Appel à toutes les organisations des gauches sociales et écologistes

Toutes et tous autour d’une même table pour préparer les élections législatives !

Division à gauche, invectives en fin de campagne, confusion des termes du débat, l’élection présidentielle, par sa forme, charrie ses propres excès. En face, l’électorat est intelligent mais déboussolé : abstention massive et récurrente d’abord, rationalité devant le vote ensuite, fluctuation au fil du contexte. Le bloc de gauche finit sonné.

Commenter les résultats d’hier soir ne suffira pas. L’électorat nous envoie des signes clairs. Il fait prévaloir l’aspiration à l’unité. Il vote pour le mieux placé. Il voulait gagner ! Partout, partis de gauche et de l’écologie comme mouvements citoyens, nous devons y prendre notre part.
Un seul mort d’ordre : toutes et tous autour d’une même table pour préparer les élections législatives. C’est par un front commun, construit, pluraliste que nous remporterons des victoires aux quatre coins de la France.

Si nous ne faisons pas action commune face au pôle de droite et au pôle d’extrême droite, les gauches seront balayées et n’accèderont pas au second tour des législatives.

Une méthode : un pacte de législature. Il existe des discussions bilatérales entre certains mouvements mais c’est ensemble que nous devons co construire. Mettons-nous au travail, dépassons les réflexes claniques qui mèneront à la déroute électorale en juin.
Le pacte doit s’inscrire dans le contexte, respectueux des histoires comme des rapports de force.

Nous, personnes engagées à gauche ou élues, organisations politiques ou citoyennes, nous appelons à la responsabilité et au sursaut collectif. Le rassemblement permettra, dès demain, d’envoyer des députés combatifs à l’Assemblée Nationale. La majorité de la population en a besoin. L’électorat de gauche nous l’intime. Pour défendre l’école, la justice, l’hôpital, c’est d’union dont nous avons besoin !

28 Commentaires

  1. Gilbert Duroux
    Posted 16 avril 2022 at 3:08 | Permalien

    Tu dois être content, Gérard, LFI a écrit au NPA, au parti communiste et aux Verts pour proposer un accord sur une plateforme commune pour les législatives. Bon, d’accord, la base de départ est rude, LFI fait comme si ses 22 % représentait son poids politique réel (qui est plutôt de 17 ou 18 % à quoi il faut ajouter le vote de barrage pour éliminer Le Pen au 1er tour), mais ce n’est qu’une base de départ, tu sais comment ça se passe les négociations…

  2. Posted 16 avril 2022 at 5:17 | Permalien

    oui c’est un choix pratique meilleur que d’habitude de la part de LFI
    il manque d’ecrire au PS car cet ostracisme va nuire au reste de la demarche peut etre au point de la faire capoter
    la base de départ n’est même pas aussi « rude » que tu dis
    puisqu’il s’agit de travailler « autour » de l’AEC et pour un « progamme commun partage » en disant que « chacun garde son programme »
    ce que je n’aurais jamais fait, mais en disant qu’à l’avenir les arbitrages se feraient sur l’AEC (???)
    trop compliqué, il faut prendre 10 mesures essentielles communes, c’est plus clair

