« Il vaut mieux un accord a minima que rien » (déclare le dirigeant de la CFTC)
- pour 35 milliards, de nos jours, t’as plus rien ! »
« Relevé de conclusions »
Drôle d’histoire ! Tout ça pour ça ! Du plus haut sommet de l’état est appelé, souhaité, promu un « Pacte de responsabilité » entre patronat et syndicat… Le Premier secrétaire du Parti socialiste nous dit même que ce sera le plus grand accord depuis le programme du Conseil national de la Résistance… et on aboutit à un… « relevé de conclusions des réunions paritaires du 28 février et du 5 mars 2014 »
de 20 milliards (CICE) à 30 à 35 milliards (de suppression des cotisations salariales et patronales pour allocations familiales) ont été mis sur la table pour en arriver à cela.
Un « relevé de conclusions » c’est une formule qui évite de parler « d’accord » mais qui y ressemble. Et un « accord » ce n’est pas une loi… Sachant qu’un accord n’est pas soumis à contrôle légal, ni à sanction en dehors de ceux qu’il prévoit de se donner. Or là, le « relevé de conclusions » propose… « d’ouvrir des discussions en vue d’aboutir à un relevé de conclusions signé, ou des négociations en vue d’aboutir à un accord, précisant des objectifs quantitatifs et qualitatifs en termes d’emploi »…
Non, on ne blague pas. On ne déforme pas le texte publié par le Medef ce mercredi 5 mars. On vient de le citer fidèlement. Un « relevé de conclusions pour ouvrir des discussions pour aboutir à un relevé de conclusions ou des négociations pour aboutir à un accord »… lequel accord précisera des « objectifs ».
Ce sont semble t il des gens sérieux qui se sont mis autour d’une table pour « conclure » cela. La veille ils étaient contre, le soir, à texte inchangé, ils étaient pour « conclure » ainsi.
A propos de quoi ? Lisez bien :
C’est toujours le 1/a du document, essentiel
1°) « au niveau général : niveau de recrutement, création, maintien… ; » sic - Qu’est ce que ça veut dire ? « niveau » de recrutement, puis création de quoi ? maintien de quoi ?
2°) « au niveau des jeunes, notamment en alternance. Les outils créées par les « ANI de 2011 » seront fortement mobilisés ». Quèsaco ? Il s’agit de confirmer des « accords » de 2011… pas assez entrés en pratique, c’est bien ça ? Et que dit le « relevé » de conclusions » ? « La réalisation des objectifs dépendra dans ce domaine de l’engagement de l’Etat et des Régions… Une concertation pourra être ouverte à ce titre… » On comprend que ce qui est écrit ne dépend pas de ceux qui l’écrivent et qu’il faudra que l’état et les régions paient (au moment même ou l’état propose de réduire ses dépenses de 50 milliards et celles de collectivités territoriales de 4 à 5 %… mais une « concertation POURRA être ouverte » ?
3°) « au niveau des seniors, notamment par la signature d’accords sur les contrats de génération »… c’est à dire « notamment » en appliquant ce que la peuple français semble avoir voté en 2012 dans le programme du Président incarné avec la loi des « contrats de génération ». Encore bien bon !
Vous avez bien lu ? Frottez vous les yeux. C’est ça.
La partie 1/b définit dans la confusion la formation professionnelle sans rien dire de précis :
- genre « à l’occasion du travail d’élaboration des formations éligibles au compte personnel de formation… « … il est demandé aux branches… » … « dans un délai cohérent avec la trajectoire pluriannuelle du pacte de responsabilité »… de « prendre en compte la montée en compétences des salariés dans le cadre de LEUR négociation sur les classifications »…(sic)
La partie 1/c ventile encore un peu plus la fumée :
« La situation économique et sociale est très variable selon les branches… chaque branche, en fonction de ses spécificités déterminera… « ses objectifs quantitatifs et qualitatifs en termes d’emploi qui figureront dans un relevé de conclusions signé » ou un accord » :
- avant l’été 2014 un « premier bilan » ( de quoi ?)
