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Pour que la gauche ne soit pas « zappée » ! (expression de Jean-Christophe Cambadelis)

Louvoyer à la godille, sans donner de satisfaction aboutit à ce que la déception se transforme en abstention. Dans les 3 circonscriptions où il y a eu des élections partielles le 9 décembre, même si elles sont différentes, il y a eu le même mouvement : mobilisation à droite, abstention à gauche ! Nous citerons Jean Christophe Cambadelis : « Ce sont des résultats médiocres pour le Parti Socialiste. En baisse voir éliminé, il n’y a pas de quoi pavoiser. Le PS est averti : si il ne donne pas le sens de son action, si il n’indique pas où il va, s’il ne dessine pas dans la crise le modèle de la société de demain, s’il ne martèle pas que la France a pris des retards à cause de la droite qui ne s’est occupé que de libéraliser le marché, nous aurons d’autres déconvenues. Le risque pour le Parti Socialiste c’est d’être zappé ».

Editorial de D&S n°196, spécial été, 32 p. (dont la contribution « www.redistribuerlesrichesses.eu) : « on a gagné, le combat continue »

Chacun constate que François Hollande et son gouvernement sont en équilibre sur une ligne de crête. Il faut les aider, convaincre, soutenir dans le bon sens. La meilleure occasion pour les socialistes, c’est de profiter du débat de congrès, lequel est prévu les 28 et 29 octobre, à Toulouse, afin de mener le débat, de conforter le bon choix, la meilleure orientation. C’est ce que fait D&S en soutenant la contribution de la gauche socialiste, afin qu’elle se fasse entendre et qu’elle pèse. Lisez-là, signez-là, faites-là connaître.

Pour une véritable et forte hausse du SMIC

l ne faut pas attendre la relance pour augmenter les salaires, mais il faut les augmenter pour permettre la relance.

Une grande « conférence sur les salaires » implique une vraie négociation. Pas seulement un « dialogue social ». Ça, « le dialogue » Sarkozy savait faire, il recevait, n’écoutait pas et imposait sa volonté. Une « négociation » est soumise à des règles ou ceux qui sont autour de la table, font s’entendent et font des pas les uns vers les autres.

La revendication de la CGT est de 1700 euros brut, celle de FO est de « 80 % du salaire médian », ce qui ferait un salaire minimum net de 1 340 euros, au lieu des quelque 1 100 euros actuels. D’autres organisations syndicales (FSU, SUD, UNSA) ne fixent pas précisément, mais exigent une hausse substantielle. Seule la direction de la CFDT semble « approuver » cette faible hausse gouvernementale (mais ses adhérents ? )

Le bras de fer entre François Hollande et Angela Merkel : le chauffe-plat et le congélo

Il restera ensuite, à transformer l’essai, à sortir d’une situation intenable où austérité et croissance seraient censées coexister alors que cette coexistence a autant d’avenir que celle d’un chauffe-plat dans un congélateur. Une situation tout aussi contradictoire où l’on chercherait à « rassurer les marchés » tout en cherchant à les mettre au pas.

Contribution au bilan sur la belle campagne de Jean-Luc Mélenchon

Beaucoup de militants à gauche ont aimé la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Et nous en sommes. Ceux qui ne connaissaient pas son ton flamboyant l’ont découvert. Mais ce n’est pas seulement ses qualités d’orateur qui ont été mobilisatrices, c’est une façon intelligente de lier les revendications sociales avec un discours réaliste sur la transformation sociale.

« Des années, des années de blessures, de brûlures » On va réparer, reconstruire !

Il y a une urgence sociale, une terrible envie de changement maintenant. Elle s’est manifestée dés hier soir à la Bastille.

Rien n’est joué, pas de risque, pas une voix ne doit manquer à François Hollande le 6 mai !

Autant de bonnes raisons pour voter « François Hollande » !

Pourquoi Laurent Joffrin propose un « Gouvernement de Bayrou à Poutou sans exclusive » ?

Le 6 mai, cela peut être la 2e fois qu’un président de gauche sera élu en 54 ans. La gauche sera dans des circonstances exceptionnelles, elle n’a pas le contrôle de l’économie, mais elle détiendra toutes les institutions, la Présidence, le Sénat, l’Assemblée, les régions, les départements, les villes. La victoire de François Hollande est un point d’inflexion pour toute l’Europe : les peuples y voient déjà un signe pour se soulever contre la dictature de la finance et de leurs valets néolibéraux. Ça pousse fort en ce sens, peut être plus fort et plus vite que prévu.

Mais il ne faut pas rater le coche : c’est François Hollande qui vient d’offrir l’unité de la gauche avec obstination, les sociaux libéraux essaient déjà de l’en dissuader. Refuser cette main tendue, ne pas saisir le frémissement qu’il y a en Europe pour faire basculer contre le traité budgétaire, n’est pas de bonne politique. Merkel sera sur la sellette après la défaite de Sarkozy, il faut aider à faire son siége, ne pas déserter ni attendre.

Gouvernement sans exclusive de toute la gauche, EELV, PS, FdG et Philippe Poutou s’il veut … mais pas Laurent Joffrin !

La gauche et François Hollande sont en tête : unité pour gagner le 6 mai et chasser Sarkozy

Les questions de programme social encore en suspens reviendront inéluctablement sur le devant de la scène pour les législatives, pour la constitution du gouvernement. Tout commence le 7 mai et le 18 juin… si la gauche gagne. Rien de grand dans ce pays ne s’est fait sans unité de toute la gauche. Il faudra alors un gouvernement de toute la gauche, Hollande, Mélenchon, Joly…il faudra aussi une mobilisation sociale de tous les syndicats. Avant et après.

Pourquoi, dis, tu votes Hollande ?

Bonjour Monsieur Filoche, Après avoir lu votre texte et les réponses que vous apportez aux différents intervenants, j’aurais quelques questions : Bonsoir voici mes réponses une par une Vous écrivez : « Jean-Luc Mélenchon a réussi à cristalliser toute une sensibilité de la gauche que François Hollande n’arrive pas à fédérer » Vous êtes-vous demandé [...]