Les métamorphoses de Sarkozy

Dans son discours de Marseille, le dimanche 19 février, Nicolas Sarkozy s’est livré, la période du Carnaval s’y prêtant sans doute, à de multiples métamorphoses devant les yeux de quelques milliers de militants UMP ébahis, ravis, subjugués.

Le président des 1 % les plus riches endosse le costume du fils du peuple

« Je ne serai pas le candidat d’une petite élite contre le peuple. Je veux être le candidat du peuple de France »  déclarait-il à Marseille.
Oublié la fiesta du Fouquet’s lors de son élection en 2007, oubliées les vacances sur le yacht prêté par son ami Bolloré.
Oubliée l’instauration d’un « bouclier fiscal » de 50 % qui permettait à un millier de contribuables, parmi les plus riches, de recevoir, chaque année, un chèque du Trésor public de 260 000 euros en moyenne (30 millions d’euros pour Madame Bettencourt). Oubliée la suppression de l’impôt sur la fortune pour 300 000 riches ménages en 2011 avec un coût de 1,9 milliards d’euros pour l’Etat.
A Marseille, le président des riches, des banques et de la finance, sans le moindre scrupule, a revêtu le masque de Zorro, la cape noire du candidat « antisystème » alors que la droite occupe la présidence depuis 17 ans, qu’il a été ministre dans tous les gouvernements de droite durant la présidence de Chirac et qu’il est président de la République depuis 5 ans.


Le destructeur d’emplois industriels se transforme en chantre des ouvriers


« On oublie qu’une France (…) sans ouvriers, sans usines, sans ateliers (…) serait une France (….) économiquement à la merci des autres ».
Certes, mais c’est surtout lui qui n’aurait pas du l’oublier car, au cours des 3 dernières années notre pays a vu la fermeture de 900 usines et la perte de 100 000 emplois industriels (500 000 en 10 ans avec la droite au pouvoir).
En février 2008, Sarkozy promettait de sauver l’usine ArcelorMittal de Grandrange et s’exclamait : « Grandrange comme voyage de noces y a pas mieux ». L’usine fermera un an plus tard.
Ségolène Royal remue le fer dans la plaie, là où ça fait mal à Sarkozy : « Le candidat UMP n’a pas le courage d’aller là où les gens souffrent de ses promesses non-tenues ». Car les ouvriers d’ArcelorMittal Florange n’ont toujours pas reçu la visite du président ou du candidat de l’UMP, après l’annonce de la fermeture de deux hauts-fourneaux. Ils occupent aujourd’hui le centre administratif de l’entreprise et seraient sans doute ravis de recevoir Sarkozy en personne plutôt que ses CRS.


Le président qui s’était assis sur le référendum de 2005 devient le champion du référendum


« J’ai entendu les cris de ceux qui pensent que se tourner vers le peuple c’est du populisme. Au fond d’eux-mêmes, ils trouvent sans doute que le peuple n’est pas assez raisonnable, que le peuple n’est pas assez intelligent et que mieux vaut ne pas demander son avis au peuple »
Il ne manque pas d’air, lui qui n’avait pas eu le courage de soumettre à un référendum la ratification du traité de Lisbonne, copie-conforme du Traité Constitutionnel Européen que 55 % des électeurs avaient repoussé lors du référendum de 2005. Lui qui n’avait pas osé soumettre à référendum la privatisation de la Poste ou sa contre-réforme des retraites. Peut-être ne trouvait-il pas, alors, le peuple assez raisonnable, assez intelligent ? Tout comme le peuple grec d’ailleurs lorsqu’il a menacé Papandréou de chasser la Grèce de l’euro (avec un total mépris des traités européens qui s’opposent à une telle éventualité) s’il maintenait son projet de référendum.
Il gouvernera, s’il est élu, à coup de référendum qu’il choisira soigneusement afin de dresser les habitants de notre pays les uns contre les autres : ceux qui ont un travail et ceux qui n’en ont pas, ceux qui sont musulmans et ceux qui ne le sont pas, ceux qui sont étrangers et ceux qui ne le sont pas…
Mais il évitera soigneusement tout référendum sur le traité européen dit « pacte Merkozy », tout référendum sur l’augmentation de la TVA… Consulter le peuple, certes mais quand même pas sur ce qui pourrait fâcher les marchés financiers ou le Medef.
Il en profitera pour attaquer tous les corps intermédiaires qu’il a dénoncés à Marseille, les syndicats en particulier mais aussi les partis (sauf l’UMP), indiquant quel danger pour la démocratie constituerait sa réélection.


Le président qui a infligé tant de souffrances se voile derrière son mouchoir pour pleurer


