Ma bio actualisée 2019

Gérard Filoche, né le 22-12-1945 à Rouen
Père René Filoche, 1911-1978, cheminot, menuisier SNCF
Mère Antoinette Filoche, 1913-2000, aide-soignante
Licence et certificat de maîtrise de philosophie, à Rouen, 1968

Activités professionnelles multiples :

  • 1962 – 1982 : moniteur colonie, coursier de banque, conducteur de train, manutentionnaire, chauffeur-livreur, facteur, maître-auxiliaire, enseignant de philosophie, journaliste et l’un des dirigeants du quotidien « Rouge » du 15-3-1975 au 29-1-79, ouvrier du livre 1978-1979, puis
  • contrôleur du travail à la formation professionnelle de 1982 à 1985
  • inspecteur du travail de 1985 à aujourd’hui, d’abord en agriculture en Champagne Ardennes de 1987 à 1989, ensuite à Paris 3° arrondissement à partir de mars 1989 puis dans le 2° arrondissement d’avril 2003 à décembre 2010

Militant politique et syndical

  • à la CGT depuis 1963
  • membre de l’UEC et du PCF de 1964 à 1966
  • dirigeant de l’UNEF, à Rouen, de 1964 à 1969
  • co-dirigeant du CVN, Comité Vietnam National
  • co-dirigeant du comité de grève des étudiants de Rouen en mai 68
  • co-fondateur et dirigeant des JCR à partir de 1965,
  • président de l’AGER-UNEF à Rouen, 1968-1969
  • co-fondateur et membre du Bureau politique de la LCR de 1969 à 1994
  • co-fondateur des Comités Chili 1973-1975
  • membre du secrétariat unifié de la Quatrième internationale de 1979 à 1994
  • co-fondateur de SOS Racisme 1984
  • membre du Parti socialiste et de son Conseil national depuis 1994
  • secrétaire de section à Combs-la-Ville, en Seine et Marne, 1997-2001
  • co-fondateur de Copernic en 1998
  • membre de la section travail du Conseil économique et social, sept 1999-août 2001
  • membre du Bureau national du Parti socialiste novembre 2000 – novembre 2005
  • membre du Conseil scientifique d’Attac
  • membre du Conseil national du Parti socialiste novembre 2008- novembre 21012
  • membre du Bureau national du Parti socialiste novembre 2012)novembre 2017
  • • co-fondateur et porte parole de la Gauche démocratique et sociale (janvier 2018)

Auteur ou co-auteur de

  • Printemps portugais Ed. Actéon 1984
  • Le socialisme est une idée neuve (collectif) Ed. D&R, 1991
  • Les clairons de Maastricht avec Julien Dray, Ed. Ramsay, 1992
  • Édouard Balladur et les 5 millions de chômeurs, Ed. L’Harmattan, 1993
  • Pour en finir avec le chômage de masse, Ed. La Découverte, 1995
  • Le travail jetable, Ed. Ramsay, 1997
  • 68-98, une histoire sans fin, Ed. Flammarion, 1998
  • Le travail jetable, non, les 35 h, oui, Ed. Ramsay 1999
  • La République sociale, textes de référence de la Gauche socialiste, Ed. l’Harmattan, collectif 1999
  • Collaboration à un documentaire 52’ de Richard Bois Inspection du travail : la dernière digueKuiv’Production, 1999 diffusé sur France 2 le 2 avril 1999
  • Les 7 jours d’Attika, Ed. Ramsay, avec Harlem Désir, Julien Dray, Marie-Noëlle Lienemann, Jean-Luc Mélenchon, septembre 2000
  • Bien négocier les 35 h, guide pratique (et critique) à l’usage exclusif des salariés, Ed. La Découverte, avec Sylvian Chicote 2001
  • Retraites : réponse au Medef, Ed. Ramsay, avec Jean-Jacques Chavigné 2001
  • Ces années-là… quand Lionel…, Ed. Ramsay, 2001
  • 20 ans de Chsct, étude pour le Conseil économique et social », Ed. Journal officiel, 2001
  • Postface aux textes de Marx-Engels sur l’Afghanistan, Ed. des mille et une nuits, 2001
  • Simon le juste Idée et collaboration à ce téléfilm avec Dan Frank et Gérard Mordillat, Kuiv’Production, 1997-2001, diffusion France 2 le mercredi 29 janvier 2003
  • Carnets d’un inspecteur du travail, Ed. Ramsay, novembre 2004, réédition en poche diffusion Vilo 2005
  • SOS Sécu !, Ed. Au bord de l’eau, avec Gérard Berthiot et Jean-Jacques Chavigné, 2004
  • On achève bien les inspecteurs du travail… Jean-Claude Gawsewitch éditeur, février 2005
  • À celle ou celui qui portera les couleurs de la gauche en 2007, Ed. Ramsay, juin 2005
  • Louise, son père, ses mères, ses sœurs, son frère, participation à ce documentaire produit par Iskra diffusé sur Arte et à deux reprises sur France 3 en fév. 2005 et août 2006
  • Participation à Dans le secret de l’assassinat de deux inspecteurs du travail, film de Jacques Cotta, diffusé par France 2 le 16 septembre 2005
  • Co-rédacteur Pour une VI° République sociale avec, entre autres, Marc Dolez, JJ Chavigné, Eric Thouzeau, Pierre Ruscassie, avril 2006  Ed. D&S
  • Contribution à Travail flexible et salariés jetables avec Michel Husson Ed. La Découverte août 2006
  • La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi pas le travail ? Ed. JC Gawsewitch Octobre 2006
  • Mai 68, histoire sans fin (1964-1994) réédition Ed. JC Gawsewitch 2008
  • Salariés, si vous saviez… Dix idées reçues sur le travail en France Ed. La Découverte mars 2008
  • Les caisses noires du patronat Ed. JC Gawsewitch mars 2008
  • Nouveaux carnets d’un inspecteur du travail Ed. JC Gawsewitch  avril 2009
  • Préface à Le droit à la paresse de Paul Lafargue Ed. Le Passager clandestin novembre 2009
  • Une vraie retraite à 60 ans, c’est possible, Ed. JC Gawsewitch mars 2010
  • Dette indigne Ed. JC Gawsewitch avec Jean-Jacques Chavigné novembre 2011
  • Une vraie retraite à 60 ans, c’est possible, Ed JC Gawsewitch, septembre 2013
  • Comment résister à la démolition du Code du travail, Ed. Le vent se lève, septembre 2014
  • « Vive l’entreprise ? » Ed. Hugo et cie, mars 2015
  • « Cérium »roman policier tome 1 (trilogie : tome 2 Samarium  tome 3 Lanthane) Ed. du Cherche midi
  • « Macron ou la casse sociale » février 2018 Ed. L’archipel
  • « Mai 68 vivant » Mémoires tome 1 Ed L’archipel
  • « Manifeste contre le racisme et  l’antisémitisme » Ed. D&S avril 2018
  • Fondateur de la revue mensuelle Démocratie & socialisme, mensuel de la gauche du Parti socialiste (1995-2017)  devenu (2018) mensuel de la Gauche démocratique et sociale 27eannée (GDS) (www.gds-ds.org)

