Archives par mois : janvier 2014

Note : « où sont les milliards » ? le problème n’est pas « trop de dépenses publiques » mais « pas assez de recettes »

les 80 milliards de fraude fiscale c’est le chiffre officiel repris par le ministre du budget lui même les 330 milliards c’est le chiffre de l’enquête annuelle de Challenges(elle existe depuis 1994..) attention il s’agit de leur fortune globale, ils ont gagné 59 milliards de plus entre juillet 2012 et juillet 2013 soit + 25 [...]

La phrase la plus importante de François Hollande : « – Il y aura redistribution. Après. »

« Observer » ? mais ça ne suffira pas à arracher le patronat au chantage de la finance qu’il subit. Il faut le sauver malgré lui de la pente naturelle du vice qui le domine.

En fait le meilleur service à rendre au patronat, ce n’est pas de lui lâcher bride et de lui donner des milliards qu’on ne reverra jamais, c’est de le contraindre, de mettre en place un système de contrôle de ses dividendes et de ses licenciements. Il faut une pression plus forte de la République sur lui que celle des traders, boursicoteurs, spéculateurs. Il faut un système de droit du travail et de fiscalité combinés pour permettre aux entreprises de se sauver elles mêmes des griffes de la finance.

Il faut contraindre le patronat à changer de cap, pas l’encourager dans ses vices

A quoi servent les cadeaux au patronat depuis des décennies puisque le seul résultat, c’est qu’il licencie quand même et augmente le chômage de masse ? Le plan Gallois dit de « compétitivité » a été annoncé en novembre 2012 et en novembre 2013 il y a 272 100 chômeurs de plus. L’Ani, un « pacte » dit de « sécurisation [...]

3 minutes (reconstituées) à Europe 1 mardi 14 janvier à 19h 45 après la conférence de presse présidentielle

Nicolas Poincaré : Je ne sais pas a quel moment vous avez pris l’émission, mais alors j’imagine Gérard Filoche que vous êtes en colère ? J’ai entendu le président et comme lui je suis social démocrate et je suis un socialiste modéré … mais je ne comprends pas qu’on donne des cadeaux au patronat d’une telle [...]

La République ne doit pas se plier aux entreprises mais les contraindre

La République ne doit pas se plier aux entreprises mais les contraindre

« L’entreprise, ce n’est pas un lieu d’exploitation, ce n’est pas un lieu d’accumulation de profits, de richesses » affirmait, de façon assez étonnante et hardie, le ministre du budget, Bernard Cazeneuve sur BFTV le 6 janvier 2014.

C’est ce qu’il faudra dire aux 5 millions de chômeurs expulsés du travail, le plus souvent par des entreprises dont les seules « difficultés » sont de rechercher à faire davantage de bénéfices, vu que le nombre des licenciements boursiers abusifs ne cesse d’augmenter.
C’est ce qu’il faudra dire à la moitié des 23 millions de salariés « actifs occupés » qui gagnent moins de 1680 euros nets, aux 10 millions de pauvres en dessous de 900 euros.
C’est ce qu’il faudra dire aux 20 millions de salariés qui travaillent normalement à temps plein, c’est à dire à 35 h hebdomadaires alors que la durée moyenne de travail estimée est plus proche de 41/42 h, alors qu’il y a 1 milliard d’heures supplémentaires dissimulées. Aux temps partiels subis, aux CDD renouvelés, aux contrats « atypiques », aux 3 X 8, aux 4 X 8, aux 5 X 8, aux travailleurs de nuit et du dimanche.
C’est ce qu’il faudra dire aux accidentés, handicapés, malades du travail, aux précaires, aux discriminés et harcelés, aux tués et suicidés du travail, à la souffrance de ceux qui subissent un management féroce, des troubles psycho sociaux et du burn out.
C’est ce qu’il faudra dire aux 98 % de salariés qui gagnent moins de 3200 euros nets, la moyenne des salaires même des « petits » des patrons étant de 4500 euros.
C’est ce qu’il faudra dire à tous ceux dont les salaires ont perdu près de 10 points par rapport aux profits depuis 25 années, alors que les dividendes distribués ont atteint 196 milliards en 2012.
C’est ce qu’il faudra dire aux 1000 entreprises de plus de 1000 salariés qui produisent 48 % du Pib et déterminent ainsi la vie de tous leurs sous-traitants (PME PMI TPE) en cascade, lesquels, pour 50 % n’ont qu’un seul donneur d’ordre.
C’est ce qu’il faudra dire aux 500 familles les plus fortunées qui possèdent 330 milliards, 16 % du Pib, et qui ont réussi à gagner 59 milliards ( + 25 %) en une seule année dite « de crise » pour tous les autres.
C’est ce qu’il faudra dire, si le ministre du budget les trouve, aux fraudeurs du fisc, qui détournent 80 milliards et qui placent 590 milliards d’avoirs français dans les paradis fiscaux – dont ces grandes entreprises du CAC 40 qui « optimisent » leurs impôts au point de n’en payer que 8 %.

