C’est une aberration de parler de « tripartisme »

Il existe deux classes sociales fondamentales.

L’actionnariat et le salariat. Ceux qui produisent les richesses et ceux qui se les accaparent. Ceux qui vendent le mieux possible leur force de travail et ceux qui l’exploitent au maximum. Ceux qui soutiennent la finance qui pille et ceux s’en défendent pour vivre. Il y a d’un coté, le salariat qui produit les richesses et n’en reçoit pas la part qu’il mérite, et de l’autre les 1 % de l’oligarchie qui se goinfrent des milliards arrachés au travail.

Il n’y a pas, face à cela, trois camps. Il n’y en a que deux. La droite et la gauche.

L’UMP, UDI et le FN sont le camp des soutiens aux banquiers. Les partis de gauche dépendent des votes de la grande majorité des salariés.

Il est insensé, ou fort malintentionné de classer le FN dans un « troisième camp ».

Il n’existe pas de « centre » qui puisse échapper au combat entre les salaires et les dividendes.

D’ailleurs jamais le FN ne s’en prend à l’oligarchie, aux détenteurs de capitaux, aux fraudeurs fiscaux, au Medef, aux financiers. Le Pen a exigé, exactement comme Angela Merkel et Christine Lagarde que le nouveau gouvernement du peuple Grec paie la « dette » qui lui est attribuée par les banques ! Elle ne conteste pas la « dette » indigne, elle ne remet pas en cause le tribut qui est exigé chaque jour au peuple par les banques : au contraire elle se sert de ce prétexte pour exiger que ce soit les immigrés ou les autres peuples qui le paient, les chômeurs, ou les minima sociaux mais pas les riches ni l’oligarchie. Elle est contre les services publics et les droits du travail. Le Pen est toujours courtoise avec « ceux du château » mais pas avec ceux qui ne peuvent vivre de leur travail. Elle est dans le camp classique de la droite extrémisée, mais pas du tout entre deux camps ou dans un autre camp.

Et l’UMP n’est pas du tout plus proche de la gauche que de Le Pen.

Elle est poreuse au FN au point qu’elle fait la course à l’échalote avec les thèmes les plus éculés de la vulgate d’extrême droite lepéniste. Sarkozy parle du porc dans les menus des repas des cantines ! Les deux électorats sont mêles non seulement dans les idées mais dans les urnes. L’UMP fait même au pouvoir une partie du sale boulot que le FN ne peut faire lui même.

On ne voit donc pas quel serait l’intérêt d’inventer cette curieuse et inédite notion de « tripartisme ». Quel est le but pervers ? De dédouaner le FN d’être en fait au service de l’oligarchie ? Ou dédouaner l’UMP de ses complicités avec le FN ? D’envisager une fumeuse alliance inter-classiste avec l’UMP par delà les intérêts antagonistes entre actionnariat et patronat ? De rendre confuse l’opposition entre droite et gauche ?

Qui a intérêt a ne pas délimiter le camp de la gauche contre celui de la droite et de l’extrême-droite ?

Alors que le FN multiplie les démagogies, se prétend ni de gauche ni de droite, emprunte des mots de gauche tout en les vidant de leur contenu, qui a le moindre intérêt à ne pas le ranger dans le camp de la droite ? Alors que le FN utilise de façon surabondante cette sale expression « UMPS » faut il lui faciliter la tâche en inventant un « troisième » camp ?

Un « tripartisme » pour deux classes, qu’est ce que c’est ?

Il n’y a pas de classe moyenne en France. Le salariat a gagné largement. Il représente 93 % des actifs. Et 98 % des ces 93 % gagnent moins de 3200 euros nets. Entre le bas et le haut du salariat les intérêts fondamentaux sont proches : les mêmes menaces existent contre le droit à l’emploi et le niveau du salaire.

A moins qu’il n’y ait plus de classes, ou encore que les partis n’aient pas de nature de classe ? Un parti peut il ainsi échapper à sa genèse, à son histoire, à sa continuité organisationnelle, à sa base sociale, à son électorat, à sa place dans les luttes sociales ? Avancer cette idée que trois partis pourraient ainsi « muer », est une idée bien dangereuse, dont le premier effet est de dédouaner le FN de ses racines et de sa direction fascisante. Et le fascisme c’est le stade horrible du capitalisme, quand ses grandes multinationales et ses banques ne peuvent plus assurer l’ordre en vigueur et ont absolument besoin de hordes armées supplétives pour défendre leurs pouvoirs et richesses.

Il faut au contraire impliquer le FN dans son rôle actuel : aiguillonner, pousser la droite et se préparer à suppléer en dernier ressort aux partis de droites traditionnels si ceux viennent à faiblir dans la défense de l’oligarchie.

Il faut au contraire rassembler, distinguer, unifier le camp de la gauche, s’appuyer sur la puissance du salariat majoritaire contre la droite et l’extrême droite, et non pas isoler, distinguer, inventer des « camps » aux contours trompeurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

38 Commentaires

  1. Posted 31 mars 2015 at 10:30 | Permalien

    Les députés frondeurs avec leurs divisions ont ouvert un boulevard à Sarkozy dont on n’avait pas besoin. Avec vos coups de gueule et votre cacophonie permanents, vous faites la démonstration que l’intelligence et la stratégie ne vous étouffent pas. Plutôt que d’avouer un jour vos défaites, vous préférez vous figer dans l’autosatisfaction. Vous êtes trop sûrs de vous. Mais vous signez votre fin de cycle.

  2. Davesnes
    Posted 31 mars 2015 at 12:57 | Permalien

    « L’UMP, UDI et le FN sont le camp des soutiens aux banquiers ». Le PS aussi, il me semble. Beaucoup des caractéristiques de l’UMP peuvent aujourd’hui être accolées au PS.

  3. draxredd
    Posted 31 mars 2015 at 14:37 | Permalien

    C’etait vrai avant la seconde guerre mondiale, éventuellement.

    Il y a bien trois classes, mais l’une est absente de ses devoirs civiques et sociaux.

    il y a les employés
    il y a les patrons
    et il y a les rentiers

    On continue de monter les patrons contre les salariés, alors qu’en retrait, hors de tout devoir de solidarité, de tout devoir d’utilité sociale, les rentiers vampirise toute la prospérité produite.

    Il faut penser et montrer cette dychotomie entre patrons et actionnaires, dans ce rapport de soumission suicidaire d’un nouveau genre, car c’est la que meure la société (au sens large).

  4. Jean Jolly
    Posted 31 mars 2015 at 14:48 | Permalien

    T’en fais pas Gérard, un jour ou l’autre ils comprendront…

    http://img540.imageshack.us/img540/4964/nAKqa8.jpg

  5. adarr
    Posted 31 mars 2015 at 15:10 | Permalien

    Oui, la droite est la droite : capitaliste, libérale, inégalitairiste, avilissante, asservissante… Il suffit de lire le programme du FN, même en le survolant pour voir que le FN poursuit les thèses poujadistes du père. Et qu’il s’inscrit totalement dans cette lignée politique militant pour plus d’exploitation des exploités…
    Pas besoin d’être énarque pour le voir.

    Néanmoins, qu’en est il du PS ? Votre PS cher Gérard… Le PS n’a jamais lutté contre le capital et l’ultralibéralisme. Les années mitterrand sont même responsables de son expansion effrénée, tout comme l’ont été les années jospin et les actuelles années hollande.
    Sous la gouverne du PS, le syndicalisme et les revendications populaires sont inexistantes… Voilà donc les moments les plus favorables de notre histoire récente au recul social ! C’est du délire pur.
    Et le PS ne tiendra jamais un discours anticapitaliste, vous le savez bien. Or seule une radicalisation nette et franche peut donner les moyens de lutter à armes égales avec le grand capital.
    Dans ces conditions le PS a été, est et sera toujours au service de ce capital. Plus encore que ne peut l’être la droite, qui quand elle est au pouvoir doit subir la résistance populaire.

    J’en viens à croire qu’il vaut mieux un pouvoir s’affirmant clairement de droite auquel le peuple sait bien s’opposer, qu’un ersatz de socialisme, appliquant tambour battant une doctrine ultralibérale, face auquel le peuple ne sait trop quoi faire.
    Les conquêtes sociales ont eu lieu sous le règne de la droite, pas parce que celle-ci était humaniste, mais parce que le peuple souverain a su imposer sa volonté en ces temps de lutte !

    Le PS tue tout espoir de progrès cher Gérard ! Il est encore temps de se réveiller, de radicaliser votre discours et de changer de navire pendant qu’il en est encore temps.