  3. Posted 16 avril 2022 at 6:20 | Permalien

    51 % des électeurs mélenchon auraient voté « utile »
    mais évidemment avec un appui aux contenus du programme !! (même si ceux ci sont peu lus…)
    l’unité a toujours un contenu dit ou non dit
    souvent entre 65 et 85 % des sondés sont d’accord avec 1800 60 32 20 .. 50 et 6°
    et au sein de la gauche à 80 % les programmes sont les mêmes
    les arbitrages sont massifs : plus de 70 % de l’opinion est pour 60 ans et pas pour 62 ni 65 ans
    ce qui fait que a partir d’un programme souvent partagé entre nous tous (comme l’est le programme GDS)
    il ne restait surtout qu’un choix de stratégie : quel vote pour qui ?
    dans la dernière ligne droite Roussel Jadot Hidalgo ont perdu la moitié de leurs voix par souci de vote utile des électeurs, ceux ci ont fait un effort, un élan désespéré mais puissant pour empêcher le choix cruellement résumé à MacronLepen
    c’était forcement moins puissant et plus désespéré que s’il y avait eu unité de la gauche comme nous le défendions bien avant
    il y a eu 22 % pour mélenchon (7,5 millions de voix, dont 500 000 de plus qu’en 2017) ) et 10 % pour les 5 autres (2 992 085 voix quand même)
    ayant refusé toute unité depuis des années, LFI est première responsable : avec unité le candidat commun aurait eu bien plus de 32 % et aurait gagné
    les polémiques insensées des dernières semaines découlaient logiquement de ce manque d’unité réalisée et elles n’ont pas aidé ceux qui les développaient le plus
    y a donc pas eu de voie royale unitaire mais une poussée dans le trou de souris
    81% des électeurs de gauche voulaient l’unité et 73 % un candidat unique
    49 % étaient acquis assez tôt au vote Melenchon 51 % ont fait le geste unitaire au dernier moment de voter pour le « mieux placé », ce que nous avons judicieusement fait à GDS comme des centaines de milliers voire des millions d’électeurs à la fin
    en tirer comme conclusion que « LFI est LA force » et qu’il faut « roussel à la poubelle » et dissoudre les « nains de gauche « est une grossière et dangereuse théorie qui met en péril l’existence même de la gauche pluraliste, au profit d’un césarisme anti démocratique et mortifére
    mais attention quel est l’événement important central matérialiste le 10 avril ? hélas un désastre désespérant, nous avons perdu comme le 17 avril 2017 a cause de la division
    22 % c’est comme 19 % c’est zéro
    on a a faire face à MacronLepen et un avenir similaire
    sauf à corriger aux législatives ? il faut se battre a fond pour bien sur, mais on connait la difficulté historiquement dans la V° république
    y a t il plus de chances cette fois ?
    ca dépend si c’est le pen ou macron bien sur
    si c’est le pen il me semble que la gravite sera telle qu’il faudra prôner et faire l’unité unification inconditionnellement a gauche par un processus exceptionnel
    si c’est macron, on est dans une situation antérieure déjà connue, tout dépend de l’unité et de sa qualité
    en 2017 s’il n’y avait eu qu’un candidat par circonscription il y aurait eu 200 élus au lieu de 30, 17 10 et 15 (environ 65)
    d’ou « un candidat de gauche par circonscription » selon GDS, et une rencontre roussel faure, bayou Melenchon pour négocier un pacte de législature et un partage des 577 circonscriptions
    LFI, par ses lettres personnalisées, fait un pas en ce sens mais limité et biseauté
    ne le proposer qu’à PCF NPA EELV en excluant le PS peut faire capoter l’initiative
    par contre le proposer « autour » de l’AEC est plus souple qu’il n’y parait, mais formulé de façon compliquée car qu’est ce qu’un « programme commun partagé » ou « chacun garde son programme » tout en prévoyant au futur des arbitrages ultérieurs sur l’AEC ?
    l’unité d’action serait plus clairement formulée et réalisable en travaillant sur un « pacte » ou une « plateforme » en 10 points communs essentiels choisis sur ce qui rassemble, écartant ce qui divise
    je crois au passage que sur ces 10 points la retraite à 60 ans n’est pas négociable
    mais bon voyons les réactions concrètes du PCF, des EELV, et… du PS, et comment vont se passer les négociations…
    veillons avec nos partenaires RSE et Générations, ensemble, a exister dans ces négociations
    gerard samedi 16 avril

  4. Gilbert Duroux
    Posted 16 avril 2022 at 17:31 | Permalien

    Gérard Filoche : « oui c’est un choix pratique meilleur que d’habitude de la part de LFI
    il manque d’ecrire au PS car cet ostracisme va nuire au reste de la demarche peut etre au point de la faire capoter ».
    Tu comprendras la difficulté d’écrire à un parti qui a fait campagne contre Mélenchon davantage que contre Macron ou Le Pen, un parti qui a traité les insoumis d’islamo-gauchistes, de complices de Poutine, d’ennemis de la République, de communautaristes, de wokes (comme si c’était mal de lutter contre les discriminations… Faut un peu de décence, quand même.

