité populaire » avec les insoumis.
    Cela pourrait être freiné par la plues en place d’une dose suffisante de proportionnelle mais l’exécutif sous la Vme Republique y est traditionnellement opposé, préférant coupler présidentialisme et fait majoritaire.

    2 – La désagrégation des gauches a certainement des raisons profondes tenant notamment aux rapports entre les classes que nous analysons insuffisamment.
    Le développement des couches de retraites aises et de professions libérales contraintes économiquement a devoir assurer leur réussite coûte que coûte mais aussi leur souhait d’une meilleure protection sociale one été bien trop oubliées par les gauches qui ne savent que raisonner que « salariat  » et même parfois « salariés du public » . Or ces nouvelles classées moyennes ont souvent été les porteurs de la dynamique Macronnienne cette variété du social-libéralisme en période de mondialisation exacerbée,

    Nous savons aussi depuis la phase des fascismes que les classes moyennes ascendantes sont indispensables pour faire obstacle aux fascismes et populismes ( elles ont permis d’écarter provisoirement le danger lepeniste mais celles-ci refusent farouchement d’être englobées socialement et dirigées politiquement par les classes dominées.
    La cassure en deux du mouvement syndical que dont nous avons sous estime la gravité lors du mouvement contre la loi travail au printemps 2016 était le phénomène annonciateur de la cassure entre les classes qu’arrivaient jusqu’alors, hors passage d’une partie de la classe ouvrière du Nord et de l’Est Front National a être partiellement fédéré par les syndicats et bien mins par les partis de gauche.

    3 – la troisième difficulté, peut-étre, la plus difficile a résoudre consiste a redevenir apte a élaborer et se mettre d’accord sur un programme de nouvelle « unité populaire ».
    Pour cela, il ne faut pas se lancer dans une logique de compétition idéologique trop abstraite qui serait suicidaire mais partir du réel.
    C’est a dire qu’il faut avoir un pas d’avance sur les masses mais pas deux ni trois comme dans le programme hamońien élabore en vase clos lequel avait certes des intitulons intéressante sur le « revenu universel » mais confondait trop le présent et l’encore virtuel voire le possible non établi ( la « stagnation séculaire ».)
    La première chose a faire pour établir un programme est de se livrer a une opération approfondie de consultation populaire large dépassant nos adhérents puis d’en discuter vraiment démocratiquement de la base vers le haut.
    Par la suite la recherche des convergences avec les indignes et les verts de gauche sera autrement aise que de se battre doctrine fermée contre doctrine fermée.

    4 ) La forme mouvement/réseau apparaît la plus a même d’être construite rapidement et de donner un porte bouc a des citoyens désormais plus éduqués et moins dociles aux objurgations venant « du haut ». Pour que les citoyen(ne)s s’engagent, ils faut qu’ils aient suffisamment de confiance dans le fait qu’ils seront écoutés et que la ligne politique sera vraiment élaborée démocratiquement. Au sein du PS dans les sections tout le Monde était libre de parole mais celle ci était vaine et non avenue tant elle était confisquée par les hiérarques de l’appareil et les « grands élus ».
    Nous ne reconstruirions quelque chose de durable et de sérieux qu’en mettant l’exercice démocratique au cœur de notre fonctionnement eh de nos projets.
    Merci chers camarades pour avoue bien voulu me lire.

