Généralisation du droit de mourir à 68 ans sur un toit

Toute la presse s’est émue à juste titre de l’accident du travail mortel survenu à 18 h, le 3 janvier, à cet ouvrier âgé de 68 ans qui nettoyait les chenaux de la Préfecture de Versailles. Auto entrepreneur, sous-traitant d’une entreprise ayant un contrat public avec le Préfet des Yvelines, il était seul sur le toit quand il est tombé du 3° étage. Il est décédé avant l’arrivée des pompiers et de la police.

Des dizaines d’articles s’étonnent de son âge et de ses conditions de travail : mais que faisaient donc tous ces journaux, rédacteurs en chef, lors des réformes anti-retraites de MM. Balladur, Fillon, Chirac, Sarkozy, Hollande et Ayrault ?  N’est ce pas l’ultime réforme du gouvernement Ayrault qui a repoussé l’âge du départ à 63 ans et celle du taux plein à 66 ans ? N’était il pas clair qu’on allait depuis 25 ans, vers de genre de cas, où la pauvreté forcerait des vieux à travailler plus longtemps dans des conditions de plus en plus périlleuses ?  Qui s’est opposé sérieusement, contre MM. Madelin, Raffarin, Novelli, Sapin, El Khomri, Macron  à la sous-traitance en cascade, au statut « d’auto entrepreneur », et à ce qu’il représente comme disparition de tout droit du travail ?

 

L’auto entreprise, c’est le monde de Mad Max. L’autoexploitation sans frein. Tout est permis, rien n’est possible. Il existe 1,18 million d’AE sur le papier. Mais 39 % sont « bidons » et seulement 61 % existent dans les faits soit 729 000.  Moyenne de chiffre d’affaires 1200 euros par mois. Sur ce chiffre d’affaire le revenu touché médian mensuel est de 250 euros. 25 % ont moins de 70 euros. 10 % ont plus de 1160 euros.

Or c’est le moment  de s’indigner : le député LREM Aurélien Taché propose justement, ce même 3 janvier, d’aggraver et de généraliser le statut d’auto entrepreneur en un « régime universel » pour tous les actifs : «  Je ne fais pas partie de ceux qui veulent sacraliser le travail salarié, qui, rappelons-le, a été inventé par le patronat pour capter la main d’œuvre (sic). Le travail indépendant est donc une forme de liberté, de progrès ». «  Je ne suis pas favorable au versement de cotisations par le donneur d’ordre ou les plates-formes car cela créerait un statut de travailleur, ni vraiment salarié, ni vraiment indépendant, qui serait encore plus marginalisé » « Je soutiens plutôt l’idée d’un régime universel, payé par  l’impôt qui assurerait un socle minimum de protection, auquel s’ajouteraient des cotisations du micro-entrepreneur pour accéder à une mutuelle, se couvrir contre tel ou tel risque…  L’intérêt d’avoir un système universel est de pouvoir passer d’un statut à l’autre, ce qui deviendra de plus en plus courant dans le futur »

Aurélien Taché, celui voulait sortir, en juillet dernier, la « Sécurité sociale » de la Constitution, est l’un des plus acharnés à faire passer le projet libertarien de Macron, une « société sans statuts », sans salariés, sans droit du travail, sans cotisation sociale, la généralisation du droit de mourir seul à 68 ans, en s’auto-exploitant, sans limite, ni protection.

Gérard Filoche

 

chronique hebdomadaire n°422 9° année   »au boulot »  Humanité Dimanche

 


 

 

10 Commentaires

  1. Posted 6 janvier 2019 at 19:05 | Permalien

    ..c’est que, ces bougres, (nos dirigeants), si on les laisse faire, ils
    voudraient bien réduire le peuple à l’esclavagisme, oui l’esclavagisme
    moderne peut-être, mais esclavagisme quand même ! rébellion indispensable
    de préférence par les urnes si possible, encore que …..