A paraître : Mai 68 vivant (1994 – 2018) Mémoires tome 2 la gauche socialiste

Média

Passage émissions télévisées « La marche du siècle » en 1995 et 1999, CQFD en 1999 et 2000, Zone interdite et Capital M6, Polémiques, Le vrai faux journal, Forum, Canal + journal télévisé en direct France 2 et 3, LCI, I télévision, Canal +, Bloomberg TV, Direct 8, au Canada, en Belgique, « Sans aucun doute », Ciel mon mardi, sur TF1, différents débats sur la V, « Ripostes », « les infiltrés » « Arrêts sur image, » « Le grand Journal » « Salut les terriens » « On n’est pas couchés », « 28 minutes », BFM, I Télé, « Un soir à la Tour Eiffel », « Nouvelle édition », passages radios, France Culture, « Le téléphone sonne » « Matinale » de France inter, « Humeurs vagabondes » « Panique à Mangin palace » ou Charivari à France inter, (et 4 émissions de Daniel Mermet) France info, France bleu, RFI, RTL, Sud radio, RMC, BFM, Beur FM, Europe n° 1, TSF, radio Canada, BBC  -  Articles dans la presse étrangère et nationale (Le Monde, Libération, La Tribune, Le Nouvel Observateur, l’Express, le Point, Marianne, l’Evénement du jeudi, Le Figaro, le Nouvel économiste, L’Humanité, Hebdo des socialistes, Rouge, Le Monde diplomatique, Alternatives économiques, Politis, Paris Match, VSD, Toc, Numéro 1, Santé & travail, Liaisons sociales) et la PQR (à l’occasion de ses déplacements en province et de la publication de ses livres). Chroniques dans 86 n° de « Siné hebdo » puis dans Siné mensuel. Chroniques hebdomadaires dans l’Humanité-Dimanche (425 semaines) et dans Marianne.fr, NouvelObs.fr, Le Monde.fr  Médiapart, Huffington Post…

 

25 Commentaires

  1. Gilbert Duroux
    Posted 29 janvier 2019 at 3:17 | Permalien

    Salut Gérard,
    Bonne nouvelle, tu vas être réintégré au sein du PS. Toi et les frondeurs qui sont partis, vous allez pouvoir rentrer à la maison. Ben oui, vu que le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, vient de dresser un bilan implacable du quinquennat de Hollande. Le PS va redevenir de gauche. Tu me diras, c’est toujours la même chanson quand le parti prétendument socialiste est dans l’opposition. Hollande n’avait-il pas déclaré que son ennemi, c’était la finance ?

  2. Posted 29 janvier 2019 at 6:55 | Permalien

    Pour une sortie démocratique, oú le peuple venezuelien décide
    DECLARACION INTERNATIONAL
    Pour arreter l´escalade du conflit politique au Venezuela. Contre l´intervention impériale
    Le Venezuela traverse une crise sans précédent, qui s’est progressivement aggravée au cours des dernières années, au point d’affecter de manière dramatique tous les aspects de la vie d’un pays. L’effondrement des services publics, l’effondrement de l’industrie pétrolière et la chute extraordinaire du PIB, l’hyperinflation, l’augmentation vertigineuse de la pauvreté, les migrations de millions de personnes définissent cette crise, entre autres facteurs. Les troubles politiques ont atteint des niveaux très dangereux, minant ainsi l’État constitutionnel, le cadre de la coexistence sociale et la santé des institutions. La population du pays est dans un état de vulnérabilité absolue.
    Le gouvernement de Nicolás Maduro a progressé vers l’autoritarisme, supprimant de facto de nombreuses formes de participation populaire établies depuis le début du processus bolivarien. La répression s’est intensifiée face aux nombreuses manifestations de mécontentement social; le gouvernement a détourné la voie électorale en tant que mécanisme de prise de décision collective et s’est montré intransigeant dans l’objectif de conserver le pouvoir à tout prix; Maduro a statué en dehors de la Constitution, appliquant un état d’exception permanent. Dans le même temps, l’extractivisme s’intensifie et des politiques d’ajustement économique favorisant les sociétés transnationales sont mises en œuvre, avec un impact négatif sur la société et la nature.
    En parallèle, les secteurs extrémistes du bloc d’opposition qui ont réussi à mener différentes mobilisations ont suscité plusieurs appels en faveur d’un renversement forcé et radical du gouvernement de Maduro (en 2014 et 2017), ce qui a généré de très graves affrontements violents et des attaques contre les infrastructures. Cela a en outre contribué à étrangler la vie quotidienne de millions de personnes et a eu de graves répercussions sur le cadre de la coexistence pacifique.
    De plus, dans le contexte de la croissance et de l’alignement de la droite politique en Amérique latine, l’intervention étrangère s’est intensifiée. En premier lieu, le gouvernement des États-Unis a adopté une position beaucoup plus agressive à l’égard du Venezuela depuis 2015: menaces, création de groupes de pression régionaux et internationaux contre le gouvernement et sanctions économiques ayant affecté l’économie nationale. D’autres acteurs internationaux tels que la Chine et la Russie ont également influencé de manière significative le cours des événements en fonction de leurs propres intérêts expansionnistes et de leurs appétits économiques et énergétiques, créant ainsi une situation géopolitique extrêmement tendue.
    Le 23 janvier dernier, l’auto-proclamation par le président de l’Assemblée nationale, Juan Guaidó, comme « président par intérim », afin de diriger un gouvernement de transition, a déclenché une nouvelle escalade de la crise. Cette tentative de créer un État parallèle dans le pays a rapidement été reconnue le gouvernement des États-Unis, ainsi que d’autres pays alliés tels que le Canada, l’Argentine, le Brésil, la Colombie, le Chili, le Pérou, l’Équateur, le Paraguay, entre autres.
    La création d’un État parallèle centré sur l’Assemblée nationale et la Cour suprême de justice en exil, appuyée par les États-Unis et le soi-disant Groupe de Lima, ouvre la voie à une aggravation de la crise et au déclenchement d’un conflit armé interne, qui pourrait devenir une guerre civile avec une participation internationale. Ce scénario dévastateur pour la population et pour la République pourrait provoquer le démembrement du pays, comme ce fut le cas dans d’autres régions du monde à la suite d’interventions impérialistes récentes.
    La pression agressive du gouvernement des États-Unis, ainsi que les confrontations diplomatiques entre ce dernier et le gouvernement du Venezuela, créent des constellations très dangereuses.
    La situation actuelle ne représente plus seulement une menace pour la possibilité de démocratie, mais pour la vie même de millions de Vénézuéliens et pour la stabilité de la région. Dans un affrontement armé, les populations sont les premières touchées, et encore plus dans le Venezuela actuel, où la population vit déjà une précarité et une violence considérables dans le contexte de conflits territoriaux.
    Pour conclure,
    • Nous rejetons l’autoritarisme du gouvernement de Maduro, ainsi que sa répression face aux manifestations croissantes dans tout le pays, notamment pour l’alimentation, les transports, la santé, la participation politique, les services publics, les salaires vitaux. Le peuple vénézuélien, qui souffre de la grande précarité et de la répression actuelle, a le droit de manifester sans être criminalisé.
    • Nous rejetons l’auto-proclamation de Juan Guaidó et la création d’un État parallèle dans le pays, ce qui ne ferait qu’aggraver le conflit et ne résoudrait pas les principaux problèmes auxquels le pays était confronté.
    • Nous répudions tout raccourci politique antidémocratique qui ne met pas de l’avant une solution pacifique décidée par le peuple.
    • Nous rejetons l’interventionnisme américain, ainsi que toute autre forme d’ingérence étrangère. Le Venezuela ne doit pas devenir un champ de bataille international. C’est le peuple vénézuélien qui doit décider de son destin. Nous invitons les peuples du monde à les soutenir et à les accompagner dans ce sens.
    • Nous appelons de toute urgence à la convergence des acteurs politiques et des organisations sociales pour unir leurs forces afin de mettre un terme à l’escalade du conflit politique au Venezuela.
    • Nous demandons instamment de promouvoir des scénarios de dialogue et de rechercher des solutions permettant au peuple vénézuélien de décider, démocratiquement et d’en bas, de renouer avec les processus de démocratisation avec ce que la révolution bolivarienne a construits à ses débuts.
    • Nous demandons que la solution soit basée sur les principes de la Constitution de la République.
    • Nous appuyons les propositions pour entamer le dialogue et chercher des solutions, soit par la médiation offerte par les gouvernements de l’Uruguay et du Mexique, soit en organisant un référendum consultatif contraignant afin que la population vénézuélienne décide de la convocation d’élections générales. Le fait que l’Organisation des Etats Américains (OEA) n’ait pas obtenu le nombre de voix nécessaire pour soutenir la proclamation de Guaidó montre qu’il reste encore de la place pour un dialogue international.
    • Nous invitons les acteurs politiques nationaux à promouvoir des moyens de sortie de la crise économique qui étouffe le peuple vénézuélien. Une telle discussion doit inclure la recherche de moyens pour répondre aux besoins essentiels de la population et de stimuler la résurgence d’une économie propice au développement de la vie et au bien-être social.
    La sortie de la crise profonde que traverse la société vénézuélienne doit être pacifique, constitutionnelle et rétablir sa souveraineté sur le peuple vénézuélien.
    Envoyez vos signatures d’approbation avec le nom, l’institution / organisation et le pays à: declarvenezuela@gmail.com