« Je sais mieux que personne toutes les souffrances et toutes les difficultés… »
Sans doute, puisque de ces souffrances, il est le premier responsable avec sa politique au service du Medef et des 1 % des plus riches de la population.
En 2007, Sarkozy s’était engagé à réduire d’un tiers le nombre des 8 millions de pauvres. En 5 ans, le nombre de pauvres dans notre pays a augmenté de 337 000. Selon l’Insee, l’écart entre les 10 % les plus riches et les 20 % les plus pauvres s’est accru de 30 % entre 2004 et 2010.
Le système de santé français a longtemps été le meilleur du monde. Une dizaine d’autres le dépasse aujourd’hui et ce sont les personnes précaires qui souffrent le plus des cadeaux faits par Sarkozy aux cliniques privées, aux trusts pharmaceutiques, aux compagnies d’assurance. Les franchises et autres tickets modérateurs n’ont cessé d’augmenter. Le nombre de médicaments (utiles) non remboursés ou moins remboursés s’est multiplié. La hausse de la  fiscalité des mutuelles, qui leur a été imposée, aura pour conséquence une nouvelle augmentation de leurs tarifs (déjà plus de 30 % en 5 ans) amenant de plus en plus de Français à ne plus pouvoir se payer d’assurances complémentaires, alors qu’un tiers des habitants de notre pays doit renoncer à se soigner. Une journée de carence en cas de maladie a été imposée aux salariés de la fonction publique et une baisse de leurs indemnités journalières pour les salariés du privé percevant plus de 2 405 euros brut par mois. L’âge de la retraite a été repoussé à 62 ans avec toutes les implications d’un tel recul sur la santé de ceux à qui se sont vu voler deux années de leur vie.
Durant cinq ans il n’y aura eu aucun coup de pouce au Smic. Les allocations familiales et l’allocation logement ne seront revalorisées que de 1 %. Mais les profits du CAC40 ont augmenté de 85 % en 2010 sans que le président de la République s’en émeuve.

Le Président qui pouvait tout se déguise en victime de la crise


« Ensemble tout est possible »  affirmait le candidat Sarkozy en 2007.
En octobre 2007, il affirmait : « La croissance de 2007, je n’y suis pour rien, il faut la doper en 2008, et en 2009 ce sera la mienne ». Résultats : la croissance de 2007 atteignait + 1 ,9 %, celle de 2008 + 0,9 % et celle de 2009  – 0,4 % !
En janvier 2010 il certifiait : « dans les semaines et les mois qui viennent, vous verrez reculer le chômage dans notre pays ». Deux ans plus tard, notre pays comptait  400 000 chômeurs de plus, 1 million de plus depuis 2007.
A Marseille, il s’était retranché derrière des formules qui en disaient long sur son incapacité à changer le cours des choses : « La vérité c’est que le chômage n’a pas explosé comme ailleurs. La vérité c’est que des milliers de Français n’ont pas été chassés de chez eux. » En substance : nous avons eu la peste et le choléra mais tout le monde n’en est pas mort, mon bilan est donc positif !
Quant à la crise que nous subissons aujourd’hui, loin d’en être la victime, il en est l’un des premiers responsables, avec Angela Merkel, puisque c’est à leur initiative que les pays de la zone euro subissent des plans dits de « rigueur » qui les plongent dans la récession et le chômage.
« Si la France a  mieux résisté que d’autres c’est qu’elle a puisé sa force dans ce qu’elle avait de meilleur » ose-t-il affirmer à Marseille, alors que ce qui a, avant tout, permis à la France de mieux résister, ce sont les acquis sociaux du salariat qui ont servi d’amortisseurs à la crise mais que Sarkozy veut supprimer aujourd’hui.


Le Chanoine de Latran jette son froc aux orties et devient le champion de la laïcité


Le 20 décembre 2007, Nicolas Sarkozy déclarait, lors de son intronisation comme Chanoine de Latran, à Rome et par le Pape en personne : « Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur ».
A Marseille il affirmait « Je vois tous les jours la laïcité attaquée… ». Mais la « laïcité » de Sarkozy n’a rien à voir avec la loi de 1905 qui est une loi de tolérance qui accepte les processions religieuses dans l’espace public, les sonneries de cloches…
La « laïcité »  de Sarkozy est entièrement tournée contre l’Islam qu’il veut ramener à l’espace privé alors qu’il tolère dans l’espace public (comme le permet la loi de 1905) le rassemblement de dizaines de milliers de jeunes pour les journées mondiales de la jeunesse (JMJ) les processions catholiques, les calvaires, les pèlerinages à Lourdes… Pourquoi ces deux poids et ces deux mesures ?


Le recordman de la dette publique devient le chevalier du déficit zéro


« La dette de l’Etat et la dette des Français, c’est une seule et même dette ».
Quel culot ! Sous sa présidence, la dette publique a augmenté de 450 milliards d’euros, de 600 milliards d’euros depuis que la droite est au pouvoir. Des centaines de milliards qui ont pour origine la baisse des impôts des ménages les plus riches et des sociétés, et les dizaines de milliards dépensés pour sauver les banques. De 64 % du PIB en 2007 à 86 % fin 2011.


Le pourfendeur de l’Etat revêt le déguisement du défenseur de l’Etat


« Je veux parler de cette grande chose en France qui s’appelle l’Etat. »
Cette grande chose qu’il a continuellement attaqué, sapé durant son quinquennat : remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, suppression de 70 000 postes de professeurs, de 13 000 postes de gendarmes et de policiers, l’Hôpital public dépecé par les Agences régionales de santé (ARS) au profit des cliniques privées et de leurs actionnaires, la privatisation de GDF…


Le commis du Medef revêt les habits de l’homme libre


« Quand on aime la France, on n’est prisonnier d’aucun groupe de pression, d’aucun syndicat, d’aucune clientèle, d’aucune minorité ».
Toutes les principales contre-réformes de son quinquennat, il les a menées selon les instructions précises du Medef : santé, retraites, restriction du droit de grève, stagnation du Smic, fusion ANPE-ASSEDIC, déconstruction du code du travail, ruptures à l’amiable du contrat de travail, accords de compétitivité, augmentation de la TVA pour baisser les cotisations sociales patronales… Le candidat Sarkozy est un homme sous influence, du Medef et des marchés financiers.