  5. Gilbert Duroux
    Posted 16 avril 2022 at 17:49 | Permalien

    Quand tu dis que LFI a refusé l’unité depuis des années, ce n’est pas juste. S’il y a des maires de grandes villes passés à gauche, comme à Marseille (un maire PS qui, au passage, ne cesse de faire des risettes à Macron), LFI n’y est pas pour rien.Toutes les responsabilités ne sont pas à mettre sur le dos de LFI. S’il faut revenir sur l’origine des fâcheries avec le PCF, faut-il rappeler que le Front de gauche a été créé pour que la gauche radicale supplante le parti prétendument socialiste, qui n’avait cessé de dériver à droite, sans perspective de voir cette dérive s’arrêter. Malheureusement, le PCF est incapable de se projeter à long terme et à toujours privilégié ses alliances avec le PS, pour conserver ses élus (l’entretien de l’immeuble de Fabien, ça coûte cher). Le meilleur exemple étant à Paris avec le PCF qui s’associe à Hidalgo, contre Danielle Simonnet et ses amis contre un pote d’adjoint pour Ian Brossat.

  6. Posted 16 avril 2022 at 19:17 | Permalien

    Faure est en pleine bataille contre hollande et hidalgo
    et il mene la bataille pour l’unite de la gauche
    refuser l’offre de faure c’est aider Hollande et hidalgo
    accepter l’offre de faure c’est élargir l’union

  7. Posted 16 avril 2022 at 19:22 | Permalien

    a marseille c’est typique, melenchon et LFI etait contre le printemps marseillais
    et cela a valu a melenchon la rupture avec la ville et sa suppléante (cf excellent article bilan l’an passe sur mediapart)
    a paris, simonnet est super anti unitaire et crée tellement de conflits qu’elle rend tout accord impossible sinon il se ferait

  8. Gilbert Duroux
    Posted 17 avril 2022 at 2:06 | Permalien

    J’entends bien la petite différence de Faure. Mais j’aimerais poser une petite question. On a tendance à systématiquement accuser Mélenchon d’être responsable de la désunion, mais quand est-ce que le parti socialiste reconnaitra que c’est sa conversion au néolibéralisme qui a fait fuir les classes populaires, qu’il se devait de représenter, vers l’extrême droite ?

  9. Gilbert Duroux
    Posted 17 avril 2022 at 17:08 | Permalien

    Si le PS a réellement changé et renoncé à sa conversion au néolibéralisme, il ne devrait pas manquer de réhabiliter Gérard Filoche, de s’excuser pour avoir essayé de le déshonorer en le traitant d’antisémite et, enfin, il devrait lui proposer de réintégrer le parti. Est-ce que c’est le cas ?

  10. Posted 18 avril 2022 at 10:31 | Permalien

    incontestablement la ligne constante de melenchon est le refus d’unite – depuis le 21 Janvier 2016 au moins

    ensuite le PS a change mais pas en profondeur, disons que Faure est plus proche de Jospin que du traitre Hollande, mais l’appareil est toujours là pret à trahir, ce qui n’est pas nouveau, et n’empeche pas qu’il faille faire le front unique avec lui, ne serait ce que pour le neutraliser et gagner contre la droite

  11. Posted 18 avril 2022 at 10:34 | Permalien

    PRESIDENTIELLES, COMMUNIQUE COMMUN DE PEPS ET L’OFFENSIVE : AUJOURD’HUI TOUT COMMENCE !

    Trois blocs équivalents sont maintenant en confrontation : le bloc des riches et des multinationales représentées par Macron et ses alliés, le bloc fascisant du RN et de Zemmour, le bloc populaire et écologiste organisé autour de l’Union Populaire et de son candidat Jean-Luc Mélenchon. Malgré un fort vote pour l’Union populaire et son candidat dont nous nous félicitons, la gauche est encore éliminée dès le premier tour. Nous ne considérons pas que ce bloc de résistance a perdu. Au contraire, il signifie que des millions de gens viennent de tracer une nouvelle voie en rompant avec la sociale démocratie et les partisans du capitalisme vert.