    Premières signatures
    1. Edgardo Lander, Universidad Central de Venezuela (Venezuela)
    2. Emiliano Terán Mantovani, Observatorio de Ecología Política (Venezuela)
    3. Miriam Lang, Universidad Andina Simón Bolívar (Ecuador/Alemania)
    4. Alberto Acosta (Ecuador)
    5. Tatiana Roa Avendaño, Censat Agua Viva (Colombia) – Cedla UvA (Amsterdam)
    6. Maristella Svampa, Universidad Nacional de La Plata (Argentina)
    7. Arturo Escobar, University of North Carolina (Colombia)
    8. Rita Laura Segato, Profesora emérita, Universidad de Brasilia (Brasil)
    9. Vladimir Aguilar Castro, Universidad de Los Andes (Venezuela)
    10. Joan Martínez Alier, Universidad Autónoma de Barcelona (España)
    11. Raquel Gutiérrez Aguilar, Posgrado en Sociología ICSYH-BUAP (Mexico)
    12. Carlos Walter Porto-Gonçalves, Universidade Federal Fluminense (Brasil)
    13. Ashish Kothari, Kalpavriksh (India).
    14. Oly Millán Campos, economista (Venezuela)
    15. Enrique Leff, Instituto de Investigaciones Sociales, Universidad Nacional Autónoma de México (México)
    16. Mina Lorena Navarro, profesora-investigadora BUAP (México)
    17. Klaus Meschkat, Leibniz Universität Hannover (Alemania)
    18. Catalina Toro Pérez. Universidad Nacional de Colombia (Colombia)
    19. Marco Arana Zegarra, Congresista de la República, Frente Amplio (Perú)
    20. Massimo Modonesi, Universidad Nacional Autónoma de México (México)
    21. Eduardo Gudynas, CLAES (Uruguay)
    22. Leonardo Bracamonte. Universidad Central de Venezuela (Venezuela)
    23. Pablo Stefanoni, periodista (Argentina)
    24. Felipe Milanez, Universidade Federal da Bahia – UFBA (Brasil)
    25. Andrea Pacheco, Directora del Centro de Estudios de la Realidad Latinoamericana (Venezuela)
    26. Vilma Rocío Almendra Quiguanás, Indígena Nasa-Misak, Pueblos en Camino (Colombia)
    27. Emmanuel Rozental-Klinger, Pueblos en Camino (Colombia)
    28. Ailynn Torres Santana, investigadora feminista (Cuba)
    29. Mario Alejandro Pérez Rincón, Universidad del Valle (Colombia)
    30. Patricia Chávez León – Territorio Feminista/ Docente e Investigadora UPEA (Bolivia)
    31. Marxa Chávez León – Territorio Feminista (Bolivia)
    32. Dunia Mokrani Chávez – Territorio Feminista (Bolivia)
    33. Luis Tapia Mealla – Docente e investigador CIDES – UMSA (Bolivia)
    34. Gabriela Merlinsky, CONICET (Argentina)
    35. John Cajas-Guijarro, Universidad Central del Ecuador, FLACSO (Ecuador)
    36. Domingo Hernandez Ixcoy, Maya K’iche (Guatemala)
    37. Pabel Camilo López, CIDES-UMSA (Bolivia)
    38. Grettel Navas, Universidad Autónoma de Barcelona (Costa Rica)
    39. Nadia Urbinati, Columbia University (Italia)
    40. Alejandro Bruzual, Presidente de la Sociedad Venezolana de Musicología (Venezuela)
    41. Nina Pacari, ex Canciller del Ecuador (Ecuador)
    42. Pierre Beaudet, Plataforme Altermondialista, Montréal, (Canadá)
    43. Ana Patricia Noguera, Universidad Nacional de Colombia (Colombia)
    44. Pablo Quintero, Universidade Federal do Rio Grande do Sul (Brasil)
    45. Ronald Cameron, Plateforme altermondialiste, Québec (Canadá)
    46. Aideé Tassinari Azcuaga, Universidad Autónoma de la Ciudad de México (UACM), México
    47. José María Tortosa, Universidad de Alicante (España)
    48. Enrique Viale, asociación de Abogados Ambientalistas de Argentina (Argentina)
    49. Carlos Eduardo Morreo, Australian National University & Institute of Postcolonial Studies (Australia)
    50. Franck Gaudichaud, Universidad Grenoble-Alpes (Francia)
    51. David Barkin, Universidad Autónoma Metropolitana- Unidad Xochimilco (México)
    52. Carlos Forment, New School for Social Research (USA)
    53. Gustavo A. García López, Escuela Graduada de Planificación / Universidad de Puerto Rico (Puerto Rico)
    54. John Foran, University of California (USA)
    55. Gabriela Massuh, escritora (Argentina)
    56. Dayaleth Alfonzo, investigadora agroécologa (Venezuela/Francia)
    57. Horacio Tarcus, CeDInCI (Argentina)
    58. Facundo Martín, Universidad Nacional de Cuyo/CONICET (Argentina)
    59. Jeffery R. Webber, Goldsmiths, University of London (Inglaterra)
    60. Maxime Combes, economista (Francia)
    61. Julio César Guanche, investigador (Cuba)
    62. Nicholas Hildyard, The Corner House (Reino Unido)
    63. Sarah Sexton, The Corner House (Reino Unido)
    64. Larry Lohmann, The Corner House (Reino Unido)
    65. Hiram Hernández Castro, académico (Cuba)
    66. Patricia Pintos, docente e investigadora IdIHCS/UNLP (Argentina)
    67. Thomas Posado, Universidad Paris-8 (Francia)
    68. Andrés Kogan Valderrama, Observatorio Plurinacional de Aguas (Chile)
    69. Ovidiu Tichindeleanu, IDEA / ABC Society (Romania)
    70. Dianne Rocheleau, Clark University (USA)
    71. María Paula Granda, The New School for Social Research (Ecuador)
    72. Fabián Espinosa, SIT Ecuador / Desarrollo, Política y Lenguas (Ecuador)
    73. Javier Reyes, Centro de Estudios Sociales y Ecológicos A. C. Michoacán (México)
    74. Henry Veltmeyer, Universidad de Saint Mary´s (Canadá) y Universidad Autónoma de Zacatecas (México)
    75. Gonzalo Díaz Letelier, Universidad de Santiago de Chile (Chile)
    76. Arturo D. Villanueva Imaña, Sociólogo (Bolivia)
    77. Mercedes Centena, Socióloga (Argentina)
    78. Norberto Manzanos, CONICET (Argentina)
    79. Pablo Alabarces, Universidad de Buenos Aires (Argentina)
    80. Hélène Roux, Universidad Paris 1 (Francia)
    81. Markus S. Schulz, Centro Max Weber de estudios avanzados cultural y social (Alemania)
    82. Valentina Estrada Guevara, consultora social (México)
    83. Federico P. Koelle D., (Ecuador)
    84. Janet Conway, Brock University (Canadá)
    85. Börries Nehe, Goethe Universität Frankfurt (Alemania)
    86. Nicolas Kosoy, McGill University (Canadá)
    87. Udeepta Chakravarty, New School for Social Research (USA)
    88. Adrián Beling, FLACSO Argentina / Universidad Humboldt de Berlin
    89. Federico Lorenz, Universidad de Buenos Aires, Argentina
    90. Instituto de Estudios Ecologistas del Tercer Mundo, Ecuador
    91. Cecilia Chérrez, Ecuador
    92. Pablo Almeida, La Casa Tomada (Ecuador)
    93. Alejandra Almeida
    94. Roberto Espinoza, Red Descolonialidad y Autogobierno (Perú)
    95. Cornelis J. van Stralen, UFMG – Federal University of Minas Gerais (Brasil)
    96. Octavio Zaya, Atlántica Journal, Canary Islands (España)
    97. Ravi Kumar, South Asian University (India)
    98. Vinod Koshti, IPTA, New Delhi (India)
    99. Silvia Bagni, Universidad de Bolonia (Italia)
    100. Anna Harris, Psychotherapist (Reino Unido)
    101. Anwesha Sengupta, Institute of Development Studies Kolkata (India)
    102. Ruchi Chaturvedi, University of Cape Town (Sudáfrica)
    103. Federico Demaria, Universidad Autonoma de Barcelona, Catalunya (Italia)
    104. Christian Kerschner, University Vienna (Austria)
    105. Lucile DAUMAS, jubilada, (Francia)
    106. Otávio Velho, Universidade Federal do Rio de Janeiro (Brasil)
    107. Geneviéve Azam, Economista, Attac France (Francia)
    108. Diego Andreucci, Universidad Pompeu Fabra de Barcelona y Colectivo Entitle-Red Europea de Ecología Política (Italia)
    109. Didier Prost, arquitecto urbanista (Francia)
    110. Cândido Grzybowski, Presidente do Instituto Brasileiro de Análises Sociais e Econômicas (IBASE) (Brasil)
    111. Jorge Rojas Hernández, Universidad de Concepción (Chile)
    112. Boris Marañón Pimentel, UNAM (México)
    113. Boris Alexander Caballero Escorcia, Universidad Autónoma Metropolitana (México)
    114. K. Sudhir, Peoples Architecture Commonweal (INDIA)
    115. César Augusto Baldi, professor universitario (Brasil)
    116. Hermann Herf, Welthaus Bielefeld (Alemania)
    117. Matthieu Le Quang, Universidad Paris 7 (Francia)
    118. Alberto Chirif, Antropólogo (Perú)
    119. Carolina Viola Reyes, Uninomada Sur (Ecuador)
    120. Virginia Vargas Valente, Articulacion Feminista Marcosur (Perú)