    Votre pensée critique n’est pas digne de ce parti et le peuple a besoin de gens comme vous pour construire quelque chose de nouveau.

  6. bob
    Posted 31 mars 2015 at 16:33 | Permalien

    dans notre systeme ou tout les postes importants sont occupés par des enarques indeboulonnables, que les banques, la finance et l’economie sont aux mains des capitalistes, le FN s’il arrive au pouvoir fera la meme politique que le PS ou L’UMP … on ne change pas le systeme , au mieux on n’y apporte quelques modifs pour tromper les electeurs. Le FN comme le PS ou l’UMP est un parti du capital, que l’on ne si trompe pas, il n’est present qu’avec l’assentiment des forces qui gouvernent la société !
    .
    il n’y a pas de « tripartisme », le systeme est ainsi fait , il y a le camps des exploités et le camps des travailleurs, le camps du capital et le camps du travail…oui, c’est cela, en fait c’est tout simplement cette bonne vieille lutte des classes! Et pour cette lutte il n’y a rien a attendre de ces trois partis, il faut que l’on se prennent en main, que l’on s’organise, que l’on écoutent plus les politiciens professionnels et que l’on se mefient de ceux donc la seule ambition est de les remplacer.
    .
    Une question est malgré tout en suspense: jusqu’où ira le PS dans ses trahisons ?

  7. dominique
    Posted 31 mars 2015 at 20:28 | Permalien

    voilà plusieurs mois que je n’avais regardé ,votre blog,j’ai parcouru vite fait votre article précédent,le temps de m’apercevoir que vous n’avez pas changé .
    je ne vous ferai pas de leçons,je ne suis qu’un
    petit,futur retraité à 850 euros,mais je vois que vous faîtes toujours semblant d’espérer que le parti socialiste va abandonner sa ligne d’avancement ultra libéral .C’est son seul objectif
    Quelle tristesse! »il n’y a pas d’alternative »pas d’autre idée,pas d’autre modéle.
    De toute façon on ne parle plus que du retour de sarko,le sauveur.Allons-y,rien à foutre des gens qui ont déjà du mal à assurer les fins de mois .Chacun pour soi!
    La montée du fn est due au parti que vous défendez .IL a menti,il a trahi,pas moins.
    J’ai bien sûr du mal à croire que le fn appliquera un programme plus à gauche que ce trompeur de ps.
    Pendant ce temps là,la bourse monte,les riches le sont de plus en plus ,le fdg s’enfonce avec les trahisons et les egos ,Les verts veulent des places pendant que l’écosystéme n’en peut plus.
    les petites gens s’en sont remis au fn ou ne votent plus.
    Bravo et félicitations.

  8. rêveur
    Posted 1 avril 2015 at 9:53 | Permalien

    « un inlassable travail de journaliste de passeur d’idées
    ca me dit quelque chose, mais quoi ? »

    … je sais pas ! En tout cas après les 5/6 livres en attente (dont la somme de Bolloten, chez Agone) j’irais lire « Vive l’entreprise ? »
    A chaque livre j’apprends pleins de choses.

  9. Posted 1 avril 2015 at 11:40 | Permalien

    Ah ben merci, et nous les travailleurs indépendants qui ne sommes ni salariés ni actionnaires on est où dans votre schéma ? On n’existe pas ? On n’a pas le droit d’exister et d’être pris en considération ?

    Bravo :-(

  10. Posted 1 avril 2015 at 12:01 | Permalien

    agissez !
    militez pour rejoindre la SEcu et pas votre RSI
    militez contre ce maudit statut d’auto entrepreneur, et exigez le droit du travail dans toute relation de travail

  11. Davesnes
    Posted 1 avril 2015 at 14:18 | Permalien

    C’est vrai que le statut d’auto-entrepreneur est, pour beaucoup, un miroir aux alouettes. Mais comment ne pas comprendre qu’il ait du succès alors qu’on s’éloigne toujours plus du plein emploi pour tous en CDI et que ce gouvernement « socialiste » laisse des centaines de milliers de gens gens vivre avec 400 € par mois, bien en dessous du seuil de pauvreté, et que je n’entends pas les députés « socialistes », y compris les frondeurs, dire qu’il faudrait augmenter les minima sociaux, et notamment le RSA, de façon significative ?

  12. Posted 1 avril 2015 at 15:25 | Permalien

    quelle misére, vous donnez des leçons de gauche et vous defendez le plus miserable des statuts, exactement avec les arguments patronaux…
    en fait vous avez l’argument de macron pour modifier l’article 2064 du code civil
    les frondeurs sont plus a gauche que vous

  13. Posted 1 avril 2015 at 15:26 | Permalien

    rejoignez la sécu !
    encore quelque un qui va me donner des leçons de gauche et defendre les exploités indépendants de leur plein gré ?

  14. Archerducher
    Posted 1 avril 2015 at 16:42 | Permalien

    Enfin une bonne nouvelle,les alloc.fami. vont augmenter.
    Par contre les retraites,zéro encore cette année,j’ai bien fait de m’abstenir, je sais au moins pourquoi !

  15. rêveur
    Posted 1 avril 2015 at 17:35 | Permalien

    « les travailleurs indépendants qui ne sommes ni salariés  » …
    oui, il faut que ce statut évolue … parce que là c’est plus proche de l’auto-esclavagisme que d’un véritable statut qui protège…
    ET encore une fois, ce sont les plus fragiles qui en prennent plein la tronche.
    Est-ce que les plus riches choisissent ce statut :
    NON … ils sont RENTIERS.

    D’ailleurs, ce statut esgt carrément dans le culte du JE.
    AUTO-ENTREPRENEUR.
    Moi contre « le reste du monde ».
    Je peux si je veux… bref c’est de la pisse.
    L’intérêt c’est de construire un NOUS. Un cadre, el la sécu avec Ambroise Croizat. Des scops, des sapos … du travail collectif.

  16. Davesnes
    Posted 1 avril 2015 at 19:21 | Permalien

    Encore une fois, tu as lu trop vite. Où ai-je défendu le statut des auto-entrepreneurs. Je dis que je comprends qu’il ait du succès, surtout en période de chômage de masse. Je dis aussi que c’est un miroir aux alouettes. Qu’est-ce qu’il te faut de plus ?
    Tu es incapable de te mettre dans la tête des gens que la politique de ton parti a foutu dans la merde et qui se font des illusions parce qu’on leur a fait miroiter des avantages lié à un statut qui n’est d’autre qu’un statut de loueur de bras.
    Tu es incapable d’empathie avec les précaires.
    Ceux qui acceptent le statut d’auto entrepreneur sont des victimes. Tu tapes sur les victimes au lieu de taper sur les responsables de leur situation. Toujours par esprit de boutique.

  17. Davesnes
    Posted 1 avril 2015 at 19:25 | Permalien

    Puisqu’il est question de précarité, un très bon article vu sur le site du NPA, qui montre que la précarité touche aussi des métiers que l’on croit, à tort, plus nobles et plus préservés que d’autres (journalistes, métiers intellectuels… et maintenant pilotes de ligne) :

    Crash de l’Airbus : ce que les médias ne disent pas
    http://npa2009.org/actualite/crash-de-lairbus-ce-que-les-medias-ne-disent-pas

    « Germanwings est une compagnie aérienne à bas prix, filiale de la Lufthansa. La guerre des prix qui fait le succès des low cost, cache une guerre des salaires à la baisse, des contrats précaires, des conditions de travail dégradées. En 2013, Lufthansa avait transféré chez Germanwings la plupart de ses vols intérieurs, faisant gonfler sa flotte de 32 à 90 avions, mais avec des salaires inférieurs de 20 %. «  Soit ils prendront un contrat Germanwings, soit ils rejoindront les hubs de Francfort et Munich, ou alors ils démissionneront de l’entreprise  », résumait à l’époque le patron, Carsten Spohr… Et pour accélérer le processus, Germanwings devrait laisser la place à la nouvelle «  Eurowings  », avec renégociation à la baisse de nouveaux contrats, pour une baisse de 40 % des «  coûts d’#exploitation   ».

