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Un évènement historique 40 % des dirigeants du BN du PS appellent à une autre politique à gauche

C’est à tous les militants, pas seulement de signer, eux mêmes, mais de faire signer systématiquement leurs sections, leurs fédérations, d’aller partout, largement, audacieusement, faire valoir que, sans doute, 40 % au BN, c’est très probablement une large majorité à la base. C’est un réflexe vivant, sain, démocratique, que de signer. C’est la preuve d’un parti mobilisé, qui réfléchit, qui se veut utile, que de donner le maximum d’échos.

Unité de la gauche en débat : « On apprend en vous lisant ».

 » De tout ceci je ne déduis pas du tout que vous, à la gauche de PS, vous vous trompez en restant au PS. Je pense qu’il faut être lucide sur le PS actuel mais, pour le reste, le parti socialiste appartient aux socialistes. Vous n’avez aucune raison de faciliter la tâche des libéraux en partant et en leur laissant les clefs du camion. En restant, vous préservez une chance de faire rebasculer le PS de notre côté si l’occasion se présente. Dans la lutte, le parti peut se régénérer à gauche si vous veillez sur lui dans son sommeil. Et c’est la seule chance que nous ayons car il est évident que si ça ne se produit pas, le PS échouera et alors ce sera la droite dure. »

Encore une fois sur la nature de classe du PS

Dans la gauche il y a des partis dirigés par des appareils, qui ne reflètent pas toujours la base, ce n’est pas nouveau ça fait 140 ans ! ça s’appelle des bureaucraties, ça s’appuie sur des conquêtes matérielles partielles.
Il y a des partis plus droitiers à certains moments, moins à d’autres, l’évolution du PS dans les 20 dernières années, par exemple n’est pas du tout linéaire, il y a eu des hauts et des bas, il est poreux aux mouvements sociaux, il n’y a pas eu de « coupure épistémologique », pas de « rupture historique » (c’est Mélenchon qui s’est lassé, pas le PS qui a soudain changé le 6 novembre 2008), le PS dépend des rapports de forces sociaux (nov-dec 95, mai 2003, printemps 2006, juin-oct 2010) et électoraux (juin 97, avril 2002, 2007 et 2012), ça ne le fait pas changer de nature à chaque fois pour autant.

A propos du débat initié par Marc Dolez et de l’unité de la gauche

La gauche est forte dans ce pays, très forte, mais elle a besoin énormément d’unité, elle a besoin que ses nombreuses sensibilités se respectent, s’écoutent !

Ce gouvernement peut-il, doit-il réussir, oui ou non ? Faut il scissionner ou unifier la gauche ?

la mauvaise vidéo de voeux du PCF (pas forcément sur le fond mais la charge est si lourde que l’UMP aurait pu la faire) contre François Hollande et ses promesses réjouit la droite sociale libérale du parti. La même vidéo avec un ton unitaire genre : « vous avez dit cela, c’était bien, nous continuons à le vouloir dommage que vous ne le fassiez pas mais si vous le faites nous le ferons avec vous » aurait réjoui la gauche du parti socialiste et pas sa droite !

Pour que la gauche ne soit pas « zappée » ! (expression de Jean-Christophe Cambadelis)

Louvoyer à la godille, sans donner de satisfaction aboutit à ce que la déception se transforme en abstention. Dans les 3 circonscriptions où il y a eu des élections partielles le 9 décembre, même si elles sont différentes, il y a eu le même mouvement : mobilisation à droite, abstention à gauche ! Nous citerons Jean Christophe Cambadelis : « Ce sont des résultats médiocres pour le Parti Socialiste. En baisse voir éliminé, il n’y a pas de quoi pavoiser. Le PS est averti : si il ne donne pas le sens de son action, si il n’indique pas où il va, s’il ne dessine pas dans la crise le modèle de la société de demain, s’il ne martèle pas que la France a pris des retards à cause de la droite qui ne s’est occupé que de libéraliser le marché, nous aurons d’autres déconvenues. Le risque pour le Parti Socialiste c’est d’être zappé ».

Maintenant la gauche le social au cœur motion 3 résumé

L’union de toute la gauche est difficile mais nécessaire pour éviter l’éclatement entre un « pôle de radicalité » contestataire et un « un pôle de centre gauche » hégémonique, mais confiné dans la gestion.

Nous proposons de créer un comité permanent des partis de gauche avec des intergroupes parlementaires permanents.

Soyons, nous militants socialistes, des acteurs du changement, engagés dans la mobilisation du peuple de gauche.

Dans l’intérêt de l’unité le 6 mai : débattre encore PS et toute la gauche :

Ils ont droit de changer d’avis, je ne les conteste pas… Mais pas forcément de sauter de l’autre côté du cheval. Pourquoi tomber dans un excès inverse ? Car on peut vouloir adopter une autre stratégie sans tomber dans l’erreur de manquer complètement d’analyse à propos de l’ancienne au sein du PS. Croire qu’il vaut mieux agir hors du PS pour « peser » n’implique pas forcément que ce parti à changé de nature (quand, comment ?) ou qu’on s’est trompé sur la nature de ce grand parti… de gauche. Et dès lors, il vaut mieux respecter ceux qui continuent…non ?

C’est simple, Bayrou reste de droite…

Bayrou explique qu’il n’est pas de gauche

Ferrand et les soutiens du Modem battus à La Rochelle

A la Rochelle, Martine Aubry a confirmé avec fougue le congrès de Reims : pas d’alliance avec le Modem, alliance à gauche toute !