Contre Macron et sa politique, le « social au coeur » et l’unité de toute la gauche

La Gauche démocratique et sociale (GDS) et son développement ont été actés ce week-end.

A la suite de la réunion nationale de l’appel  « Reconstruire la gauche, » qui s’est tenue le samedi 20 janvier, un Conseil National de la Gauche démocratique et sociale (GDS) de 45 membres issus des différentes régions s’est tenu dimanche 21 janvier.

La stratégie du réseau GDS c’est de tout mettre en œuvre pour battre la politique de Macron.

 

La  stratégie du réseau GDS c’est de rassembler la Gauche sociale, écologiste, démocratique, féministe.  La proposition est faite à toutes les forces de gauche de mener des campagnes ensemble, de développer des actions communes, de constituer un comité de liaison permanent pour travailler à une alternative majoritaire. Des rencontres seront proposées rapidement …

 

Le social est au cœur de l’engagement de GDS.

Augmenter les salaires, les retraites, reconstruire le Code du travail, donner un revenu à la jeunesse et baisser les dividendes, réduire la durée du travail, voilà l’urgence.

La répartition des richesses est la clé avec le débat sur la création des biens et services utiles socialement à une transition écologique.

Combattre la captation des richesses, la fraude fiscale de quelques grands groupes et milliardaires, les « 600 milliards qui manquent à la France » est capital.

GDS milite pour un changement global pour une VI° République sociale, démocratique, parlementaire, laïque, écologique, féministe, internationaliste, pacifique.

 

La « rupture conventionnelle collective », nouvelle forme de mises au chômage  par turn-over et tri des salariés sans véritable contrôle ni syndical ni public, chez Peugeot par exemple, concentre le mépris pour l’emploi des grandes entreprises. Les milliards de bénéfices contre l’intérêt général des salariés et contre celui des consommateurs et de l’environnement.

 

Le scandale Lactalis est un autre exemple qui concentre les principales questions à poser et résoudre. Le secret des affaires et des dirigeants milliardaires, les conditions de travail des salariés, les petits producteurs écrasés, les consommateurs trompés.

Le social au cœur, c’est prendre en compte toutes ces dimensions, l’emploi et un salaire pour tous d’abord, la santé, l’éducation, l’environnement, une alimentation saine et de qualité. C’est le social, l’écologie, la démocratie.

GDS est partie prenante des luttes sociales et a ouvert aussi le chantier des futures échéances électorales avec la volonté d’y participer :

-          Pour une liste unique de la gauche et des écologistes aux européennes avec toutes celles et tous ceux qui rejettent la construction d’une Europe technocratique, austéritaire. Contre l’Europe du dumping social, des travailleurs détachés, du glyphosate et d’une BCE qui déverse des milliards d’euros sans les flécher vers la satisfaction des besoins sociaux, d’un smic européen, de la transition écologique, du développement des services publics.

-          Pour des listes uniques de la gauche aux municipales, car il est certain que c’est le chemin de la reconquête et sans unité ce sera impossible.

 

Avec un réseau national de 15 000 soutiens, une revue (Démocratie & Socialisme) diffusée à 4000 exemplaires dans 70 départements, GDS appelle celles et ceux qui se reconnaissent dans ces combats à adhérer, à travailler ensemble, à se rencontrer localement.

GDS engage une campagne de réunions partout de février à avril-mai. Une initiative pour les 50 ans de mai 68, le mai 68 social, celui de la grève généralisée sera le point d’orgue de ces 3 mois d’activité en se tournant vers l’avenir : le social au coeur et l’unité de la gauche comme cap. n

 

 

 

 

 

La Gauche démocratique et sociale (GDS)  regroupe des militants qui veulent reconstruire la gauche et son unité de combat, dans et hors des partis existants, celles et ceux qui ont rompu récemment ou de plus longue date avec le Parti socialiste, des militants qui restent engagés en son sein et d’autres engagés à Génération.s ou dans des groupes d’action de la France Insoumise.

GDS accepte la double appartenance.

Les textes discutés et adoptés à la conférence du 20 janvier avec le réseau « Reconstruire la Gauche » seront diffusés à nos 130 000 contacts.

Un collectif de travail de GDS finalise notre texte de référence.

 

Une équipe d’animation nationale a été mise en place dont :

*le rédacteur en chef de D&S, Jean-Francois Claudon,

*des porte-paroles : Gérard Filoche (75), Jean-Yves Lalanne (maire-64), Claude Touchefeu (conseillère municipale Toulouse – 31),

*Sybille Fasso (adjointe au maire de Paris 10ème) et Eric Thouzeau, (conseiller régional des Pays de la Loire-44) pour la coordination,

*Jean-Claude Branchereau (76) pour les relations unitaires

et d’autres responsables, trésorier, communication, relations unitaires, questions syndicales…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7 Commentaires

  1. Gilbert Duroux
    Posted 25 janvier 2018 at 21:06 | Permalien

    C’est quand même curieux cette acceptation de la double appartenance, sans limites aucunes. Ainsi donc, on pourra appartenir au parti macronien, j’ai nommé le PS, et à la GDS. Ça ne changera pas pour certains qui, au sein de PS, avaient toujours deux fers au feu.

  2. Posted 28 janvier 2018 at 21:34 | Permalien

    personne n’a dit « sans limite aucune », pourquoi tu radotes ça ? a gauche et l’auto- selection se fera évidemment, 1800 32, 60, 5 20

  3. Gilbert Duroux
    Posted 29 janvier 2018 at 0:21 | Permalien

    J’ai bien compris qu’on pourra être au PS, parti macronien (avoué ou non) et à la GDS. Tu as le droit de démentir.