  3. Posted 29 janvier 2019 at 6:56 | Permalien

    en un siécle la modification de la nature de classe d’un parti ouvrier bourgeois est difficile a trancher 1914, 1920, 1939, 1956, 1968, 1983, 1994, 2002, 2019,

  4. Posted 29 janvier 2019 at 12:18 | Permalien

    Chiffres du chômage décembre 2016
    http://cgt.fr/Une-baisse-du-chomage-incertaine.html
    Une baisse du chômage incertaine… Une hausse évidente de la précarité
    mardi, 24 janvier 2017
    La fragile « baisse du chômage » enregistrée sur la catégorie A (chômage total) est certes une moins mauvaise nouvelle que les précédentes hausses depuis 2012, sous Hollande, ou depuis 2008, sous Sarkozy : elle est cependant très en demi-teinte avec + 0.8% sur un mois, – 0.5% sur trois mois et -3% sur un an.
    Il est bien difficile de mesurer la réalité de la baisse au regard du nombre de radiations enregistrées cette année.
    Pourtant, dans tous les cas, la progression de 5.5% sur un an des catégories B et C (personnes ayant travaillé plus ou moins de 78 heures) traduit une utilisation accrue des contrats courts et donc de la précarité de l’emploi. Une situation que la CGT ne cesse de dénoncer, en phase avec la revendication exprimée lors des manifestations contre la loi Travail, pour le droit à l’emploi stable !
    De même, si on note une légère embellie concernant le chômage des jeunes (-3.2 % sur 3 mois, – 6.2 % sur un an, – 5% depuis 2012), la situation des plus de 50 ans n’a cessé de se dégrader (+ 2.2% sur 3 mois, + 4.9 % sur un an, soit +40% depuis 2012), de même que le chômage de longue durée s’allonge encore et en continu depuis 2009.
    Le bond de 24.6 % enregistré dans la catégorie D (personnes en formation) en un an est, bien entendu, le résultat du plan 500 000 formations. Si, comme le montre la dernière étude menée par Pôle Emploi, seulement 17 % des bénéficiaires des formations prescrites par Pôle Emploi obtiennent un emploi de plus de 6 mois, 85 000 personnes quitteront peut-être
    « durablement » les chiffres du chômage. Par contre, ce sont 415 000 qui reviendront à la case départ. Le besoin de formation est grand. Encore faut-il un plan dans la durée et pas de circonstance électorale, avec des formations contrôlées, réellement qualifiantes et qui débouchent sur de l’emploi.
    À cela s’ajoute la baisse importante du montant brut de l’allocation chômage qui dure depuis le 4ème trimestre 2014, pour s’établir à 1159 euros de moyenne, selon les dernières publications de Pôle emploi.
    La CGT revendique une stratégie pour l’emploi durable : elle propose un plan pour l’industrie et les services publics, une réduction du temps de travail à 32 heures et la fin des aides aux entreprises sans aucun contrôle, ni évaluation.
    Montreuil, le 24 janvier 2017

  5. Posted 29 janvier 2019 at 13:07 | Permalien

    « Je ne veux rien laisser sous le tapis » : Olivier Faure fait un inventaire implacable de la présidence Hollande
    Alors que se profilent les élections européennes, le premier secrétaire du PS a rappelé les « trahisons » envers les électeurs socialistes.
    Par Sylvia Zappi Publié aujourd’hui à 01h05, mis à jour à 10h03

    Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, au nouveau siège du PS, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le 8 janvier. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
    Les badges donnés à l’entrée du siège du Parti socialiste à Ivry (Val-de-Marne) annonçaient la couleur : « Devoir d’inventaire ». Comme un revival de l’année 1995, quand Lionel Jospin, alors candidat PS à la présidentielle, réclamait ce même impératif pour le bilan du septennat de François Mitterrand, en déclarant « n’est-ce pas cela l’attitude de la raison (…) de l’esprit critique et de l’esprit de progrès ? ».
    Vingt mois après la débâcle du scrutin présidentiel de 2017, le premier secrétaire du PS Olivier Faure s’est à son tour lancé, lundi 28 janvier, dans une longue introspection sur le bilan du deuxième président socialiste de la Ve République. Avec des accents très accusateurs envers François Hollande, avec lequel il a pourtant étroitement travaillé Rue de Solferino, quand l’ex-chef de l’Etat était premier secrétaire.