    Les deux candidats restants en lice sont les deux faces d’une politique d’exclusion sociale, de destruction écologique, de discriminations. Elles ne sont pas de même nature. Macron, c’est la guerre sociale assurée, Marine Le Pen, c’est la guerre sociale plus la guerre raciale. Si nous refusons l’une comme l’autre de ces politiques, nous sommes conscients du danger que représenterait l’extrême droite au pouvoir.
    Mais ce ne sont pas les écologistes et la gauche qui sont responsables. C’est la politique menée par Macron, depuis cinq ans, qui a alimenté ce vote avec son arrogance, ses lois liberticides, sa politique de soutien aux riches et de mépris des pauvres.

    Rajouter la haine raciste de l’extrême droite au mépris et à la violence du néolibéralisme n’est en aucun cas une solution. Nous pensons en particulier à nos frères et sœurs qui subissent au quotidien le racisme d’Etat et l’impunité policière, et qu’un gouvernement d’extrême droite renforcerait encore. Pour autant nous comprenons qu’une abstention ou un vote blanc importants seraient un message fort de défiance adressé au candidat du bloc bourgeois. L’Offensive et PEPS n’ont pas à donner de consigne de vote. À chacun d’agir en son âme et conscience face à la menace fasciste.

    Le troisième tour s’organise dès aujourd’hui dans la rue, les quartiers, les lieux de travail et de vie, par une politique fondée sur la résistance et la solidarité. Sur Paris, nous serons samedi 16 avril dans la rue la rage au cœur pour participer à l’action d’Extinction Rébellion : « L’inévitable Rébellion – Action de blocage/occupation dans Paris dans l’entre deux tours »- https://extinctionrebellion.fr/campagnes/inevitable-rebellion/ – et dans les marches de la solidarité contre le racisme et le fascisme -https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/100422/16-avril-contre-le-racisme-et-contre-le-fascisme-

    Aujourd’hui commence l’ère des mouvements sociaux écologiques. La lutte seule saura faire face aux destructions massives de la Terre par l’État capitaliste et à la structuration toujours plus grande des troupes réactionnaires.
    Construisons une stratégie d’action du peuple par et pour lui-même, d’auto-organisation à long terme dans les communes, dans les quartiers, dans les territoires, dans les facs et les entreprises.

    L’écologie populaire et sociale est une révolution, elle adviendra par la rue et l’autogestion

    Résistance à la haine envers les dominé•es,
    Résistance au saccage social,
    Résistance à l’effondrement écologique,
    Inventons dès maintenant un autre monde dans le concret de nos vies !

    Le 15 avril 2022,
    PEPS, l’Offensive

    https://confpeps.org/presidentielle-aujourdhui-tout-commence-par-peps-et-a-l-offensive/

    https://offensive.eco/

  12. Gilbert Duroux
    Posted 20 avril 2022 at 7:01 | Permalien

    GF : « ensuite le PS a change mais pas en profondeur, disons que Faure est plus proche de Jospin que du traitre Hollande ».
    Faure, un type qui a voté la loi travail, qui s’est opposé aux frondeurs, qui a manifesté avec les flics factieux. Qu’est-ce qu’on peut en attendre ?

  13. Posted 20 avril 2022 at 14:39 | Permalien

    faure n’a pas vote la loi que tu appelles loi travail ‘(en fait dis loi anti travail ou el khomri)
    chef de groupe, il a meme tenté de l’empecher comme tout le PS (unanime au congres de poitiers)
    avec un amendement refusant le renversement de la hiérarchie des normes (cf mon livre, il y est cité)
    ce qui a debouché sur 49 – 3
    son discours d’hier n’est pas mal, une majorite de 160 contre 75 proposant de soutenir melenchon et de faire alliance avec la LFI est… historique surtout quand on sait que Hollande Hidalgo Delga Kanner Geoffroy se sont battus contre et ont été battus

  14. Greg
    Posted 20 avril 2022 at 16:37 | Permalien

    Bonjour Gérard et Gilbert.
    J’ai du mal à comprendre comment une partie même infime de l’électorat de LFI pourrait voter le Pen au 2e tour. La colère contre Macron n’explique pas tout je pense, même si j’ai un exemple sidérant de mon côté avec un proche m’expliquant il y a peu que le Pen ne peut pas être pire que Macron.