- avant la fin 2014 chaque branche définira les « modalités de suivi »
Parions que l’Observatoire des contreparties annoncé par le président de la République dans sa conférence de presse du 14 janvier exigeant des « contreparties « claires, précises, mesurables, vérifiables » au « Pacte de responsabilité » aura bien du mal a fonctionner. D’autant que le mot « contreparties » ne figure pas dans le « relevé de conclusions »
Le point 2 du « relevé de conclusions » du 5 mars évoque le « dialogue social »
Il affirme que le dialogue social « est un des éléments de méthode pour réussir le pacte de responsabilité ». Ni le premier, ni le principal puisque il faudra faire un « état des lieux » du dialogue social de « ces dernières années » : certains diront que, vu le contenu, ça peut être rapide… sauf que ce sera une « négociation qui s’ouvrira au 2e trimestre 2014 »… et elle annonce :
- la simplification et l’amélioration du fonctionnement des institutions représentatives … et notamment la mise en œuvre de la base de données uniques » Ca veut probablement dire de nouveaux reculs dans les IRP que le patronat grignote depuis 15 ans, et après l’étalement des élections (tous les ans a tous les 2 ans a tous les 4 ans) le regroupement des DUP (fusion DP, CE) ca va être l’élévation des seuils sociaux (de 10 à 50 pour DP, de 50 à 100 pour CE…) quant a la « base de donnes uniques » ignorée des non syndicalistes non élus, il s’agit de la « simplification » (sic) des informations obligatoirement communiquées aux IRP, déjà prévue dans l’ANI du 11 janvier 2013 et dans la loi du 14 juin 2014, c’est à dire d’un recul… de la transparence dans le dialogue social !
- « la prise en compte de l’exercice de responsabilités syndicales dans le parcours professionnel des salariés (qu’est ce que vient faire là ? cela est bien sur au premier degré absolument légitime et nécessaire pour protéger les délégués syndicaux tellement discriminés… mais un souci qui arrive là comme un cheveu sur la soupe du « pacte de responsabilité » au point de ressembler à un « donnant-donnant » mais pas avec les salariés du rang, surtout avec les appareils syndicaux !)
- ensuite il est prévu : « une concertation paritaire sur le financement de la protection sociale » sic qu’est ce que sera ?
- « un développement d’une fiscalité incitative sur l’intéressement et la participation » ? Pourquoi dans ce « Pacte » ? Ca ça plait toujours aux patrons. Intéressement et participation ne sont pas des salaires directs et ils échappent aux cotisations sociales et c’est le patron qui le détient comme un « placement » du salarié… c’est du salaire avec un élastique : le salarié la gagne, le patron le garde, et lui rend… plus tard, donc la « fiscalité incitative » c’est surtout bon pour l’employeur.
- « Une concertation sur le logement » ? ca ne doit pas manger beaucoup de pain, ca …
- « Une méthodologie » sur la compétitivité de la France… a l’intention des branches qui le souhaiteront »…Là ils se moquent du gogo encore plus ouvertement…
- un chapitre court d’attachement à « la politique familiale du pays »… « quelle que soit l’évolution du mode de financement de la branche famille de la sécurité sociale » (sic) . Là c’est gonflé : il est question que les employeurs ne paient plus 35 milliards d’allocation familiales, mais ils répètent leur « attachement » à la « branche famille de la sécu… » !
Puis vient dans ce point 2 une « discussion sur l’amélioration du travail » : il paraît qu’avec les ANI du 11 janvier, du 19 juin, du 14 décembre, les « partenaires sociaux font « la preuve du dialogue social » ! et un chapitre du point 1/a est répété pour « accompagner les évolutions des métiers » (sic) par des « réflexions » d’ici fin 2014…
(On n’invente rien… les signataires du relevé de conclusions n’ont même pas fait semblant d’être sérieux…)
Partie 3/ « suivi et évaluation » : pour bien clouer le bec aux parlementaires ou au gouvernement ou au Président qui voudraient un « observatoire des contre parties », « les parties signataires assureront le suivi régulier des engagements et l’atteinte des objectifs fixés »
Et la ils concèdent « un observatoire national tripartite » quand il s’agit de répéter que rien de ce qui a été « envisagé ci dessus » n’est « indissociable de la baisse de la fiscalité et du cout du travail, de la simplification ».