    Mail : paul20.arrighi@numericable.fr

  41. Posted 16 juin 2017 at 17:07 | Permalien

    Bonjour Gérard Filoche,
    J’ai été émue aux larmes en voyant et écoutant votre colère suite aux résultats du 1er tour des législatives à la télé.
    Je vous avais aperçu quelques fois, mais je ne prêtais plus attention aux membres du parti socialiste si ce n’est pour les insulter, incapables de faire une politique de Gauche, celle des petits, celle de Jean Jaurès que mes 2 arrières grands parents ont suivis puisque mineurs à Carmaux et Cagnac. Leurs enfants, dont mon grand père ont été déclarés à leur naissance auprès de Jean-Baptiste Calvignac syndicaliste puis maire soutenu par Jaurès, puis devenus amis.
    Je suis fière de la signature apposée au bas de leur acte de naissance.
    Je suis rassurée de voir qu’il existe des personnes dignes de confiance, fidèles aux vraies idées de la vraie Gauche au PS à travers vous.
    depuis mes 18 ans en 1973 mon 1er vote avec fierté avec mon grand père, un grand espoir est né.
    Puis avec Mitterrand la grande illusion puis la désillusion suite au revirement de politique de rigueur, et la réforme Rocard-Quiles aux télécoms….déjà à ce moment là, on aurait pu améliorer considérablement le quotidien des petites gens.
    Je ne pardonne pas ce volte face d’un parti qui se déclare de Jaurès.
    J’ai pris ma carte au parti communiste en 1985, puis lors de la privatisation en 1990 de ma boîte France télécom, en désaccord avec la ligne de Robert Hue, je me suis désengagée.
    Ensuite, J’ai voté Front de Gauche puis La France Insoumise( malgré que Mélenchon soit un ex socialiste mais il est critique envers son ancien parti)
    Je termine en vous exprimant toute ma sympathie et mon soutien, en gardant espoir que tous les gens de bonne volonté pourront contrecarrer les mauvaises lois prévues par les macronistes, plus sensibles aux privilégiés, diplômés, fils de…comme eux, loin des préoccupations des employés, ouvriers et chômeurs, non représentés à l’assemblée.
    Cordialement
    Evelyne

  42. Posted 16 juin 2017 at 17:34 | Permalien

    Les résultats du premier tour des élections législatives, par une abstention record et par le score élevé de candidats « champignons » présents par le seul fait du prince, sont très préoccupants. Adhérent et militant franchement communiste, je remercie tout d’abord mes 524 camarades candidats soutenus par le PCF pour leur belle campagne. J’ai notamment une pensée amicale pour Jean-Noël Aqua, valeureux élu de combat et du quotidien sur le 13e arrondissement et duquel je ne compte plus le nombre d’affiches que j’ai collé depuis janvier. De même, Maxime Cochard, Ian Brossat et Gaylord Le Chequer dont j’ai suivi particulièrement la campagne, sont l’honneur de notre Parti. Et parce que le sectarisme est aux antipodes de ma conception de la politique, je félicite également mes amis et camarades Julian Augé, Yann Burguiere et Pierre-Edouard Pialat de la FI pour la qualité de leurs campagnes. Mais malgré un résultat cumulé PCF/FI qui nous place devant le FN (13,82 contre 13,7), fait non-releve par les « antifascistes de salon » qui sommerent de voter pour l’extrême finance mais se moquent éperdument de ce résultat, relayant même complaisamment l’idée d’un « front des extrêmes » (on pense à El Kohmri et Bournazel, les deux calbutots de Macron prêts à s’allier face à la gauche ou, plus grave encore, à la campagne de diffamation orchestrée par LREM contre mon camarade Adrien Quatennens, valeureux combattant du progrès social), la gauche sera très faiblement représentée à l’Assemblée nationale. On ne reviendra pas ici sur les divisions, les bisbilles mortiferes et autres stratégies à géométrie variable qui seront à analyser froidement en temps voulu ni sur la nécessaire proportionnelle qui permettra enfin une vraie représentation démocratique. Il faudra se poser des questions sur la stratégie et les choix politiques, que ce soit sur ceux qui mus par l’anticommunisme ont refusé l’union (pensées particulières pour Venissieux et Saint Martin d’Heres/Echirolles où le remarquable travail de David Queiros, Renzo Sulli et Michèle Picard et des camarades a été saboté) ou sur ceux qui préféraient la « lutte des places » et « l’Europe sociale » à des candidatures de rupture. Mais pour l’instant, seule l’union claire autour d’un projet ancré à gauche, pour défendre à nouveau le pain, la paix et la liberté (et la laïcité) comptant, je souhaite apporter mon soutien et adresser mes vœux de victoire aux 16 candidats PCF qualifiés : Peu Stephane, notre super président de groupe André Chassaigne, Marie-George Buffet, Clémentine Autain, Nicolas Sansu éminent spécialiste du budget, Sébastien Jumel, Hubert Wulfranc, Jean-Paul Lecoq défenseur d’un Havre populaire dans la lignée d’André Duromea, François Ruffin héritier de Maxime Gremetz, Pierre Dharréville spécialiste de la laïcité, Huguette Bello à la Réunion, Elsa Faucillon, Yasmine Boudjenah, Alain Bruneel, Fabien Roussel, Pierre Allard et Jean-Paul Dufrègne. Les communistes ayant toujours souhaité le rassemblement, je souhaite également bonne chance à Jean-Luc Mélenchon, Danielle Simonnet, Farida Amrani et Rabaté Ulysse (chargés de tourner la page des années Valls-Dassault), Adrien Quattenens, Sergio Coronado, Ugo Bernalicis, Nathalie Perrin-Gilbert, Barbara Romagnan, Yann Galut, Jérôme Lambert, Régis Juanico, Mehdi Kemoune, Sarah Legrain, Alexis Corbière et Elliott Aubin
    CE