    Avec les salaires et le maintien du droit à la retraite à 55 ans, c’est une des raisons qui motivent les grèves à répétition des pilotes de la Lufthansa et de Germanwings. Douze en 2014, et la dernière les 18 et 19 mars dernier, très suivie, à l’appel du syndicat de pilotes Vereinigung Cockpit. Le copilote qui a crashé l’avion se plaignait de la pression. Le journal allemand Bild cite son ex-amie  : «  nous avons toujours beaucoup parlé du travail, et là il devenait quelqu’un d’autre, il s’énervait à propos des conditions de travail  : pas assez d’argent, peur pour son contrat, trop de pression  »… La Lufthansa avance le coût de la formation des jeunes pilotes… mais ils doivent la rembourser par la suite, et le montant est important  : 100 000 euros. Sur un salaire de copilote à 3 000 euros, il faut donc enlever 1 500 euros pendant 15 ans. On est loin du rêve. Et si l’on perd la licence de vol, c’est la ruine  ! C’est une des raisons pour laquelle ce jeune a caché son arrêt maladie ».

  18. Posted 1 avril 2015 at 22:12 | Permalien

    Gérard, vous êtes consternant. Le statut d’auto-entrepreneur n’est pas le seul statut des travailleurs indépendants et d’une. Et de deux quand vous ne voyez qu’en mode binaire, à savoir les actionnaires et les salariés, et rien d’autre, vous négligez tout un pan de la société et du monde du travail. C’est non seulement consternant mais aussi profondément angoissant.
    Ainsi selon vous, on n’aurait le choix qu’entre être maître ou esclave, exploiteur ou exploité. Les premiers ne faisant rien,les seconds tout.
    C’est un poil limité comme vision de la société et inquiétant pour un homme politique.

  19. jean
    Posted 1 avril 2015 at 22:52 | Permalien

    en réponse a tous les reproches , les critiqueurs les déblateurs , de Mr Gérard Filoche , il en est pas moins juste que le PS était un parti d’employé(s)(es),d’ouvrier(s)(ères) ,qui ne se retrouvent plus dans le chemin qui nous est proposé par notre cher président qui nous mène droit dans le mur anti social
    le profit de nantis (ces profiteurs ,ces actionnaires qui n’hésitent pas a casser des entreprises ) doit être abrogé ,
    les appréciations de Monsieur Filoche ne s’adressent pas aux artisans , aux commerçants , et pas non plus aux petites entreprises qui créent de l’emploi
    nul doute que l’on soit employé , ou a son compte , nous luttons contre ces actionnaires qui foncent sur les proies (entreprises en difficulté) afin d’en empocher encore et cela pour payer les retraites canadiennes , allemandes , américaines (fond de pension ) ou alors pénaliser des structures étatiques avec des emprunts toxiques (banque(s) suisses )
    les jeunes doivent savoir ce que les anciens ont acquis au détriment de leur sueur , et aussi de leur vie , les luttes ont toujours été permanentes et le resteront car le cycle n’est jamais arrêté

  20. Posted 2 avril 2015 at 10:01 | Permalien

    7 % d’actifs non salariés, 93 % d’actifs sont salariés

  21. Posted 2 avril 2015 at 10:02 | Permalien

    La belle réunion de section à Lyon le 26 mars,

    Si si il y avait du monde, on était presque vingt, disons vingt deux , trois, enfin un certain nombre.
    Il s’agissait de présenter les diverses (ho combien) contributions en prévision du congrès de juin.

    Dix intervenants ont présentés dix contributions,
    un camarade du 7° est venu pour nous présenter celle générale et géniale de Cambadélice : » « Unir pour faire vivre la république, Les chantiers de l’égalité »

    Rien que le titre laisse entendre qu’il faut faire vivre la république et que l’égalité est en chantier ( moi de même ) ce qui suppose que la République ne vit pas très bien,
    Cette contribution, brillamment commentée par notre camarade,se montre assez critique de l’action du gouvernement en rappelant que nous sommes opposés à la politique austéritaire
    (qualifiée de droite) et prônant une relance pour faire face aux défis sociaux, demandant un ambitieux programme transcontinental d’investissement pour la nouvelle croissance, une vraie taxe sur les transactions financières, que l’argent donné aux entreprises ne serve pas à gratifier les actionnaires , enfin bref des arguments très critiques de la politique actuellement suivie.

    Nous eûmes ensuite la contribution de l’Hérault ( pas Jean –Marc)
     » Pour la reconquête des classes populaires et moyennes »
    qui explique que la voie choisie par nos gouvernants, (tant du P.I que du P.S ) n’est pas la bonne, qu’il faut redonner la parole aux militants et aux citoyens au lieu de chercher par des artifices toujours plus sophistiqués à la contrôler et la détourner .
    Qu’il faut arrêter de suivre la politique de l’offre, ,de la réduction des salaires ,de la réduction des cotisations sociales, qui mène aux 15% de chômeurs. Notre camarade releva avec talent qu’il fallait sans doute modifier la constitution pour rééquilibrer les pouvoirs , et éviter que notre parti ne s’en revienne à la SFIO d’antan.

    « Le sursaut Républicain , un coup d’jeune pour le Socialisme  » fut plaidé par un autre de nos camarades , il s’attacha a démontrer que l’affirmation par les élus de » contraintes »
    contraires à leurs engagements, rendait leurs paroles suspectes et renforçait la méfiance des citoyens vis-à-vis des politiques. Il proposa aussi d’envisager la relance de l’économie par l’encouragement de la demande ,plutôt que par une offre de plus en plus négligée de consommateurs désargentés.
    Il fit preuve d’un grand courage en rappelant que la loi Macron n’était pas bonne et qu’il était normal que des élus socialistes l’ai refusée.

    « L’optimisme de la volonté  » que propose Benoit Hamon, fut commenté par une de nos brillante camarade, elle s’attacha à rappeler que le CICE était comme de la confiture distribuée à des pourceaux, et que ,sans contreparties garanties, ces milliards alloués aux entreprises ne serviraient qu’a augmenter les dividendes des actionnaires et les salaires pharamineux des PDG.

    La contribution du Pas de Calais , nous fit faire un pas de plus vers le « Chemin de la justice Sociale et du progrès » notre camarade insista sur une augmentation du SMIC , et nous détailla avec persuasion les efforts qu’il fallait faire pour relancer notre économie par le développement du marché intérieur, et comment il fallait agir au niveau de l’Europe pour convaincre nos partenaires d’aller dans le même sens.

    Puis nous en arrivâmes au « Choix de l’Espoir  » pour lequel notre camarade nous raconta comment, pris d’une crise cardiaque , le médecin qui l’ausculte commence à lui faire des remarques sur son mode de vie: et que vous fumez trop, et que l’apéro tous les soirs c’est fini que ça vous rend malade, et pis aussi que ce bide c’est comme un gros déficit de bon cholestérol, que faut manger moins gras et dépenser seulement ce que vous pouvez manger,
    et que si vous continuer à faire des excès c’est la mort subite qui vous menace!
    pendant ce temps le camarade y »s’enfonce » comme on dit dans » urgence, » et dans un dernier souffle y dit au toubib:  » bon dieu vous allez le sortir votre défibrillateur! »

    Tout ça pour dire que l’austérité quand on est déjà malade c’est pas forcément la meilleure médecine, et qu’il vaut mieux faire des saignées sur des gens en bonne santé.
    Donc qu’au jour d’aujourd’hui ceux qu’ils faudrait ponctionner c’est plutôt ceux qui se font distribuer des primes de bienvenue faramineuses, et des salaires dont le décence n’est pas le meilleur qualificatif.

    Puis nous vint, du sixième, la représentante de la contribution de Martine Aubry
    « Pour réussir « qui nous expliquât que vouloir l’égalité réelle c’est réduire les inégalités de revenus que nous devions engager la bataille de la définanciarisation de l’économie.

    Créer la sécurité sociale professionnelle, et nous rappela, non sans conviction, que sans l’égalité, la solidarité, les services publics et la protection sociale, le libéralisme n’est
    qu’une jungle ou les plus forts ont tous les droits.

    Alors vint à nous celui qui nous dit  » Inventer l’Avenir » dont notre bienaimé maire
    est signataire,

    Nous l’écoutâmes dans un silence aussi religieux qu’attentif,
    Il nous dit que tout irait bien si il n’y avait pas tant de misère sur le pauvre monde
    des entreprenants entrepreneurs, que c’est malheur de les taxer comme si ils étaient des travailleurs,qu’ils perdaient toute envie de prendre l’initiative du risque , et qu’il fallait encore faire baisser le coût du travail , que pour le coup on ne pouvait pas s’en sortir quand on mettait des sous dans une affaire et qu’après il fallait encore payer des z’impôts sur les pauvres petits bénéfices.

    Ce fut si déchirant que tout le monde pleurait , si on avait eut un capitaine des pompiers sûr qu’il aurait pleuré dans son casque.

