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Intervention Gerard Filoche au Conseil National du PS samedi 13 avril.

Il faut des signes pour remonter la pente dans l’opinion de nos électeurs, un gouvernement rose vert rouge, une riposte surpuissante à la hausse du chômage de masse, la réforme fiscale (que Cahuzac osait prétendre avoir déjà faite…). C’est au gouvernement de donner le ton, le rythme, les explications, de l’inflexion, de la correction de trajectoire, avec les mots qui seront les siens, mais n’importe comment que ca s’appelle, cette inflexion, ce tournant, mais s’il n’y a pas cette inflexion sociale nous sommes perdus.

« L’histoire des lunettes » ou « l’histoire des porteurs de lunettes » – débat à gauche suite

Pourquoi je dialogue avec toi sur ton blog ? Ben, parce que tu es socialiste, tu le dis toi-même. C’est simple, non ?

Unité de la gauche en débat : « On apprend en vous lisant ».

 » De tout ceci je ne déduis pas du tout que vous, à la gauche de PS, vous vous trompez en restant au PS. Je pense qu’il faut être lucide sur le PS actuel mais, pour le reste, le parti socialiste appartient aux socialistes. Vous n’avez aucune raison de faciliter la tâche des libéraux en partant et en leur laissant les clefs du camion. En restant, vous préservez une chance de faire rebasculer le PS de notre côté si l’occasion se présente. Dans la lutte, le parti peut se régénérer à gauche si vous veillez sur lui dans son sommeil. Et c’est la seule chance que nous ayons car il est évident que si ça ne se produit pas, le PS échouera et alors ce sera la droite dure. »

Encore une fois sur la nature de classe du PS

Dans la gauche il y a des partis dirigés par des appareils, qui ne reflètent pas toujours la base, ce n’est pas nouveau ça fait 140 ans ! ça s’appelle des bureaucraties, ça s’appuie sur des conquêtes matérielles partielles.
Il y a des partis plus droitiers à certains moments, moins à d’autres, l’évolution du PS dans les 20 dernières années, par exemple n’est pas du tout linéaire, il y a eu des hauts et des bas, il est poreux aux mouvements sociaux, il n’y a pas eu de « coupure épistémologique », pas de « rupture historique » (c’est Mélenchon qui s’est lassé, pas le PS qui a soudain changé le 6 novembre 2008), le PS dépend des rapports de forces sociaux (nov-dec 95, mai 2003, printemps 2006, juin-oct 2010) et électoraux (juin 97, avril 2002, 2007 et 2012), ça ne le fait pas changer de nature à chaque fois pour autant.

Ce gouvernement peut-il, doit-il réussir, oui ou non ? Faut il scissionner ou unifier la gauche ?

la mauvaise vidéo de voeux du PCF (pas forcément sur le fond mais la charge est si lourde que l’UMP aurait pu la faire) contre François Hollande et ses promesses réjouit la droite sociale libérale du parti. La même vidéo avec un ton unitaire genre : « vous avez dit cela, c’était bien, nous continuons à le vouloir dommage que vous ne le fassiez pas mais si vous le faites nous le ferons avec vous » aurait réjoui la gauche du parti socialiste et pas sa droite !

Quelques sujets de débats : astre mort, parti de masse, deux gauches ou unité de la gauche, programmes incompatibles et front unique

enfin, à côté des arguments susdits, la question du « ton » de Mélenchon est tout à fait secondaire, il est même plutôt florissant et réjouissant, et j’ai parfois les mêmes défauts moi-même, mais ce qui compte, c’est l’unité : si le « ton » combatif de Mélenchon était pour réclamer la construction d’une authentique unité de la gauche, ça irait dans le bon sens, mais il est orienté vainement pour détruire « l’astre mort » du PS… dont il avoue qu’il peut encore envoyer de la lumière pendant longtemps.

JL Mélenchon / Marc Dolez : « je ne me résoudrai jamais à considérer que le gouvernement va échouer »

« Je ne me résoudrai jamais à considérer que le gouvernement va échouer et que nous serons là à ramasser les morceaux », insiste l’élu de Douai. « Si la social-démocratie devait s’effondrer, je crains que ce ne soit au profit de la droite extrême ».

Florange ce n’est pas fini ! Nationalisation !

Jean Christophe Cambadelis : « Ce sont des résultats médiocres pour le Parti Socialiste. En baisse voir éliminé, il n’y a pas de quoi pavoiser. Le PS est averti : si il ne donne pas le sens de son action, si il n’indique pas où il va, s’il ne dessine pas dans la crise le modèle de la société de demain, s’il ne martèle pas que la France a pris des retards à cause de la droite qui ne s’est occupé que de libéraliser le marché, nous aurons d’autres déconvenues. Le risque pour le Parti Socialiste c’est d’être zappé ».

Succès de l’anniversaire de D&S : 20 ans… et abonnez vous !

Merci à vous toutes et tous qui êtes venus hier, cela nous a fait plaisir, gratifié, encouragé énormément, merci de votre déplacement, de votre temps, et de votre soutien financier, vraiment, gérard
Bien que nos ambitions étaient limités par la taille de la salle « Confluences », nous avons réuni 150 camarades, venus de 32 départements différents samedi 15 décembre de 14 h à 1 h du matin, pour fêter le numéro 200 de D&S et la 20e année de la revue.

Pour que la gauche ne soit pas « zappée » ! (expression de Jean-Christophe Cambadelis)

Louvoyer à la godille, sans donner de satisfaction aboutit à ce que la déception se transforme en abstention. Dans les 3 circonscriptions où il y a eu des élections partielles le 9 décembre, même si elles sont différentes, il y a eu le même mouvement : mobilisation à droite, abstention à gauche ! Nous citerons Jean Christophe Cambadelis : « Ce sont des résultats médiocres pour le Parti Socialiste. En baisse voir éliminé, il n’y a pas de quoi pavoiser. Le PS est averti : si il ne donne pas le sens de son action, si il n’indique pas où il va, s’il ne dessine pas dans la crise le modèle de la société de demain, s’il ne martèle pas que la France a pris des retards à cause de la droite qui ne s’est occupé que de libéraliser le marché, nous aurons d’autres déconvenues. Le risque pour le Parti Socialiste c’est d’être zappé ».