  43. Posted 16 juin 2017 at 19:21 | Permalien

    j’ai vécu mai 68 a l’âge de 22 ans. Avant, quand j’ai commence a militer entre 1963 et 1968, il y en a qui me disaient « il n’y aura jamais plus de mai juin 36, ni même 45, la classe ouvrière est embourgeoisée, atomisée par le crédit, le tiercé, la bagnole. » il y avait des théoriciens sur la « nouvelle classe ouvrière », sur les « cadres ingénieurs et techniciens », (les « CSP » de l’époque) et d’autres sur la fin des syndicats, et sur leur division, sur l’individualisation des consciences, d’autres pensaient en termes de révoltes globales, ou les questions matérielles, revendicatives, n’avaient plus place. D’autres enfin glosaient sur l’après guerre d’Algérie, et donnaient la priorité au « tiers monde révolutionnaire » les « damnés de la terre », les seuls qui étaient en position de continuer la révolution éteinte dans les pays capitalistes, enfin les derniers priorisaient la lutte armée, la guérilla, afin de « réveiller la classe ouvrière assoupie » par des années d’exploitation et de soumission idéologique. Je n’ai jamais cédé à ces sirènes, car mon salariat, la classe sociale majoritaire de mon pays, 93 % des actifs, n’a jamais cessé d’être active, motrice, combattante, et mai 68 est une « histoire sans fin » dont les relais sont passés de génération en génération, en 1973, 1976, 1982, 1986, 1994, 1995, 2003, 2006, 2010, 2016… il existe une mémoire sociale que vous n’avez pas, et dont vous vous privez : a la fois vous avez surestime la puissance de l’idéologie libérale et vous n’aviez même pas imagine que Hollande puisse retirer et Valls battu, vous n’avez même pas compris les racines puissantes de la victoire de la gauche socialiste par delà Hamon, vous avez hésité a abandonner l’idée de vous construire dans la défaite et un moment avez cru pouvoir gagner le 23 avril alors que ce n’était pas dans vos plans, (qui ont toujours été ceux de la défaite a la présidentielle, sauf le 23 avril pendant une heure ou votre chef s’est pris la tête dans le flou) mais votre encroûtement idéologique malgré quelques hésitations, dans un schéma ou vous méprisez le mouvement social dominé n’avait pas cessé en profondeur : Mélenchon trouve le moyen de s’en vanter le 14 avril quand il raconte au Parisien qu’il a eu « raison » de « résister à l’unité ». L’ignorance des forces vives transmises depuis mai 68, est réelle chez vous, cela vous fait parler de « insurrection civique » au lieu d’insurrection sociale. Cela vous faire faire des manifs à la façon des opposants a Poutine : « les marches du désaccord » ( 6 mai 2013 « du balai » et 1er décembre 2013 « non à la TVA ») au lieu de vous inscrire dans les mobilisations unitaires anti ANI, anti loi Ayrault sur les retraites, anti loi Macron, anti loi El Klhomri. Et d’ailleurs dans son dernier billet désespéré JLM l’annonce, après votre inéluctable déroute (qui sera