    L’enjeu était de taille : alors que se profilent les élections européennes, pour lesquelles son parti est à la peine, le patron des socialistes devait se délester d’un héritage très critiqué à gauche, y compris au sein même du PS. Dans un discours d’une quarantaine de minutes, ton monocorde mais mots tranchants, le député de Seine-et-Marne a ainsi fustigé la dérive d’un pouvoir sorti de son « socle de valeurs », allant très loin dans l’exercice de contrition. « Je ne veux rien laisser sous le tapis », a-t-il averti.
    D’emblée, Olivier Faure a marqué ses désaccords avec cet ancien président encombrant qu’il essaie de maintenir à distance alors que le PS tente – en vain, pour l’instant – de retrouver quelques couleurs. A ses yeux, le malentendu avec les Français s’est noué dès la campagne présidentielle de 2012 : le contrat passé promettait un « changement » trop flou, « sans définition claire des objectifs » et un logiciel politique « qui datait déjà ».
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Grâce au devoir d’inventaire, le PS espère tourner la page Hollande sans raviver les plaies
    L’espoir d’une gauche unie aux européennes
    Pour ne pas trop mécontenter les amis de François Hollande, le numéro un socialiste a bien énuméré une à une les réformes du quinquennat qu’il juge positives : de la retraite à 60 ans pour les carrières longues au remboursement total de l’IVG ; du mariage pour tous au non-cumul des mandats ; des emplois d’avenir aux 54 000 postes créés dans l’éducation nationale. Mais les socialistes n’ont fait que « mettre des pansements sur des hémorragies », a regretté M. Faure. « La vérité, c’est que nous n’étions préparés qu’à apaiser les douleurs les plus saillantes, pas à répondre aux mutations sourdes », a-t-il ajouté avant de poursuivre ce douloureux exercice de repentance.
    « Premier revirement » avec le CICE, « occasion manquée de la remise à plat fiscale », « blessure profonde » à propos de la déchéance de nationalité, « dernière année douloureuse » avec la réforme du code du travail… Autant de « ruptures inexplicables » et de « trahisons » pour les électeurs de gauche, a concédé le premier secrétaire, qui s’est refusé à accuser les seuls frondeurs. « Le match a été perdu ensemble », a-t-il assuré.
    Il restait au leader socialiste à introduire un peu d’espoir. Ce qu’il a fait en réitérant son intention d’unir la gauche aux européennes. « Il n’y a pas de gauches irréconciliables », a-t-il ainsi lancé dans une allusion à la formule de Manuel Valls. Le même jour, Place publique, le mouvement lancé par l’essayiste Raphaël Glucksmann – qui plaide pour l’unité de la gauche – a maintenu la pression en appelant les citoyens à une « insurrection » contre les appareils qui les privent d’une « offre politique crédible et puissante »

  6. Gilbert Duroux
    Posted 29 janvier 2019 at 15:59 | Permalien

    Il faut avouer que la critique de gauche du bilan de Hollande par son ancien conseiller en communication, un type qui n’est même pas capable de voter contre la confiance à Philippe, est plutôt risible. Ces guignols du parti prétendument socialiste ne changeront jamais. Tout ce qu’ils font, ils le font en fonction des circonstances. Ils n’ont aucune conviction personnelle. Tout ce qui les anime, c’est d’arriver au pouvoir. Et une fois au pouvoir, de rester au pouvoir. Changer la vie (tiens, c’était un slogan de campagne du PS, toujours de la com’) des petites gens, ils s’en foutent.

  7. Posted 29 janvier 2019 at 18:47 | Permalien

    oui
    mais ensuite, comme on dit, cela produit des effets qu’il faut traiter

  8. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 29 janvier 2019 at 21:10 | Permalien

    De toute façon on s’en fout de ce que peut raconter Faure. C’est un hypocrite comme le sont tous les socio-démocrates.
    En plus il se présente avec le PSE qui tient un tout autre discours et pour cause là ou il est au pouvoir, par ex en Espagne, il pratique la politique que Olivier Faure dénonce maintenant alors qu’il l’a soutenu tout au long du quinquennat et qu’il n’a même pas été capable de voter contre le gouvernement en début de législature, il fallait attendre de savoir si Macron allait pencher à gauche ou à droite disait-il à l’époque!

    Alors aucun socialiste sur une supposée liste de gauche aux européennes, on ne peut leur faire confiance!

    De toute façon cela ne retirera pas beaucoup de voix le ps ne représente plus rien!

    Mais des questions se posent avec les autres listes, par exemple quand on voit la drôle de dame qu’a été cherché Jean-Luc Mélenchon pour conduire sa liste! Il faut bien croire qu’il n’a pas beaucoup de ressources!

  9. Posted 29 janvier 2019 at 23:07 | Permalien

    jamais tu comprendras qu’on ne s’en fou pas parce qu’on est obligés tant qu’il y a quelques millions d’électeurs a disputer

  10. Posted 30 janvier 2019 at 11:59 | Permalien

    Il s’agit du bilan du quinquennat de FH…

    mais pas celui du Parti, qui est encore à écrire…

    et bcp plus douloureux : qu’a fait le PS pour faire appliquer
    le programme de FH ? Sans parler de celui du PS, adopté
    en 2011 !

    Et là, il n’y a que les frondeurs qui ont les mains propres.

  11. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 30 janvier 2019 at 12:55 | Permalien

    Le 8 mai 2017, au deuxième tour, Le pen a obtenu excactement 10638475 voix!

    Pourquoi tu préfères t’atteler au 3,5 pour cent probables d’électeurs qui restent au ps!

    Tant qu’à faire tu ferais mieux de intéresser à ceux-la!

    Depuis 2005, on me répète qu’il faut tenir compte des électeurs socio-démocrates, c’est à dire mettre ses idées dans la poche pour faire l’unité avec eux, je ne marche plus!

    Depuis 1984, on tient ce raisonnement dans une partie de la gauche radicale, c’est cette pratique qui a abouti a:

    1 A la marginalisation du parti qui à la libération était le premier parti de France: le PCF

    2 A ce que en 2017 on ait presque 11000000 d’électeurs qui votent Le Pen!

    Et ce n’est pas fini, si on continue dans votre stupide politique d’unité à tous prix, un jour Marine entrera à l’Elysée!

  12. Posted 30 janvier 2019 at 13:22 | Permalien

    mais enfin ces 3,5 millions de voix socialistes sont les notres,
    il n’y a pas de différence entre l’électorat Hollande, Melenchon Hamon, Roussel, Jadot, c’est le meme

  13. Posted 30 janvier 2019 at 13:23 | Permalien

    oui, s’il n’y a pas unité de la gauche, pas attractivite, pas action et liste commune, Le Pen gagnera, comme Hitler

  14. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 30 janvier 2019 at 18:49 | Permalien

    Oui Bien sur il n’y a pas eu d’entente entre communistes et socialistes allemands dans les années 1929-1933, mais que s’était-il passé dix ans plutôt?
    Relis ton propre journal numéro de janvier 2019: L’histoire de l’échec de la révolution allemande.
    Les socialistes sont au gouvernement, ils envoient les corps francs pour empêcher les ouvriers de mettre en place à Berlin des conseils sur le modèle de la république soviétique voisine, les spartakistes se soulèvent et sont massacrés par les prédécesseurs de ce qui deviendra plus tard les SA puis les SS! Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht sont assassinés!

    Quelques années plus tard, on franchit la frontière, en France le front populaire l’emporte parce que socialistes et communistes ont su s’unir face à la menace fasciste.

    A peu prêt en même temps on franchit à nouveau la frontière, au sud de l’autre coté des .
    Pyrénées, un front populaire à peu prêt sur le même modèle que le français arrive au pouvoir L’armée se soulève et tente de renverser la république avec l’aide des allemands et des italiens.
    Le gouvernement français de front populaire refuse d’intervenir et laisse écraser la république espagnole parceque les complices bourgeois de la SFIO (parti radical socialiste) s’y opposent!
    Plus tard en 1938 après leur défaite le gouvernement bourgeois que la SFIO a laissé s’installer en France ouvre des camps d’internement pour y mettre les républicains espagnols au lieu de les accueillir dignement comme des héros qui le méritent, ils sont mangés par les rats dans ces camps insalubres dont ils n’ont pas le droit de sortir!
    Les socialistes ne disent rien, bouche cousue!
    Parallèlement en 1938 à Munich le même gouvernement pactise avec Hitler en le laissant annexer des portions entières de l’état tchécoslovaque!
    On s’étonnera que devant la trahison de la France et de l’Angleterre capitalistes, l’union soviétique cherche à se protéger en signant un pacte de non agression avec l’Allemagne!

