Archives par tags : austérité

Pré printemps portugais : « que la troïka aille se faire voir ». En France le 5 mars, « que l’ANI aille se faire voir ».

C’est le schéma dans lequel nous sommes : où le « louvoiement » se termine en « austérité » accrue ou comme au Portugal, ou bien en entrant dans les manifestations de rue comme le 5 mars

14 questions/14 réponses sur le « Pacte de compétitivité »

Vouloir créer 17 « Allemagne » comme le prétend Angela Merkel n’a aucun sens. Si l’Allemagne a aujourd’hui un important excédent commercial c’est parce que d’autres pays européens (dont la France et les pays du sud de l’Europe) connaissent un déficit tout aussi important. Dans une zone où 70 % des échanges sont intercommunautaires, prôner la compétitivité des uns se fait forcément aux dépens des autres.
C’est une Europe plus solidaire, à l’inverse de ce que préconise Merkel qui permettra de sortir l’Union européenne de son marasme. Il faudrait pour cela non seulement un pacte de croissance digne de ce nom mais instaurer (par étapes) un salaire minimum européen pour en finir avec le dumping social auquel s’est livré l’Allemagne entre 2000 et 2005. A chaque élection européenne, notre parti fixe cette perspective mais l’oublie malheureusement aussitôt après.
L’Allemagne, de surcroît, n’est nullement un modèle. C’est un désastre social pour des millions de salariés. Le faible taux de chômage s’explique surtout par le fait que l’Allemagne manque cruellement de jeunes. Les lois Hartz I, II, II et IV, votées de 2003 à 2006, ont fait de l’économie allemande une économie duale où coexistent un secteur industriel avec des salariés relativement bien payés et un secteur des services où foisonnent les emplois à temps partiel imposés, les emplois précaires et où ¼ des salariés sont des salariés à 400 euros.

arguments 7 pour la motion 3 : Croissance et austérité : le chauffe plat dans le frigo ?

Non seulement les politiques d’austérité plongent l’Europe dans la stagnation ou la récession mais elles font atteindre des sommets aux dettes publiques des États européens.

La Grèce avait une dette publique de 113 % fin 2009, elle atteignait 165 % fin 2011. La dette irlandaise bondissait de 25 % du PIB fin 2007 à 108 % fin 2011. La dette espagnole de 37 % à 69 % dans le même temps. La dette portugaise de 70 % à 107 %. La dette italienne de 105 à 120 %.

Il est donc nécessaire d’inverser l’ordre de la séquence : d’abord la croissance, ensuite la résorption de la dette publique. C’est ce que propose, de façon précise, la motion 3 : « Maintenant la gauche ! Le social au cœur ».

Rapport de l’IGF : le monde à travers des lunettes néo-libérales

L’idée qu’il puisse exister, comme le souligne Martine Aubry, « d’énormes marges de manœuvre en faisant rentrer des impôts complémentaires de ceux qui ont eu tant de privilèges aux dépens des autres » leur est, également, restée étrangère. Le « pouvoir d’achat des ménages » auquel fait référence le rapport de l’IGF n’a pourtant pas le moindre sens s’il ne distingue pas le « pouvoir d’achat » des plus fortunés et celui de la très grande majorité de la population.

Non à la ratification du Mécanisme européen de solidarité (MES)

En votant contre cette ratification, les élus socialistes aideraient François Hollande à créer un rapport de forces qui lui faciliterait la tâche lorsqu’il ira, comme il l’a annoncé, rencontrer Angela Merkel pour renégocier le TSCG.