  2. Gilbert Duroux
    Posted 7 janvier 2019 at 1:11 | Permalien

    Bataille juridique autour du plafonnement des indemnités prud’hommales :
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/01/06/indemnites-prud-homales-le-plafonnement-de-nouveau-juge-contraire-au-droit-international_5405610_823448.html

  3. Posted 7 janvier 2019 at 11:11 | Permalien

    auto entrepreneur ou comment mourir au travail à 68 ans
    il existe 1,18 million d’AE sur le papier. Mais 39 % sont « bidons » et seulement 61 % existent dans les faits soit 729 000.
    Moyenne de chiffre d’affaires 1200 euros par mois. sur ce chiffre d’affaire le revenu touché médian mensuel est de 250 euros.
    25 % ont moins de 70 euros. 10 % ont plus de 1160 euros.

  4. Posted 9 janvier 2019 at 4:35 | Permalien

    Salut à toutes et tous !

    Je sais c’est la rentrée et beaucoup n’ont pas la tête à ça mais bon, il peut y avoir des intéressé(e)s. Pour info, jeudi prochain (10/01), les gilets jaunes proposent une action à 18h00 devant la bourse du travail pour interpeler les directions syndicales face à l’urgence sociale. Cette action a des équivalents le même jour dans une dizaine d’autres villes de France pour l’instant. Réunis en AG ce dimanche, nous avons voté à la quasi-unanimité l’appel suivant et une délégation de gilets jaunes ira l’apporter aux responsables syndicaux qui voudrons bien nous recevoir et qui seront prévenus d’ici là. On va essayer de médiatiser l’événement et bien sûr plus il y aura de monde mieux ça sera. Chacun fait marcher ses réseaux pour qu’il y ait le plus de monde, syndicalistes ou non, gilet jaune ou non.

    L’événement FB : https://www.facebook.com/events/365665097550251/permalink/365669487549812/

    L’appel :
    « Depuis le 17 novembre, nous, Gilets Jaunes, nous battons contre la vie chère, l’injustice fiscale, et plus globalement contre tout un système qui nous exploite chaque jour un peu plus.
    Sous le gilet jaune, nous sommes bien souvent des travailleurs, chômeurs, retraités, précaires, mères isolées. Pendant la première phase de notre mouvement, et malgré notre méfiance envers les directions syndicales, beaucoup ont reparlé de mai 68, de grève générale, de bloquer l’économie. Pour beaucoup, nous portons des revendications allant dans le même sens, comme la hausse des salaires par exemple. Pourtant, nous avons encore été déçus par l’attitude des directions syndicales.
    Premièrement, celles-ci ont signé un communiqué condamnant « les violences dans l’expression des revendications », sans même évoqué les violences policières, reprenant le discours de « retour à l’ordre » du gouvernement. Ensuite, malgré l’effervescence dans le pays, il a fallu attendre le 14 décembre pour un appel timide et tardif à la grève. Enfin, on a trop entendu les dirigeants des syndicats reprendre les éléments de discours du gouvernement sur le « mouvement récupéré par l’extrême droite ».
    Pourtant, de nombreux syndicalistes à la base ont défendu la convergences depuis le début, que ce soit en s’investissant dans le mouvement, en organisant la convergences entre cortèges syndicaux et gilets jaunes, ou à travers des prises de position ou des pétitions pour appeler les syndicats à organiser la grève générale dans le pays.
    Oui, il n’existe pas un « bouton pour la grève générale ». Oui, organiser un tel rapport de force n’est pas facile. Mais les directions syndicales ne peuvent pas se déresponsabiliser de leur rôle avec cette excuse. Si, dans la situation explosive actuelle, tous les syndicats, ensemble, appelaient à une journée de grève générale dans le pays, s’ils mobilisaient l’ensemble de leurs militants, de leurs ressources, pour appeler tous les travailleurs, syndiqués ou pas, à une énorme grève générale, pour bloquer toute l’économie en France, et renforcé par des blocages comme nous le faisons déjà régulièrement, alors il y aurait un énorme rapport de force pour imposer l’ensemble de nos revendications.
    Par cette action du 10 janvier, nous interpellons les directions de tous les syndicats, pour qu’une telle journée de lutte soit mise en place dès janvier.
    Tous ensemble, construisons la grève générale dans le pays !
    Nous pouvons gagner ! »