Il est clairement précisé que ça « suivra » la baisse des prélèvements, la simplification règlementaire et administrative, l’évolution des marges des entreprises, l’investissement et la rémunération du travail et du capital…
Là c’est le bouquet, le final, le coup de pied de l’âne, non seulement il n’y a pas de « contreparties » mais il y a un chantage ! Le relevé de conclusion affirme en effet que rien de tout ça ne sera fait tant que « la cohérence de la trajectoire de baisse des prélèvements » ne se vérifiera pas…
Payez d’abord ! On conclura après…
Ils attendront fin 2014 et les tragiques choix que le budget s’imposera.
D’un côté des termes précis chiffrés détaillés : « une trajectoire claire de baisse des prélèvements et une simplification de l’environnement administratif et réglementaire permettant de redresser les marges et de dégager des capacités d’investissement … »
De l’autre… du vent : « pour les salariés et les demandeurs d’emploi un engagement sur des objectifs et des ambitions en termes d’emploi, de qualité de l’emploi, de dialogue social et d’investissement ». (sic)
La France est un pays qui a un certain niveau de culture. Ses salariés aussi et ils sont déjà les plus productifs au monde. Notre salariat c’est 93 % des actifs de ce pays et il produit toutes les richesses sans recevoir la part qu’il mérite. Notre syndicalisme a des pages glorieuses dans son histoire qui font l’admiration du monde entier. Nous sommes des êtres humains. Nous sommes nombreux à savoir lire. On peut l’espérer, les auteurs de ce « relevé de conclusions » ne parviendront pas à tromper leur monde. Ce n’est pas digne de se moquer ainsi des travailleuses et des travailleurs. Pas digne.
Derrière ce « relevé de conclusions » Medef-Medef , il y a la réalité, le vrai, le fond : coté gouvernement là c’est du chiffre, ce qui se discute ce sont des « contreparties « claires, précises, mesurables, vérifiables » :
la loi se prépare
Là on compte et on décompte, là c’est du solide vérifiable, Le Figaro, La Tribune, Les Echos font déjà la vraie compatibilité.
Jean-Marc Ayrault a annoncé que les 20 milliards du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) seraient conservés. Une position consensuelle, entre le Medef, et la CFDT, sur la même ligne. Les chefs d’entreprise qui, lors de son lancement, critiquaient la complexité du dispositif – le CICE est une ristourne d’impôt sur les sociétés égale à 4 % puis 6 % de la masse salariale jusqu’à 2,5 smics – se sont désormais rassurés. « On ne peut pas prôner la stabilité fiscale et demander la suppression du CICE alors qu’il entre tout juste en vigueur », estime un responsable patronal.
Deux scénarios. Dans le premier, les allégements de cotisations sociales iraient jusqu’à 2,09 smics. Dans le deuxième, les baisses de cotisations sociales au niveau du smic seraient portées à 500 euros et le seuil de sortie des allégements serait relevé à 1,75 smic. C’est ce dernier scénario qui prétend créer le plus d’emplois (très chers payés) : jusqu’à 374 000 en cinq ans, contre 251 000 pour le premier (sic). Et à peine 214 000 pour un troisième scénario, étudié lui aussi consistant à réduire les cotisations uniformément pour tous les salaires. (Rappelons que nous avons 5,9 millions de chômeurs toutes catégories confondues : pour 35 milliards on aurait environ 1,5 emplois publics à 1500 euros, ca relancerait tout, l’économie repartirait… )
« Quitte à sacrifier l’objectif d’amélioration de la compétitivité des entreprises ? » interroge Le Figaro ! La compétitivité en fait ils s’en moquent, ce qui compte c’est leurs « marges ». Ces fameuses marges si basses paraît il… (alors qu’elles sont de 28 % c’est à dire du niveau de ce qu’elles étaient dans les fameuses « trente glorieuses » !!)
Les secteurs à forte valeur ajoutée, présents notamment dans l’industrie, ne profiteraient en effet guère d’une mesure ciblée sur le bas de l’échelle salariale, puisqu’ils versent des rémunérations élevées. Ils achèteraient donc moins cher leurs services et produits, ce qui réduirait leur facture globale… (Mais là, tout le baratin sur les PME-PMI s’effondre : ce seraient elles qui trinqueraient, ce n’est pas demain qu’il y aura pas de régulation de la sous-traitance (ni de contrôle des « travailleurs détachés », des stagiaires, des saisonniers, des CDD courts, etc…) !