    Ce fut alors le coin des bricoleurs, avec leur « Boite à Idée  » rappelant « la boite à outil » de notre Président .
    Il nous proposa de supprimer le Sénat avec tout ce qu’il y a à l’intérieur , pour y mettre à la place une chambre des citoyens, qui seraient tirés au sort comme dans la vieille démocratie Athénienne.
    Pour dire que des idées ils n’en manquent pas : ils proposent de faire un strict Non –cumul des mandats , limités aussi dans le temps: un élu ne pourra pas faire plus de deux mandats successifs. mais ou y vont chercher tout ça? Vous rendez vous compte une démocratie véritable, ou les élus ne seraient pas des semi professionnels , quand ce n’est pas des dynasties, comme on le voit si souvent à droite!

    Ils proposent aussi d’interdire aux élus de cumuler avec des responsabilités dans le parti
    ( en dehors de la qualité de membre de droit du conseil National, ha quand même)
    j’en ai entendu que cette proposition avait l’air de contrarier.
    Pour dire si leurs idées sont excessives: ils proposent de lutter efficacement contre la fraude fiscale, et pas se contenter d’y dire! Pour un peu il faudrait supprimer les paradis fiscaux!

    Enfin pour terminer, car il fallait bien que ça se termine, un Keynésien attardé, est venu présenter la contribution de Gérard Filoche : » Sauver le Parti Socialiste , Redistribuer les richesses d’abord »
    Rien que le titre, mes camarades, doit vous faire rigoler.
    Il raconta que ce serait bien si on voulait diminuer le chômage, de réduire le temps de travail à 32h par semaine,( quand même, pas par mois.)
    Qu’il fallait partager le travail entre tous au lieu de le réserver à quelques uns de moins en moins nombreux.
    Qu’on pourrait financer cette réduction en répartissant les richesses de ceux qui passent leur temps a exploiter les travailleurs (des mots comme ça : » travailleurs  » on croirait entendre Arlette Laguiller)
    Puis il se mit a dégoiser grave : que les socialistes y devaient toujours être pour la diminution de la peine des hommes , et patati et blablabla, que j’ai failli m’endormir.

    Après ça notre député, qui nous avait fait l’honneur d’être là , et de nous écouter toute la soirée, prit la parole pour nous dire que ce serait bien que notre gouvernement fasse de la relance pour éviter la récession qui nous menace qu’il faudra rapidement faire évoluer
    notre politique vers plus de redistribution et l’encouragement à la consommation pour éviter de tomber dans la grand déprime qui va tous nous emporter et faire advenir un Front National
    dans notre République.

    Puis il nous quitta pour aller vers d’autres obligations.

    Notre grand fédérateur Fédéral qu’est aussi notre maire local, commenta les contributions en
    s’en prenant à ces méchants râleurs qui trouvent toujours que la mariée n’est pas assez belle,
    que si nous voulions comme on l’avaient dit voir réussir le Gouvernement il fallait être derrière lui, (et pas après lui ) que ce qu’il avait dit, celui là qui causait pour Filoche, c’était des âneries, tout juste bonnes pour du Mélenchon , d’ailleurs le Filoche et le Mélenchon c’était du pareil au même , même qui disent pareil, ( et c’est vrai j’ai vérifié, ils emploient les même lettres pour dire les choses, des mots entiers aussi : » bonjour, merci, socialiste; république, » tout pareil ça m’a frappé.).

    même que FILOCHE , c’est presque l’anagramme de Mélenchon , a cinq lettres près, un symbole!
    moi en entendant ça j’avais honte pour le camarade « Filoche » y devait se trouver con, le pauvre, d’avoir défendu des idées aussi bêtes .

    puis je me suis dit que la contribution de Martine Aubry, ou de Benoît Hamon;, elles étaient pas si différentes? Alors pourquoi il les avait pas attaqué ?
    Je sais pas, peut-être qu’il avait quelque chose contre Filoche, ou qu’il n’a » pas voulu insulter l’avenir » comme ils disent.
    Que Filoche ça pouvait faire rire, et qu’en essayant d’en ridiculiser un il se payait les autres à bon prix.

    Enfin voilà, la réunion s’est terminé par un grand appel à l’union de toute la gauche, en rappelant que les verts de chez nous faut s’en méfier quand même , et puis le front de gauche
    y z’ont pas envie de venir avec nous, donc que l’union que nous appelons de nos vœux, ce sera un combat.

    Lucien

  22. Archerducher
    Posted 2 avril 2015 at 10:24 | Permalien

    Y z’ont pas envie de venir ? Vous n’en savez rien ! Invite-les ou faites vous inviter….à moins que vous refusiez ces  » gens -là  » car à l’allure ou ça va,vous allez vous retrouver au score de la SFIO.
    Pour rappel des departementales:
    19 % PS
    13% FdG ( pcf,eelv,npa )
    Avec 50% d’abstentions,le plus perdant est le PS savez-vous pourquoi au moins ?

  23. Henri
    Posted 3 avril 2015 at 9:04 | Permalien

    Le PS dans son ensemble est responsable de la situation actuelle car il est incapable de peser sur les choix politiques du gouvernement, alors que ce sont vos amis qui sont au gouvernement et ils ne vous écoutent nullement.
    Le PS a tué l’espérance du « mieux vivre » chez les salariés en conduisant la même politique que celle de l’ump. Où est la différence ? Les électeurs ne gauche ne voient pas cette différence. Aujourd’hui les citoyens sont exaspérés et déçus mais leur abstention à un niveau élevé n’est pas prise en compte, elle est seulement condamnée par ce ps dont on ne veut plus.

    Vous appelez sans cesse à l’unité de toute la gauche mais Valls et Hollande ne cessent de déclarer que la politique menée actuellement n’est pas discutable, autrement dit le PS réclame l’unité afin que celle-ci soit un soutien à la loi Macron et autres lois scélérates.

    Le 22 mars, aux départementales j’ai voté pour un candidat de gauche, mais je n’ai pas voté pour que Valls considère que mon vote était un soutien à sa politique (que je combats). J’ai voté surtout pour empêcher fn/ump d’emporter le siège et pas par conviction.

  24. adarr
    Posted 3 avril 2015 at 10:03 | Permalien

    J’ai l’impression que de nombreux indépendants lisent le blog de G. Filoche. Au lieu de les dénigrés, on devrait peut être tenir compte de ce premier constat assez surprenant non ?

    Malheureusement, pour beaucoup, le passage au statut d’indépendant est la seule alternative à la subordination et à l’aliénation par le travail. Le salariat ne donne aucune perspective joyeuse et le militantisme en tant que salarié du privé précaire (même en CDI) est impossible. Se syndiquer c’est se garantir de ne plus jamais retrouver du travail, donc devenir totalement dépendant de son actuel patron. Une aberration totale ! Horrible époque que nous traversons… Obligé de quitter un statut révolutionnaire pour accéder à un peu d’émancipation.

    Je dis malheureusement car le travail indépendant est une mauvaise solution. Dans certains cas (qualifications élevées), elle permet une vraie libération du joug du patron. L’indépendant peut réellement choisir avec qui il travaille et comment. Mais seulement dans certains cas… Dès que l’on se retourne vers les métiers d’ouvriers ou de techniciens, on voit bien que l’indépendance est un leurre et que le patron a simplement changé de nom : il s’appelle « client » ou « donneur d’ordres » (ça veut tout dire!!).

    Et quelle que soit la situation, le passage a l’indépendance impose de dire au revoir au statut salarié… C’est la précarité absolue et seule l’adhésion franche aux principes du capitalisme permet d’assurer ses arrières (à quel prix ?? : augmentation des cadences, pression sur les salariés, concurrence agressive…). Pour combler la perte des droits aux allocations, l’assurance privée capitaliste est la seule alternative… Très mauvaise solution.

    La généralisation du salariat est donc la seule alternative au système actuel. Qui la propose parmi les formations dites de gauche ? Personne ! Pourtant des structures portant cette idée existent (réseau-salariat.info), et l’état des réflexions est largement avancé pour permettre une intégration des idées à un programme politique.

    Dans cette perspective, les travailleurs non salariés peuvent devenir le terrain d’expérimentation rêvé à la généralisation du salariat. Ils sont assez nombreux pour permettre la viabilité d’un salaire totalement socialisé et sont assez nombreux à rêver à un salaire fixe, mensualisé indépendant du niveau d’activité de leur entreprise. L’expérimentation pourrait être lancée sur une base volontaire et démarrée à partir d’un certain nombre (5000, 10000?), en se basant sur la création d’une caisse de cotisation identique à celle mise en oeuvre après guerre (intégralement gérée par les travailleurs contrairement aux caisses de retraite, sécu et urssaf actuelles). Nous ne sommes pas dans l’utopie, mais dans la proposition d’une mesure très concrète et réaliste.