Le Président « des copains et des coquins » se rase le crâne et gonfle ses biceps de Monsieur Propre


« Quand on aime la France, on n’est prisonnier (…) d’aucune clientèle »
En juillet 2008 : Bernard Tapie qui avait soutenu Sarkozy en 2007 touche 45 millions d’euros dans le litige qui l’opposait au Crédit Lyonnais. Le ministre de l’Economie avait opportunément pris la décision de confier la résolution de ce litige à un tribunal arbitral et non à la justice.
D’août 2008 à avril 2009, il fait garder par 15 gendarmes la villa corse de son ami Christian Clavier.
En octobre 2009 : son fils, Jean Sarkozy, 23 ans, étudiant en 2ème année de droit, est proposé pour devenir président de l’EPAD, le centre d’administration de l’un des plus important quartiers d’affaires d’Europe.
En novembre 2009 : son ami Henri Proglio est nommé PDG d’EDF avec une augmentation de 45 % de son salaire qui atteint 1,6 millions d’euros par an.
En juin 2010 : Christine Boutin, qui s’est depuis retirée opportunément de la course à la Présidence au profit de Sarkozy, est chargée d’une mission « sur les conséquences sociales de la mondialisation » payée 9 500 euros par mois. Elle percevait déjà une retraite de parlementaire de 6 000 euros.
En juin 2010 débute l’affaire Woerth-Bettencourt.
En septembre 2011 : l’affaire Karachi rebondit, deux proches de Nicolas Sarkozy sont mis en garde à vue.
Devant le tollé que provoque la décision de nommer Jean-Louis Borloo, qui s’est lui aussi opportunément retiré de la course à l’Elysée, à la tête de Veolia, Sarkozy recule et affirme qu’il y a maldonne.
Quant à Stéphane Guillon et Didier Portes, tous les deux licenciés de France-Inter, ils n’étaient pas vraiment copains de Sarkozy ou de l’Etat-RPR. Et ne l’envoyaient pas dire.


Le Président qui avait augmenté son salaire de 172 % se met à prêcher contre les rémunérations excessives


« Il faut avoir le courage de dire aux élites qu’une partie d’entre elles n’a pas été à la hauteur de ses responsabilités en s’octroyant des rémunérations qui défiaient le sens commun. »
Nicolas Sarkozy a, finalement, prononcé une seule phrase vraiment sensée au cours de son long discours : « L’impunité en haut de l’échelle n’est pas acceptable ». Aidons-le à la mettre en application : le 6 mai renvoyons-le à son cabinet d’avocat d’affaires.


Jean-Jacques Chavigné

31 Commentaires

  1. Sanchez Mari jane
    Posted 25 février 2012 at 17:02 | Permalien

    Excellente rétrospective , vous avez parfaitement décrit l’incroyable numero de cirque auquel s’est livré Sarkozy à Marseille .
    Dans le registre du « je vous prends définitivement pour des abrutis », il est incontestablement le meilleur .
    Son discours a été un monument de cynisme dédié à des sourds et à des aveugles .
    En souhaitant qu’ils ne soient pas trop nombreux .

  2. jeromef
    Posted 26 février 2012 at 21:51 | Permalien

    Merci pour cet argumentaire

  3. LOUIS MÉJEAN
    Posted 27 février 2012 at 12:19 | Permalien

    Bonjour,

    Vous avez bien pointé les incohérences de ce discours. Comme le dit Annie Lacroix-Riz dans la vidéo suivante -> https://www.youtube.com/watch?v=lOeJ1Nq08Q4 « Nous sommes livrés à une véritable guerre contre les travailleurs. ». Elle étaye son propos par la fine connaissance des archives de la précédente crise systémique du capitalisme des années 29 et 30.

    La vidéo fait très très peur puisqu’elle se termine par la répression, la suppression du droit de vote aux travailleurs (ça ne vous rappelle pas 2005 ?) et par la venue des troupes allemandes pour mater les travailleurs…

    Devant cette véritable guerre des salaires (mais qui pourrait avoir des aspects militaires en cas de révolte probable), la tactique de D&S apparaît assez dérisoire et j’en suis désolé. Soutenir un candidat aussi tiède que M. Fr. Hollande quant à la défense des travailleurs mais aussi enflammé pour la défense des riches (propos au Guardian), c’est en somme, je le dis sans ressentiment, lâcher les pauvres, les innocents.

    Je ne sais d’ailleurs pas si le vote pour M. Mélenchon serait tellement plus adapté…

    Dans un guerre, il faut savoir choisir son camp.

    Cordialement,

    Louis Méjean

  4. crotale
    Posted 28 février 2012 at 12:34 | Permalien

    bjr gérard, as-tu convaincu nos amis socialistes du sénat de NE PAS voter le MES?