    Je pense que le fait de ne pas avoir de conception de classes de la société chez certains peut expliquer cela, même si il peut y avoir d’autres raisons bien sûr qui expliquent un manque de politisation. Notre appartenance à une classe se situe selon la place que l’on occupe dans l’organisation sociale du travail. Mais bien-sûr l’appartenance à cette même classe (le salariat) chez des millions de personnes ne dit pas qu’il y ait parmi eux une pensée homogène sur leurs conditions d’existence. Je me dis que la sociologie peut expliquer cela. Mais ça m’a fait assez mal d’entendre cela de la part de ce proche dont les idées ont toujours été ancrées à gauche jusqu’à présent. Je me suis dis « il est foutu idéologiquement, la macronie lui a retourné le cerveau. » Bon après tout le monde a le droit de se tromper…une fois. mais je l’ai en travers quand même…

    J’ai commencé mai 68 tome 2 et c’est quelque chose, bravo !

  15. Posted 20 avril 2022 at 16:46 | Permalien

    merci
    fais moi de la pub pour le livre svp
    coridalement g

  16. Greg
    Posted 20 avril 2022 at 17:35 | Permalien

    Oui la pub ok.
    Mais t’en penses quoi Gérard sur ce que j’ai écrit plus haut ?
    Comment t’explique qu’on peut passer de LFI à le Pen. Faut faire psychiatrie ou quoi ?

  17. Gilbert Duroux
    Posted 21 avril 2022 at 3:25 | Permalien

    À propos de la loi dite « loi travail », Faure a bien déposé un amendement portant sur les heures supplémentaires qui, s’il avait été adopté, aurait fait rentrer dans le rang les frondeurs. Mais Valls n’a rien voulu entendre et a engagé le 49-3. Il fallait 58 voix pour déposer une motion de censure de gauche. Les opposants de gauche n’en ont réuni que 56 et je remarque que Faure ne fait pas partie des 46. Il s’est couché à ce moment là. Et quand Cazeneuve a été nommé Premier ministre, il a été le premier à déclarer : « la fronde, c’est terminé ». C’est un tiède. Ceux qui sont d’accord pour constituer une majorité avec LFI le font par pragmatisme, pour conserver un groupe à l’Assemblée, mais ça ne règle en rien la question de la ligne idéologique du parti prétendument socialiste.

  18. Posted 21 avril 2022 at 10:09 | Permalien

    parce que la reconstruction d’une gauche éduquée, historiquement, est a faire
    trop de responsables croient bon de cultiver la « nouveauté, la « rupture » les « générations » au lieu de travailler les memoires, la théorie, l’experience

    je n’aime pas ces noms fourre tout sans racine historique genre « coalition Arc en ciel » « Indignés » « l’Olivier » « Cinq étoiles » ne coupons pas avec les racines ni l’histoire dont nous avons tant a apprendre, soyons a la fois socialistes, communistes, gauche pluralistes, unitaires

  19. Posted 21 avril 2022 at 10:11 | Permalien

    c’est globalement vrai
    rien n’est reglé au PS
    tout est fragile
    même les choix fatis par faure seront balayés s’il n’est pas ré elu en seine et marne

  20. Posted 21 avril 2022 at 19:15 | Permalien

    Déclaration de 82 militant.es d’ENSEMBLE ! : L’urgence : bloquer l’extrême droite

    Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle sont une mauvaise nouvelle. Le scrutin est marqué par une forte abstention, qui est devenue une donnée structurelle. La gauche est éliminée pour la deuxième fois consécutive, et ce malgré le très bon score réalisé par Jean-Luc Mélenchon et la dynamique de sa campagne. Ce score prouve qu’il existe dans le pays des forces pour résister à l’offensive libérale. Ce qui a manqué est un rassemblement, ce rassemblement qu’il faudra réaliser lors des législatives et dans les luttes contre la remise en cause des acquis sociaux qui se prépare, notamment sur les retraites.