la notre à tous à gauche) aux législatives : « Pour l’instant, comme cela est bien normal pour un mouvement fondamentalement inscrit dans la logique de la démocratie politique, les campagnes sont des campagnes électorales. Mais demain, elles redeviendront des campagnes sur des thèmes précis comme la sortie du nucléaire, la lutte pour la paix, contre la pauvreté et ainsi de suite. Ou bien des mobilisations en appui à des actions organisées par d’autres et dont les objectifs sont aussi les nôtres ; je pense aux actions sur le climat ou celle du type du samedi 20 mai contre Montsanto. Demain encore, le programme restera toujours l’objet central du mouvement. » là il enjambe encore, et méprise à sa façon , tellement ancienne dans sa culture, déjà, ce qui est le premier objectif naturel, basique, contre les ordonnances Macron anti code du travail, il n’imagine pas que le blocage des salaires puisse être central. Pour moi le socialisme vient du ventre, pour JLM il vient « des lumières » (les siennes). Tu me donnes là une leçon stupide de faux marxisme, impressionné que tu es par le domaine des idées par le libéralisme et la peur, (ainsi que tu le décris) : mais la reconstitution de nos forces de gauche, viendra en profondeur des besoins, des luttes élémentaires, revendicatives, aucune idéologie libérale, n’arrêtera cela, car ce sont ces mouvements là, ceux du « besoin » qui reproduisent sans cesse l’aspiration au socialisme, ils sont l’école ressourçante du socialisme, on ne les décrète pas, ces soulèvements surgissent quand le salariat exaspéré n’a pas d’autre choix pour récupérer la part immense des richesses qu’il produit et que la finance lui vole. Encore faut il les préparer, y contribuer, les pressentir, former le cadre politique qui leur permettre de s’épanouir et d’aller le plus loin possible dans la mobilisation. Et oui, en France, le plus loin possible a été jusque là, l’occupation généralisée des entreprises bloquant tout et donnant aux appareils syndicaux le pouvoir de négocier parce ce la a existé, cela existera. Peut être sera ce aussi l’occasion de faire mieux qu’en juin 36 et mai 68 et d’ouvrir un double pouvoir entre salariat et patronat, mais là, si je le souhaite, nous le souhaitons (D&S et moi), je n’en sais rien, nous n’en savons rien. Lire « mai 68 histoires ans fin » Ed. Flammarion en 1998, 2008 et demain en 2018.

    Filoche Le 30 mai à 13:26

  44. Posted 17 juin 2017 at 11:37 | Permalien

    In « Décider et entreprendre. La voix des entreprises »
    Filoche est-il le seul vrai libéral de France?
    16 juin 2017 Eric Verhaeghe Entreprises 0

    Gérard Filoche a l’outrance facile. Mais, sur la suppression des cotisations salariales et leur remplacement par une hausse de la CSG, ses prises de position ont le mérite d’ouvrir un débat que les Républicains (également hostiles à la mesure) auraient dû ouvrir depuis longtemps. 