  5. lee
    Posted 28 février 2012 at 13:07 | Permalien

    Il manque DEXIA au tableau :

    Les autres anciens dirigeants de la banque bénéficient eux aussi de la totale impunité, reconnue au monde de la finance en général, aux inspecteurs des finances en particulier. Bruno Deletré, ancien responsable des produits structurés chez Dexia, est désormais directeur général du Crédit foncier. Gérard Bayol, ancien directeur général de Dexia Crédit Local, est devenu directeur général délégué en charge du pôle entreprises et institutionnels de Crédit Mutuel-Arkéa. Alain Delouis, ancien directeur Dexia SA, a trouvé refuge chez Natixis comme directeur des ressources humaines. Sans oublier Gilles Benoist, qui a présidé aux débuts de l’aventure de Dexia aux côtés de Pierre Richard, qui dirige maintenant la CNP et aspire à en devenir président.

    http://rezo-travail-social.com/profiles/blogs/la-faillite-de-dexia-un-scandale-plus-grave-que-le-cr-dit

  6. jeromef
    Posted 28 février 2012 at 21:12 | Permalien

    Le scandale de la faillite de Dexia et de sa gestion catastrophique par l’État (coût supérieur à celui du crédit lyonnais) n’est jamais évoqué par le PS. Pour le gouvernement qui a viré économe dans ce discours ce goufre financier fait tache. Lire Martine Orange dans Mediapart à ce sujet : http://www.mediapart.fr/journal/economie/240212/la-faillite-de-dexia-un-scandale-plus-grave-que-le-credit-lyonnais

  7. luc
    Posted 1 mars 2012 at 20:23 | Permalien

    La tranche d’imposition de François Hollande à 75% pourrait rapporter 300 millions d’euros par an.
    De quoi financer 0,2% du programme de Gérard Filoche (35 h, 60 ans, 1700 euros). Reste à financer les 99,8% restants.

  8. AF30
    Posted 2 mars 2012 at 20:09 | Permalien

    Bon ! nous ne sommes plus à convaincre pour ce qui est de Sarkozy , de sa bande et de sa politique.
    D’ailleurs nous n’ avons jamais eu la moindre illusion à propos de sa politique car il ne pouvait pas être autrement.
    Ce qui est aujourd’hui d’actualité et qui est bien plus grave c’est l’abandon du socialisme de la part d’un parti qui pourtant prétend toujours l’ être et là malheureusement c’est le silence. Tu sais ce qu’on dit : qui ne dit rien consent

  9. Posted 3 mars 2012 at 0:38 | Permalien

    Bien dommage que vous ne soyez pas au front de gauche !!
    http://www.casimages.com/img.php?i=12030201553160065.jpg

  10. Posted 5 mars 2012 at 15:32 | Permalien

    a Ydaho
    Bien dommage que vous ne soyez pas à la Gauche socialiste !

  11. marco34
    Posted 5 mars 2012 at 15:54 | Permalien

    j’avais laissé un commentaire il y a quelques jours pour dire que ce constat de la politique menée par sarkozy et sa bande était excellent.
    J’ajoutais aussi que le seul probleme c’est qu’hollande ne reviendra sur quasiment aucune de ces mesures néfastes pour l’ensemble des salariés et que je craignais même qu’il n’en aggrave quelques unes à moins que mélenchon…j’ai été censuré pourquoi?

  12. Posted 5 mars 2012 at 17:26 | Permalien

    A Marco 34
    quand il y a des grossièretés ou pas d’arguments on censure en effet, trop de trolls UMP/FN (et parfois hélas des gauchistes décomposés reprenant les mêmes thèmes) s’incrustent et c ‘est insupportable d’abaissement intellectuel
    Mais je ne vois pas en quoi F. Hollande pourrait aggraver la politique de Sarkozy, il est quasi impossible de faire pire,
    et à lire le programme de Hollande, (l’avez vous fait ?) il est entièrement progressiste, même s’il ne vous semble pas encore suffisant.

  13. Posted 5 mars 2012 at 17:34 | Permalien

    A AF30
    mais si nous en sommes encore et encore à convaincre contre Sarkozy, car rien, rien, rien n’est joué, ni le 22 avril, ni le 6 mai. Surtout s’il n’y a pas unité à gauche !

  14. Posted 5 mars 2012 at 17:44 | Permalien

    a Gilbert
    c’est une obsession, tu le sais, mais tu devrais te soigner de dénoncer la trahison des socialistes tous les trois jours…
    il était totalement impossible d’empêcher la majorité UMP de l’emporter. Et l’abstention (personnellement j’étais pour voter CONTRE) a été motivée dans une explication de vote claire. Il est donc impossible de lui faire dire autre chose que ce qu’il est écrit. Quant à parler de « trahison » en cette circonstance, c’est totalement inadéquat. Les fins observateurs feront remarquer au contraire que c’est un progrès en ce que le PS a rompu sur ce point avec tout le PSE.

  15. Posted 5 mars 2012 at 17:46 | Permalien

    a jeromef
    bonne remarque et bonne reference

  16. Posted 5 mars 2012 at 19:23 | Permalien

    La Chine en 2012: moins de croissance et plus de « stabilité » sociale

    Croissance réduite, stabilité sociale dans les campagnes et efforts militaires : le Premier ministre chinois Wen Jiabao a tracé le cap devant le parlement cette année pour une Chine confrontée aux difficultés économiques mondiales, aux révoltes de ses paysans et aux rivalités en Asie.

    Lors de son traditionnel discours de politique générale devant l’Assemblée nationale populaire réunie au grand complet dans le décor imposant du Palais du peuple à Pékin, Wen Jiabao a esquissé pendant près de deux heures les défis à relever pour une Chine où se profile l’arrivée de nouveaux dirigeants.

    Prenant en compte la crise persistante en Europe et la timidité de la reprise aux Etats-Unis, ses deux plus gros partenaires, la deuxième puissance économique mondiale a réduit cette année son objectif de croissance à 7,5%, contre 8% l’an dernier, a annoncé le Premier ministre.

