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ANI, énumération résumée des 54 reculs qu’il contient en 27 articles

voici un résumé de l’ANI point par point
Un résumé quantitatif : sur les 27 articles de l’accord, les 2 seuls prétendument favorables aux salariés ne le sont pas
Un résumé qualitatif : rien contre le chômage, tout pour les grands patrons et les actionnaires

Les 54 reculs, énumérés un par un :

Il faut des négociations, il faut des « contrats », Il faut des compromis… mais pas cet ANI !

d’autant que les 18 millions de salariés concernés, ayant lu, étudié, analysé l’ANI, sauront faire entendre leurs voix. Car ils ont le rapport de force : la droite, Sarkozy l’allié déclaré du patronat a été battu, la gauche dirige, elle a tous les pouvoirs, elle peut, elle doit entendre SON électorat.

La pseudo « guerre syndicale » n’existe pas – Au fond l’immense majorité des syndicalistes converge sur le terrain

Nous n’avons pas d’ennemi parmi les syndicalistes. Nous n’avons pas d’ennemi parmi les syndicats. Nous ne combattons aucune de leurs directions. Nous sommes des partisans de la démocratie syndicale. L’union fait la force. Et l’union cela commence par entendre la base et ses aspirations majoritaires. Il y a une majorité nette contre l’ANI : on doit tous s’écouter et s’entendre à partir de ce fait, force et unité !

Une transcription « loyale » ou « optimale » ?

La question qui se pose est : est ce que la majorité des syndicats et des salariés hostiles à cet ANI ont les moyens de gagner ?

On lit déjà le dépit de certains qui pronostiquent, de façon fataliste, que l’ANI sera transcris fidèlement, que c’est foutu, que la majorité de gauche s’inclinera forcément, et qui en profitent, hélas, pour combattre le PS, etc.

Hé, bien non, pas du tout : il est parfaitement POSSIBLE de gagner.

Un état « totalement en faillite » ? Non. La France n’a jamais été aussi riche de son histoire

deux politiques opposées dans un même parti : diminuer les déficits en priorité ou bien ralentir la réduction de la dette pour se sortir de la crise.

D&S n° 201 janvier 2013 21e année – abonnements – agenda

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Rien contre le chômage, le Medef a bloqué toute avancée pour les salariés dans cet accord signé par une minorité syndicale

Les « accords de Wagram » (l’ANI s’est discuté au siège du patronat) c’est comme un contrat d’assurance, il faut lire ce qu’il y a de marqué au recto en tout petit. Ne croyez pas les grands phrases qui l’encensent. Il y en a qui réussissent à vous le vanter de façon tonitruante et convaincue, sans vous dire un mot de son contenu réel. Réel ! c’est comme si vous mettez beaucoup de beurre sur une tartine de pain moisie. C’est en la goûtant, en dépit du beurre, qu’on se rend compte qu’elle est moisie,.
Alors lisez, lisez, lisez.
Dés qu’on prend le temps de les lire, on perçoit la nature réelle de cet accord, on est effaré.

CFDT en danger, ne signez pas ce que le Medef vous propose, respectez la démocratie, unité !

CFDT, svp, pliez vous à la démocratie, pour qu’un accord soit valable il faut 50 % des voix parmi les salariés, vous ne les avez pas, ne signez pas de façon désespérée et minoritaire !

Communiqué du SAF (Syndicat des Avocats de France) : le MEDEF revendique l’immunité judiciaire pour les entreprises !

La véritable sécurité pour le salarié, c’est celle de conserver son emploi, ou d’en retrouver un, pérenne et digne, dans des délais très brefs, et non celle consistant à obtenir des droits sociaux maintenus en cas de perte d’emploi en contrepartie de la possibilité de perdre plus facilement celui-ci. Il paraît illusoire d’obtenir des droits nouveaux potentiels pour les salariés les plus précaires si cela se fait en contrepartie d’une précarisation générale de l’ensemble des salariés.

Forcing au « sommet social » : le Medef exige de pouvoir licencier SANS MOTIF. Il veut des salariés kleenex

S’il n’y a pas d’accord, dans ces conditions, ce qui est plus que souhaitable, le gouvernement s’est engagé à légiférer : mais cela ne saurait être pour accorder au patronat ce qu’il souhaite, car là, il y aurait plus que rupture des « 60 propositions de François Hollande », il y aurait reprise de ce qui avait été engagé sous Sarkozy avec la loi Warsmann : en quelque sorte ce serait ses décrets d’application et cela serait intolérable. Le résultat serait d’ailleurs que pouvant licencier sans motif, sans plans sociaux, le patronat augmenterait le chômage de masse. Ce serait pour Mme Parisot le meilleur moyen de battre la gouvernement de gauche, et de faire revenir les amis de son chéri, celui qui, selon elle, avait fait un « bon job », Sarkozy.