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Réforme anti-retraites : un gouvernement de gauche ne devrait pas faire ça

La réforme des retraites a tout d’une course de vitesse qui ferait l’objet d’une double pression : la Commission de Bruxelles, les marchés et le MEDEF d’un côté, les partenaires sociaux et la gauche socialiste de l’autre. D’un côté Bruxelles est très exigeant, le MEDEF tape du poing sur la table et s’est battu pour que [...]

Le Compte Personnel de Formation, patate chaude

C’est ça l’ANI, c’est aussi ça la loi du 14 juin.

L’ANI est devenu la loi scélérate du 14 juin 2013

Il faut dorénavant lui donner un nom. Ce n est plus un ANI (Accord national interprofessionnel). Ce n’est plus un projet de texte exige par le Medef, c est devenu un texte de loi promulgue au Journal officiel de la République le 14 juin après décision du Conseil constitutionnel du 13 juin.

Pas touche à nouveau à nos retraites ! Si on vit plus longtemps, c’est pour en profiter plus longtemps !

La loi Sarkozy devait, une nouvelle fois, résoudre une fois pour toutes le problème de financement de nos retraites. Fin 2011, le déficit (le mot est exact puisque ce déficit est constaté) s’élevait pourtant à 14 milliards d’euros.

Pourquoi ? Parce que la croissance est en berne du fait de la généralisation de l’austérité dans l’Union européenne (grâce, notamment, au TSCG) et parce que le temps de travail légal n’a pas été réduit. Le chômage ne pouvait alors qu’augmenter. Si 2 millions de demandeurs d’emploi avaient retrouvé du travail, il n’y aurait plus aucun problème pour assurer l’équilibre budgétaire de nos retraites et revenir sur l’augmentation de la durée de cotisation, comme sur le passage de l’âge légal du départ en retraite de 60 à 62 ans.

La France plongée en une troisième récession : bravo le Medef ! (à lire sur le site Nouvel observateur)

Récession : la faute à Laurence Parisot, au Medef et aux grands patrons Modifié le 15-05-2013 à 12h3535 réactions | 2285 lu  Temps de lecture : 4 minutes Par Gérard Filoche Membre du bureau national du PS LE PLUS. La France est entrée en récession. Le produit intérieur brut a reculé de à 0.2% au premier trimestre. [...]

Comparaison entre l’ANI 11 janvier, le projet du 6 mars et la « petite loi » du 9 avril

RESTE INCHANGEES par rapport à l’ANI (à titre d’exemple) :

- La création d’un « conseil en évolution professionnelle », mis en œuvre « au niveau local », dans le « cadre » du « service public de l’orientation », nouveau fromage pour les sous-traitants du service public et fossoyeurs des CIO. (article 2)

- La rupture considérée comme une démission en cas de non retour du salarié dans l’entreprise suite à la mobilité externe « sécurisée » (article 3)

- les dispositions régressives sur les prud’hommes (article 16)

- les dispositions régressives sur les délais de mise en place des IRP (article 17)

- les dispositions régressives sur le CDII (article 18)

Michel Sapin : « L’émotion de ‪@GerardFiloche, c’est la nôtre. Mais il faut éviter l’amalgame entre un homme et une politique. » ‪#TousPol Mais si justement Cahuzac et sa politique ont été amalgamés !

Cahuzac n’est pas Dr Jekill et Mr Hyde. Il n’était pas d’un coté un « bon ministre » du budget et de l’autre un fraudeur fiscal. Il était tout d’un bloc. Et il était perçu comme tel, en parole et en acte, en idéologue et en ministre.

EXPOSE DES MOTIFS pour chacun des 54 amendements puis les 54 amendements précis au projet de loi ANI du 11 janvier 2013

le 5 mars : cette présentation rassemble, récapitule, actualise des documents antérieurs   1°) EXPOSE GLOBAL DES MOTIFS POUR AMENDER  :     En 1841, le député De Beaumont déplorait en chœur avec le patronat « le premier acte de règlementation de l’industrie qui, pour se mouvoir, a besoin de liberté » ; anticipait : « …il ne s’agit [...]

Laurence Parisot c’est comme Poutine, elle s’accroche, la rapace. Florilège.

Elle a gagné à 100 % dans la « négociation » qui lui a permis d’imposer l’ANI du 11 janvier, l’un des pires historiquement qui ait jamais été signé. Du coup, elle ne se sent plus et n’a pas hésité le 6 février 2013 à menacer la France de trahison comme une vulgaire émigrée de Coblenz : à la question de savoir si le Medef pourrait revenir sur la signature de l’ANI s’il était modifié par les parlementaires, elle répond : « Oui c’est une façon de le dire. Nous dirions que ce n’est plus l’accord que nous avons signé, et nous mettrions ça suffisamment en cause pour que les investisseurs étrangers changent d’avis sur la France»

Le chantage à l’ANI de Laurence Parisot

Parisot a eu 20 milliards et risque d’imposer l’ANI. Mais le salariat lui, n’a pas vu augmenter ses salaires et est menacé de recul grave du droit du travail. Il faut affronter et combattre le chantage éhonté de Parisot. C’est simple : il faut augmenter les salaires et baisser les dividendes. Il faut contrôler les licenciements, pas les faciliter. Cela veut dire affronter le chantage de la finance, comme promis.