    L’époque est révolue où la Chine pouvait enregistrer, comme en 2010 (10,4%) des taux de croissance de son Produit intérieur brut à deux chiffres. Après un tassement à 9,2% l’an dernier, la croissance devrait enregister en 2012 un ralentissement durable et se situer, selon les économistes, aux alentours de 8 à 8,5%, les objectifs gouvernementaux étant régulièrement dépassés.

    Devant quelque 3.000 délégués attentifs, certains en tenue militaire ou en costumes ethniques, M. Wen a confirmé la volonté de Pékin de relancer des réformes économiques, qui, selon nombre d’observateurs, stagnent depuis deux ou trois ans, notamment en limitant le poids, toujours énorme, du secteur d’Etat.

    La Chine souhaite « briser les monopoles » et « encourager les capitaux privés à entrer dans les chemins de fer, les municipalités, la finance, l’énergie, les télécommunications, l’enseignement et les soins médicaux », a dit le chef du gouvernement, au diapason des dernières recommandations de la Banque mondiale.

    L’inflation, même si elle a reculé, sera suivie de près et Wen Jiabao a annoncé le même objectif que l’an dernier : 4% pour 2012, après un taux réel de 5,4% l’an passé.

    A l’approche du congrès du Parti communiste qui entérinera en octobre l’arrivée des dirigeants de ce pays de 1,35 milliard d’habitants pour les dix prochaines années, le Premier ministre a souligné l’importance du maintien de la paix sociale, notamment dans les campagnes secouées par des révoltes contre les expropriations de terres abusives.

    « Le droit des paysans à la terre sur laquelle ils travaillent contractuellement, sur laquelle leur maison est construite (…) sont des droits de propriété conférés par la loi et personne ne peut violer ces droits », a-t-il dit.

    M. Wen a tenu ces propos au lendemain de l’élection, singulière car démocratique, d’un comité municipal dans le village rebelle de Wukan (sud), où les habitants avaient chassé les cadres locaux corrompus qui saisissaient depuis des années leurs terres pour les revendre à des promoteurs.

    « Nous allons travailler avec diligence pour déterminer, enregistrer et certifier la propriété de la terre », a ajouté le Premier ministre.

    Il a aussi promis une gouvernance « propre » et « de sévères punitions pour les (cadres) corrompus ».

    Au sujet du fossé grandissant entres riches et pauvres qui passe de plus en plus mal auprès de la population, M. Wen a assuré que Pékin allait « rapidement renverser la tendance de l’écart croissant de revenus ».

    Sur le plan militaire, la Chine va cette année accélérer la modernisation de son armée – la plus grande du monde en terme d’effectifs – a-t-il dit au lendemain de l’annonce d’une hausse à deux chiffres (11,2%) du budget de la Défense.

    « Nous allons renforcer les capacités des forces armées à accomplir toute une série de tâches militaires, dont la plus importante est de gagner des guerres locales en faisant appel aux technologies de l’information », a dit le Premier ministre.

    Des déclarations susceptibles de renforcer l’inquiétude des Etats-Unis, qui ont annoncé fin 2011 leur « retour » en Asie-pacifique. De même que des voisins de la Chine qui s’inquiètent des ambitions territoriales de Pékin avec la hausse des conflits de souveraineté maritime.

  17. Posted 5 mars 2012 at 19:26 | Permalien

    Et oui la Chine tout un programme !!!!

  18. Posted 6 mars 2012 at 6:57 | Permalien

    encore à gilbert,
    jean jacques t’as déjà répondu deux fois, et moi plusieurs, a toi et à quelques autres qui insistez plus que de raison (sans doute pour cultiver la confusion)
    le vote au sénat ne compte pas, c’est l’assemblée, donc le PS a eu la même consigne de vote logique au sénat comme à l’AN, sachant que la majorité UMP l’emportait
    j’étais, D&S était pour le « contre », il y en avait pour le « oui », la majorité a été faite pour l’abstention avec explication de vote, claire. Et environ 20 parlementaires ont quand même vote « non », aucun n’a voté « oui »

  19. Albert E.
    Posted 6 mars 2012 at 12:37 | Permalien

    Franchement Gérard tu devrais prendre une pause, tu te ridiculise depuis des mois, et maintenant tu en es contreproductif pour la candidature de François bon sang !

    oui il faut reconnaître clairement que nou s sommes pour le MES sur le fond, et que nous tenteront de l’améliorer, mais à quoi ça rime de crier non au MES et de dire que nos sénateurs et députés ont au raison de le soutenir !

    je plaide depuis des lustres pour une clarification décisive du positionnement du parti : la France est de de droite ! il n’y a aucune honte à se positionner clairement au centre gauche ! tes positions sans aucun recul, bardées d’injures et finalement toujours alignées sur notre stratégie commencent à nous mettre des bâtons dans les roues si l’on pense au ralliement du FdG au second tour !

    Il faut apaiser et jouer de notre force pour imposer un recentrage bien compris aux nostalgiques du grand soir ! nous sommes dans l’Europe de Lisbonne nous avons en tant que parti soutenu le congrès en février 2008, assumons et gagnons ces élections !

    Cesse de nous décrédibiliser par tes articles incohérents, haineux et au fond réactionnaires !

  20. Posted 6 mars 2012 at 14:02 | Permalien

    tiens un doux tordu qui revient,
    nos lecteurs n’ont pas l’habitus de ces faux messages, genre Albert E,
    les trolls sont nombreux et malades,
    mais non, la france est de gauche, et c’est à gauche que le PS peut et doit gagner !

  21. Posted 6 mars 2012 at 21:39 | Permalien

    Oui la Françe est de Gauche,Le PS a perdu plusieures élections présidentielles par ses divisions.