    Effectivement, Gérard Filoche a raison! le remplacement des cotisations salariales par une contribution sociale généralisée revient bien à ne plus solliciter le capital pour financer la dépense de sécurité sociale. Et comme le dit très bien Gérard Filoche, le sens historique de cette mesure consiste à supprimer du revenu différé supporté par le capital et à le remplacer par du revenu différé supporté par la collectivité.
    Effectivement, donc, l’ambition d’Emmanuel Macron est de modifier l’assiette de financement des revenus de remplacement apportés par la sécurité sociale. On s’étonnera de n’avoir pas entendu les dirigeants des Républicains formuler le débat de cette façon, puisque, si une mesure devait être sauvée dans le programme d’Emmanuel Macron, c’est bien celle-là. 
    Si le questionnement de Gérard Filoche est bien libéral (dès lors qu’il examine le fondement philosophique de l’assiette de sécurité sociale et qu’il cherche à justifier la contribution du capital à la valeur prélevée), les réponses qu’il apporte sont évidemment diamétralement non libérales. Filoche considère en effet comme normal que le capital finance la sécurité sociale. Or, dans le cas de l’assurance maladie financée par les cotisations sociales, on peut s’étonner que la gestion du risque maladie ne procède pas majoritairement par une contribution des assurés. 
    En ce sens, la réponse apportée par Macron est partiellement libérale, puisqu’elle va proposer aux assurés de financer leur propre assurance. Rappelons que la dépense maladie est principalement causée en France par des retraités, et ne l’est que minoritairement par des salariés. Le déplacement du financement de l’assurance maladie vers la contribution sociale généralisée est donc plus satisfaisant. 
    En revanche, un positionnement libéral intégral consisterait à supprimer les cotisations patronales et non les cotisations salariales destinées à financer la sécurité sociale. Rappelons que la France est la championne du monde de la cotisation patronale!

  45. Posted 17 juin 2017 at 12:02 | Permalien

    Bonjour à toutes et tous,

    A diffuser très largement dans vos sections et syndicats.

    L’Union Régionale Ile-de-France CGT, appel à un rassemblement, aux invalides, le 27 juin à 12h00 contre la casse du code du travail.

    En effet, c’est ce jour, que les nouveaux députés s’installeront à l’assemblé nationale.

    Refusons cette politique de casse de décennies de luttes, il est urgent et important que la CGT INTERIM, prenne part à ce combat.

    Vous trouverez en pièce jointe, le tract des camarades de l’URIF.

    Pour les camarades ayant besoin de billets de train où éventuellement une réservation d’hôtel merci de vous rapprocher de Sabiha par mail à contact@usi.cgt.fr et de mettre également Philippe et Marie en copie tixier.usi.cgt@gmail.com et marie.lemenez@hotmail.fr .

    Toutes et tous le 27 juin à 12h à Paris aux invalides !

    Jeannick LADERVAL

    Secrétaire adjoint à la vie syndicale

  46. Posted 17 juin 2017 at 12:15 | Permalien

    Comme chaque année, l’ONG Transparency International a publié son indice mondial 2016 de la perception de la corruption dans 176 pays. Si la France demeure 23e du classement, sa note a été dégradée par rapport à 2015. Avec un score de 69 sur 100, l’ONG estime que l’hexagone a encore de nombreux progrès à faire pour tenter de se hisser dans le haut du classement occupé par la Nouvelle-Zélande et le Danemark.
    Les actuels scandales (Penelopegate, Bruno Le Roux, emplois fictifs d’assistants parlementaires européens de Marine Le Pen, Richard Ferrand), après les affaires Cahuzac, Bygmalion…, prouvent que la corruption n’est pas exceptionnelle.

    La corruption n’est pas seulement due au manque de vertu de certains hommes publics. Elle s’installe dans certaines conditions sociales et politiques qui la favorisent. Elle n’est pas non plus une fatalité. Pour la combattre, il faut transformer les structures sociales et les institutions qui la rendent possible. Cela implique de reconsidérer le fonctionnement de notre démocratie.