    Après, vous avez raison Gérard, il faut militer… Mais ce n’est pas simple du tout, que l’on soit salarié ou indépendant, d’afficher ouvertement sa couleur politique… Obligés d’œuvrer dans l’ombre, dans un petit rayon d’action. C’est déjà ça, mais on pourrait faire beaucoup mieux, si les idées de ces petits militants étaient vraiment prises en compte par les partis. N’est-ce pas votre rôle de porter au public la parole de ceux qui ne peuvent s’exprimer ouvertement ?

    J’en profite pour relayer ici mon constat personnel sur la situation des entreprises en France et les quelques mesures simples qui assainirait grandement la situation : http://blogs.mediapart.fr/blog/arrad/171014/reponse-m-macron-dun-ex-salarie-ex-chomeur-aujourdhui-son-compte
    (Sur le torchon de médiapart actuellement, mais je vais rapidement la bouger vu la triste évolution de ce journal…)

    Bref, peut être que les TNS représentent peu de monde, mais la démarche entreprise par certains permet d’apporter une autre analyse sur la situation… Loin des sentiers battus, en opposition au macronisme primaire, tout en valorisant des principes marxistes fondateurs (que le PS a oublié depuis longtemps) : l’émancipation du travailleur passant par sa reconquête de tous les appareils de production et la transformation de l’économie capitaliste vers une économie coopérative de répartition. J’en fais parti, je milite comme je peux, dans ma façon de travailler, dans mes choix de vie, dans mon discours au quotidien, même (surtout) en entreprise. Et je ne suis pas le seul…

  25. Posted 3 avril 2015 at 17:13 | Permalien

    l’indecise du nord,

    Martine Aubry attend « des signes forts et non des vaguelettes »

    Lors d’une réunion avec ses soutiens,à laquelle se sont joints une partie des frondeurs, mardi soir, la maire socialiste de Lille Martine Aubry a fortement critiqué la ligne Valls. Avec le prochain congrès du PS en ligne de mire.

    La réunion des soutiens de Martine Aubry, réunis mardi soir à l’Assemblée nationale, avait des allures de congrès des frondeurs. « Nous étions une petite centaine, la plupart aubrystes. Mais les frondeurs qui faisaient partie d’autres courants étaient bien représentés », raconte un participant au JDD.fr. Devant cet auditoire, la maire de Lille a assuré à ses soutiens qu’après l’échec de la gauche aux départementales, elle ne comptait plus rester silencieuse.

    Faire campagne contre le FN, l’ »erreur profonde » de Valls

    Alors que Manuel Valls avait appelé, en octobre dernier dans L’Obs’, à en finir avec « la gauche passéiste », l’ancienne patronne du PS a ironisé mardi soir : « Je ne suis qu’une ministre du passé (…) Mais la gauche passéiste, j’en suis fière. » « Il est insupportable qu’on dise (à l’instar de Manuel Valls au soir soir du premier tour des départementales, Ndlr), que c’est une victoire car le FN n’est pas la première formation politique de France », a-t-elle encore lâché devant ses fidèles.

    Pour Martine Aubry, faire campagne contre le FN s’est révélé être « une erreur profonde ». « C’est une aberration de dire qu’il n’y a pas de demande de gauche ou de dire que c’est de la faute des frondeurs », a ainsi lancé Martine Aubry.

    Benoît Hamon veut une « grosse motion » au prochain congrès du PS

    La question se pose désormais du dépôt d’une motion lors du congrès du PS de Poitiers, les 5, 6 et 7 juin prochain. « Le sujet a été abordé longuement mardi soir », précise un participant de la réunion. Les aubrystes ont jusqu’au 11 avril pour trancher. Egalement réunis mardi soir, les soutiens de Benoît Hamon (le courant « Un monde d’avance ») ont défendu l’idée d’une « grosse motion rassemblant l’autre courant de l’aile gauche, les frondeurs, les amis d’Arnaud Montebourg ».

    « Martine Aubry ne les rejoindra probablement pas, elle veut rassembler plutôt que de morceler un peu plus le parti », assure l’un de ses fidèles. « Elle doit prendre ses responsabilités », a par ailleurs expliqué à l’AFP l’eurodéputé Guillaume Balas, l’un des animateurs d’ »Un monde d’avance ».

    Déposer une motion en son seul nom propre? Proposer une large alliance à Benoît Hamon, Arnaud Montebourg et aux frondeurs? Attendre l’inflexion que lui aurait promise, selon RTL, François Hollande lors d’un déjeuner la semaine dernière? Martine Aubry a promis des réponses à ses questions mardi prochain, à l’occasion d’une nouvelle réunion des aubrystes. Elle souhaite sans doute connaître le contenu des mesures sur l’investissement que le gouvernement doit annoncer mercredi prochain à l’issue d’un Conseil des ministres extraordinaires. Mais, a-t-elle prévenu mardi soir devant ses soutiens, elle veut « des signes forts, et non des vaguelettes ».