    François Mitterrand disait avec humour; » La Françe est un pays de droite qui vote à gauche tout les 20 ou 30 ans »
    Mais en fait Mitterrand se trompait, en fait les Français étaient pour une droite sociale à la Général DE GAULLE.

    Quand au comité national de la résistance en 1945, les communistes(nos bienfaiteurs !!! et oui Gérard nos bienfaiteurs !!!)ont voulu donner aux citoyens français du bonheur, ça été possible parce que le Général DE GAULLE n’était pas contre, il était même plutôt pour!
    Donc cela c’est fait !!

    Actuellement le parti politique qui se rapproche le plus de cette droite sociale c’est le PS c’est certain, le doute n’est même pas permis !!
    En 2007 les français ont été leurrés sur la droite UMP qui est une droite anti-sociale néo-libérale.
    UMP: union pour un mouvement populaire ? mensonge !! populaire de rien du tout !! jamais un gouvernement n’a fait si mal au peuple français !!
    D’ailleurs SARKOZY a dit avoir le plus grand des mépris pour le modèle social à la Général DE GAULLE et dit que sa référence c’est MARGARET THATCHER: ça vous situe l’ultra-libéral de folie !!!!

    Donc les français ont envie de voter socialiste en 2012 pour corriger le tir et ils voterons socialiste !!

    Le vieux chef de droite(UDF Attaché à la droite sociale, farouche anti-maastricht qui était pour une europe sociale et non pas libérale )a lancé son dernier message fort à son camp : » Mon candidat c’est Alain JUPPE .. si JUPPE ne se présente pas je voterai HOLLANDE !! »
    ça voulait dire » organisez des primaires à droite pour que ce soit Alain JUPPE qui soit désigné;;; SINON VOUS ALLEZ PERDRE !!
    Message qui a été entendu mais SARKOZY n’a pas permis que ces primaires se mettent en place, François FILLON a tout essayé mais en vain !!
    SARKOZY est tellement mégalo qu’il va faire perdre son propre parti par orgueil personnel, c’est fou non ???En gros Le président à droite c’est moi ou personne !!

    Donc le PS a une chance extraordinaire d’avoir SARKOZY comme adversaire au lieu de JUPPE’ qui avait il y a qq mois une côte de popularité auprès des français de 69% rien que ça et ces débiles le mettent pas comme candidat: succulent de connerie humaine !!

    Si le PS se débrouille à perdre, là c’est vraiment le record inexcusable !! le PS n’a pas le droit de perdre il est codammé à voler à la victoire sans hésitation sans doute !!

  22. Posted 6 mars 2012 at 22:00 | Permalien

    Il existe chez les français un profond désir d’alternance ( encore plus fort qu »en 1981.
    Mais avec avec des différences: il existe un vent insurrectionnel fort, un raz le bol de cette V° république monarchique qui n’est qu’un semblant de démocratie basée uniquement sur le clientélisme et gangrénée par les lobby de toutes sortes:  » la république bananière qui fait beaucoup rire certains de nos voisins européens: la françe ! la banane! la banane!
    Les citoyens français en ont marre que les politiques s’adressent à eux en disant  » le peuple français » les français c’est pas de la polulace les français c’est depuis 1789  » des citoyens »
    Alors quand vous vous adressez à nous appelez nous  » Citoyens » non de dieu de merde !!!

    Les citoyens français aspirent à une VI° République avec un vrai gouvernement d’ouverture et non pas les multiples cohabitations à la con et le faux gouvernement d’ouverture que SARKOZY a mis en place au début de son mandat.

    Ce serait tout à fait magnifique que 30 jours avant le premier tour des présidentielles HOLLANDE annonce qu’il souhaite créer la VI° République avec un grand gouvernement d’ouverture!
    Et alors il dit aux verts, fdg, modem » retirez votre candidature pour voter massivement pour ma candidature dès le premier tour et je vous invite à intégrer mon grand gouvernement d’ouverture car je suis le vrai le grand très grand rassembleur qui ne divise pas les français mais qui au contraire les réconcilie pour être tous derrière un projet commun !!

    Et oui c’est de cela que les français ont vraiment envie: reconstruire tous ensemble !!!!

    Si ça vous l’avez compris et le mettez en application vous faites carton plein !!!!!

  23. nemo
    Posted 10 mars 2012 at 19:23 | Permalien

    ne comprenez-vous pas que pour que la France réussisse il faut foutre la paix aux gens qui bossent, à TOUS les gens qui bossent, qu’ils soient patrons, employés ou à leur compte, et surtout arrêter de les punir par la fiscalité lorsqu’ils réussissent… Le meilleur moyen d’augmenter le pouvoir d’achat n’est pas de donner plus d’argent aux gens, mais de leur en prendre moins, quitte à sabrer drastiquement dans les dépenses de l’état… Taxer un travailleur à 75%, c’est du mépris, autant rétablir l’esclavage et le faire travailler pour rien… Comment demander à quelqu’un d’être patriote quand on le méprise comme vous et la gauche méprisez les riches ?