  4. Posted 29 janvier 2018 at 7:28 | Permalien

    grotesque,
    aucun macronien ne viendra défendre 1800 32, 50, 20, 5

  5. Posted 29 janvier 2018 at 15:21 | Permalien

    Bonjour,
    A mon avis, il ne faut surtout pas signer le texte de Lienemann Rossignol.
    Il condamne la « laïcité d’opportunisme qui sert de cache sexe aux communautaristes ». Sans plus de précision, cette « laïcité d’opportunisme » a toutes les chances de viser la loi de 1905 et la possibilité pour toutes les religions (comme pour les athées d’ailleurs) d’exprimer leurs opinions dans l’espace public. Un espace qu’il ne faut pas confondre avec celui du service public. Une procession, le son des cloches des églises ont leur place dans l’espace public mais une crèche n’a pas sa place dans une mairie. C’est en tous les cas l’esprit et la lettre de la loi de 1905.
    Le « communautariste » est le principal accusé de ce texte. Mais aucune analyse de ce « communautarisme » et notamment de ces causes n’est faite. Pourquoi, diable, les musulmans de Stains ne choisissent-ils pas plutôt d’aller vivre dans le XVIème arrondissement ?
    Une phrase comme « l’odieux terrorisme islamiste porte le mouvement séparateur à sa dimension symboliste et guerrière » est quelque peu obscure. Ce qui reste de compréhensible peut difficilement être interprété autrement que comme un signe d’égalité mis entre islam, islamisme et jihadisme.
    Ce texte se veut un lien entre les luttes sociales, les luttes féministes, l’antiracisme et la laïcité. C’est un bel objectif.
    Il est donc dommage que nous ayons vu aussi peu de ses signataires dans les manifestations contre la loi travail et que Laurence Rossignol, signataire de ce texte, soit restée à son poste de Secrétaire aux droits des femmes et de la famille au moment des mobilisations contre cette loi. Cette loi est la pire des lois qui aient été faites contre les femmes travaillant dans une entreprise (la grande majorité des femmes). Le patron, le cadre, le petit chef décidera de la durée du temps de travail (partiel ou non), des horaires de travail (pensons au cas d’une jeune femme vivant seul avec un enfant et comment un changement d’horaire pourrait lui pourrir ou lui faciliter la vie…), de la possibilité de garder son travail (licenciements facilités et ne coûtant presque plus rien au patronat). Avec une telle loi, les harcèlements moral et sexuel dans l’entreprise ne seront pas seulement facilités mais également de plus en plus tus, par crainte des représailles, grandement facilitées par la même loi travail. Prétendre, comme le fait Rossignol, unifier lutte sociale et lutte féministe relève donc d’une hypocrisie démesurée. Dans les faits, elle a, avant tout, participé, au vote d’une loi qui était à la fois antisociale et antiféministe. Comment imaginer pouvoir signer un texte qui donne ainsi quitus à une secrétaire d’État de Valls, en faisant d’elle une militante féministe et sociale ? Que l’UFAL veuille lui accorder ce label est l’affaire de l’UFAL…
    Les discriminations n’existent vraiment qu’en tant que moyens utilisés par les « communautaristes ». Aucune de ces discriminations, pourtant massives, (accès au travail, au logement, à l’éducation, contrôle au faciès, absence de droit de vote, au moins aux élections locales…) n’est même citée. Lutter contre ces discriminations serait pourtant le meilleur moyen d’unir l’antiracisme et les luttes sociales.
    La lutte contre le patriarcat a la même fonction dans ce texte : montrer du doigt, avant tout (ce sont les seules citées) les « communautés religieuses » et donc l’Islam (quelle autre communautés religieuse existe-t-il en France, particulièrement aux yeux de l’opinion publique et des médias dominants ?) et ne surtout pas mettre en cause le patriarcat « bien de chez nous ».
    Pour finir, ce texte est horriblement mal écrit et ce n’est sans doute pas seulement dû au manque de talent de celui ou celle qui tenait la plume. La fonction de cette obscurité est surtout de pouvoir faire dire au texte ce qu’auront décidé ces initiateurs, une fois qu’il aura été signé.
    JJ

  6. Posted 29 janvier 2018 at 15:36 | Permalien

    Le SPD prévoit une négociation ultra rapide du contrat de coalition : jusqu’à ce dimanche 4 février.
    Du coup, tous les militants s’inscrivant au spd jusqu’au 6 février auront le droit de voter sur l’accord final.
    Le scrutin devrait donc avoir lieu vers le 21 février.
    MP

  7. Posted 29 janvier 2018 at 16:02 | Permalien

    Bonjour,
    Le 15 février prochain, de 9 h à 17 H , se déroulera une séance de travail animée par Gerard FILOCHE sur les conséquences concrètes des ordonnances MACRON.
    IL s’agit donc d’une journée très technique pour aider les élus et la responsables CGT des entreprises du site de La Défense à faire face à ces nouvelles dispositions légales.
    En vue des dispositions à prendre pour que cette journée se déroule dans des conditions de confort convenables, en l’espèce il s’agit de l’organisation de la grande salle ou de la pause buffet de midi, il est nécessaire de nous indiquer les noms des participants .
    Bien entendu , même si la cible prioritaire ce sont les militants, chaque syndiqué qui désirera participer a cette journée sera le bienvenu .
    Amicalement,
    Le bureau de l’UL.
    (Merci de faire suivre ce msg a vos contacts)

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