    Lire aussi : Comment Valls a tenté de remobiliser les socialistes

    Gaël Vaillant – leJDD.fr

  26. Posted 3 avril 2015 at 17:32 | Permalien

    Présentation A-M Marty – AG Fédération PS 94 – Créteil / 1er avril 2015
    « SAUVER LE PARTI SOCIALISTE ! REDISTRIBUER LES RICHESSES D’ABORD » Gérard Filoche ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
    Congrès de Poitiers – Juin 2015
    Contribution « SAUVER LE PARTI SOCIALISTE ! REDISTRIBUER LES RICHESSES D’ABORD »
    Fédération 94 – Créteil – 1er avril 2015
    Les amis de « Démocratie et Socialisme » présentent
    une contribution, 1er signataire Gérard Filoche,
    suivi, à ce jour, par plus de 2400 adhérents socialistes de tous les départements ; entre autres, nos camarades Virginie Houadec et Eric Thouzeau, tous deux élus au Conseil régional, l’une en Midi- Pyrénées et l’autre en Pays de Loire, et Gérard Berthiaut, vice-
    président de la Région Champagne-Ardennes.
    Je n’ai que quelques minutes pour vous convaincre de la nécessité absolue de redistribuer les richesses d’abord – MAINTENANT ! TOUT DE SUITE !
    Redistribuer les richesses devient une évidence pour bon nombre de nos électeurs : la France n’a jamais été aussi riche et ils ne comprennent pas que cette richesse échappe au plus grand nombre pour être cooptée par une poignée d’actionnaires voraces et prédateurs.
    Et c’est bien François Hollande, au Bourget, qui avait pointé cette injustice en dénonçant « la finance comme son ennemie » !
    C’est justement pour cela, c’est justement sur lui, sur les socialistes au pouvoir que nos concitoyens comptaient pour relancer avec justice et solidarité la machine économique en combattant réellement le chômage, en soutenant l’industrie et l’artisanat, permettant aux salariés de pouvoir vivre décemment et dignement de leur travail.
    Redistribuer les richesses !
    Une nécessité, un espoir pour plus de justice sociale :
    - avec, en premier lieu, l’augmentation des salaires (et non des dividendes et des super-bénéfices attribués au plus nantis !)
    - avec des moyens retrouvés et accrus pour les Services publics, de la Santé, de l’éducation, la recherche et la culture…
    1
    Présentation A-M Marty – AG Fédération PS 94 – Créteil / 1er avril 2015
    « SAUVER LE PARTI SOCIALISTE ! REDISTRIBUER LES RICHESSES D’ABORD » Gérard Filoche ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
    Où sont passés les 60 engagements de François Hollande et l’orientation donnée par le discours du Bourget ?
    PARI TENU avec notamment
    - les 24600 postes prévus dans l’éducation nationale,
    - le mariage des couples homosexuels
    - le plafonnement des frais bancaires
    - l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire,
    - le possible départ en retraite à 60 ans pour ceux ayant leurs
    annuités…
    RENDEZ-VOUS MANQUE
    - pour la séparation des activités spéculatives des banques DE
    celles, utiles à l’investissement
    - pour la renégociation du TSCG de 2011, rédigé par Merkel et
    Sarkozy
    - pour une grande réforme fiscale
    LE PIRE EST ARRIVE avec des mesures particulièrement néfastes :
    - Le pacte de compétitivité
    Et ses 20 milliards de cadeaux fiscaux aux entreprises SANS contreparties
    - Le pacte de responsabilité avec
    Les 21 milliards d’exonération de cotisations sociales pour les entreprises
    Et les 50 milliards de moins de dépenses publiques (en moins pour l’Etat, les collectivités, la Sécurité sociale), fragilisant un peu plus ceux n’ayant pour seule protection que les services publics…
    - Le PIRE c’est aussi le blocage du Smic
    - et le gel du point d’indice dans la Fonction publique
    Et même, une baisse de rémunération pour plus de 5 millions de fonctionnaires depuis le 1er janvier 2015 !
    Nos électeurs se sentent floués, trahis,
    L’espoir a fait place à l’incompréhension, à la colère
    Nombreux sont ceux qui « n’y croient plus », qui n’ont plus confiance
    D’où la très forte abstention aux dernières élections et leurs résultats catastrophiques en notre défaveur
    Et ce n’est pas la « loi Macron » actuellement en gestation qui leur redonnera confiance… En nous, et en l’avenir !
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    Présentation A-M Marty – AG Fédération PS 94 – Créteil / 1er avril 2015
    « SAUVER LE PARTI SOCIALISTE ! REDISTRIBUER LES RICHESSES D’ABORD » Gérard Filoche ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
    POURTANT UNE AUTRE POLITIQUE EST POSSIBLE !
    Seule alternative à la victoire de la droite et la montée du F N :
    CHANGER DE CAP
    avec un gouvernement rose – rouge – vert qui réponde aux besoins sociaux des habitants de notre pays, permettant de renouer avec l’électorat de gauche et sauver notre parti…
    Quelques pistes pour s’en donner les moyens,
    I – 2 MESURES S’IMPOSENT:
    - une vraie réforme fiscale
    avec une baisse de la TVA (l’impôt le plus injuste !)
    avec la taxation des dividendes qui ne cessent de croître
    avec la lutte contre la fraude et « l’optimisation fiscale » (un coût annuel de 80 milliards d’euros pour l’Etat)
    - une vraie loi bancaire
    qui sépare HERMETIQUEMENT les activités des banques spéculatives DES banques qui financent utilement les entreprises et les ménages
    II – REDISTRIBUER LES RICHESSES MAINTENANT !
    - – -
    III -
    c’est augmenter les salaires et les minimas sociaux – 10% de plus pour le smic !
    c’est encadrer les loyers et amplifier la construction de logements sociaux, en reconvertissant les sources d’énergie
    c’est revenir au droit à la retraite à 60 ans en augmentant les cotisations patronales
    … Et place aux jeunes qui se désespèrent dans la précarité !
    DEVELOPPER L’OFFRE PUBLIQUE
    et répondre aux besoins sociaux car seule la puissance publique peut investir massivement en créant des emplois, entrainant par contre coup de l’activité pour les entreprises privées qui pourront à leur tour investir et créer des emplois
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    Présentation A-M Marty – AG Fédération PS 94 – Créteil / 1er avril 2015
    « SAUVER LE PARTI SOCIALISTE ! REDISTRIBUER LES RICHESSES D’ABORD » Gérard Filoche ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
    IV – FAIRE RECULER LE CHÔMAGE DE MASSE
    - En créant des emplois publics pour répondre aux importants besoins sociaux de la population,
    Nous manquons de personnels soignants et d’aide à la personne, d’éducateurs spécialisés, de cheminots, de magistrats, de professeurs des écoles, de chercheurs…
    - En réduisant encore le temps de travail en adoptant les 32h et la semaine de 4 jours
    DANS LE CADRE DU CONGRES DE POITIERS,
    les signataires de cette contribution revendiquent une motion unitaire de tous les socialistes qui s’opposent à la politique de Manuel Valls pour une nouvelle majorité.
    Car la division de la gauche, du Parti socialiste s’enracine dans la politique menée depuis 2 ans en totale rupture avec nos valeurs.
    Jean-Christophe Cambadélis a raison d’affirmer que « la gauche divisée, c’est la gauche éliminée ».
    L’enjeu de ce congrès est simple :
    « L’Unité de la gauche ou un PS transformé en UDI-bis ! »
    Mais cette unité ne sera possible que sur un programme qui tourne résolument le dos aux exigences du MEDEF et qui prenne réellement en compte les besoins sociaux de la population.
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    Présentation A-M Marty – AG Fédération PS 94 – Créteil / 1er avril 2015
    « SAUVER LE PARTI SOCIALISTE ! REDISTRIBUER LES RICHESSES D’ABORD » Gérard Filoche ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
    En conclusion,
    « Relevons l’Espérance ! »
    Comme le proposait François Mittérand
    Le Congrès de Poitiers doit nous permettre de renouer avec l’histoire de notre parti et les conquêtes sociales du Front populaire, de la libération, du gouvernement de Pierre Maurois et de celui de Lionel Jospin.
    Nous, socialistes, devons refuser à une large majorité de s’engager dans la transformation de notre parti en un parti qui ne serait plus « socialiste », selon le souhait de Manuel Valls lui-même.
    Nous, signataires de la contribution
    « Sauver le Parti socialiste ! Redistribuer les richesses d’abord » Appelons tous les socialistes à s’unir dans une grande motion unitaire afin de battre cette orientation destructrice pour notre parti.
    Merci,
    Et à votre tour de signer la contribution,
    « SAUVER LE PARTI SOCIALISTE ! REDISTRIBUER LES RICHESSES D’ABORD »
    Anne-Marie Marty, 1er avril 2015
    ___________________________________________________________________ _
    5

  27. Davesnes
    Posted 4 avril 2015 at 22:17 | Permalien

    L’humiliation des pauvres en Ariège :
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7667
    Les « socialistes » participent de cette humiliation, comme on peut le voir en lisant la note en bas de l’article (bien évidemment, Gérard va dire que ce n’est pas vrai).

  28. CRAYENCOUR
    Posted 5 avril 2015 at 12:55 | Permalien

    L’IFOP a interrogé 1005 personne par téléphone et en tire l’info suivante: « 66% des Français veulent que Valls reste en place et poursuive les réformes ». Nul doute que Valls qui n’hésite pas à présenter le défaite du PS comme une quasi victoire va s’en servir…
    Mais franchement; moi aussi si j’étais de droite je souhaiterais qu’il continue, puisque sa politique, non seulement est une politique libérale (face à la crise, il ne fait qu’attendre la reprise en en profitant pour détricoter le droit du travail; à côté de lui Roosevelt et son New Deal aurait fait figure de dangereux révolutionnaire!)donc de droite mais, en plus elle est entrain de préparer, si ce n’est la disparition du PS, son élimination de la course au pouvoir pour de nombreuses années.

  29. Posted 5 avril 2015 at 14:44 | Permalien

    « La belle réunion de section à Lyon le 26 mars », évoquée ici mérite un autre éclairage. Une vue de l’extérieur de ce qu’est une intime du PS, avec son lots de CRS à flash ball. On disait dans le temps qu’il était difficile de penser librement à l’ombre d’une église. Comment penser avec la police et dans l’hostile à la société que l’on détruit ? Et que pense-t-on dans de telles conditions ?

    Retour en images sur le rassemblement face au meeting du PS (Tours)
    http://larotative.info/retour-en-images-sur-le-928.html

  30. Posted 5 avril 2015 at 21:24 | Permalien

    Cuvillier étrille l’entourage de Hollande et le « monde des palais »

    Le Point – Publié le 05/04/2015 à 09:28 – Modifié le 05/04/2015 à 10:14
    Pour l’ancien secrétaire d’État aux Transports, le président est « trop entouré » de « technocrates », ce qui l’ »isole et [l']éloigne de la réalité ».
    Le maire de Boulogne-sur-Mer recevait le président en décembre dernier. Le maire de Boulogne-sur-Mer recevait le président en décembre dernier. © DENIS CHARLET / AFP

    L’ex-secrétaire d’État aux Transports Frédéric Cuvillier s’en prend dans Le Journal du dimanche au « monde des palais » qui « isole et éloigne de la réalité », déplorant que François Hollande soit « trop entouré » de « technocrates » et « coteries ».

    Analysant l’échec de la majorité aux municipales, le député-maire de Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, juge que « le pouvoir semble s’éloigner de la réalité des Français ». « On ne parle plus assez au coeur des gens. Parlons de l’emploi plutôt que de la compétitivité. Défendons nos actions, le compte pénibilité, le tiers payant, la couverture sociale complémentaire », conjure-t-il.
    « Des coteries parisiennes qui ne comprennent pas la souffrance de la France »

    Pour l’ex-secrétaire d’État, « le monde des palais est un monde qui isole et éloigne de la réalité » et « pour échapper à ce travers, il faut des gens de terrain, des ministres élus » et « il faut éviter de ne s’entourer que de technocrates éloignés de la société, des coteries parisiennes qui ne comprennent pas la souffrance de la France ».