  24. Posted 10 mars 2012 at 20:30 | Permalien

    à « Nemo »
    quelle vacuité ! taxer un travailleur à 75 % ? mais aucun travailleur n’est concerné ! aucun
    c’est moins de 10 000 super riches qui le sont…
    et 75 % c’est bien mais
    il faut pas plus de 20 fois le smic en guise de salaire et de revenu…
    pas plus de 20 fois, au dessus, comme Roosevelt le fit, une tranche d’impôt à 90 % qui rafle tout…

    le travail n’a jamais enrichi personne,
    c’est l’exploitation du travail des autres qui enrichit, il faut y mettre une limite
    a l’école on est noté de 1à 20, pourquoi serait on payé de 1 à 600 ?
    aucun humain me mérite quelque soit son génie de gagner 20 fois plus qu ‘un autre…

    le salaire médian dans notre pays est de 1580 euros, on ne peut bien vivre avec ça…
    il faut augmenter les salaires,
    reprendre aux profits 10 points qu’ils ont pris aux salaires depuis 25 ans

  25. nemo
    Posted 10 mars 2012 at 20:54 | Permalien

    Le travail n’a jamais enrichi personne ??? pourquoi travailler alors ? Je crois qu’il faut remettre les choses à leur place: c’est en travaillant qu’on gagne de l’argent, et oui je suis d’accord avec vous, les gens qui travaillent ne gagnent pas assez d’argent, et le moyen le plus simple aujourd’hui de faire en sorte qu’ils aient plus d’argent est de baisser les ponctions faites sur leurs revenus.
    Au passage, vous reprochez à Sarkozy d’opposer les français les uns aux autres, mais n’êtes-vous pas en train d’opposer les riches et les pauvres ?
    Autre question: ne pensez-vous pas qu’avant de redistribuer la richesse, il faut la créer ? et que pour la créer il faut encourager le travail ? et que pour l’encourager il faut le récompenser ? A quoi bon gagner plus si on est récompensé par une hausse d’impôt ?
    Quant aux 75%, même si je ne suis et ne serai sans doute jamais concerné, je maintiens ce que j’ai dit:c’est du mépris envers ces gens, et on ne pourra pas leur en vouloir de partir….Alors qu’il ne faut pas être un génie pour comprendre qu’il vaut mieux qu’ils paient leurs impôts et qu’ils consomment en France…

  26. Posted 10 mars 2012 at 21:31 | Permalien

    a nemo
    quel drôle de garcon !
    pourquoi travailler ? pour vivre ! pour manger, se loger, avoir un peu de bien etre…
    OUI mille fois j’oppose les riches et les pauvres, bien sur,
    savez vous que 98 % des salaires son inférieurs à 3200 euros nets ?
    il n’y a que 2 % de salaires en dessus de 3200 euros
    et savez vous que 5 % de la population possède 50 % du patrimoine
    10 % possèdent moins de 1 % (les pauvres)
    et les salariés 93 % des actifs ne possèdent que 49 % des richesses ? nous tous

    quant à créer la richesse, QUI la crée, QUI la vole ? jamais la France de toute son histoire n’a été aussi riche, jamais
    même l’an passé passé, la crise n’a pas affecté les banques ni le CAC 40, ils ont gagné plus que jamais
    le CAC 40 a empoché 86 milliards de benéfices et distribuée 37 milliards de dividendes (d’argent de poche pour eux)
    pendant ce temps là Sarkozy te fera payer tes sodas sucrés 5 % début avril de plus pour te piquer 450 millions
    et sarkozy a pique 150 millions aux accidentés du travail…

    oui je MEPRISE profondément les gens qui gagnent 600 smic, se servent 600 millions d’euros de retraite chapeau ou de stock option… je ne les méprise pas seulement je les hais, parce qu’ils le font sur la misère des autres, ce sont des voleurs, des criminels economiques
    … je les combat et je veux qu’ils paient 90 % d’impôts au dessus de 20 smic empochés
    et toi qui n’y arrivera jamais, ils te volent, t’exploitent, tu les défends, t’es sur de toi ?

    s’il s’enfuient ces riches anti patriotes, égoïstes, la République les rattrapera, on les fera payer, c’est facile, je t’explique comment techniquement

  27. nemo
    Posted 10 mars 2012 at 22:04 | Permalien

    Alors là on rêve, c’est le retour des khmers rouge… pourquoi pas les égorger sur la place publique tant que vous y êtes ??
    Croyez-vous vraiment que quelqu’un puisse gagner gagner plus de 1 million d’euros par an par hasard, sans un minimum de travail ? Il faut partir du principe que les gens que vous désignez de riche méritent ce qu’ils gagnent, et ce n’est pas en les appauvrissant que vous allez enrichir les « pauvres ». Un dicton dit: »quand les gros maigrissent, les maigres meurent ». De plus je ne connais aucun patron ou entrepreneur (ou libéral, dont je fais partie) qui travaille 35 heures par semaine, c’est plutôt 55 ou 60 heures, et c’est pas par plaisir, c’est parce qu’on a pas le choix. Donc si ce travail n’est même plus récompensé par une rémunération un peu plus importante que ceux qui se contentent des 35 heures, vous comprenez que l’on puisse être découragé…
    Je crois plutôt qu’il faut tirer tout le monde vers le haut, riches et pauvres, quitte à accroitre le différentiel de revenus, plutôt que de niveler par le bas… En effet ne vaut-il pas mieux un salaire médian à 2000 euros, même si quelques uns gagnent plus de 200 fois ce chiffre, plutôt qu’un revenu plafonné avec un salaire médian à 1500 euros ?
    Il n’y a pas de honte à gagner de l’argent, à fortiori par son travail, et je le répète, il ne faut pas punir par la fiscalité les individus ou les entreprises qui réussissent car ce sont eux qui font la richesse du pays.
    Quand il ne restera plus en France que des gens non imposables, comment ferez-vous ?