    Mais, dans l’immédiat, un danger majeur se profile : la possible élection de Marine Le Pen. Ce serait un désastre pour tous et toutes et particulièrement pour celles et ceux qui sont ciblé·es depuis des années par les extrêmes droites. Le Pen utiliserait un appareil d’état centralisé et autoritaire avec tout l’arsenal répressif que lui autorise la 5e république et les lois liberticides des 15 dernières années pour accentuer les attaques contre toutes celles et tous ceux qu’elle déteste : les musulman·es, les juif·ives, les migrant·es et les réfugié·es, les LGBTQI+, les exclu·es de la société. Son projet de « préférence nationale » diviserait les travailleurs/ses et mènerait de fait à une société d’apartheid. Elle se propose de la mettre en œuvre en remettant en cause la Déclaration des Droits de l’Homme (nous dirions aujourd’hui et de la femme) de 1789. Les mesures sociétales obtenues au long des années : le mariage pour tous, les droits des femmes, le défenseur des droits… tout cela serait remis en question. Les libertés démocratiques seraient menacées. Marine Le Pen est l’héritière des fascismes du XXe siècle. Partout dans le monde où ses semblables ont pris le pouvoir les oppositions sont muselées, les organisations syndicales indépendantes interdites, les militant.es emprisonné.es ou tué.es. Sa façade sociale est une imposture, les plus démuni.es d’entre-nous seront les premier.es à s’en mordre les doigts. Le fascisme n’engendre que répression, guerre et misère.

    Il n’y a aucune bonne raison de ne pas utiliser tous les moyens à notre disposition pour combattre l’extrême droite et l’empêcher d’arriver au pouvoir. Utiliser le bulletin Macron pour battre Marine Le Pen, ce n’est en rien soutenir Macron et oublier les politiques antisociales et anti démocratiques qu’il a menées : c’est empêcher la victoire de Marine Le Pen dimanche, ni plus ni moins.

    Faisons barrage à l’extrême droite. Gardons en tête que, quoi qu’il se passe, il faudra continuer à protéger nos droits et faire valoir de nouvelles revendications en travaillant pour changer les institutions.

    Il faut battre Marine Le Pen dans les urnes, en utilisant le bulletin Macron, pour pouvoir ensuite battre Macron aux législatives et dans la rue.

    Etienne Adam (Calvados), Marie- Jo Albrecht( Gard), Bernard Allain (Bouches du Rhône), Janie Arnéguy (Gard), Louis-Marie Barnier (Seine et Marne), John Barzman (Seine-Maritime), Michel Blin (Côtes d’Armor), Nicolas Benies (Calvados), Jean-Michel Bertrand (La Réunion), Franco Biancardi (Seine Saint-Denis), Jean-Luc Blanchard (Aude), Francis Blanchet (Val de Marne), Laurence Boffet (Rhône), Mariano Bona (Isère), Bernadette Bouchard (Alpes Maritimes), Florence Braud (Val d’Oise), Jean-Paul Bruckert (Doubs), Jean Brunacci (Loire – Atlantique), Rosine Charlut (Aude), Florence Ciaravola (Alpes-Maritimes), Jean-Claude Coqueret (ParisV-XIII), Colette Corfmat (Paris V-XIII), Bernard Couturier (Gironde), Armand Creus (Rhône), Pierre Cours-Salies (Haute-Garonne), Alain Dallongeville (Aude), Florence Dalzon (Savoie), Christiane Dedryver (Seine Saint-Denis), Jean Pierre Delbonnel (Savoie), Bruno Della Sudda (Alpes-Maritimes), Christian Delord (Gard), Daniel Desmé (Charente Maritime), Francis Dorra (Val de Marne), Gilbert Dumas (Rhône), Michelle Ernis (Seine Maritime), Jean-Claude Eyraud (Hautes-Alpes), Jean Louis Fiole (Gard), Nicolas Flandrin (Bouches du Rhône), Jean-Marie Fouquer (Seine Maritime), Olivier Frachon (Val de Marne), Lucien Guinot (Bouches du Rhône), Vève Guinot (Bouches du Rhône), Marie-Claude Herboux (Calvados), Jean-Paul Gaschignard (Loire), Robert Hirsch (Loire – Atlantique), Pablo Krasnopolsky (Val-de-Marne), Jocelyne Lanneau (Seine Saint-Denis), Corinne Le Fustec (Côtes d’Armor), Christophe Lemasson (Côtes d’Armor), Gilles Lemée (Rhône), Cécile Leroux (Hautes – Alpes), Jean-Paul Leroux (Hautes – Alpes), Laurent Lévy (Bouches du Rhône), Paul Lévy (Paris XX), Jacqueline Madrennes (Isère), Jean-Claude Mamet (Val de Marne), Claude Martin (Hautes Pyrénées), Jean-Pierre Martin (Paris V-XIII), Françoise Martin Colas (Hautes – Alpes), Jérémy Martinez (Rhône), Denis Marx (Rhône), Margot Marx (Rhône), Roland Mérieux (Paris XIX), Isabelle Merle (Bouches du Rhône), Henri Mermé (Paris XI), Denise Milbergue (Rhône), Etienne Miossec (Côtes d’Armor), Michèle Moreau (Ardèche), Christine Moiselet (Loire – Atlantique), André Pacco (Yonne), Jean-François Pellissier (Paris XI), Francis Peretti (Corse), Pierre-Yves Pira (Nord), Jacques Pradel (Bouches du Rhône), François Préneau (Loire – Atlantique), Jean-Pierre Quillec (Hautes-Alpes), Yves Quintal (Lot), Michel Rousseau (Paris XX), Cécile Silhouette (Paris XI), Francis Sitel (Paris XVIII), Alain Touleron (Rhône), Stéphanie Treillet (Seine et Marne),
    MILITANT.ES d’ENSEMBLE !