    Emile

  5. Posted 9 janvier 2019 at 4:42 | Permalien

    ← Voyons un peu les choses du point de vue présidentiel …Le message du Nouvel An que j’aimerais entendre de Jeremy Corbyn… →
    Deuxième Appel des Gilets Jaunes de Commercy : L’assemblée des assemblées !
    Publié le 4 janvier 2019 par aplutsoc
    Les Gilets jaunes de Commercy viennent de lancer un deuxième appel dont nous reproduisons le lien.

    DEUXIÈME APPEL DE COMMERCY : L’ASSEMBLÉE DES ASSEMBLÉES !

    Notre deuxième appel s’adresse :

    A tous les Gilets Jaunes. A toutes celles et ceux qui ne portent pas encore le gilet mais qui ont quand même la rage au ventre.

    Cela fait désormais plus de six semaines que nous occupons les ronds-points, les cabanes, les places publiques, les routes et que nous sommes présents dans tous les esprits et toutes les conversations.

    Nous tenons bon !

    Cela faisait bien longtemps qu’une lutte n’avait pas été aussi suivie, aussi soutenue, ni aussi encourageante !

    Encourageante car nos gouvernants ont tremblé et tremblent encore sur leur piédestal
    Encourageante car ils commencent à concéder quelques miettes.
    Encourageante car nous ne nous laissons désormais plus avoir par quelques os à ronger.
    Encourageante car nous apprenons toutes et tous ensemble à nous respecter, à nous comprendre, à nous apprécier, dans notre diversité. Des liens sont tissés. Des modes de fonctionnement sont essayés. Et ça, ils ne peuvent plus nous l’enlever.
    Encourageante aussi, car nous avons compris qu’il ne faut plus nous diviser face à l’adversité. Nous avons compris que nos véritables ennemis, ce sont les quelques détenteurs d’une richesse immense qu’ils ne partagent pas : les 500 personnes les plus riches de France ont multiplié par 3 leur fortune depuis la crise financière de 2008, pour atteindre 650 milliards d’€ !!! Les cadeaux fiscaux et sociaux faits aux plus grandes sociétés s’élèvent également à plusieurs centaines de milliards par an. C’est intolérable !
    Encourageante enfin, car nous avons compris que nous étions capables de nous représenter nous mêmes, sans tampon entre les puissants et le peuple, sans partis qui canalisent les idées à leur seul profit, sans corps intermédiaires davantage destinés à amortir les chocs, à huiler le système, plutôt qu’à nous défendre.
    Nous pleurons aujourd’hui les victimes de la répression, plusieurs morts et des dizaines de blessés graves. Maudits soient ceux qui ont permis cela, mais qu’ils sachent que notre détermination est intacte, bien au contraire !

    Nous sommes fiers de ce chemin accompli si vite et de toutes ces prises de conscience qui sont autant de victoires sur leur système écrasant.

    Et nous sentons très bien que cette fierté est partagée par énormément de gens.

    Comment pourrait-il en être autrement, alors que ce système et ce gouvernement qui le représente n’ont de cesse de détruire les acquis sociaux, les liens entre les gens, et notre chère planète ?

    Il nous faut donc continuer, c’est vital. Il nous faut amplifier ces premiers résultats, sans hâte, sans nous épuiser, mais sans nous décourager non plus. Prenons le temps, réfléchissons autant que nous agissons.

    Nous appelons donc toutes celles et ceux qui partagent cette rage et ce besoin de changement, soit à continuer à porter fièrement leur gilet jaune, soit à l’enfiler sans crainte.