  47. Posted 17 juin 2017 at 17:53 | Permalien

    Cher Gérard, je viens de lire ta chronique dans l’huma dimanche du 15 juin dont le titre est « la mort du salaire brut » : globalement je n’aime pas ce texte même s’ il y a quelques phrases fortes. En revanche, si je prends la plume « plutôt le clavier », c’est donc pour faire les remarques suivantes : jepense que c’est faux de dire que le salaire brut est pour payer la reproduction et le salaire net pour payer la force de travail. Le salaire brut est tout entier le salaire de la force de travail et «(loin d’être à la hauteur dans bien des professions d’ailleurs). . S’il n’y avait aucune solidarité, ni aucune caisse « pour le « bonheur toute la vie » comme tu dis c’est le salaire brut qu’un patron devrait remettre à un salarié pour rémunérer la force de travail de celui qu’il emploie. La différence entre les salaires net et brut (sauf remboursements de frais ou de transport non soumis à cotisation) est le salaire « différé » …
    Donc plutôt de rentrer dans ces détails, j’aurais préféré lire que la baisse des cotisations sociales salariales décidée par macron serait remplacer par un impôt, sans rien en retour et que les cotisations sociales salariales iront directement dans la poche des employeurs, ce qui va remettre en cause gravement leur couverture sociale qui a déjà pris de nombreux coups dans la gueule (rappelons nous l’éternel « trou de la sécu qu’il faut combler » ; la il « sera encore plus grand ». Ce cadeau au patronat va avoir pour effet un recours de plus en plus important aux mutuelles qui ne cessent d’augmenter….. Macron laisse aussi l’idée avec cette baisse de cotisations salariales que seules les cotisations sociales des employeurs restent en vigueur alors qu’il n’y a pas de cotisations sociales « patronales » : je répète ce n’est que du salaire différé…. Beau coup de maître pour démolir la sécurité sociale. Quant aux cotisations chômage qui doivent également être retirées salaire brut, là aussi vaste chantier de démolition du régime d’indemnisation. Viendra ensuite la retraite à point…. Je ne parle pas de disparition de taxe d’habitation (ce n’est pas le sujet) qui va rendre les communes encore plus pauvres…et donc moins actives en matière de service public, d’équipements collectifs etc. etc….
    En tout état de cause la protection sociale sera payée par les salariés comme elle l’a toujours été (que ce soit par le salaire différé ou par l’impôt contrairement à ce que tu dis) sauf qu’en impôt elle deviendra encore plus inégale car elle fera place à de plus en plus de solution individuelle (mutuelle par exemple ou autre contrat d’assurance (les assureurs sont depuis longtemps aux aguets).
    Pour parler d’un autre sujet, je t’informe que je suis d’accord avec mélenchon sur l’abolition de la directive détachement, il y a un article dans le même huma en page 8. Les cocos font croire » qu’un compromis insuffisant certes allait réduire les inégalités de traitement……Le petit article précisent que les dispositions obligeant les employeurs à accorder le même salaire net pourrait du coup passer à la trappe »….. Avec une inspection du travail bientôt complétement démunie d’un pouvoir de contrôle, les inégalités seront encore plus importantes. J’ ai fait une petite intervention sur demande d’une camarade auprès de camarades communistes un peu dissidents « les POLEX » Tu peux la trouver sur leur site polex réunion du 13 mai sur la circulation des hommes et des marchandises. Il y a également d’autres interventions celle d’une camarade polonaises qui a beaucoup travaillé sur le détachement. J’ai fait ma déclaration en qualité de retraitée de l’IT car je doute que mes camarade de la cgt soient d’(accord avec ce que je dis. Je t’envoie cette déclaration en pj ; Sinon j’ai vu ta colère sur les antennes concernant le règne d’hollande je t’ai trouvé très bien : fais attention à toi quand même je te trouve fatigué et bien énervé. Bisous

  48. Posted 18 juin 2017 at 10:13 | Permalien

    la force de travail implique sa « reproduction »…
    le salaire brut n’est pas seulement différé,
    « différé » ne s’applique pas a tous ses usages
    il est tantôt indirect (maladie)
    mais tantôt en temps réel (retraite)
    mais oui, le salaire brut implique ce qui s’appelle parfois le « super brut » c’est a dire les cotisations patronales, là on est d’accord

  49. Posted 18 juin 2017 at 10:36 | Permalien

    je ne crois pas que les gens sont majoritairement des moutons, ni des « veaux » comme a dit De Gaulle
    respect pour nos concitoyens, salariés, militants,
    nous avons le pays le plus politisé du monde,
    et 5 à 6 millions de gens très politises et très actifs,
    sur 47 millions d’électeurs, qui eux, en majorité, sont conditionnés par 95 % de médias détenus pas 9 milliardaires