    On continue ….

    1940 : La majorité de la chambre (dont les socialistes) vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, les 61 parlementaires communistes ne peuvent pas siéger, ils ont été déchus de leur mandat depuis le 16 janvier 1940 à cause du pacte germano-soviétique pacte qui a été signé je le rappelle à la suite de la trahison de Munich!
    A ce propos les socialistes n’avaient rien dit au contraire, ils avaient joint leurs louanges au sauveur de la paix!

    En suite pendant la guerre socialistes et communistes collaborent avec les gaullistes et les autres démocrates, dans la résistance, le conseil national de la résistance est créé!
    A la libération un gouvernement d’union nationale est créé. Les gauches socialistes et communistes y participent.
    Après le départ de De Gaulle le socialiste Paul Ramadier issu de la gauche du parti devient président du conseil.
    En 1947 quand les grèves éclatent à l’appel de la CGT, et dans le contexte du début de la guerre froide et du mac-carthisme aux états-unis, Ramadier chasse les ministres communistes du gouvernement!
    En suite pendant les guerres d’indépendance dans les anciennes colonies françaises, les gouvernements socialistes couvrent les agissements inadmissibles des militaires fascistes, notamment l’utilisation de la torture en Algérie. Les communistes sont eux au coté des colonisés qui se battent pour leur liberté, ils le payent parfois dans leur vie!
    En suite c’est l’histoire récente, on connait, inutile de le rappeler, les trahisons des socio-démocrates s’accumulent aussi bien en France qu’ailleurs en Europe!

    Voilà l’histoire de la social-démocratie européenne depuis sa création dans les années 20

    Joli Bilan en effet!

    L’unité avec des gens qui te poignardent dans le dos non merci!

  15. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 31 janvier 2019 at 11:41 | Permalien

    Je constate que mon texte qui portait sur les trahisons de la social-démocratie européenne depuis 1920 a été censuré!
    pourtant il ne comportait aucune injure, la description simple des faits uniquement!
    Je le répète, pour moi aucune raison de voter pour une liste comportant des membres du ps et cela malgré les déclarations hypocrites d’Olivier Faure!

  16. Posted 31 janvier 2019 at 20:28 | Permalien

    rien enlevé t’as du mal le mettre

  17. Posted 31 janvier 2019 at 20:29 | Permalien

    tu ferais mieux de lire trotski sur cette période « ou va la france ? »

  18. Posted 31 janvier 2019 at 20:31 | Permalien

    Bonsoir :
    La commission des lois à l’assemblée nationale, après avoir auditionné Castaner hier, a aujourd’hui après seulement 2h de débats, modifié notablement le projet de loi initial :
    Version (brute) disponible : http://www.assemblee-nationale.fr/15/ta-commission/r1600-a0.asp

    l’article 1 est supprimé: il traite de l’encagement et la fouille à l’entrée des manifs.

    l’article 2 est maintenu intégralement : interdiction de participer à une manif, sur décision administrative (préfet, donc à partir des informations délivrées par la police , en l’occurrence les RG dont le rétablissement a été annoncé par le gouvernement. Il pourra être imposé à personne interdite de manif un pointage, (donc une forme d’enfermement pendant la manif). le non respect de cette interdiction est puni de 3 mois de prison et 3750€ d’amende. Il importe dans le droit commun une mesure de l’état d’urgence
    L’article 3 permet d’inscrire les personnes qui sont l’objet d’une interdiction de manifester judiciaire dans « le fichier des personnes recherchées »
    L’article 3bis (nouveau) : une évaluation et un rapport annuel de l’assemblée sur ces mesures

    L’article 4 est maintenu : dissimulation du visage (écharpe, masque d’hygiène en papier …) punie de 1 an de prison et 15 000€ d’amende.
    L’article 5 est supprimé : Port d’un objet pouvant être transformé en arme, par exemple en projectile (bouteille, agrafeuse …) ou une pancarte ..
    l’article 6 est maintenu : Interdiction judiciaire de manifester, jusqu’à trois ans dans le cadre de condamnation pénal pour des faits commis pendant une manifestation, ou pour avoir organisé une manifestation non déclarée, ou pour avoir porté un masque ou une écharpe dans ou à proximité d’une manifestation …

    l’article 7 est modifié de telle sorte à faciliter la condamnation à faire payer la casse à un manifestant condamné; ( étudier son impact : toute la casse lors d’un manifestation ou seulement ce qu’il a lui même cassé …)

    L’article 8 non modifié adapte le dispositif aux DOM TOM.

    En résumé, ils ont reculé sur 2 points durs, l’encagement et la détention d’objet jugés dangereux, mais l’interdiction de manifester, administrative et judiciaires sont maintenues, ainsi que le fichage et la criminalisation de la dissimulation du visage (même partielle, par exemple contre des gaz lacrymo) est maintenue.

    L’ajout d’amendement gouvernementaux n’est pas exclu, car il n’a pas été annoncé son renoncement à criminaliser les personnes participants à une manif non déclarée (actuellement sont visés les organisateurs).

    La mobilisation continue, mais le matériel de manif doit donc évoluer … (tract, affiches, …)

    Bonne soirée
    JBE

    un amendement gouvernemental est possible, d’ici mardi prochain et même pendant la lecture en séance, prévue mardi 29 janvier, à 14h30, si l’on en croit l’agenda parlementaire.

  19. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 1 février 2019 at 12:07 | Permalien

    Il est de bon ton de rejeter sur le parti communiste la responsabilité de la montée d’Hitler.
    Juste avant la guerre et pendant la guerre froide, les historiens anti-communistes se chargeront de marteler cette idée pour que cela rentre bien dans la tête des gens. En 1940 on punira le pcf en retirant aux députés communistes élus en 1936 leur mandat!
    Il faut bien se replacer dans la mentalité de l’époque!
    Faisons un peu de fiction, nous sommes militants en 1931, toi Gérard tu viens me trouver, « Camarade Hitler menace, nous devons nous allier avec nos ennemis d’hier, nos anciens camarades de parti avec qui nous sommes durement fâchés depuis dix ans »
    Rappel : il ne s’agit pas d’une scission déjà dure à avaler même maintenant mais d’un affrontement physique, à mort(Rosa Luxembourg a été assassinée par les corps francs constitués par des ministres appartenant au spd!)
    Alors je réponds « Plutôt crever! »
    De surcroit, nous sommes dans les années 30, on ne sait pas encore très bien à quel abomination peut mener le fascisme!
    Si la nature de l’extrème-droite est bien connue en France, nettement anti-républicaine voir royaliste (action française, camelots du roi), il n’en est pas de même en Allemagne.
    Une partie de la base du prolétariat est influencée par les nationaux socialistes (le nom du parti y ait d’ailleurs pour quelquechose!
    Si les militants du KPD combattent durement les nationaux socialistes, à d’autres ils essaient de les séduire, notamment la SA qui constitue la gauche du parti.
    Plus tard une fois de plus les historiens ne verront dans la nuit de cristal (massacre des SA par les SS) qu’un simple affrontement interne de pouvoir. En fait il s’agit bien d’un dernier virage de Hitler qui choisit de s’appuyer ouvertement sur les maîtres de forges allemands (Krupp) pour réaliser son projet d’invasion de l’Europe!

    En décembre 1931, le KPD refuse de participer au Front de fer républicain contre le Front de Hazburg (nationaliste).

    En juillet 1932, c’est au tour du SPD de rejeter la proposition de front commun avancée par le KPD suite à un putsch en Prusse. À nouveau, en janvier 1933, les communistes proposent d’organiser une grève générale en protestation contre la nomination d’Hitler à la chancellerie, mais le SPD s’y oppose.