    Assurant que le chef de l’État François Hollande n’est « toujours pas » de ce monde-là, Frédéric Cuvillier estime toutefois qu’il « en est trop entouré ». « La légitimité politique doit reprendre le pas sur la gestion technocratique », affirme-t-il en conclusion de sa charge, qui fait suite aux flèches décochées cette semaine contre l’exécutif par deux autres anciens ministres, Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti.

  31. Posted 5 avril 2015 at 22:34 | Permalien

    Manuel Valls veut s’attaquer à un « allègement » du Code du travail
    par Rédaction de France Info mercredi 1 avril 2015 17:00

    Le Premier ministre, Manuel Valls veut s’attaquer à un « allègement » du Code du travail © MaxPPP
    Le Premier ministre annoncera mercredi prochain, à la demande de François Hollande, de nouvelles mesures de soutien à l’économie. Parmi elles, une réforme du Code du travail, qui pourrait aboutir à la création de dispositifs facilitant les licenciements dans les PME.

    Une claque électorale, une majorité effritée qui le somme de réagir…et des annonces, qui pourraient encore la crisper davantage : trois jours après la défaite électorale du PS aux élections départementales, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a annoncé ce mercredi que le Premier ministre proposera dès mercredi prochain des nouvelles mesures pour soutenir l’économie.
    Faciliter les licenciements pour les PME

    Parmi ces mesures pourraient figurer une réforme du Code du travail : dans un entretien paru ce mercredi dans les colonnes du journal Challenges, le Premier ministre a notamment annoncé vouloir « lancer le chantier de l’emploi dans les PME » (entendre par là création de dispositifs facilitant les licenciements pour les PME) et « alléger le Code du travail. »

    Dans la ligne de mire gouvernementale, un transfert aux négociations entre syndicats et patronat des pans entiers du droit du travail, comme, par exemple l’application des 35 heures ou l’organisation du travail. Manuel Valls dit avoir beaucoup discuté avec des économistes et des juristes, et s’assure « convaincu » qu’il faut « poursuivre ce chantier »….
    Le problème de la « paperasse »

    « Je suis frappé, lorsque je rencontre des patrons de PME, par la paperasse qu’ils subissent. Et souvent, ils n’embauchent pas, car ils craignent d’avoir des difficultés à se séparer de leurs collaborateurs s’ils n’en sont pas satisfaits », souligne Manuel Valls. « Mon obsession, assure-t-il, c’est qu’on arrive dès 2015 à retrouver les conditions de la confiance. La situation économique est vraiment en train de s’améliorer. »

  32. Posted 5 avril 2015 at 22:46 | Permalien

     » Le PS doit-il, comme le souhaitent les frondeurs, rester fidèle au programme social-démocrate de François Hollande en 2012, ou faire le choix d’un libéralisme décomplexé porté aujourd’hui par les deux têtes de l’exécutif, comme l’ont fait avant lui les gauches britannique, allemande et italienne ? (…) Las !, tout le monde n’a pas intérêt à cette clarification idéologique. Et au premier chef, le Premier secrétaire national actuel, Jean-Christophe Cambadélis. Pour être reconduit à son poste (où il a été nommé – et non élu – en remplacement d’Harlem Désir en avril 2014), il entend sauvegarder l’unité de façade du parti en étouffant les débats de fond. La tentation de dépolitiser le congrès est donc grande, au risque que le congrès de Poitiers tourne court sans que personne n’ait tranché sur la direction idéologique : « Il ne faudrait pas que le congrès se transforme en congrès de combinaisons plutôt que de convictions, ce serait suicidaire », avertit un frondeur. »

  33. CanluCat
    Posted 6 avril 2015 at 0:16 | Permalien

    « Alors que le FN utilise de façon surabondante cette sale expression « UMPS » faut il lui faciliter la tâche en inventant un « troisième » camp ? »
    Comme je l’ai déjà exprimé ici, l’UMPS, malheureusement, existe et c’est même le PS qui l’a instauré.
    Mais soyons honnête : quelques trop rares membres du PS se sont opposés à cette alliance.
    Rappel : mon (nouveau) canton, celui de Wittenheim (Haut-Rhin) : 1 tête de liste PS, une ancien UMP classé chez les indépendants jusqu’au jour du 2è tour ; une suppléante « PS » et un suppléant présenté sur une liste divers droite aux municipales (et élu comme tel) l’an dernier… et la fois précédente ! Donc, pas de piège politique !!! Tout était annoncé !!! L’alliance est faite en connaissance de cause !!!
    Mais si l’histoire s’arrêtait là…
    Que nenni !!!
    Seule liste « Divers gauche » (sic) élue dans un Haut Rhin qui aura totalement basculé à droite (pourtant, jusqu’à samedi nous avions plusieurs élus de « gauche » et Verts au département)…
    Totalement à droite ? Non, car quelqu’un résiste, encore et toujours. Le 68 n’aura pas 2 élus « divers gauche » (re-sic) : l’une des deux têtes de liste (et son suppléant) se sont alliés à la majorité UMP-UDI du département !!!!! Dès le lendemain de son élection ! Devinez lesquels ? Les deux UMP-Divers droite de la liste « Divers gauche » (re-re-sic) du canton avec lesquels le PS s’était allié !!!
    On ne sait plus s’il faut en pleurer ou en rire !
    En d’autres termes, au lieu d’y avoir 2 pseudo divers-gauche à l’Hôtel du département sur 34 élus (donc 32 UMP-UDI), nous aurons 33 (trente trois) élus UMPS(UDI) !!! Ou UMP-UDI-PS de droite ? Ou UMP-UDI-UMP de « gauche proche du PS » ? On ne sait plus.
    Du coup, le PS explose : Jo Spiegel, maire « PS » de Kingersheim et figure PS du coin (celui qui avait refusé la légion d’honneur l’an dernier car il n’était pas en phase entre les promesses électorale de l’Autre Pays du Chômage et la réalisation effective de la politique du PR et de Valls) quitte le PS, écoeuré : en voilà un qui va au bout de ses idées au moins !
    J’ai refusé de voter au second tour car nous avions le choix entre le FN et l’UMPS !
    Quand je pense que je me suis fait « allumé » par mes amis de « gauche » (les quelques militants PS du coin qui osent encore me fréquenter) lorsque je leur racontais ma colère… N’empêche, aujourd’hui, ce n’est pas moi qui ai l’air con ; et je pense que le soi disant PS du département est mort. Le premier décès d’une longue liste certainement. Pourtant, ici, il n’y a pas, à ma connaissance, un seul frondeur ! Ceux qui se sont alliés à l’UMP sont des « vrais » (sic) pseudo-socialistes membres du PS !
    Je suis fier d’être de gauche et, donc, de ne pas avoir cautionné ce choix par mon refus de voter !
    Je n’ai jamais voté ni FN, ni UMP (ou RPR à l’époque), ni UDI (ou UDF), ni MODEM. Mais plus jamais je ne voterai (je le confirme) « PS » (ce que j’ai fait pourtant quasi systématiquement de 1981 à 2011, jusqu’à ce que Hollande ait été choisi par le militants de « gauche » pour les représenter à la présidence ; mais je pense que les milices UMP ont bourré les urnes à ce moment là !) ; ou, à défaut, pour leurs alliés si le PS n’était pas présent) : je ne vote pas à droite !
    Je ne sais plus qui le disait, mais « plutôt perdre les élections que perdre son âme » !
    Valls voulait changer le nom du PS ? Il n’a pas réussi. Il a fait mieux : il a tué le PS.
    J’en prendrai « plein la gueule, mais, au moins, je n’ai pas perdu mon âme de gauche !
    A méditer :
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-comment-tsipras-a-renverse-la-situation-466309.html

  34. Davesnes
    Posted 6 avril 2015 at 3:01 | Permalien

    Tiens, Gérard Filoche s’aperçoit que le parti socialiste, par ses représentants au gouvernement, défend des mesures de droite. Mais c’est avant les élections qu’il fallait le dire pour être pris au sérieux. Au lieu de censurer les commentaires.
    Que tu le veuilles ou que tu le veuilles pas, Cambadélis est en train de gagner le congrès. Tout ça à cause de votre inconstance (un coup je soutiens le gouvernement, un coup je le soutiens plus).