« En outre, le CICE permet déjà de réduire le coût du travail pour un très large spectre de salaires, car 90 % des rémunérations versées en France sont inférieures à 2,5 smics », ajoute un proche de François Hollande, sous-entendant ainsi que le maintien du CICE suffirait à régler la question de la compétitivité. À Matignon, on souligne que la réforme de la fiscalité des entreprises, discutée actuellement, pourra aussi être un levier pour accroître… la compétitivité des entreprises.
Reste que les secteurs à haute valeur ajoutée n’ont pas dit leur dernier mot. C’était pour tenir compte de leurs souhaits que le Medef avait proposé que les 10 milliards d’allégements supplémentaires soient alloués à une baisse uniforme des cotisations familiales sur tous les salaires. Difficile d’imaginer que le Medef ait dit son dernier mot là-dessus sur la façon de se répartir le gâteau en échange duquel – se moquant de la République, de ses élus et des syndicalistes qui les cautionnent – ils ne donneront rien.
Gérard Filoche, jeudi 6 mars
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14 Commentaires
Pour contrebalancer, il,faut lire l’interview de Véronique Descacq, de la CFDT « Pacte de responsabilité: la CFDT « a l’impression d’avoir imposé des contreparties »
(Source : http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/sur-le-pacte-la-cfdt-a-l-impression-d-avoir-impose-des-contreparties_1497936.html)
Elle déclare « J’ai l’impression d’avoir imposé des contreparties ».
Tout est dans le mot « impression » que définit ainsi le Larousse :
- Sentiment ou sensation résultant de l’effet d’un agent extérieur : Un lieu qui donne une impression de sécurité.
- Sentiment, opinion de caractère immédiat, superficiel qui naît du premier contact avec quelqu’un ou avec quelque chose, antérieurement à toute réflexion : Quelle est votre impression sur lui ?
Impression n’est pas certitude.
Je ne suis pas de ceux qui critiquent le principe du « pacte » voire de la flexibilité, mais je critique l’enfumage de ce qui est un verbiage de technocrate (comme choc : « choc de simplification », « choc de compétitivité ») qui ne répond pas aux besoins des PME et des salariés car les déloyautés ne sont pas résolues : Sapin et ses services couvrent des situations indignes de l’Etat de droit qui me heurtent.
La CFTC vient de ratifier :
http://lentreprise.lexpress.fr/gestion-entreprise/la-cftc-premier-syndicat-a-ratifier-l-accord-sur-le-pacte-de-responsabilite_46345.html
Par ailleurs, « Le président du Medef Pierre Gattaz a, lui, estimé que c’était aux entreprises de décider de l’usage qu’elles feraient des allègements de charges, y compris la distribution de dividendes ».
Bravo les cocus qui votent PS !
Mouarrf !
Laissez tomber M. Filoche, Hollande et plein d’autres sont du côté des riches. Mais vous ? vous avez servi de rabatteur pour les vrais passionnés de l’égalité. Vous les avez amené à voter pour les riches (Martine A. puis F. Hollande). Vous vous apprêtez à faire voter pour des listes soutenant le PS donc les riches.
Il faut choisir son camp. Soit vous soutenez les riches, continuez à donner une caution de gauche au PS mais cela n’avancera à rien, comme tout (ou presque) ce qui a été fait depuis 1983, soit vous vous battez avec les pauvres et vous devez quitter le PS.
Il n’y a pas de milieu.
Cordialement,
L. Méjean.
La politique étrangère de la France viole le droit des peuples a disposer d’eux-mêmes!
En suivant les américains dans un refus d’un référendum en Crimée, le président Hollande à donc décidé d’emboîter le pas de la sfio des années 60
, lorsque le président du conseil Guy Mollet refusait le droit à l’autodétermination du peuple algérien!
Il y a plusieurs poids plusieurs mesures, lorsque le Kosovo province serbe,demandait son indépendance le gouvernement français et la communauté occidentale, l’Allemagne et les états-unis en tête trouvait cela légitime, lorsque les habitants de Crimée réclament le même droit qui plus est face à un gouvernement illégitime qui n’a jamais été élu on considère qu’il s’agit d’une violation du droit international!(sic)
Toute forfaiture se paye je démissionne du ps et je renvoie ma carte à ce parti qui mérite bien de s’appeler solferinien, cela aura été la goutte d’eau qui aura fait déborder le vase, nous aurons l’occasion de débattre à nouveau sur les marchés mais plus dans le cadre de réunions internes ou de toute façon nous ne sommes pas écoutes.