En comprenant que le capitalisme ce n’est pas seulement le profit mais la recherche du surprofit maxima.

Ce ne sont pas les patrons qui « donnent du travail », ce sont les salariés qui vendent leur force de travail, ils produisent les richesses et n’en reçoivent pas la part qu’ils méritent. Chacun sait que le travail n’enrichit personne. Ce qui enrichit c’est l’exploitation du travail des autres. Et ce qui enrichit encore plus c’est la spéculation sur l’argent dérivé du travail des autres. Car la finance, les surprofits et dividendes placés sur les casinos des bourses et trafics, rapporte, il est vrai, encore plus que le travail et l’entreprise.

Alors s’il faut faire un « pacte » avec les entreprises, c’est en partant de leur réalité, elles sont un lieu d’exploitation et de profit. Ce qui compte pour elles, c’est la rentabilité, au détriment de tout le reste, de la compétitivité, de la productivité, du développement durable. Il urge de les encadrer, de les délivrer de la contrainte féroce de la finance qui les entraine dans une spirale récessive.
Il faut, au contraire de ce que dit le ministre, contrebalancer l’exploitation et redistribuer les richesses abusivement détournées par la majorité écrasante des grandes entreprises et des banques.

11 janvier, ils n’ont pas célèbré le 1er anniversaire du triste ANI-Medef, accord dit de « sécurisation de l’emploi »

je suis contre la flexibilisation des horaires, je suis contre le salaire « lissé », je suis contre les paquets d’heures complémentaires à discrétion du patron, je suis pour un délai de prévenance de 7 jours pour tout changement contraint, je suis pour des heures pas complémentaires mais supplémentaires à 25 % des la première heure, je suis pour une seule coupure de 2 h maxima dans une journée, je suis pour un registre des horaires réels tenu par le patron sous peine de lourde sanction, sinon je suis pour un « plancher » de 24 h avec des dérogations ad hoc, limitées, contrôlées et motivées par l’IT comme… pour le travail le dimanche. Je suis pour un « avis conforme » motivé des IRP pour toute embauche à temps partiel (et en CDD..) et pour une priorité organisée du retour à temps complet qui s’impose davantage à l’employeur. Je suis pour qu’un trimestre à temps partiel compte comme un trimestre à temps pour la retraite. Je suis pour doubler les effectifs de l’inspection du travail, indépendante, territoriale et généraliste. tout cela encadrera le temps partiel et le fera diminuer : rappelons qu’en France les femmes sont rentrées sur le marché du travail à temps plein, ce sont les lois type Bérégovoy et Balladur qui les ont fait passer en temps partiel..)

Mes dernières paroles sur Sharon, par Miko Peled (fils du général israélien)

Le nom de ce dernier est lié à une liste de crimes qui n’en finit pas. Alors qu’il est à quelques jours ou à quelques minutes de son dernier souffle, nous sommes tous tenus de ne pas oublier ses victimes, ses innombrables morts, blessés et déplacés tout en rappelant au monde entier que cet homme n’était pas un héros ; c’était un criminel.

Mon intervention au BN du PS du mardi 7 janvier 2014 : quel « Pacte » de responsabilité avec LES entreprises ?

Si vous voulez convaincre les PME et TPE, faire un « pacte de responsabilité »… moi, je vous dis comment faire : commencez par réguler la sous-traitance.

S’entendre avec le Medef qui nous fait la guerre ? Inquiétant entêtement !

Que François Hollande réaffirme sa priorité à la lutte contre le chômage, rien de plus normal. Mais qu’il ne tire aucun bilan de l’orientation suivie depuis son élection est inquiétant. Bien au contraire, il s’entête, il s’obstine. Malgré l’absence de résultats probants notamment dans le domaine du chômage. Heureusement, il y a les emplois aidés mais le patronat n’y est pas pour grand-chose !

Coup de force : un décret pour donner raison aux patrons fraudeurs du dimanche

Le PDG Bourrelier de Bricorama peut crier victoire, il a gagné, par manoeuvre en déposant plainte contre ses copains de Castorama, de Leroy-Merlin qui pouvaient ouvrir le dimanche mas pas lui. En instrumentalisant les juges, il a profité de la triche, de la fraude de ses concurrents pour arracher le droit… de faire comme eux… [...]