  35. Posted 6 avril 2015 at 9:56 | Permalien

    LE CONGRES FAIT PEUR

    En attendant le congrès du PS, la suite des réformes en suspens

    Le gouvernement promet de tenir sa ligne. Mais, déjà, il l’aménage. L’heure est aux compromis.

    Après la défaite aux départementales et avant le congrès du PS, l’exécutif reporte des dossiers conflictuels et promeut des mesures consensuelles à gauche. Explications.
    Écartés

    Loi Macron 2. Le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, devait rassembler dans un même texte une série de mesures nouvelles pour les PME, le numérique et la création d’entreprise. Une « loi Macron 2″? Le label a été jugé trop provocateur rue de Solferino, François Hollande a fait retirer l’étiquette. Les mesures existeront cet été mais dans des textes séparés. Macron explique que le contenu importe davantage que le contenant. « Nous continuons à moderniser le pays, il n’y a pas d’inflexion », martèle-t-il.

    Les dérogations aux 35 heures. Plusieurs ministres proches de François Hollande avaient évoqué cet automne l’idée de plancher sur des dérogations temporaires aux 35 heures. Actuellement, les entreprises en difficulté peuvent, sous condition d’un accord (appelé « défensif ») avec les salariés, modifier la durée du travail et le niveau des salaires. L’idée était d’autoriser ce type d’accord (appelé alors « offensif ») pour les entreprises qui vont bien mais qui doivent s’adapter à un nouveau marché. Il n’en est plus question.

    Un nouveau contrat de travail. François Hollande avait parlé début mars d’un « contrat de travail unique ». Le patronat a mis sur la table l’idée d’un CDI qui serait rompu automatiquement si l’entreprise va mal. Ce dossier est refermé. Les syndicats, que François Rebsamen, ministre du Travail, et Emmanuel Macron ont reçu vendredi, s’y opposent. En revanche, l’exécutif réfléchit à une extension de certains contrats de travail atypiques pour favoriser l’embauche dans les PME. La mesure doit aboutir pour un rendez-vous social en juin.
    Sauvés

    Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. Les « frondeurs » socialistes ont redemandé qu’une part de l’enveloppe de 20 milliards d’euros allouée au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) soit affectée au pouvoir d’achat ou à des aides ciblées. Dans le courant de la semaine, certains responsables PS ont cru ce vœu exaucé. À tort. « Il n’est pas question de revoir l’enveloppe et le calcul du CICE », tranche Michel Sapin. Le ministre des Finances insiste : « Il ne serait pas bon de donner l’impression de changer de cap pour des raisons de motion ou de congrès. Au moment où les premiers résultats arrivent, personne ne comprendrait que nous prenions un tel risque. Compléter le dispositif pour encourager l’investissement, oui. Le changer, non. »

    Les allégements d’impôts et de cotisations. Le gouvernement a promis une baisse de prélèvements à hauteur de 40 milliards d’euros pour les entreprises d’ici à 2017. Sur cette somme, il en reste une dizaine à mettre en œuvre par la loi. L’exécutif n’y renonce pas mais maintient la pression sur le Medef. L’Élysée veut faire un bilan du Pacte de responsabilité après l’été (lire ci-dessus). « On aime beaucoup les entreprises mais il y a un fort mécontentement, il faut qu’ils jouent le jeu. On a fait beaucoup d’efforts », prévient-on au ministère du Travail.
    Ajoutés

    L’investissement. Manuel Valls détaillera mercredi les mesures en partie dévoilées vendredi par le chef de l’État. L’enjeu est lourd : la panne de projets dans le secteur des services et le BTP freine la reprise économique en cours. Pour les entreprises, le régime fiscal des amortissements sera rendu plus favorable. Pour les collectivités locales, les remboursements de TVA seront accélérés et les dotations recalculées en fonction de leurs dépenses d’équipement, dans l’objectif de relancer les chantiers de travaux publics. « Avec le Président et le Premier ministre, nous avons un agenda et des objectifs. Nous donnons de la visibilité et des nouveaux leviers, argumente Emmanuel Macron, ministre de l’Économie. La confiance est décisive pour déclencher l’investissement puis les créations d’emplois : ce sont les trois temps d’une vraie reprise. »

    Le compte personnel d’activité. François Hollande a annoncé vendredi sa volonté de créer un « compte personnel d’activité ». Ce dispositif est promu au PS de longue date, inspiré par la CGT et analysé comme un gage à sa gauche et aux aubrystes. Il vise à rapprocher les droits individuels à la formation, à la mutuelle, les comptes épargne-temps, les points retraite liés à la pénibilité, les droits au congé parental… Un compte unique permettrait au salarié de répartir son capital-temps ou ses moyens financiers plus librement, notamment en cas de chômage. L’exécutif va en étudier une préfiguration d’ici à la fin du quinquennat.

    Nicolas Prissette – Le Journal du Dimanche

  36. Posted 6 avril 2015 at 9:58 | Permalien

    RAS LE BOL DE VOS BETISES MENSONGERES ET MALVEILLANTES A REPETITION, et de vos commentaires obsessionnels,
    ON NE SOUTIENT PAS LE GOUVERNEMENT, ON COMBAT – d’un point de vue de gauche – sa politique en constance DEPUIS AVRIL 2014

    ensuite justement le congres du PS fait peur à l’exécutif qui recule sur tous les mauvais coups nouveaux qu’il prévoyait

    Communiqué

    Nous participons activement à un travail d’élaboration croisé en vue d’une motion pour une majorité nouvelle capable de permettre au Parti socialiste de peser pour une ré orientation à gauche de la politique du gouvernement

    Les amis de D&S travaillent assidument, après avoir présenté leur contribution le 7 janvier, après avoir rédigé une contribution commune avec la majorité de la motion 4, à la rédaction d’une motion générale rassemblant 6 contributions, dont celle de MLG, la plus importante, celle d’UMA, et celle pour un « éco-socialisme » et rejointe par d’autres composantes.
    Nous avons travaillé activement toute la semaine dernière afin de vérifier si nos positions permettaient une motion commune. Cela semble possible. Chacun le souhaite à ce stade. Nous le voulons. Il apparaît qu’il y a même un accord possible, à finaliser, sur le dispositif humain et organisationnel qui accompagne ce texte, premiers signataires, mandataires, instances…
    Nous espérons présenter cette motion unitaire, à la date convenue, le 11 avril. La prochaine réunion de travail sans doute décisive est le mardi 7 avril.

    Gérard Filoche

  37. Posted 6 avril 2015 at 10:02 | Permalien

    « UMPS » est une sale expression pourrie du FN , la reprendre c’est alimenter en toute complicité la confusion qu’aime le pen entre gauche et droite, c’est militer contre son camp, c’est trahir la gauche au lieu de se battre pour son unité

    cela fait mille fois sur ce blog depuis dix ans que nous l’avons expliqué et démontré en theorie et en pratique, longuement

    nous exécrons ceux qui l’utilisent et la dénonçons depuis plus d’une décennie, allez donc ailleurs

    ici vous parlez a des milliers de militants socialistes qui sont unitaires, qui agissent et luttent dans leur parti, et que vous insultez gravement en les accusant d’être liés à l’UMPS, nous n’avons cessé de le répéter, n’avons donc aucun respect, aucune écoute, aucune sympathie, aucune tolérance, aucun lien avec vous, passez votre chemin, basta, ouste,

    Valls voudrait l’unité avec l’UMP mais pas nous, ceux qui font vivre le mythe « UMPS » attisent toutes les réactions, cultivent une sorte d’embolie malsaine de la pensée et de l’action et soutiennent a la fois le FN et l’aile droite du PS dans cette confusion

    si vous êtes inconséquents, pas nous, nous ne dialoguons pas avec des gens qui nous insultent, seulement avec des militants et des électeurs qui nous respectent comme nous sommes et comme nous agissons

    10 000° fois

  38. CRAYENCOUR
    Posted 6 avril 2015 at 17:47 | Permalien

    Moi je n’insulte ni toi ni les militants de la gauche socialiste et je supporte mal cette censure venant de personnes qui, à priori défendent àpeu près les mêmes idées que moi même si on n’est pas sur la même ligne stratégique!
    Mais c’est bien la défaite aux departementales qui pousse au changement.
    Maintenant, il faut espérer que la gauche socialiste va réussir à s’ entendre car sinon Hollande va s’ en tirer, non pas en infléchissant sa ligne mais en se ralliant un ou deux écolos genre Placé près à accepter la non sortie du nucléaire et le développement de l’ »écologique » transport par car contre un maroquin et un ou deux frondeurs peu exigeants pendant que Cambadélis fera tout pour éviter le débat sur les choix économiques du Parti.

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