Je ne prend pas cette decision à la légère , c’est la paix du monde qui est en jeu dans cette affaire, en soutenant la politique injuste et agressive des USA Hollande. N’est sûrement pas le successeur de Jean Jaurès!
entièrement en accord avec toi pour cette grosse merde de pacte, laissé au bon
vouloir du medef car je pense que le passage devant la « République » ne posera
pas de problème.
mais on fera « un printemps de mobilisation pour le progrès social » pas trop loin
quand même, maxi Paris, Bruxelles la cgt n’a pas les moyens…
que fait on contre la commission européenne qui place la France sous
surveillance, car le gvt, le ps, la cfdt, la cftc, la cfe-cgc, le medef, l’upa, la cgpme
eux sont dans leur logique « union européenne ».
si ils en sortent c’est la déconfiture, ils sont bien conscients de la difficulté, du
cas de conscience qu’ils auraient à traiter, alors ils appliquent sans états d’âme.
et pour tout ceux qui ont voté NON à cette ue de merde qu’est qu’il leur reste
pour mener le combat ?
une mlp menteuse et réac et aussi nocive que l’ue.
un Mélanchon encore un peu trop frileux.
et c’est bien tout, misère.
attendons le traité transatlantique qui sera, certes moins pire qu’une troisième
guerre mondiale, et on n’aura plus à discutailler de pactes ou autres malveillances
faite aux travailleurs.
@PHIL
On y va tout droit à la troisième guerre mondiale!
Je suis abasourdi que Obama et son valet Hollande osent faire preuve d’autant de mauvaise foi par rapport à la situation ukrainienne!
Je me demande si finalement ils n’ont pas trouvé le moyen de résoudre leur crise économique par la guerre et qu’ils ne le cherchent pas!
Cette attitude est pour moi trop grave pour que je la cautionne, ne serait-ce qu’en apportant une cotisation annuelle au parti socialiste!
C’est un déchirement! 7 années perdues depuis 2006!
j’aurais du suivre Jean-Luc Mélenchon en 2008, c’est lui qui avaita raison!
toujours aussi simpliste ?
c’est une erreur de demissionner, incompréhensible erreur
quand on t’impose une machine infernal tel que l’ue qui est à mille lieux d’être un
modèle de simplicité dans ces écris et son fonctionnement, je pense qu’il est urgent
de SIMPLIFIER son déroulement, son but ultralibérale pour que TOUS citoyens, et
pas que les spécialistes comme toi puissent s’en imprégner.
je suis un ballot en politique mais cela ne m’empêche pas de percevoir la perspective
de tous ces évènements néolibérales, d’autant plus qu’ils sont tellement rapprochés
et effectifs dans un temps immédiat qu’ils nous éblouissent .
je vois la simplicité comme une approche accrocheuse pour les non-pros, quantité
de camarades n’arrivent plus à comprendre se qui se passe, ils prennent des raccourcis
qui je t’assure ne sentent pas bon.
l’ue a la main sur les gouvernements et je suis certains que ses traités ont été réalisé
dans ce sens et si on n’y prends garde dans quelques années ce n’est plus des
gouvernants qu’il nous faudra mais des exécutants de l’ue bien serviles.
les politiques se rendent-ils comptes qu’avec l’ue, une possibilité de troisième guerre
mondiales pointe son nez, cela serait un comble ? mais en compliquant l’analyse
certains trouveront certainement des arguments en faveur d’un renforcement de l’ue, mais s’en doute pas social.
Toujour pour contrebalancer l’article, une interview du grand boss de la CFDT dont le titre est : Laurent Berger : « L’emploi ne se décrète pas »
(source : http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203357240045-laurent-berger-l-emploi-ne-se-decrete-pas-655121.php?xtor=RSS-2010)
Il déclare « Il faut que ces allégements soient progressifs et il est hors de question qu’ils servent au versement de dividendes, contrairement à ce que dit Pierre Gattaz. La logique, c’est que si les engagements sont tenus, la trajectoire de baisse des cotisations se poursuivra. Sinon, il faudra la remettre en cause. »
oui, mais qu’est ce qui va précéder l’autre ?