    En 1931-1932, le KPD et le parti nazi NSDAP mènent des actions parallèles et parfois concertées afin de renverser la république de Weimar : le référendum contre le gouvernement social-démocrate de Prusse en août 1931, la motion de censure contre le gouvernement social-démocrate de Prusse en mars 1932, la motion provoquant la dissolution du Parlement allemand de juillet 1932, la grève commune des transports de Berlin en novembre 1932.

    Certains historiens soulignent également une attitude ambivalente à la base du parti. D’un côté, des combats de rue sans concession entre militants nazis et militants communistes. En 1931, on relève ainsi la mort de 103 militants communistes et de 79 militants nazis. De l’autre, une partie de la base prolétarienne oscille entre le parti communiste et le parti nazi. Le parti communiste tente à plusieurs reprises de séduire la gauche nazie et en particulier les SA. Le cas le plus célèbre est celui de Richard Scheringer, héros nazi, converti au communisme et futur dirigeant communiste ouest-allemand après 1945.

    Alors refaire l’histoire et dire « on n’aurait du faire ceci ou cela » est trop facile quand les événements ont déjà eu lieu, d’autant plus quant au résultat qu’on ne connait pas puisque il ne s’agit que de suppositions non vérifiées!

    Je vais faire maintenant une comparaison hasardeuse avec le mouvement des gilets jaunes.

    Dès le début du mouvement contrairement à vous autres et à Mélenchon et les insoumis, la CGT et une grande partie des militants communistes sont plutôt méfiants et hésitent à s’engager à leur coté.

    Pourquoi?

    Les revendications, anti-impots sont plus poujadistes que sociales, de plus des figures remarquables du mouvement revendiquent leur proximité avec l’extrème-droite, on relève même un événement durement critiqué par François Ruffin d’ailleurs, la découverte puis la livraison à la gendarmerie d’immigrés clandestins découverts dans un camion sur un barrage!

    L’histoire n’est pas finie!

    Si in fine tout cela profite à Marine Lepen et l’amène au pouvoir, il sera en suite bien facile de vous reprocher d’en avoir été un des acteurs par haine viscérale et injustifiée d’Emmanuel Macron et on vous reprochera de vous être alliés avec n’importe qui sans réfléchir!

  20. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 1 février 2019 at 12:16 | Permalien

    Et puis en Russie même, les événements ont tourné à l’avantage des bolcheviques, mais si cela n’avait pas été le cas, il est fort probable que les historiens auraient dénoncé la responsabilité des bolcheviques dans l’échec de la révolution pour leur refus de l’unité avec les autres composantes du parti social-démocrate de la Russie d’alors.

    CQFD!

  21. Posted 3 février 2019 at 12:38 | Permalien

    C’est un fait indiscutable, quand il y a scrutin direct des salariés, la CGT a 10 points de plus que la CFDT (cf. vote moins de 11). CGT et FO sont majoritaires à eux deux. J’ai toujours été contre la loi dite « Bertrand’ d’août 2008 qui a flouté les modes de scrutin

    Mais ils doivent être interdits les contrats courts, ça appendra les patrons a gérer correctement leurs entreprises pas à humilier les salariés

    Pourquoi parler de « pouvoir d’achat » et pas de salaire ? Nous travaillons, nous voulons un salaire décent pour les richesses que nous produisons. Payez notre travail, ne vous payez avec à notre place

    Macron veut moins d’élus pour moins de démocratie, moins de débats, plus de pouvoirs personnels, afin de ne plus avoir à entendre tous les « jojos » que nous sommes

    Il ne faut pas moins d’élus mais plus d’élus plus proches du terrain, des circonscriptions plus petites, des élus plus contrôlables et révocables, pas questions de super-notables insaisissables a l’américaine

    Philippe Martinez, #CGT : «Dans un pays où les 40 plus grandes entreprises versent 57,4 milliards d’euros à leurs actionnaires, il ne faut pas uniquement frapper à la porte du gouvernement. Ce sont les patrons qui accordent les augmentations de salaire»

    une des ressources de notre pays, c’est d’avoir 650 000 communs dpts régions AN, élus, et 425 000 élus du personnel dans les entreprises, Macron ne veut plus de cela, si tu vas dans son sens, c’est ton droit, mais ce sera la dictature renforcée de la finance

    Chirac entendait en mai 68, hiver 86, nov. Déc. 95, avril 2006 et négociait. Depuis Sarkozy et l’infâme trio Valls Hollande Macron ils ne veulent plus ni entendre ni négocier, ils passent en force ce sont eux qui sont responsables à 100 % des violences et ça monte !

    ‪referendum, il posera quatre questions piégées ? Il faudra faire quatre réponses franches NON ! Pas une voix pour Macron !‬

    ‪ne parlez pas de « loi anti casseurs » c’est une loi anti manifestations‬

    ‪Macron : «40 à 50.000 militants ultras qui veulent la destruction des institutions» il a tout compris‬

    La discussion n’a jamais été faite, le programme est sur la table aussi en CINQ points, mais vous vous dites « la seule liste de gauche » c’est bien ça ? pic.twitter.com/THH0FskM3U

    Hollande se fait payer pour des conférences sur son bilan ? Je suis prêt à passer après faire des conférences sur le désastre de son quinquennat, bénévoles comme toujours pic.twitter.com/dJBfXd6vxJ

    Violences policières partout, mensonges de Castaner partout, répression de Macron partout justice nulle part, démocratie nulle part débat et écoute des citoyens nulle part

    « Baltringues » c’est le nom que vous donnez aux gilets jaunes ? moi je suis gilet jaune depuis que je suis tout petit, depuis ma première carte syndicale en 1963, ma famille, mes parents aussi, je veux la hausse des salaires, des minimas sociaux, des retraites, pas vous ?

  22. Posted 4 février 2019 at 6:13 | Permalien

    Les gendarmes et les policiers sont aussi des électeurs pour la gauche.

    oui, bien sur, mais la présence de forts syndicats d’extrême droite dans la police explique la facilité avec laquelle nombre de ses composantes suit les ordres criminels de castaner,

    D’ailleurs ils sont largement d’accord avec les demandes des GJ.

    les exces des policiers visibles dans tout le pays démontrent que la puissance de l’extrême droite dans leurs rangs est dangereuse, d’ailleurs si le pen vote la loi anti manifs c’est pour ça

    Ce n’est pas facile d’expliquer ça à des manifestants confrontés à la
    répression, mais c’est justement le rôle des militants politiques de gauche.

    je n’ai AUCUNE envie d’expliquer ça aux manifestants, généreux et naïfs, stupéfaits et victimes, qui sont confrontés à pareille répression : 2000 blessés, dont une centaine très graves, une justice expéditive digne d’‘un abattage, des milliers d’exactions intolérables partout qui n’ont rien a voir avec la police républicaine ni le maintien de l’ordre, ces images rappellent certains dictatures odieuses, ils font régner délibérément la peur pour limiter la masse des manifestants, les avocats ont raison de dénoncer des manipulations et des mensonges illégaux pour condamner de petites gens, à l’image raciste et anticonstitutionnelle de Macron contre le boxeur gitan et les « jojos »,

    je soutiens les quelques policiers qui ont eu le courage de parler et de dénoncer les sales consignes, l’état d’esprit malsain et anti républicain qui règne chez les répresseurs, je défend la reprise en main par NOTRE république de cette police, la condamnation des brutes, des « vengeurs » qui se lâchent, et je combat comme toutes les associations depuis la Ldh jusqu’à Amnesty international, pour l’amnistie, l’ouverture d’une commission d’enquête, et l’abrogation de la loi scélérate anti manifestation. Indigné !

    depuis 55 ans que je milite, même en mai 68, même sous Marcellin et Pasqua je n’ai jamais vu ça

  23. Gilbert Duroux
    Posted 5 février 2019 at 15:01 | Permalien

    La police a rarement été républicaine. Remember la rafle du Vel d’Hiv, les Algériens jetés dans la sSeine en 61. On pourrait multiplier les exemples… J’ai asisté aux 3 mois du procès Papon, les leçons de l’Histoire n’ont pas été tirées, les policiers, sans doute mal formés, mal encadrés, sont toujours prêts à obéir à des ordres illégaux (et immoraux).