  21. Gilbert Duroux
    Posted 22 avril 2022 at 2:33 | Permalien

    J’ai assisté ce jeudi soir à la conférence de presse de Mélenchon à la Maison de la Chimie. Je l’ai trouvé beaucoup plus ouvert à la perspective d’un accord unitaire pour les législatives, sur une base programmatique, sans volonté hégémonique, et avec tout le monde, y compris les socialistes.
    Jérôme Guedj, interviewé par « Regards » est dans les mêmes dispositions. Je te suggère de regarder cette vidéo :
    https://www.youtube.com/watch?v=rK4lCIOIYUk&t=4s
    Je trouve tout de même qu’il est bien optimiste à propos de l’attitude des Rachid Temal, Carole Delga et Cie, qui ont traité Mélenchon de tous les noms. Il réduit leur attitude à une posture tactique le temps d’une élection. J’ai plutôt l’impression que ce n’est pas une simple posture pour se démarquer d’un concurrent, mais qu’ils rejoignent les positions d’un sinistre droitier comme Valls ou des membres du Printemps républicain. Pour ces gens là, Mélenchon et les insoumis sont franchement infréquentables, ils n’en démordront pas. Je ne les vois pas participer à un regroupement unitaire pour les législatives. Ils vont tout faire pour saboter le truc.

    Si tu as un moment, tu peux regarder la conférence de Mélenchon et constater par toi même que ce n’est pas la même tonalité qu’en 2017 :
    https://www.youtube.com/watch?v=rCdl9C7UQH4

  22. Gilbert Duroux
    Posted 22 avril 2022 at 2:55 | Permalien

    Quelques citations de Mélenchon lors de sa conférence à la Maison de la chimie, qui montre l’évolution du personnage :
    - « Nous proposons à tous ceux qui veulent se regrouper de le faire. Débrouillez-vous pour la répartition, je m’en occupe pas »
    - « En ce moment, ça bouge. Ce n’est pas un accord électoral. Nous n’avons pas de volonté hégémonique, nous voulons partager une stratégie, on ne peut pas si on ne s’accorde pas sur le programme ».
    - « des concessions peuvent être faites, jusqu’à un certain point. On peut marquer une nouvelle étape, mais on va pas tout enlever. C’est une marque, Union populaire, les têtes dures. Il faut que tout ceux qui parlent avec nous en admettent l’idée ».
    - « Ce qui est en train de s’opérer est une clarification. Nous ne devons pas penser qu’on règle des comptes, on a perdu si on fait ça ».
    - « Nous n’avons aucun intérêt de domination. Il faut qu’on entre dans la prochaine bataille aussi groupés qu’on peut l’être ».