Il est clairement précisé dans le relevé de conclusions que tout ce qui est « envisagé » « suivra » la baisse des prélèvements, la simplification règlementaire et administrative, l’évolution des marges des entreprises, l’investissement et la rémunération du travail et du capital…
D’un côté des termes précis chiffrés détaillés : « une trajectoire claire de baisse des prélèvements et une simplification de l’environnement administratif et réglementaire permettant de redresser les marges et de dégager des capacités d’investissement … »
De l’autre… du vent : « pour les salariés et les demandeurs d’emploi un engagement sur des objectifs et des ambitions(sic) en termes d’emploi, de qualité de l’emploi, de dialogue social et d’investissement ». (sic)
ils toucheront les milliards nous aurons le vent
D’un côté des termes précis chiffrés détaillés : « une trajectoire claire de baisse des prélèvements et une simplification de l’environnement administratif et réglementaire permettant de redresser les marges et de dégager des capacités d’investissement … »
De l’autre… du vent : « pour les salariés et les demandeurs d’emploi un engagement sur des objectifs et des ambitions en termes d’emploi, de qualité de l’emploi, de dialogue social et d’investissement ». (sic)
et même quand JM Ayrault précise : « Tout l’enjeu, c’est que cet argent n’aille pas aux dividendes », Gattaz s’en moque, il encaissera sans retour : le Medef vient de rappeler, au cas où il y aurait un doute, qu’il n’a pris « aucun engagement chiffré juridique »
« Que les entreprises puissent faire des bénéfices, d’accord ; qu’elles en fassent avec de l’argent public, il n’en est pas question » souligne le député Jean-Marc Germain : « les déclarations fracassantes de Gattaz ne facilitent pas les discussions ». c’est le moins qu’on puisse dire !
d’avance ce sont des milliards – dont on a tant et tant besoin – pour un puits sans fond, ils iront dans les iles caiman
Si on regarde la réalité en face, croyez-vous vraiment que des gens plus cons que la moyenne vont comprendre ça ?
« j’aurais du suivre Jean-Luc Mélenchon en 2008, c’est lui qui avaita raison! »
Nul n’est parfait, JLM ne l’est certainement pas non plus, mais ce que je sais c’est qu’au moins lui a le courage de dire tout haut ce que beaucoup n’ont pas le courage de dire, même quand ce n’est pas porteur électoralement ou n’aide pas électoralement(immigration, insécurité, médias, USA, Allemagne, etc).
Il l’a d’autant plus qu’à chaque fois il est chargé dégueulassement par les médias qui à chaque fois truquent ce qu’il dit, on le voit encore avec cette histoire d’Ukraine en le présentant obstinément comme soutien de Poutine (et pire), ce qu’il n’a jamais dit.
Moi je ne crois pas trop à une guerre quand même, mais que cette europe décidément pue pour tout et j’arréte là car il y aurait tant à dire.
Suffit de lire avec les yeux ouverts.
» Il l’a d’autant plus qu’à chaque fois il est chargé dégueulassement par les médias qui à chaque fois truquent ce qu’il dit »
Lire « Hommage à la catalogne » pour voir la dichotomie entre ce que vivait Orwell (une expérience unique de fraternité humaine avec les brigadistes sur le front de Barcelone) et le traitement par les « médias » anglais (ce sont les méchants rouges, des bolcheviks, y vont manger vos enfants… bref les sornettes habituelles). Face à Pujadas, Calvi, Dominique Seux … une solution salutaire … couper sa télé. Ou mieux, la jeter aux ordures.
Et « allumer » son cerveau :
- le monde diplo
- siné mensuel
- cqfd
- acrimed
démocratie et socialisme
- les bibliothèques …
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[...] Il convient de décrypter ce document et d’en voir les aberrations. Sur la philosophie du truc (on ne peut que l’appeler comme ça) je renvoie à un article de ce blog ici, qui remet en cause l’idée de la politique de l’offre. On peut aussi renvoyer à une analyse des atterrés et de Filoche. [...]
[...] pied sur le parquet Versailles de la rue de Solférino). Faut dire que le PS lui a tout fait : l'ANI et 50 milliards d'économies à faire sur le dos de tout le monde et même des plus [...]