  24. Posted 5 février 2019 at 19:09 | Permalien

    Non à l’érosion de la liberté de la presse, non à l’érosion continue des libertés, solidarité avec Mediapart

    Ce lundi, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire contre le journal Mediapart pour « violation de la vie privée » d’Alexandra Benalla suite aux révélations de vendredi dernier par le journal d’éléments mettant en cause Benalla dans diverses affaires. Dans le cadre de cette enquête, deux procureurs assistés par trois policiers ont tenté de perquisitionner le journal mais, comme l’autorise la loi, se sont vus refuser l’accès par les journalistes.

    Les faits survenus sont gravissimes et constituent un pas supplémentaire dans l’érosion continue des libertés mise en oeuvre par ce gouvernement depuis son arrivée au pouvoir. Clarifions d’abord les choses : Mediapart a révélé des éléments probants contre Benalla, tellement probants que les juges chargés de l’enquête ouverte contre lui ont demandé à Mediapart que le journal verse dans le dossier judiciaire les éléments dont il dispose. Aucun de ces éléments ne concerne d’aucune manière la vie privée de M. Benalla : dans les enregistrements révélés, celui-ci parle des affaires dans lesquelles il est mis en cause et dont aucune ne concerne sa vie privée. Le motif pour lequel l’enquête préliminaire a été ouverte – sans même que l’intéressé ne porte plainte qui plus est ! – est donc tout simplement ridicule. Le parquet a agi sans mandat du juge des libertés et de la détention, sans doute parce que celui-ci aurait refusé de délivrer un mandat de perquisition. Etant donné tous ces éléments, on peut deviner le vrai mobile du parquet (qui, rappelons-le, dépend de l’exécutif) : intimider les journalistes et surtout les sources qui leur fournissent des éléments incriminants. Il s’agit de rien de moins que d’une attaque contre la liberté de la presse.

    Cette attaque s’inscrit dans le contexte des mesures liberticides et répressives que le gouvernement ne cesse de prendre depuis son arrivée au pouvoir : pérennisation de l’Etat d’urgence au mépris des principes élémentaires de l’Etat de droit, tournant répressif face aux gilets jaunes et militarisation des tactiques policières, loi antimanifestation en cours d’examen à l’Assemblée Nationale. Jusqu’où ira ce pouvoir dans l’érosion des libertés et dans sa stratégie répressive face au mouvement social ? Jusqu’à l’Etat policier pur et simple ?

    L’agression subie par Mediapart souligne l’urgence absolue à construire le front le plus large possible en défense des libertés. Toutes les organisations démocratiques – partis, syndicats, associations – devraient unir leurs voix dans un combat commun. C’est dans ce but aussi que nous apportons notre solidarité aux journalistes de Mediapart. Les défendre contre le parquet, c’est défendre les libertés contre le virage de plus en plus ouvertement autoritaire du pouvoir en place, dont la légitimité ne cesse de s’éroder.

    L’agression subie par Mediapart souligne l’urgence absolue à construire le front le plus large possible en défense des libertés. Toutes les organisations démocratiques – partis, syndicats, associations – devraient unir leurs voix dans un combat commun. C’est dans ce but aussi que nous apportons notre solidarité aux journalistes de Mediapart. Les défendre contre le parquet, c’est défendre les libertés contre le virage de plus en plus ouvertement autoritaire du pouvoir en place, dont la légitimité ne cesse de s’éroder.

  25. Posted 6 février 2019 at 19:40 | Permalien

    ARGENTON-SUR-CREUSE – 350 personnes arrêtent un train pour défendre la gare

    31/12/201823/12/2018 de Antoine Léaument

    https://ouste.fr/2018/12/23/argenton-sur-creuse-350-personnes-arretent-un-train-pour-defendre-la-gare/

    Samedi 21 décembre, les usagers de la gare d’Argenton-sur-Creuse étaient mobilisés contre les nouveaux horaires de la SNCF qui privent les habitants du sud de l’Indre d’un aller-retour pour Paris dans la journée. À l’appel du comité de défense de la gare pas moins de 350 personnes ont symboliquement arrêté pendant 10 minutes un train en provenance de Paris et à destination de Brive-la-Gaillarde en envahissant pacifiquement les voies.

    Le mépris du gouvernement

    Cette action coup de poing était destinée à attirer l’attention des pouvoirs publics qui n’opposent pour l’instant que du mépris à l’intense mobilisation des usagers de la ligne. En effet, comme l’a raconté la présidente du comité de défense Martine Izenski, les réponses du pouvoir macroniste sont pour l’instant à côté de la plaque ou simplement inexistantes. Ainsi, lors d’une réunion début décembre, le préfet Philizot, conseiller transport auprès du Premier ministre, a commencé par proposer aux représentants des usagers mobilisés venus le rencontrer des arrêts que personne n’avait jamais demandé. Il a ensuite promis de transmettre par écrit les propositions du gouvernement afin qu’elles puissent être présentées lors d’une réunion publique aux habitants, ce qu’il n’a jamais fait. Quant aux courriers envoyés à Macron ou à la direction de la SNCF, ils sont simplement restés sans réponse.

    Pour le maintien des services publics dans la ruralité

    Une attitude qui n’est pas sans rappeler celle opposée à d’autres luttes pour le maintien des services publics. C’est le cas notamment de la maternité du Blanc où une mobilisation très suivie, active et populaire n’aura pas suffi à amener le gouvernement à ouvrir une négociation. Dans le cas d’Argenton comme dans celui du Blanc, les habitants sont pourtant soutenus dans leur démarche par des élus municipaux. Sur les voies, le 21 décembre, on a par exemple pu croiser Guillaume Chaussemy, adjoint au maire du Pont-Chrétien-Chabenet ou encore Vanick Berberian, maire du village de Gargilesse-Dampierre et président de l’association des maires ruraux de France. Celui-ci attaquait déjà Macron avec virulence dans un édito publié en septembre 2018 dans lequel il l’accusait de mener une » politique déconnectée des réalités locales » et de vouloir » attaquer » l’institution communale.

    Il faut dire que si la gare d’Argenton mobilise autant, avec une action cette fois-ci à 350 personnes, une autre en septembre qui avait mobilisé 1000 personnes et une pétition signée par près de 10 000 habitants, c’est qu’elle résonne fort dans un monde rural abandonné progressivement par l’État et les services publics. Sur place, on fait aussi le lien avec les deux bureaux de postes castelroussins menacés de fermeture. Cette problématique de l’éloignement toujours plus important des services publics conjuguée à la contradiction entre l’injonction à ne plus prendre sa voiture quand en même temps on supprime des trains sont au cœur de la mobilisation des gilets jaunes qui se poursuivait ce samedi. C’est donc logiquement qu’on a pu observer une convergence entre la lutte pour la gare d’Argenton et celle des gilets jaunes dont certains étaient venus en renfort. Usagers, membres du comité de défense, élus, gilets jaunes, tous criaient d’une même voix sous le regard amusé des passagers du train 3626 : » rendez-nous nos trains ! « . Chacun s’est promis en partant de revenir plus fort et plus souvent après les fêtes, jusqu’à ce que le gouvernement entende leurs demandes légitimes.

Déposer un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera jamais transmise.

*