  50. Posted 18 juin 2017 at 11:30 | Permalien

    Vincent Présumey
    Hier, à 10:47 ·
    Nous ne connaissons pas l’anniversaire de sa mort, mais seulement celui de son enlèvement par le Guépéou : c’est aujourd’hui.
    Il y a 80 ans disparaissait Andreu (en catalan) ou Andres (en espagnol) Nin, révolutionnaire internationaliste et catalan, fondateur du Parti Ouvrier d’Unification Marxiste, commissaire à la Justice dans le gouvernement catalan de 1936, inspirateur des groupes armés qui ont repris Gerone et Lérida aux franquistes, défenseur de l’autonomie des comités populaires, de l’autodétermination catalane, d’une constituante des peuples d’Espagne, de l’unification syndicale et du pluralisme politique comme conditions sine qua non pour vaincre Franco.
    Quelques semaines plus tard, à une date inconnue, il mourrait sous la torture, sans avoir parlé, sans avoir « avoué » qu’il était un « agent trotskyste de Hilter ». On sait que l’un des tortionnaires, Erno Geroe, sera plus tard dirigeant de l’Etat bureaucratique hongrois.
    Usant d’un vocabulaire qui jamais ne devrait ressurgir, la presse stalinienne aux ordres et une bonne partie de la presse bourgeoise dénonçait sa « bassesse », son « abjection » et le qualifiait de « vomissure ».
    Sur cette photo, il est aux côtés de Wilebaldo Solano, alors dirigeant des jeunesses du POUM à Barcelone, mort voici quelques années, que j’ai eu la joie (et l’honneur) de rencontrer dans son appartement de banlieue, avec Olivier Delbeke, pour parler des Alliances ouvrières, entre autres.
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    74 Christian Gourdet, Julien Guérin et 72 autres personnes
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    Юрий Марунов
    Юрий Марунов « De son enlèvement par le NKVD » plutôt qui a pris le relais de la Guépéou en 1934.

    Vincent Présumey C’est vrai. Mais lui et les siens disaient toujours « Guépéou ».

    Stéphane Zapora On peut dire KGB ou FSB aussi

    Vincent Présumey on peut !

    Bernhard Thiesing L’ Union soviétique était un état ouvrier dégénéré, la Russie actuelle est un état capitaliste.

    Stéphane Perrin
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    Bernhard Thiesing http://www.spartacist.org/francais/spf/39/espagnole.html
    Trotskysme contre front-populisme dans la guerre civile espagnole
    L’article suivant est traduit de Spartacist (édition anglaise) no 61, printemps 2009, mais contient des corrections factuelles mineures.
    SPARTACIST.ORG

    Eric Tollénaère Taemthong Oui. Tu es un homme bien !Vincent Présumey .

    Stéphane Zapora Par la barbe de Marx ou celle de Jaurès , ce genre de compliment va lui monter à la tête! Il va falloir le gérer au Local! Help !!!!!

  51. Posted 18 juin 2017 at 11:32 | Permalien

    Pour le chef de la CFDT, les mobilisations sont… ringardes !
    Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a déclaré, face à l’organisation des premières manifestations contre le projet de Loi Travail puissance 10 que prépare le gouvernement Macron, que l’affrontement entre patronat et syndicats serait « dépassé » et « ringard »
    Enora Lorita
    jeudi 15 juin 16

