C’est la meilleure façon de couper l’herbe sous le pied au projet de la grande banque publique d’investissement du Parti Socialiste qui devrait regrouper la CDC, Oséo et la Banque postale. Cette grande banque publique serait dès le départ contaminé par les produits toxiques de Dexma.
C’est inacceptable, l’Etat doit garantir la totalité du portefeuille à risque de Dexma. Cela ne changera rien au total de la dette publique mais cela laissera intacte la CDC et donc un instrument financier efficace aux mains de la gauche au pouvoir.
Jean-Jacques Chavigné avec Gérard Filoche : ce 14 octobre, nous parvient, imprimé le livre « Dette indigne, 10 questions, 10 réponses, qui sont les coupables, quelles sont les solutions ? » Ed. JC Gawsewitch 14,50 euros, 240 p.
Interrogé par Libération, Pascal Terrasse a affirmé : «être tombé dans un piège. Je ne savais pas que des journalistes étaient présents. C’étaient des propos privés. Je n’ai pas parlé en qualité de conseiller de François Hollande, et ce qui a été dit ne correspond pas à ses positions».
Les gens en 1789 ont demandé du pain à la reine, celle ci leur a dit “mangez de la brioche” alors ils lui ont coupé la tête,
Mais ils n’ont pas commencé en disant on va couper la tête à la reine pour avoir du pain.
J’ai une pensée pour tous mes collègues, en gagnant ce procès, j’ai le sentiment de les défendre encore dans leurs difficiles missions de faire respecter l’état de droit dans les entreprises. J’adresse un grand merci à chacun de celles et ceux qui m’ont soutenu, les 40 000 signatures de la pétition, les milliers de messages émouvants, à tous ceux qui ont eu la gentillesse et la solidarité de m’adresser des chèques de soutiens bienvenus et encourageants, aux huit témoins qui sont intervenus à l’audience du 6 juillet, à ceux qui se sont déplacés au tribunal et… à tous les militants de toute la gauche qui m’ont appuyé.
Je viens de découvrir ta lettre ouverte à Martine Aubry et à François Hollande.
Je ne résiste pas à te répondre en direct, à mon niveau militant. Après tout, c’est cette démocratie que tu souhaites, à juste raison.
Ségolène Royal a défendu un contrôle administratif sur les licenciements boursiers pour les interdire. François Hollande a dit qu’il fallait les « taxer ». Martine Aubry a proposé qu’ils soient soumis au juge (avec un lapsus, le tribunal de commerce).
On ne peut pas laisser les seuls employeurs décider du sort de millions de salariés pour le plaisir de leurs actionnaires et des « ratios » bancaires, de la Bourse ou des pseudos agences de notation charlatanesques : tous recherchent leurs célèbres 15 % de marge bénéficiaire et bradent les emplois pour ça. Alors que peut-on faire quand les « plans dit « de sauvegarde de l’emploi » (PSE) et les licenciements abusifs se multiplient de façon éhontée, dramatique, cassant les emplois et les vies ?
Signez la pétition CGT : http://www.cgt.fr/Exigeons-le-retrait-de-la-taxe-de,38611.html
« Rassurer les marchés », voilà ce qu’on entend sans cesse. Qui sont ces foutus « marchés » qui nous font tant de mal et qu’il faudrait « rassurer » ? Pourquoi nous demande t de leur rembourser une “dette” qui n’est pas la notre ? Sont ils insaisissables à ce point qu’on ne puisse rien contre eux ?
Pourtant il y a des responsables. Ils sont identifiables. On peut agir pour les empêcher de continuer de nuire.
Jusque-là je parlais ici de corps expéditionnaire, d’hommes en noir, de canonnières contre les Grecs, mais c’est encore plus clair, ça y est : Le Monde du 4 octobre, titre en « une » « Bruxelles dépêche un task force à Athènes ».
Par Gérard Filoche
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Publié dans Politique
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Tagué Athènes, banksters, Caramanlis, crise, euro, Grèce, Horst Reichenbach, merkel, Papandréou, privatisation, sarkozy, troika, tsk force
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En résumé : Martine Aubry s’est engagée à ce qu’il y ait, chaque année, deux coups de pouce au Smic (en plus de l’inflation) pour rattraper le retard pris par le SMIC sous Sarkozy et que, au-delà de ce rattrapage, le Smic augmente au moins à la même vitesse que la croissance.
Cela représente deux coups de pouce de 0,9 % chacun, minimum. Avec une inflation moyenne de 2 % par an ; cela signifie un Smic brut mensuel de 1 650 euros, minimum, à la fin de la mandature.