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Réponse à un socialiste de ma section : pour réussir le changement social

Si être responsable c’est faire comme l’UMP, bloquer les salaires, faire l’austérité on est foutus d’avance, si c’est faire ce que Papandréou a fait en Grèce, trahissant son peuple, le sacrifiant, le détruisant socialement, rappelons qu’il est passé de 44 % des voix à 11 % des voix. Sauvons notre PS, ici, du sort du PASOK là-bas. Protégeons-nous ici du sort de Zapatero et de Socrates : ils ont voulu être « responsables », ils ont tout perdu et leur peuple avec.

Pour une véritable et forte hausse du SMIC

l ne faut pas attendre la relance pour augmenter les salaires, mais il faut les augmenter pour permettre la relance.

Une grande « conférence sur les salaires » implique une vraie négociation. Pas seulement un « dialogue social ». Ça, « le dialogue » Sarkozy savait faire, il recevait, n’écoutait pas et imposait sa volonté. Une « négociation » est soumise à des règles ou ceux qui sont autour de la table, font s’entendent et font des pas les uns vers les autres.

La revendication de la CGT est de 1700 euros brut, celle de FO est de « 80 % du salaire médian », ce qui ferait un salaire minimum net de 1 340 euros, au lieu des quelque 1 100 euros actuels. D’autres organisations syndicales (FSU, SUD, UNSA) ne fixent pas précisément, mais exigent une hausse substantielle. Seule la direction de la CFDT semble « approuver » cette faible hausse gouvernementale (mais ses adhérents ? )

Avec Martine Aubry : le Smic brut mensuel actuellement de 1365 serait de 1650 euros en fin de mandature

En résumé : Martine Aubry s’est engagée à ce qu’il y ait, chaque année, deux coups de pouce au Smic (en plus de l’inflation) pour rattraper le retard pris par le SMIC sous Sarkozy et que, au-delà de ce rattrapage, le Smic augmente au moins à la même vitesse que la croissance.
Cela représente deux coups de pouce de 0,9 % chacun, minimum. Avec une inflation moyenne de 2 % par an ; cela signifie un Smic brut mensuel de 1 650 euros, minimum, à la fin de la mandature.

Tam-tam médiatique pour forcer la main d’une alliance gauche-droite

Le meilleur moyen de faire perdre la gauche face à Sarkozy-UMP c’est de la diviser en prétendant qu’il faut s’allier avec la droite-UDF. C’est ce qui a été tenté par certains qui se sont fait une belle publicité à Marseille ce week-end, en réunissant des éléments du PS et du Modem à une même tribune.