  28. nemo
    Posted 10 mars 2012 at 22:25 | Permalien

    Que pensez-vous de cela ? Voilà où le socialisme risque de mener le pays…

    Un exemple de socialisme appliqué.

    Un professeur d’économie dans un lycée annonce fièrement qu’il n’a jamais vu un seul de ses élèves échouer, à l’exception d’une année, où ce fut la classe entière qui a connu l’échec. Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme était une idéologie qui fonctionnait, et que personne n’était ni pauvre ni riche !
    Un système égalitaire parfait.
    Le professeur dit lors : « Ainsi, donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera en tête avec d’excellentes notes. ».
    Après le 1er contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20.
    Les élèves qui avaient travaillé dur n’étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n’avaient rien fait et qui, eux, étaient ravis.
    A l’approche du 2ème contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s’étaient donné de la peine pour le 1er test décidèrent de lever le pied et de moins travailler. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20 et personne n’était satisfait.
    Quand arriva le 3ème contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais, alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d’oiseaux, dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être
    au bénéfice de quelqu’un d’autre. A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final.

    Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car, quand la récompense est importante, l’effort pour l’obtenir est tout aussi important, tandis que, si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n’essaie de réussir.

    Les choses sont aussi simples que çà.
    Voici un petit extrait de discours qui résume parfaitement les choses :
    « Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche. Tout ce qu’un individu reçoit sans rien faire pour l’obtenir, un autre individu a dû travailler pour le produire sans en tirer profit.. Aucun pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu’il a préalablement confisqué à d’autres. Quand la moitié d’un peuple croit qu’il ne sert à rien de faire des efforts car l’autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu’il ne sert à rien d’en faire car ils bénéficieront à d’autres, cela mes amis, s’appelle le déclin et la fin d’une nation. On n’accroît pas les biens en les divisant. »

    Dr. Adrian Rogers, en 1931.

  29. Posted 11 mars 2012 at 0:22 | Permalien

    o la belle idéologie, de « nemo »
    seule le travail a la schlague rapporte, selon lui
    ainsi fut justifié l’esclavage dans le passé,
    ainsi le patronat s’opposa aux congés payés (vous payer a ne rien faire, a ne rien faire !!)
    ainsi il ne faut pas de Secu pour que les gens aient peur, en se mettent pas trop en maladie, ou en arrêt, pareil pour les retraites
    etc.. vos fables sont les plus traditionnelles de la réaction qui méprisent les travailleurs et veulent les « mater » pour leur « faire suer le burnou »

    je ne vous ai jamais défendu l’égalité » parfaite » comme vous dites, mais un écart de salaire de 1 à 20 ce qui est ENORME
    je ne vous ai pas dit qu’il ne fallait pas de notes, mais qu’il ne fallait pas d’écart de salaire > à 2O,
    c e qui a déjà existe… aux etats unis…sous Roosevelt
    vous voulez noter de 1 à 600

  30. Posted 11 mars 2012 at 0:31 | Permalien

    à « nemo » patiemment
    bien sur que si il y en a qui gagne 1 million d’euros à ne rien faire ! des dizaines de milliers, les inégalités se creusent terriblement depuis le retour de la droite en 2002
    gagner de l’argent en dormant avec la complicité des banquiers et des fonds de pension, tout en égorgeant l’emploi et les salaires des autres
    vous croyez que les riches tirent tout le monde vers le haut ? foutaise ! il y a 3 hommes sur cette planète qui possèdent plus les 48 pays les plus pauvres,
    les riches en veulent toujours plus, ce sont des rapaces insatiables si la loi républicaine ne les arrête pas, ne les impose pas, il faut un impôt républicain progressif et direct, en 20 tranches fines…
    personne ne propose de plafonner au salaire médian à 1580, mais de partager les richesses produites avec un « profit » comme dans le temps de 3 à 5 % pas comme aujourd’hui de 10 à 15 %
    donc un Smic à 1700 euros est non seulement possible mais souhaitable
    Roosevelt n’etait pas un khmer rouge..
    Mais Pinochet, Hayek, Thatcher et Reagan comme Merkel et Sarkozy sont des barbares économiques, anti républicains, anti démocrates
    une autre société democratique, socialiste est possible et nécessaire contre cette barbarie inégalitaire

  31. nemo
    Posted 11 mars 2012 at 8:57 | Permalien

    Avec votre idée d’impôt à 90%, précédé de 20 tranches d’imposition, question rapacité vous n’avez de leçon à recevoir de personne…..
    Quant au smic à 1700 euros, c’est possible à la condition sine qua non d’une baisse massive de charges patronales et salariales, de manière à ce que le salaire net du salarié augmente et que le cout brut du salarié pour l’employeur diminue. Bien sûr, cela va de pair avec une réduction massive des dépenses de l’état (qui ne doit pas récupérer par l’impôt ce qu’il perd en cotisation), et à ce moment-là les salariés mieux payés pourront consommer plus, donc relancer la croissance par la consommation, et les entreprises embaucher à nouveau… Nous renouerons alors avec un cercle vertueux de croissance…
    Par ailleurs je suis surpris que vous qui combattez avec virulence la stigmatisation des chômeurs ou des musulmans, vous stigmatisiez à ce point les riches…Excusez moi de vous dire ça, mais autant la spoliation des juifs par les nazis n’a pas résolu les problèmes de la société allemande de l’époque, autant la spoliation des riches ne résoudra pas ceux de notre société, loin s’en faut….

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