    Pour terminer, Mélenchon a confié que lui et ses lieutenants avaient calculé que la victoire aux législatives était possible: « L’Union populaire est en tête dans 104 circonscriptions, au second tour (potentiel des législatives) dans 423 circonscriptions, et réunit aujourd’hui 1,5 million de voix de plus qu’Emmanuel Macron aux législatives de 2017, donc sur le papier, la réserve existe ».
    Après avoir promis deux mois de campagne intensive : « soyez rassurés, je vais bien ».

  23. Posted 22 avril 2022 at 11:49 | Permalien

    tant mieux cette evolution de melenchon est positive et meme tres tres rejouissante

    oui, tu as raison faut pas avoir confiance dans les temal, hollande, cambadelis, delga, ils vont saboter Faure et chercher a le faire perdre, rien n’est joué de ce cote

  24. Posted 22 avril 2022 at 11:50 | Permalien

    très bien

    Ce qui est en train de s’opérer est une clarification. Nous ne devons pas penser qu’on règle des comptes, on a perdu si on fait ça ».
    - « Nous n’avons aucun intérêt de domination. Il faut qu’on entre dans la prochaine bataille aussi groupés qu’on peut l’être ».

    Jaurès préconisait de ne pas utiliser le mot « rallier »
    Jaurès, qui a rassemblé toutes les familles de la gauche en 1905, disait qu’il défendait une unité respectueuse
    « faite de la dignité antérieure de chacun ».
    Pour rassembler, il faut respecter toutes les composantes de la gauche.

  25. Gilbert Duroux
    Posted 22 avril 2022 at 21:13 | Permalien

    Je pense de plus en plus que Mélenchon avait raison de refuser une union sans contenu. Une candidature unitaire avec les Cambadélis, Hollande, Le Foll, Delga, Temal et tous les droitiers qui n’ont pas encore rejoint Macron comme Rebsamen ou Touraine aurait été catastrophique. Ça aurait tiré à hue et à dia. Jamais l’addition des contraires aurait fait 22 %. Il faut en passer par la décomposition du parti socialiste pour construire sur des bases nouvelles. Il faut que la social-démocratie rompe avec le néolibéralisme. Le travail n’est pas fini puisque les 1,7 % d’Hidalgo n’ont toujours pas permis de faire comprendre pourquoi le PS s’est effondré. Je ne suis même pas sûr que le PS va accepter un accord pour les législatives contenant l’abrogation de la loi El Khomri et la retraite à 60 ans.

  26. Posted 24 avril 2022 at 9:32 | Permalien

    jamais personne n’a eu l’idée etrange de proposer ou de penser « une union sans contenu »
    il fallait proposer depuis fort longtemps une discussion pour une plateforme d’unite d’action et un candidat commun
    le contenu de celle ci aurait ete tres a gauche vu que la situation etait propice
    et des primaires que melenchon aurait evidemment gagnées

  27. Gilbert Duroux
    Posted 24 avril 2022 at 17:35 | Permalien

    Tu ne réponds pas sur le fait que le PS n’est toujours pas revenu sur le quinquennat Hollande. Tu crois qu’une discussion aurait changé la nature du PS ? Je n’ai pas vu l’abrogation de la loi El Khomri dans les propositions d’Hidalgo ni clairement la retraite à 60 ans. J’habite Paris, je sais ce que vaut cette femme de droite, y compris sur le plan de la défense de l’environnement (est-ce que tu sais qu’à Paris, contrairement à des grandes villes comme Rennes, les cafetiers et restaurateurs chauffent les terrasses extérieures – avec des chauffages électriques – pour ne pas que les bobos aient froid ?)
    En tant que militant (contre les réformes de l’Assurance chômage, je sais aussi qu’Hidalgo ne nous a jamais aidé et qu’au contraire c’était une adversaire dans nos actions. J’ai peine à croire qu’elle exerçait le même métier que toi.

  28. Posted 27 avril 2022 at 8:25 | Permalien

    Faure etait contre la candidature hidalgo elle disait ce qu’elle voulait, pas ce que le parti voulait

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