    Il faut désormais nous rassembler partout, former des assemblées citoyennes, populaires, à taille humaine, où la parole et l’écoute sont reines.

    Des assemblées dans lesquelles, comme à Commercy, chaque décision est prise collectivement, où des délégués sont désignés pour appliquer et mettre en musique les décisions. Pas l’inverse ! Pas comme dans le système actuel. Ces assemblées porteront nos revendications populaires égalitaires, sociales et écologiques.

    Certains s’autoproclament représentants nationaux ou préparent des listes pour les futures élections. Nous pensons que ce n’est pas le bon procédé, tout le monde le sent bien, la parole, notre parole va se perdre dans ce dédale ou être détournée, comme dans le système actuel.

    Nous réaffirmons ici une fois de plus l’absolue nécessité de ne nous laisser confisquer notre parole par personne.

    Une fois ces assemblées démocratiques créées, dans un maximum d’endroits, elles ouvriront des cahiers de revendications.

    Le gouvernement a demandé aux maires de mettre en place des cahiers de doléances dans les mairies. Nous craignons qu’en faisant ainsi nos revendications soient récupérées et arrangées à leur sauce et qu’à la fin, elles ne reflètent plus notre diversité. Nous devons impérativement garder la main sur ces moyens d’expression du peuple ! Pour cela, nous appelons donc à ce qu’ils soient ouverts et tenus par les assemblées populaires !

    Qu’ils soient établis par le peuple et pour le peuple !

    Depuis Commercy, nous appelons maintenant à une grande réunion nationale des comités populaires locaux.

    Fort du succès de notre 1er appel, nous vous proposons de l’organiser démocratiquement, en janvier, ici à Commercy, avec des délégués de toute la France, pour rassembler les cahiers de revendications et les mettre en commun.

    Nous vous proposons également, d’y débattre tous ensemble des suites de notre mouvement.

    Nous vous proposons enfin de décider d’un mode d’organisation collectif des gilets jaunes, authentiquement démocratique, issu du peuple et respectant les étapes de la délégation.

    Ensemble, créons l’assemblée des assemblées, la Commune des communes.

    C’est le sens de l’Histoire, c’est notre proposition.

    VIVE LE POUVOIR AU PEUPLE, PAR LE PEUPLE, ET POUR LE PEUPLE !

  6. Gilbert Duroux
    Posted 9 janvier 2019 at 16:03 | Permalien

    Message à Émile :
    Est-ce que l’appel à se réunir jeudi devant les bourses du travail concerne Paris ? Je vois sur la page facebook que tu as mis en lien qu’il n’y a que Toulouse qui est citée.

  7. Posted 9 janvier 2019 at 20:25 | Permalien

    un appel a toulouse, un appel autre a lille

  8. Gilbert Duroux
    Posted 9 janvier 2019 at 22:36 | Permalien

    Je posais la question parce que demain à 19 heures, à la Bourse du travail de Paris, 25 organisations se réunissent pour notamment aborder la question du traitement du mouvement social par les médias et pour plancher sur la question de la transformation du paysage médiatique (un travail au long cours…)

  9. Posted 12 janvier 2019 at 6:00 | Permalien

    on y était

  10. Posted 15 janvier 2019 at 14:54 | Permalien

    Bonjour,
    vous ne demandiez quelques précisions sur le droit japonais. Il est en effet basé sur le droit Français (II république) surtout, Prussien un peu. Il a été également amendé par l’occupant américain.
    Au Japon, la procédure commence avant que le suspect ne soit informé ce qui a l’avantage d’éviter la dissimulation de preuve, particulièrement aisée en matière financière et de corruption. Ensuite, lorsque des « gardes à vues longues » sont prononcées cela conduit dans l’immense majorité des cas à l’inculpation. Lorsque l’inculpation est lancée c’est qu’il y a assez d’élément pour condamner. Les cas où après inculpation, un accusé est acquitté est de l’ordre de 1%. Un procureur qui ferait une erreur aurait sa responsabilité engagée.
    La recherche de l’aveu reste comme c’était le cas dans le droit français très importante. Malgré tout le nombre de cas d’erreurs judiciaires sont comparables à ceux que l’on connait chez nous.