    Laurent Berger a ainsi parlé d’un « affrontement stérile entre patronat et syndicats », a expliqué qu’« Il faut se mobiliser pour des idées » et a poursuivi « Le syndicalisme divisé qui se cantonnerait à organiser des manifestations pour faire croire qu’il est d’accord contre quelque chose mais jamais pour quelque chose, je pense qu’il faut que ça s’arrête ». Celui qui a appelé à voter Macron au 2nd tour de la présidentielle estime-t-il donc qu’il serait « dépassé » de se battre contre la destruction du Code du travail, de la casse de la Sécu et des retraites ?
    Le secrétaire général de la CFDT a également parlé d’un syndicalisme plus moderne : « On a trop souvent pensé en France que la palette du syndicalisme, c’était manifestations, grèves, mobilisations. » et a décrété qu’il fallait passer par des « propositions, négociations, engagements, contre-propositions. » En réalité, rien de nouveau sous le soleil pour Laurent Berger qui avait déclaré il y a quelques semaines que la ministre du Travail avait « plutôt le bon profil », qui s’était dit rassuré après son coup de fil avec Edouard Philippe et qui marchait déjà main dans la main avec le gouvernement de Hollande tandis que celui-ci faisait passer sa loi travail à coups de 49.3.
    Croire que le patronat serait prêt à accepter nos « propositions » par le dialogue à Matignon c’est se fourvoyer. Le seul rapport de force dont disposent les travailleurs et travailleuses face au Médef et au gouvernement Macron pour pouvoir espérer défendre les miettes de droits sociaux restantes, ce sont nos propres méthodes : en descendant dans la rue et en bloquant nos usines ! Au lieu de commencer à construire une opposition sérieuse au gouvernement Macron et à son agenda très serré qui va déjà amorcer la destruction des conquêtes du mouvement ouvrier à coups d’ordonnances cet été, la CFDT préfère une fois de plus fuir ses responsabilités et se tient déjà prête à négocier avec le gouvernement pour à nouveau brader les droits des travailleurs.

    Laurent Berger invite Emmanuel Macron et Edouard Philippe à « partager le pouvoir »

    22h53 , le 17 juin 2017, modifié à 11h37 , le 18 juin 2017
    INTERVIEW – Dans le JDD, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, décrit les lignes jaunes que le gouvernement ne doit pas franchir dans la réforme du Code du travail.
    Laurent Berger est le secrétaire général de la CFDT.
    Laurent Berger est le secrétaire général de la CFDT. (Sipa)
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    Dans une longue interview au JDD, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger réagit à la « vague En Marche » attendus aux législatives. « C’est le choix des citoyens, mais cette large majorité renforce la nécessité de construire des politiques en contact avec la société civile et les corps intermédiaires », dit-il avant de lancer une invitation à Emmanuel Macron et Edouard Philippe : « Partagez le pouvoir, ai-je envie de dire au Président et au gouvernement! Le concentrer ne serait pas sans risques et sans difficultés tant les fractures sociales et territoriales sont réelles. »

    « Il n’y a pas d’homme providentiel »
    « La victoire ne laisse pas de place à l’euphorie. Il n’y a pas d’homme providentiel, ni de solution miracle », poursuit-il.Il définit les lignes jaunes à ne pas dépasser par le gouvernement sur la loi travail. Entre autres : le refus du référendum d’entreprise à l’usage de l’employeur en cas d’absence d’accord avec les organisations syndicales, un désaccord sur le plafonnement des dommages et intérêts versés aux prud’hommes ou encore sur la fusion des instances représentatives du personnel. « Mais si c’est le cas, il doit y avoir une commission spéciale sur la sécurité et la santé au travail et qu’elle puisse ester en justice », précise-t-il avant de conclure : « Enfin, nous souhaitons augmenter les indemnités légales de licenciement et développer la place et les moyens des syndicats. La branche doit voir son rôle renforcé, notamment en matière de qualité de l’emploi, et les entreprises doivent négocier sur l’organisation du travail et leur responsabilité sociale. »

    Et s’il n’est pas écouté? « S’il y a des désaccords profonds, nous le dirons car nous sommes libres et engagés. Le gouvernement a deux options : une simplification bête et méchante des relations sociales. Ou bien l’élaboration d’un nouveau pacte social qui articule un droit du travail supplétif élevé avec un rôle renforcé des branches et un espace de discussion dans les entreprises. Le gouvernement ne doit pas nous squeezer. S’il le fait, nous nous mobiliserons. »

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