    Il n’y a aucune complaisance envers la fraude fiscale, c’est considéré comme particulièrement déshonorant car c’est perçu comme un genre d’antipatriotisme. Il n’y a pas l’équivalent du verrou de Bercy et des peines de prison sont régulièrement prononcées, y compris pour des personnes connues. Par exemple je lisais des petites web-nouvelles d’un auteur japonais (je suis japonisant) toutes les semaines et un jour, plus de nouvelles… Je me renseigne… Il avait été incarcéré pour fraude fiscale…

    Pour ce qui est du système carcéral il est très fermé le dernier reportage réalisé par des journalistes étrangers l’a été en 2000 par France télévision. On y découvre un système basé plus sur le travail forcé que sur la privation de liberté. Il fait penser à ce qu’était le bagne, mais avec des conditions sanitaires très bonnes et sans la mise au banc institutionnalisée de la société une fois sorti. Je pense qu’il y a beaucoup de bon dans ce système notamment dans la façon dont les détenus sont accompagnés. Je ne trouve pas ce système idéal, juste meilleur que le notre. Voici ce reportage dans son intégralité. Les conditions n’ont que peu évolué depuis : https://dozodomo.com/bento/2016/12/06/documentaire-prison-japon-fuchu/

    PS : j’ai cru comprendre en vous lisant que vous étiez pour que tous les français soient redevables de l’IR et de (l’ISF ), sur le modèle américain de la Citizenship Based Taxation (CBT), ou pour être plus local des français résidents monégasques.
    Vous êtes également pour le retour de l’ISF.
    Je pense moi que l’évasion fiscale n’est que le résultat de textes mal écrits ou trop permissifs et que la CBT est un préalable à l’ISF.
    Nous avons donc une convergence sur l’assiette de l’impôt.
    Pour ce qui est du taux de l’IR, augmenter le nombre de tranches comme aux USA serait une bonne idée (il y en a 7 et dans ce dangereux pays communiste et l’IR y est plafonné à 40%. C’est somme toute proche de nos 45%).
    Je suis partisan du compromis et je pense que l’ISF pourrait être rétabli conjointement à un ISF-PME rénové. Ce serait du donnant-donnant : payer un lSF renforcé ou bien investir dans des PME, des ETI et même, éventuellement et sous condition, en bourse quand c’est pour de l’investissement (marché primaire). Cela éviterait que la totalité des jeunes boîtes françaises qui se font un peu remarquer et qui ont besoin de cash ne passent systématiquement sous pavillon étranger ( en général américain ).
    Ce genre d’aménagement de l’ISF, impossibilité d’y échapper (cf Johhny, Mulliez, Panny, Gohsn, Ponareff et autres contribuables volages…). Et couperait également l’herbe sous le pied de ce qui disent que la suppression de l’ISF contribue fortement à l’investissement.
    Car il ne suffit pas d’avoir de bonnes idées, encore faut-il pouvoir les faire accepter.
    Je mets également en garde contre ceux qui voudraient limiter bêtement le salaire des patrons : en Suisse cela a été tenté lors d’une votation mais la différence proposée était trop faible et ce qui a conduit à un rejet de la mesure. Pour que cette mesure passe il faut dans un premier temps fixer une barre très haute entre 100 et 300 fois le salaire médian dans l’entreprise… Par la suite libre au législateur de faire évoluer ce ratio.

    Si vous avez eu l’amabilité de me lire jusque là, j’espère que j’ai pu vous intéresser. Et je serais heureux si vous pouviez me faire part en deux mots de ce que vous en avez pensé.

    Pierre

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